LE RISQUE DE PERTE D'AUTONOMIE CHEZ LES PERSONNES • Dates non communiquées | App'Ines
LE RISQUE DE PERTE D'AUTONOMIE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES A DOMICILE
En présentiel
DPC
Formation proposée par ORION SANTE
Objectifs professionnels
Contexte :
Les projections démographiques pour les décennies à venir sont désormais bien connues ; les personnes âgées de 65 ans ou plus seront plus nombreuses et leur part dans la population va augmenter de manière significative en France. La notion de « personnes âgées en risque de perte d’autonomie » recouvre l’ensemble des personnes de 75 ans et plus, pouvant être encore autonomes, mais dont l’état de santé peut s’altérer pour des raisons d’ordre médical et /ou social. Les chiffres clés soulignés par le Ministère des solidarités et de la santé (201
8- mettent en évidence que ce phénomène sociétal constitue une priorité de santé publique : « 40% des personnes qui décèdent ont connu la perte d’autonomie. 2,2 millions de personnes en perte d’autonomie en 2050, contre 1,3 million en 2017 » .
Il est établi que la perte d’autonomie est corrélative de l’état de santé des personnes dites fragiles, c’est à dire dans un état précurseur de la dépendance fonctionnelle . Pourtant, les personnes âgées souhaitent se maintenir à domicile le plus longtemps possible. Les politiques de santé s’adossent à cette aspiration soutenant le « Bien vieillir la prévention de la perte d’autonomie » (dispositif PAERPA , depuis 2014 ; Plan « Priorité prévention », 2018 ; Feuille de route « grand âge et autonomie, 2018 ).
Avec la stratégie nationale « Ma santé 2022 », une mission de maintien à domicile et de développement de la qualité de vie est dévolue aux professionnels de santé de proximité, dont les infirmiers(ère)s à domicile constituent le maillon de 1ère ligne. La dénutrition, les chutes, la dépression, la iatrogénie médicamenteuse, sont les principales causes d’hospitalisation des personnes âgées , auxquels s’ajoutent les conditions de vie et parfois l’incidence climatique (canicule, grand-froid…) autant de risques qui font miroir aux compétences et à la vigilance des infirmiers(ère)s au domicile.
L’infirmier(ère) de par son champ de compétences, a une double posture, d’une part d’acteur de la prévention du risque de perte d’autonomie, d’autre-part de repérage des signes de perte d’autonomie et enfin de réponse coordonnée de prise en charge
Objectifs :
Ce programme de formation continue, dont la vocation est l’actualisation des connaissances, s’adresse aux infirmiers libéraux ou salariés en centre de santé conventionné.
IL A POUR OBJECTIF GLOBAL DE REPERER ET PRENDRE EN CHARGE LE RISQUE DE PERTE D’AUTONOMIE CHEZ LES PERSONNES AGEES A DOMICILE
Les objectifs intermédiaires sont :
- OBJECTIF 1 : REPERER ET EVALUER LES FRAGILITES
- OBJECTIF 2 : RECONNAITRE LES SIGNES DE FRAGILITE ET DE PERTE D’AUTONOMIE PAR UNE APPROCHE FONCTIONNELLE
- OBJECTIF 3 : INTEGRER LA PREVENTION A LA PRATIQUE SOIGNANTE AU DOMICILE
- OBJECTIF 4 : PRENDRE EN CHARGE LA PERTE D’AUTONOMIE
- OBJECTIF 5 : CONNAITRE LA COORDINATION AUTOUR DE LA PERSONNE AGEE
- OBJECTIF 6 : ETABLIR UN BILAN DE SES ACQUIS ET UN PLAN D’ACTIONS D’AMELIORATION
Le programme comporte les éléments de contenus suivants : l’approche de la perte d’autonomie chez la personne âgée (épidémiologie, définitions, représentations de la profession infirmière), les pathologies chroniques (ALD), les facteurs de risques, l’aggravation et les comorbidités, la classification GIR, les signes de perte d’autonomie à repérer (condition physique, état nutritionnel, troubles neuro-cognitifs ou/et psychiques, isolement social, sensoriels, bucco-dentaires…), le bilan de soins infirmiers (BSI), l’approche préventive, le plan personnalisé de santé (PPS), les approches thérapeutiques non médicamenteuses, les modèles de santé, l’environnement du patient, les aidants, le dispositif PAERPA, la prise en charge coordonnée (1er et 2ème recours, IPA, parcours de santé coordonné…), les recommandations nationales et les ressources locales (plans, offre médico-sociale…).
L’action se déroule en présentiel sur 4 demi-journées, soit d’une durée totale de 14h.
Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie.
Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.
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