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SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCE DES PATIENTS SOUFFRANT DE PATHOLOGIES CARDIAQUES

DPC

Contexte : Selon l’OMS , les maladies cardiovasculaires (MCV), qui regroupent un certain nombre de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, demeurent la première cause de mortalité dans le monde : elles provoquent plus de décès que toute autre cause de mortalité. En France, le ministère des solidarités et de la santé nous précise que : « les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers » . Malgré une baisse de mortalité et morbidité constatée depuis quelques années, notamment grâce aux bénéfices de la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardio-neurovasculaires demeurent à l’origine d’environ 140 000 morts par an (chiffre de mai 2019). Toujours au niveau épidémiologique, elles sont aussi l’une des principales causes de morbidité touchant 3.5 millions de personnes (assurés du régime général) traitées en 2012, et plus de 11 millions pour risque vasculaire ou diabète (Ministère des Solidarités et de la Santé mai 2019). Les principales pathologies cardiaques rencontrées sont l’insuffisance cardiaque, la maladie coronarienne, l’hypertension artérielle, les troubles du rythme et le risque thromboembolique. Ces pathologies nécessitent souvent la prise d’anticoagulants avec tous les risques d’accidents associés. De nouveaux anticoagulants sont arrivés sur le marché et ont motivé de multiples recommandations par l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM). L’infirmière libérale est confrontée au quotidien à une gestion des différents traitements en rapport avec ces pathologies ainsi qu’aux surveillances des patients. Ses compétences et sa relation privilégiée avec le patient sont des atouts majeurs en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé. La convention nationale des infirmiers avec l’avenant 3 publié en 25 novembre 2011 renforce la place et le rôle des infirmiers libéraux en matière de suivi des patients atteints de pathologies chroniques et notamment des maladies cardiaques. De plus, la création d’un nouvel acte relatif à la surveillance clinique du patient insuffisant cardiaque suite à une hospitalisation permet le dépistage précoce des signes de décompensation cardiaque. L’avenant 6 prévoit quant à lui un accompagnement spécifique à la prise médicamenteuse chez les personnes fragiles et polymédiquées, dont font souvent partie les patients insuffisants cardiaques. Par ailleurs, de nouveaux dispositifs de coordination sont mis en place au retour des patients suite à une hospitalisation, notamment dans le domaine des pathologies cardiovasculaires, et plus particulièrement l’insuffisance cardiaque. Ce programme de formation permettra à l’infirmier au domicile de prendre pleinement conscience de la dimension de son rôle et d’intégrer dans sa pratique des interventions coordonnées pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de pathologies cardiovasculaires. Objectifs de la formation : L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances des infirmiers à domicile en matière de prise en charge et de suivi des patients atteints de pathologies cardiaques. Les objectifs pédagogiques intermédiaires sont : • Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses connaissances • Objectif 2 : Rappeler l’anatomophysiologie du cœur • Objectif 3 : Réactualiser ses connaissances en matière d’anticoagulants • Objectif 4 : Rappeler la physiopathologie des principales affections cardio-vasculaires et leurs surveillances infirmières • Objectif 5 : Maitriser les soins infirmiers : rôle infirmier dans la prise en charge et le suivi des patients • Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Travail sur deux cas cliniques : - Rappel sur l’anatomophysiologie du cœur - Réactualisation des connaissances sur le processus d’hémostase, les différents anticoagulants et leur mode d’action - Rappel sur la physiopathologie des principales affections cardio-vasculaires et leurs surveillances : - L’insuffisance cardiaque et ses traitements - Les troubles du rythme et leurs traitements - La maladie coronarienne : infarctus et différentes formes d’angor et leur prise en charge thérapeutique - L’HTA et sa prise en charge - La maladie thromboembolique et sa prise en charge thérapeutique - Le rôle infirmier dans la prise en charge notamment dans l’éducation du patient - Le bilan des acquis de cette formation et l’élaboration d’un plan d’actions

