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Chirurgien, Stomatologue
En présentiel
Gestion de la douleur en post-opératoire
DPC
Vers la fin des années 1990, la première conférence de consensus sur la prise en charge de la DPO a jeté les bases d’une gestion moderne et ambitieuse de l’analgésie postopératoire chez l’adulte et l’enfant. Les notions de protocoles, d’analgésie multimodale, d’analgésie autocontrôlée et d’évaluation obligatoire de l’intensité douloureuse sont apparues et des référentiels ont permis d’accompagner les acteurs de soins dans l’amélioration de leur exercice professionnel. En dix ans, la prise en charge de la douleur s’est individualisée avec l’identification préopératoire de facteurs de risques de douleur intense dès la salle de réveil ou de souffrance chronique. La notion de vulnérabilité a permis la mise en œuvre d’une analgésie combinée et adaptée aux besoins du patient y compris à distance de la chirurgie. Les patients aux âges extrêmes ne sont pas oubliés avec par exemple la validation d’échelles d’évaluation de la douleur chez le patient non communiquant. La connaissance de la pharmacogénétique et du parcours personnel du patient constituent désormais des priorités pour la réduction des risques liés par exemple aux opioïdes. La notion de titrage au sens pharmacologique du terme prend tout son sens : s’adapter aux besoins du patient en limitant les doses. Mais, c’est sans doute la collaboration synergique entre les différents acteurs de soins qui va permettre aux patients d’être encore mieux pris en charge. Quel constat en quinze années de recommandations ? La prise en charge de la douleur post-opératoire (DPO) s’est fortement améliorée, et ceci dès la consultation anesthésique ou chirurgicale. Les facteurs de risques d’apparition de douleurs post-opératoires en particulier sont par exemple mieux identifiés. Les associations médicamenteuses sont devenues incontournables dans un but d’efficacité mais également pour réduire la consommation en opioïdes per et post-opératoire. La notion de chronicisation de la douleur post-opératoire a émergé avec l’identification de facteurs favorisants cette douleur. Les concepts de sensibilisation périphérique et centrale et d’hyperalgésie sont apparu avec pour facteurs sensibilisants le traumatisme tissulaire. Les alternatives à la voie injectable ont fait l’objet de discussions et de recommandations, favorisant par exemple la voie orale à la voie injectable. Les stratégies analgésiques ont dû s’adapter au développement de la chirurgie ambulatoire afin d‘offrir au patient qui en bénéficie confort et sécurité. L’anesthésie loco-régionale s’est ainsi développée tant à l’hôpital qu’à domicile. De très nombreux progrès ont été accomplis depuis les premiers résultats des enquêtes de terrain. Les référentiels issus essentiellement de la SFAR ont été publiés, complémentaires des recommandations ministérielles, dans le cadre des plans douleur successifs mais aussi des grandes politiques de santé des agences telles que l’ANSM, la HAS. Toutefois, l’amélioration de la qualité des soins est également le résultat des actions locales, de terrain, qu’elles soient individuelles ou encore collectives. L’avenir est certainement vers une plus grande individualisation de la prise en charge analgésique qui va tendre vers une stratégie « à la carte ». Mais ce changement de paradigme ne pourra se réaliser qu’avec le concours de tous, dans le cadre d’une collaboration pluri professionnelle médicale et paramédicale. Nos confrères chirurgiens maxillo faciaux et oraux ainsi que les médecins stomatologues doivent être informés de ces nouvelles connaissances et les mettre en pratique. C’est le but de cette formation.
Chirurgien, Stomatologue
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Techniques d'Imagerie en Chirurgie Orthognathique: Recommandations de Bonne Pratique
DPC
L’objectif de cette formation est : - D’informer les confrères de l’existence de ces recommandations et qu’ils en prennent connaissance (pré-requis) - De les impliquer directement dans l’analyse de leurs propres pratiques dans ce domaine (pré-requis) - D’approfondir ces notions et d’échanger ensemble sur les difficultés de leur mise en application (résultat audit ) Les organismes de DPC ont ainsi tiré les enseignements de ces expériences de terrain pour identifier les contraintes liées au choix de l’Imagerie dans le bilan nécessaire avant une Chirurgie Orthognathique . Audit réalisé avant la séance cognitive : Programme : - Présentation de la recommandation 2017 de la SFSCMFCO - Présentation de la recommandation et technique de réalisation : (Dr Jean-Pierre FUSARI) : 15 mn - « Techniques d’Imagerie en Chirurgie Orthognathique » (Pr Pierre BOULETREAU) : 45 mn – - Pause : 30mn - Correction de l’Audit pré cognitif avec la salle (Dr François CHEYNET) 45 mn - Discussion avec la salle : 30mn Audit réalisé après la séance cognitive téléchargé à 8 semaines , rempli et renvoyé par mail pour correction
Chirurgien, Stomatologue
En présentiel
Comment sécuriser le circuit d'un prélèvement au bloc opératoire?
