Les médecins, et les pharmaciens ont reçu lors de leurs formations universitaires, une formation aux premiers secours. Mais certains protocoles ont changé. Or les pharmaciens en officine sont parfois le premier recours en cas d'urgence, ils doivent donc savoir comment réagir devant une urgence et surtout savoir évaluer une urgence vitale et réagir au mieux pour ne pas faire perdre de chance au patient. Dans le cadre de leur cabinet, les médecins généralistes doivent aussi gérer des urgences parfois vitales (Infarctus, voire arrêt cardio-respiratoire). Ils doivent être à même de réagir au plus vite en attendant l'arrivée des secours qui prendront le relais. Certains médecins spécialistes (dont les généralistes), peuvent provoquer, en effectuant certains gestes de leurs pratiques quotidiennes (infiltrations, injections d'iode ou d'anesthesiques, vaccinations...) des réactions allergiques voire des chocs anaphylactiques, nécessitant une prise en charge urgente. Le but des premiers secours est d’améliorer le pronostic de la victime en évitant si possible d’être délétère. En effet, le délai moyen avant l’arrivée des secours à Paris est de 10 minutes pour la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (ou le SAMU). Ce qui est beaucoup trop long pour les cellules du cerveau qui ne supportent pas l’absence d’oxygène liée à l’arrêt du cœur et de la circulation sanguine : 1 minute d’arrêt cardiaque, c’est 10% des cellules du cerveau qui sont détruites. Les gestes de premiers secours sont donc l’affaire de tous. Le but de cette formation est de permettre au médecin, ou au pharmacien : • de savoir effectuer les manœuvres de premiers secours (PLS, massage cardiaque) • de savoir utiliser un défibrillateur • de savoir transmettre les données importantes à la régulation, en vue d’améliorer la prise en charge de la victime.