115 formations DPC Le Moniteur des pharmacies / Health initiative disponibles

Préparateur en pharmacie, Pharmacien

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Prise en soins des personnes atteintes de la maladie de Parkinson

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La maladie de Parkinson concerne plus de 250 000 personnes en France. Chaque année, 25 000 nouveaux patients débutent un traitement antiparkinsonien. La maladie étant due, entre autres, à une insuffisance de production de dopamine, le principal traitement à ce jour reste médicamenteux avec l'objectif de compenser cette déficience. Les traitements antiparkinsoniens nécessitent des prises très régulières et à heures fixes et un suivi médical régulier. Après quelques années d'efficacité, les résultats deviennent plus fluctuants et des effets secondaires peuvent apparaitre. Il est donc important de travailler à former l'ensemble des acteurs à la prise en soins des patients atteints de la maladie de Parkinson, parmi lesquels les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie jouent un rôle important. Les objectifs de ce programme sont les suivants : Objectifs généraux (transformation des pratiques, des processus ou des résultats de soins) : Ce programme de formation permet aux apprenants de réaliser l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson en participant à la mise en place d’un parcours de soins adapté et en sécurisant la dispensation des traitements prescrits. Objectifs pédagogiques : A l’issue de ce programme, les participants seront en capacité de : •            Citer les mécanismes physiopathologiques en jeu dans la maladie de Parkinson •            Repérer les signes cliniques de la maladie et les stades évolutifs •            Décrire les éléments de prise en charge thérapeutique •            Orienter le patient vers un parcours de soins adapté en fonction de l’évolution de sa maladie •            Identifier la conformité thérapeutique d’une ordonnance d’un traitement antiparkinsonien •            Identifier les caractéristiques d’un médicament antiparkinsonien (classe pharmacologique, interactions, posologie, contre-indications, indications, effets indésirables et surveillance) •            Conseiller le patient dans la prise de son traitement en assurant sa sécurité et en optimisant l’efficacité du traitement prescrit

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La contraception : dispensation en officine

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En 2020, 222 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France. Cette baisse de 4 % par rapport aux IVG pratiquées en 2019 s’explique par les mesures prises pour limiter la diffusion de la pandémie de Covid-19, qui ont eu un impact sur les conceptions durant le premier confinement, entraînant la diminution des naissances observées en 2020, et aussi celle des IVG. Par ailleurs, l’utilisation de la contraception d’urgence ne progresse pas. Ainsi, hors crise sanitaire, dans un contexte de stabilité du nombre de grossesses non prévues et d’IVG, la promotion d’une contraception efficace, et de la contraception d'urgence comme complément, doit être soutenue. Pour être acceptée et bien suivie, la contraception doit être adaptée à chaque femme et choisie par et avec elle, en fonction de sa réalité quotidienne et des éventuelles contre-indications. La méthode peut évoluer au fil de la vie et des situations rencontrées par la femme et le couple. Les membres de l’équipe officinale occupent dans ce cadre une place importante. L’officine est en effet souvent le premier lieu où se rendent les personnes souhaitant être informées sur la contraception. Pharmaciens et préparateurs peuvent notamment informer le public sur les différentes méthodes existantes, évaluer le bon usage et l’adhésion à la méthode choisie et orienter vers une consultation adaptée si nécessaire. Pour répondre aux craintes et attentes des utilisatrices, un conseil de qualité est indispensable et doit s’appuyer sur une mise à jour régulière des connaissances. CONTENU DU PROGRAMME Le programme débute par un audit clinique. L’apprenant est invité à se questionner sur sa pratique professionnelle en sélectionnant 10 dossiers patientes pour lesquels il doit répondre à une série de questions évaluant l’adéquation de sa pratique à des indicateurs de bonne pratique validés scientifiquement. Des résultats faisant mention d’un plan d’amélioration à mettre en place lui sont adressés. A l’issue de la formation, l’apprenant dispose de 30 jours pour mettre en pratique les notions acquises lors de la formation et réaliser la deuxième partie de l’audit clinique pour mesurer l’amélioration de sa pratique professionnelle en analysant à nouveau 10 dossiers patientes. Le module de formation s’articule en 6 unités : 1) 1) Reproduction et contraception 2) 2) La contraception oestroprogestative (pilule, anneau, patch) 3) 3) La contraception progestative (pilule, implant, injection) 4) 4) Les dispositifs intra-utérins (non hormonaux, hormonaux) 5) 5) Les méthodes barrières et méthodes naturelles 6) 6) La contraception d’urgence OBJECTIFS Le parcours « La contraception : dispensation en officine » a pour objectif de permettre aux officinaux de délivrer des contraceptifs de façon sécurisée et optimale, en donnant les conseils nécessaires à l’efficacité du traitement, et de mieux conseiller les femmes et les couples qui souhaitent une méthode de contraception. Un audit clinique permet aux apprenants de se questionner sur leur pratique professionnelle et de mettre en place des solutions pour l’améliorer, conformément à des indicateurs de bonne pratique validés scientifiquement. A la fin du parcours, l’apprenant sera en capacité de : - - Analyser une ordonnance de contraceptif en analysant sa conformité à la stratégie thérapeutique, la présence de contre-indications ou d’interactions médicamenteuses et la posologie. - - Donner les conseils d’utilisation des contraceptifs et de gestion des oublis afin de garantir l’efficacité du traitement. - - Délivrer de manière optimale la contraception d’urgence de façon à garantir son efficacité. - - Conseiller de façon efficace tout autre moyen de contraception non hormonal.