DPC
L’objectif de cette formation est : - D’informer les confrères de l’existence de ces recommandations et qu’ils en prennent connaissance (pré-requis) - De les impliquer directement dans l’analyse de leurs propres pratiques dans ce domaine (pré-requis) - D’approfondir ces notions et d’échanger ensemble sur les difficultés de leur mise en application (résultat audit) A) Pourquoi faut-il sécuriser le circuit des prélèvements au bloc opératoire ? Les organismes agréés du dispositif d'accréditation ont étudié la base de retour d'expérience (base Rex) et identifié des événements indésirables associés aux soins (EIAS) dans les spécialités à risque sur la période de janvier 2008 à décembre 2016. L'analyse de ces EIAS a mis en évidence les circonstances et les causes profondes de survenue de ces événements, notamment l'absence de vérification, le manque de coordination avec le laboratoire ou la structure d'anatomie et cytologie pathologique, le transfert du prélèvement à un autre laboratoire par erreur, des erreurs d'étiquetage, des prélèvements non envoyés ou perdus, des pièces de deux côtés différents dans un même contenant, etc. Les EIAS concernaient les phases préanalytique et postanalytique du circuit du prélèvement et avaient des conséquences pouvant être préjudiciables pour le patient (erreur de patient, retard de diagnostic, prise en charge retardée ou inadaptée voire réintervention). Les organismes d’accréditation ont ainsi tiré les enseignements de ces expériences de terrain pour identifier les contraintes liées au bon déroulement du processus de prélèvement et de son transport jusqu'au laboratoire dans les conditions et délais requis. Ainsi il est possible de proposer des préconisations pratiques à l'adresse des professionnels exerçant en établissement de santé directement impliqués dans la gestion des échantillons prélevés au bloc opératoire. Une liste de prérequis a pu être élaborée pour une pratique en équipe plus efficace : une convention de partenariat entre le laboratoire et la structure comportant les blocs opératoires qui précisera l'organisation et les responsabilités de chacun durant les étapes du processus ; un système documentaire actualisé et disponible comprenant le guide des examens, les normes et la réglementation en vigueur, les informations de prescription et procédures du circuit... ; une différenciation des contenants de prélèvement et de leur emballage pour le transport ; une traçabilité à la fois de la provenance du prélèvement et de ses manipulations mais aussi de tout événement indésirable ; l'association du médecin traitant du patient. Ils fournissent en outre quinze points clés en phase préopératoire, peropératoire, pour le transport et en postopératoire (post analytique). B) Pré requis de l’action Les confrères doivent prendre connaissance de la problématique : - par la lecture de deux documents : o démarche de qualité en anatomie et cytologie pathologique o rapport d’élaboration de la SSP : comment sécuriser le circuit d’un prélèvement au bloc opératoire - par la réalisation d’un audit sur leur propre pratique dans ce domaine. (sur le site « maxilloform.fr » rubrique activité chapitre audit C)Méthodologie La méthode choisie pour informer et débattre des difficultés à mettre en place cette recommandation est une formation cognitive en groupe et présentielle dont le programme est détaillé. On a fait appel à des experts formateurs de notre organisme agrée (maxillorisq), des conférenciers dont l’un est un rédacteur de cette recommandation et on s’est adjoint les services d’un médecin anatomo cytopathologiste qui sont les destinataires des prélèvements que l’on effectue au bloc opératoire. Programme : Comment sécuriser le circuit d’un prélèvement réalisé au bloc opératoire ? - Présentation de la recommandation de la HAS sur la « sécurisation du circuit des prélèvements au bloc opératoire » (Dr Pascal Delcampe) : 20 mn - Présentation des EPR et/ou EIG recensés par l'Organisme Agrée Plastirisq (Dr Jean Pierre Baron) : 20 mn - Expériences personnelles sur la gestion des prélèvements anatomo pathologique dans un service de Chirurgie maxillo faciale et stomatologie (Pr Laurent Guyot) : 20 mn - Discussion avec le groupe sur les situations vécues et les difficultés rencontrées lors des prélèvements. (Dr Patrick Jammet) : 20mn Pause : 10mn - Sécurisation de la prise en charge d’un prélèvement tissulaire en anatomie et cytologie réalisé au bloc opératoire(Dr Jean Philippe DALES) : 30 mn - Analyse des EPR et EIG recensés par l’Organisme Agrée Maxillorisq (Dr Michèle Durand) : 20 mn - Résultats de l’audit (Dr Francis Dujarric) : 20 mn - Discussion avec la salle : 30mn D) Mesure d’impact L’impact de cette formation se fera par l’analyse des événements indésirables graves déclarés dans le cadre de l’accréditation, dans la base REX.