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En présentiel

SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCES DES PATIENTS SOUS PERFUSIONS

DPC

Contexte : L’intérêt de la perfusion à domicile est reconnu pour certaines situations cliniques car elle permet d’éviter le déplacement et l’hospitalisation du patient pour l’administration de médicaments injectables ; lorsque le patient est déjà hospitalisé, la perfusion à domicile peut être une alternative au prolongement de son séjour. En 2016, à la sortie de l’hôpital, la perfusion à domicile concernait 10 000 patients chaque année en France dans le cadre de traitements de la mucoviscidose, de l’hypertension artérielle pulmonaire, de la maladie de Parkinson et de perfusions de fin de vie (FEDEPSAD, 2016) . Les types et voies d’accès vasculaires disponibles sont multiples : voie veineuse centrale, voie veineuse périphérique, voie sous cutanée, voie intra-rectale, voie intrathécale, voie intra péritonéale ou encore voie périnerveuse. Les différentes perfusions répondent donc à des situations cliniques complexes ou des indications particulières. Chacune des voies d’abord nécessite des soins et surveillances infirmières spécifiques. La voie sous cutanée est de plus en plus répandue, notamment à domicile. Un nombre croissant de médicaments injectables peut, sous réserve de respecter certaines précautions, être administré par perfusion sous cutanée. Les complications infectieuses de ces cathéters, bien que moins nombreuses que celles liées aux cathéters centraux, n’en sont pas moins un sujet de préoccupation pour tous les soignants. La HAS (2010) confirme que cette pratique doit être rigoureusement encadrée compte tenu des risques infectieux. La Société Française d’Hygiène Hospitalière (SF2H) a émis une recommandation sur la prévention des infections liées aux cathéters périphériques vasculaires et sous-cutanés en mai 2019. Lors de l’enquête nationale de prévalence des infections associées aux soins de 2017, sur 80998 patients hospitalisés un jour donné, 19217 d’entre eux (soit 24%) étaient porteurs d’un cathéter périphérique et 3286 (soit 4%) d’un cathéter sous-cutané. En 2005, la Haute Autorité de Santé (HAS) estimait à 25 millions le nombre de cathéters mis en place par an. Les soins et les surveillances de la voie périnerveuse, jusqu’alors en dehors du champ de compétences de l’infirmière, devraient être étudiés et intégrés dans le Code de Santé Public (CSP) prochainement. Par ailleurs un acte a été créé dans la nomenclature infirmière par l’avenant 6. Il sera mis en place au 1er janvier 2021. Ces nouvelles compétences imposeront aux infirmiers de se former pour acquérir de nouvelles connaissances théoriques et pratiques afin d’assurer la qualité et la sécurité des soins aux patients. Les voies veineuses centrales (chambres implantables, picc-line) sont de plus en plus pratiquées à domicile. De nombreuses recommandations de bonnes pratiques relatives à ces voies veineuses centrales émanant, entre autres, de la Haute Autorité de santé, de la SF2H, des cinq CCLIN, portent en particulier sur les règles d’hygiène et d’asepsie et permettent de prévenir les infections associées aux soins. Objectifs de la formation : L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances en lien avec les pratiques en matière de manipulations, de soins et surveillances des patients porteurs de voies veineuses quelle que soit la voie d’abord. Les objectifs pédagogiques intermédiaires sont : • Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses besoins en formation • Objectif 2 : Identifier les bonnes pratiques de soins sur les voies veineuses périphériques et sous-cutanées • Objectif 3 : Maitriser les bonnes pratiques de manipulation des voies veineuses centrales à domicile • Objectif 4 : Connaitre les autres voies possibles de perfusions • Objectif 5 : Analyser ses pratiques en matière de manipulations des voies veineuses centrales • Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Une réflexion individuelle sur les besoins en formation - Rappels sur les différentes voies veineuses périphériques et sous cutanées : différents sites de cathétérisation, le matériel utilisé, les complications possibles, les surveillances - Les bonnes pratiques sur les voies centrales (picc line et chambre implantable) : technique de pose, matériel utilisé, complications, surveillances - Les autres voies possibles : voie intrathécale, voie péri nerveuse, voie endo-rectale… - Ateliers pratiques : pose et retrait de l’aiguille de Huber, réfection du pansement de picc line - Le bilan des acquis et la réflexion sur la mise en place d’indicateurs de suivi