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La vaccination : promotion, dispensation, organisation de l'officine (hors geste vaccinal)

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Résumé : Acte de protection à la fois individuel et collectif, la vaccination a permis d’éradiquer et d’éviter la recrudescence de nombreuses infections en France. Controverses scientifiques, perte de l’intérêt collectif et manque d’informations expliquent une couverture vaccinale encore insuffisante sur le territoire. Les membres des équipes officinales apparaissent alors comme des interlocuteurs de choix pour promouvoir la vaccination. L’extension des compétences vaccinales des pharmaciens, telle que prévue par la convention nationale pharmaceutique signée le 9 mars 2022, est encadrée par le décret n° 2022-610 du 21 avril 2022 et deux arrêtés parus au Journal officiel du 23 avril 2022. Pour assurer le bon déroulement de leurs missions, pharmaciens et préparateurs doivent maîtriser tous les aspects de la vaccination et des recommandations vaccinales afin d’orienter et conseiller leurs patients, ainsi que pour organiser leur officine s’ils souhaitent s’engager dans la mission facultative de vaccination par les pharmaciens. Cette formation de quatre heures permet aux officinaux d'actualiser et de renforcer leurs connaissances sur les principes et intérêts de la vaccination, ainsi que sur les recommandations du calendrier vaccinal, afin de leur permettre de dispenser de façon optimale des ordonnances de vaccins. Elle leur permet également de maîtriser, pour pouvoir les appliquer, les conditions et le déroulement de la vaccination en pharmacie. Cet e-learning ne forme pas au geste vaccinal. Objectifs : A l’issue de la formation, les participants seront en capacité de : - Expliquer le principe et le fonctionnement de la vaccination - Donner des éléments factuels et validés scientifiquement sur les vaccins et la vaccination - Rappeler les enjeux de la vaccination - Expliquer les recommandations vaccinales en population générale et pour les populations spécifiques - Donner des arguments pour répondre aux objections et inquiétudes des patients - Faire connaître les outils disponibles pour s’informer, promouvoir la vaccination et suivre le calendrier de vaccination des patients - Expliquer les conditions de réalisation de la vaccination à l’officine - Organiser une officine en vue de la mise en place de la vaccination à l’officine.

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Plaies, cicatrisation et pansements E-LEARNING

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Conseiller sur la prise en charge des plaies et délivrer des articles pour pansements sont des activités quotidiennes récurrentes dans tous les types d'officines. L'équipe officinale doit faire preuve de réactivité pour repérer les urgences associées aux plaies aiguës. les plaies chroniques, qui touchent environ 2,5 millions de personnes en France, occasionnent quant à elles une altération non négligeable de la qualité de vie des patients, qui courent notamment un risque d'hospitalisation en cas de prise en charge non adaptée. De par la diversité des cas de figure qui peuvent se présenter au comptoir ainsi que la variété des articles pour pansements disponibles, cette vaste thématique nécessite un solide socle de connaissances et de compétences pour offrir le meilleur accompagnement aux patients. Dans ce contexte, la collaboration entre les différents professionnels de santé, qu'ils exercent en ville ou à l'hôpital, est nécessaire pour permettre une utilisation optimale de ces dispositifs médicaux. A l'issue de cette formation, l'apprenant sera en capacité de : - Décrire la peau et le processus de cicatrisation. - Distinguer les plaies aiguës des plaies chroniques. - Reconnaître et prendre en charge une plaie aiguë dans la limite des compétences de l'équipe officinale. - Reconnaître et prendre en charge une plaie chronique dans la limite des compétences de l'équipe officinale. - Sécuriser et optimiser la délivrance d'ordonnances d'articles pour pansements. - Participer à la prise en charge et au suivi des patients porteurs des plaies chroniques les plus fréquentes.

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La contraception : dispensation en officine

DPC

CONTEXTE En 2020, 222 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France. Cette baisse de 4 % par rapport aux IVG pratiquées en 2019 s’explique par les mesures prises pour limiter la diffusion de la pandémie de Covid-19, qui ont eu un impact sur les conceptions durant le premier confinement, entraînant la diminution des naissances observées en 2020, et aussi celle des IVG. Par ailleurs, l’utilisation de la contraception d’urgence ne progresse pas. Ainsi, hors crise sanitaire, dans un contexte de stabilité du nombre de grossesses non prévues et d’IVG, la promotion d’une contraception efficace, et de la contraception d'urgence comme complément, doit être soutenue. Pour être acceptée et bien suivie, la contraception doit être adaptée à chaque femme et choisie par et avec elle, en fonction de sa réalité quotidienne et des éventuelles contre-indications. La méthode peut évoluer au fil de la vie et des situations rencontrées par la femme et le couple. Les membres de l’équipe officinale occupent dans ce cadre une place importante. L’officine est en effet souvent le premier lieu où se rendent les personnes souhaitant être informées sur la contraception. Pharmaciens et préparateurs peuvent notamment informer le public sur les différentes méthodes existantes, évaluer le bon usage et l’adhésion à la méthode choisie et orienter vers une consultation adaptée si nécessaire. Pour répondre aux craintes et attentes des utilisatrices, un conseil de qualité est indispensable et doit s’appuyer sur une mise à jour régulière des connaissances. CONTENU DU PROGRAMME Le programme débute par un audit clinique. L’apprenant est invité à se questionner sur sa pratique professionnelle en sélectionnant 10 dossiers patientes pour lesquels il doit répondre à une série de questions évaluant l’adéquation de sa pratique à des indicateurs de bonne pratique validés scientifiquement. Des résultats faisant mention d’un plan d’amélioration à mettre en place lui sont adressés. A l’issue de la formation, un temps de mise en pratique des apprentissages d’une durée de 30 jours est laissé à l’apprenant. Puis la deuxième partie de l’audit clinique permet à l’apprenant de mesurer l’amélioration de sa pratique professionnelle en analysant à nouveau 10 dossiers patientes. Le module de formation s’articule en 6 unités : 1) Physiologie de la reproduction 2) La contraception oestroprogestative (pilule, anneau, patch) 3) La contraception progestative (pilule, implant, injection) 4) Les dispositifs intra-utérins (non hormonaux, hormonaux) 5) Les méthodes barrières et méthodes naturelles 6) La contraception d’urgence A l’issue de la formation, la deuxième partie de l’audit clinique permet à l’apprenant de mesurer l’amélioration de sa pratique professionnel en analysant les 10 mêmes dossiers qu’avant la formation. OBJECTIFS Le Parcours « La contraception : dispensation en officine » a pour objectif de permettre aux officinaux de délivrer des contraceptifs de façon sécurisée et façon optimale, en donnant les conseils nécessaires à l’efficacité du traitement, et de mieux conseiller les femmes et les couples qui souhaitent une méthode de contraception. Un audit clinique permet aux apprenants de se questionner sur leur pratique professionnelle et de mettre en place des solutions pour l’améliorer, conformément à des indicateurs de bonne pratique validés scientifiquement. A la fin du parcours, l’apprenant sera en capacité de : - Analyser une ordonnance de contraceptif en analysant sa conformité à la stratégie thérapeutique, la présence de contre-indications ou d’interactions médicamenteuses et la posologie. - Donner les conseils d’utilisation des contraceptifs et de gestion des oublis afin de garantir l’efficacité et la sécurité du traitement. - Délivrer de manière optimale la contraception d’urgence de façon à garantir son efficacité et sa sécurité. - Conseiller de façon efficace tout moyen de contraception non hormonal.