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En présentiel

SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCES DES PATIENTS PRÉSENTANT DES PATHOLOGIES CARDIAQUES SOUS ANTICOAGULANTS

DPC

Le contexte de cette formation s’inscrit dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires qui, selon le Ministère des solidarités et de la santé (2019) « restent à l’origine d’environ 140 000 morts par an ; elles sont aussi, l’une des principales causes de morbidité avec 3.5 millions de personnes (assurés du régime général) traitées en 2012, et plus de 11 millions pour risque vasculaire ou diabète » Contexte : Les anticoagulants, à eux seuls, constituent un des traitements de référence des pathologies cardiovasculaires. L’exposition aux anticoagulants augmente avec l’âge : 13,7 % des sujets âgés de 65 ans et plus ont été exposés au moins une fois à un anticoagulant en 2013 (rapport ANSM avril 2014). L’héparine et les médicaments antivitamine K (AVK) sont utilisés depuis plus de 60 ans dans les pathologies thrombotiques. Ces molécules ont un rapport bénéfice/risque bien connu et sont indispensables, cependant elles sont associées à un risque hémorragique élevé. Parmi les facteurs associés à ce risque élevé, on peut citer le fait, qu’en moyenne, le temps passé dans la zone thérapeutique n’excède jamais plus de 65 %. Par ailleurs de nombreuses interactions médicamenteuses sont connues avec les AVK. Les accidents hémorragiques constituent la première cause d’hospitalisation pour iatrogénie. De nouveaux anticoagulants oraux sont maintenant disponibles. Ils inhibent soit le facteur X activé, soit la thrombine. Ces nouvelles molécules, comme tout anticoagulant, continueront à être associées à un risque hémorragique. La prévention, l’éducation et le suivi des patients deviennent donc des impératifs pour le dépistage des risques encourus et la réduction des hospitalisations. L’infirmière libérale, forte de ses compétences acquises en termes de prévention, d’éducation et de promotion à la santé doit prendre conscience de son action auprès de ses patients âgés, dépendants, isolés ou même déments. Cette action de formation continue à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé, a pour ambition de permettre aux participants de réactualiser leurs connaissances dans le domaine des soins infirmiers et de la surveillance des pathologies cardiovasculaires traitées par anticoagulants. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : - Établir un état des lieux de ses besoins en formation en matière de suivi de patients atteints de pathologies cardiovasculaires traités par anticoagulants - Rappeler les pathologies nécessitant la prise d’anticoagulants - Réactiver ses connaissances sur le processus d’hémostase - Maitriser les principes des différents anticoagulants - Analyser ses pratiques en matière de prise en charge et de suivi des patients sous anticoagulants au regard des recommandations de bonnes pratiques - Situer sa place dans la prise en charge du patient sous anticoagulants en collaboration avec les autres professionnels - S’impliquer dans la prise en charge éducative du patient sous antivitamines K - Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme comporte les éléments de contenus suivants : rappels sur les pathologies nécessitant la prise d’anticoagulants et en particulier les pathologies cardiaques et vasculaires, le processus d’hémostase, les différents anticoagulants, le suivi et l’éducation du patient. L’action se déroule en présentiel sur 4 demi-journées, soit d’une durée totale de 14h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.