Pharmacien

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Biomédicaments et biosimilaires - Fondamentaux

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Cette formation est présentée en commun par les organismes adhérents à l’Unoformation pour renforcer les connaissances et compétences sur les traitements biomédicaments et les biosimilaires, afin d’en assurer la bonne dispensation en ville. L’attitude des équipes officinales dans l’adhésion des patients à un biosimilaire est déterminante. Aussi, cette formation a été développée en concertation avec l’Observatoire National des Biosimilaires afin de gagner en efficacité et en qualité de soin. La réflexion interprofessionnelle menée au sein du Comité Scientifique réunissant oncologue, rhumatologue, infirmier, pharmacien d’officine, préparateur en pharmacie et associations de patients a permis de croiser les besoins des différents professionnels de santé et de les mettre en adéquation avec les attentes des patients. Une enquête réalisée par l’Unoformation, auprès des pharmaciens d’officine et de leurs équipes, a permis de structurer l’organisation de cette formation. Cette formation a pour objectifs : - Appréhender les connaissances nécessaires sur les biomédicaments et biosimilaires - Connaître les dispositions réglementaires en vigueur - Sécuriser la dispensation des traitements au comptoir dans le cadre d’une procédure d’assurance qualité - Développer une communication fiable, pratique et adaptée à chaque patient - S’appuyer et travailler avec l’équipe soignante du patient ville et/ou hôpital.

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Prise en charge des patients hypertendus à l'officine

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Première pathologie chronique en France, l’hypertension artérielle (HTA) est l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. On estime qu’un adulte sur trois est touché. Son incidence augmente avec l’âge : elle concernerait plus de 65 % des personnes après 65 ans. En France, environ 20 % des patients hypertendus ne sont pas traités et 50 % de ceux qui le sont n’atteignent pas les objectifs de contrôle de la pression artérielle. L’intervention du pharmacien, et plus largement de l’équipe officinale, auprès des patients hypertendus, a déjà démontré son efficacité dans de nombreuses études. Le rôle de l’équipe officinale est de favoriser le bon usage des antihypertenseurs pour limiter la iatrogénie médicamenteuse et de dispenser aux patients les conseils adaptés pour garantir l’efficacité et la sécurité de leur traitement et ainsi participer au contrôle de leur pression artérielle. Les recommandations européennes ESC/ESH sur l’hypertension artérielle de 2018 soulignent le rôle important des pharmaciens dans prise en charge à long terme du patient hypertendu (éducation, soutien, suivi). Pour être efficient, le conseil des pharmaciens doit s’appuyer sur une mise à jour régulière de leurs connaissances. OBJECTIFS Le Parcours « Prise en charge des patients hypertendus à l’officine » a pour objectif de permettre aux officinaux de sécuriser la dispensation d’ordonnances d’antihypertenseurs de façon optimale, en apportant des conseils adaptés à chaque patient pour favoriser le bon usage de ces médicaments, et d’expliquer à leurs patients le bon usage d’un autotensiomètre pour optimiser le suivi de leur pathologie. A la fin du parcours, l’apprenant sera en capacité de : - Définir l’hypertension artérielle et son mécanisme - Identifier les facteurs de risque d’hypertension artérielle ou de déséquilibre de la pression artérielle chez leurs patients afin de limiter ceux sur lesquels il est possible d’intervenir - Analyser des ordonnances de traitements antihypertenseurs en s’assurant de la conformité des prescriptions aux recommandations, en recherchant les contre-indications au traitement prescrit, en analysant les interactions médicamenteuses et en vérifiant que les posologies prescrites sont adéquates - Conseiller leurs patients en leur expliquant comment anticiper ou gérer les effets indésirables, en leur proposant un plan de prise adéquat, en leur donnant des conseils pour favoriser leur adhésion au traitement prescrit et en leur appelant les règles hygiéno-diététiques à suivre. - Expliquer à leur patients hypertendus comment mesurer leur pression artérielle à l’aide d’un appareil d’automesure dans le cadre du suivi de leur pathologie - Evaluer leur pratique professionnelle quotidienne selon des indicateurs de bonnes pratiques validés scientifiquement afin de l’améliorer Un audit clinique sera fait par le participant avant la formation afin de mener une réflexion sur sa pratique observée (phase 1 d’EPP). Pour cela, il analysera 10 dossiers patients répondant à des critères de sélection précis. Pendant la formation, les indicateurs de bonnes pratiques évalués lors de la phase 1 d’EPP seront repris et explicités afin que le participant puisse mesurer l’écart entre sa pratique observée et la pratique recommandée. Après la formation, le participant réévaluera sa pratique observée, selon les mêmes modalités et les mêmes indicateurs qu’avant la formation (phase 2 d’EPP), en analysant 10 nouveaux dossiers patients.

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Dépendance aux opiacés : prise en charge des patients à l’officine

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On dénombre près de 500 000 personnes expérimentatrices d’héroïne et environ 180 000 personnes sont sous traitement de substitution aux opiacés opioïdes en ville et en CSAPA (chiffres 2015, OFDT). La prise en charge des personnes dépendantes a des buts multiples : réduire la morbidité et la mortalité liées à la toxicomanie, faciliter la resocialisation et la réinsertion familiale et professionnelle, prévenir ou réduire la délinquance liée à la consommation illicite. Dans ce contexte, les missions introduites par l’article 38 de la loi HPST ont renforcé le rôle du pharmacien dans le repérage des conduites addictives. En outre, l’équipe officinale est un relais essentiel des actions relatives à la prévention, aux soins et à la réduction des risques. Expert du médicament et professionnel de santé de proximité, le pharmacie, renforcé par l’intervention des préparateurs, a notamment un rôle à jouer dans la dispensation des traitements de substitution aux opiacés et l’accompagnement des patients, dans la lutte contre le mésusage et les abus de médicaments et comme éducateur de santé de proximité La compétence développée au terme de la formation est : réaliser l’accompagnement des patients sous traitement substitutif aux opiacés en sécurisant la dispensation des traitements, en fournissant les conseils adaptés et en adoptant la bonne posture vis-à-vis du patient. Les objectifs généraux de la formation sont : - Décrire la situation actuelle en France de la consommation d’opiacés et détecter les personnes vulnérables - Décrire les mécanismes en jeu dans le phénomène de dépendance et citer les éléments de dépistage - Citer les complications liées à la dépendance aux opiacés et les mesures de prévention existantes - Décrire les étapes du sevrage - Explorer les particularités de la communication avec le patient en sevrage pour faciliter l’accompagnement - Renforcer les connaissances sur la prise en soins des patients sous TSO - Appliquer ces connaissances à des cas pratiques - Citer les différents leviers d’intervention à l’officine auprès des patients sous TSO

Aide-soignant, Masseur-Kinésithérapeute, Pédicure-Podologue, + 4 autres

En présentiel

Garantir l’optimisation des soins d’urgence dans un contexte de situation sanitaire exceptionnelle

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Au cours de leur exercice, les professionnels de santé salariés et libéraux peuvent être confrontés à une urgence ou à une situation sanitaire exceptionnelle. Le Code de la santé publique précise que : « si l’afflux de patients ou de victimes ou la situation sanitaire le justifient, le représentant de l’État dans le département peut procéder aux réquisitions nécessaires de tous biens et services, et notamment requérir le service de tout professionnel de santé, quel que soit son mode d’exercice, et de tout établissement de santé ou établissement médico-social dans le cadre d’un dispositif dénommé plan blanc élargi ». Les derniers évènements nous ont fait prendre conscience de l’importance de maintenir nos connaissances dans les domaines de l’urgence. Le dispositif ORSAN (organisation de la réponse du système sanitaire) prévoit une réponse à ces situations avec notamment la formation des professionnels de santé à la gestion des situations sanitaires exceptionnelles. Cette formation de 2 jours permettra aux participants de comprendre l’organisation indispensable à la prise en charge des situations exceptionnelles. Cette formation leur permettra également de s’entraîner aux gestes d’urgence vitale. A l’issue de la formation, les participants seront en capacité de : - Expliquer l’organisation des soins dans des situations sanitaires exceptionnelles - Identifier le rôle de chacun dans la chaine des secours dans un contexte de situation sanitaire exceptionnel - Déclencher l’alerte afin d’améliorer le pronostic des patients en situation d’urgence vitale - Réaliser les gestes d’urgence vitale et optimiser la prise en charge des patients

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Prise en soins des personnes atteintes de la maladie de Parkinson

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La maladie de Parkinson concerne environ 200 0000 personnes en France. Chaque année, 25 000 nouveaux patients débutent un traitement antiparkinsonien. La maladie étant due, entre autre, à une insuffisance de production de dopamine, le principal traitement à ce jour reste médicamenteux avec l'objectif de compenser cette déficience. Les traitements antiparkinsoniens nécessitent une prise très régulière et à heures fixes et un suivi médical régulier. Après quelques années d'efficacité, les résultats deviennent plus fluctuant et des effets secondaires peuvent apparaitre. Il est donc important de travailler à former l'ensemble des acteurs à la prise en soins des patients atteints de la maladie de parkinson, parmi lesquels les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie jouent un rôle important. La compétence développée au terme de la formation est : réaliser l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson en participant à la mise en place d’un parcours de soins adapté et en sécurisant la dispensation des traitements prescrits. Les objectifs généraux de la formation sont : • Citer les mécanismes physiopathologiques en jeu dans la maladie de parkinson • Repérer les signes cliniques de la maladie et les stades évolutifs • Décrire les éléments de prise en charge thérapeutique • Orienter le patient vers un parcours de soins adapté en fonction de l’évolution de sa maladie • Identifier la conformité thérapeutique d’une ordonnance d’un traitement antiparkinsonien • Identifier les caractéristiques d’un médicaments antiparkinsonien (classe pharmacologique, interactions, posologie, contre-indications, indications, effets indésirables et surveillance) • Conseiller le patient dans la prise de son traitement en assurant sa sécurité et en optimisant l’efficacité du traitement prescrit