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E-learning

E-LEARNING - LA CHAMBRE IMPLANTABLE

DPC

Contexte : Selon l’Institut national du cancer, en France en 2018, on estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancers (incidence) et à 157 400 le nombre de décès (mortalité). Le cancer constitue une priorité de santé publique en France. Pour preuve les nombreux plans successifs, une multitude de recommandations de bonnes pratiques, et un axe de DPC, dont une orientation spécifique aux infirmiers sur la chimiothérapie. Toujours selon les données fournies par l’Institut national du cancer, en 2017, 324 465 personnes ont été traitées par chimiothérapie . Les données de la situation de la chimiothérapie des cancers mettent en évidence une activité de chimiothérapie en France toujours croissante et en mutation du fait du développement particulier des chimiothérapies par voie orale. La prise en charge de la chimiothérapie avec un suivi infirmier à domicile constitue un enjeu majeur du plan cancer 2003-2007 (mesure 41 : Faciliter la chimiothérapie à domicile) renforcée par le plan cancer 2009-2013. De même, le plan cancer 2014-2019 stipule que « Les acteurs de ville devront être soutenus pour monter en compétence et s’investir davantage dans la délivrance de ces soins, au plus près du domicile des patients » . En effet, la prise en charge à domicile des chimiothérapies permet une amélioration de la qualité de vie des patients, grâce à une diminution des déplacements, une diminution du risque d’infections nosocomiales et à la présence des aidants naturels, plus rassurante. La chimiothérapie est désormais très encadrée à domicile, notamment autour des bonnes pratiques d’utilisation et de surveillance des chambres implantables (HAS, 2000). En effet, Si la pose d’une chambre implantable permet de préserver le capital veineux du patient lors de traitements intensifs tels que la chimiothérapie anticancéreuse, cette facilité d’accès s’accompagne d’une rigueur très stricte lors des manipulations. Outre l’asepsie requise, l’infirmière libérale doit maîtriser le geste technique et notamment vérifier la perméabilité du site, facteur essentiel de son efficacité. Il est donc essentiel pour l’infirmier à domicile, soignant de première ligne, d’actualiser ses connaissances et de développer ses compétences au plus près des recommandations de bonnes pratiques. Objectifs de la formation : Ce programme est une action de formation continue au format e-learning à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé. L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances des infirmiers(ères) à domicile en matière de soins infirmiers sur chambre implantable Les objectifs pédagogiques intermédiaires par modules sont : - MODULE 1 : EVALUER SES CONNAISSANCES - MODULE 2 : ANALYSER ET ÉCHANGER SUR VOTRE PRATIQUE - MODULE 3 : DEFINIR LA CHAMBRE IMPLANTABLE - MODULE 4 : CONNAITRE LES TECHNIQUES DE POSE D’UNE CHAMBRE IMPLANTABLE - MODULE 5 : IDENTIFIER LE MATERIEL ASSOCIE AUX CHAMBRES A CATHETER IMPLANTABLE - MODULE 6 : CONNAITRE LES COMPLICATIONS INFECTIEUSES - MODULE 7 : MAITRISER LA CONDUITE A TENIR EN CAS D’EXTRAVASATION - MODULE 8 : TRAITER LES AUTRES COMPLICATIONS - MODULE 9 : INTEGRER LES REGLES D'HYGIENE EN VUE DES SOINS SUR CCI - MODULE 10 : APPLIQUER LES MANIPULATIONS PROXIMALES : LA POSE DE L'AIGUILLE DE HUBER - MODULE 11 : APPLIQUER LES MANIPULATIONS PROXIMALES : LA REFECTION DU PANSEMENT - MODULE 12 : APPLIQUER LES MANIPULATIONS PROXIMALES : LE RETRAIT DE L'AIGUILLE DE HUBER - MODULE 13 : APPLIQUER LES MANIPULATIONS DISTALES : L'INJECTION - MODULE 14 : APPLIQUER LES MANIPULATIONS DISTALES : LA PERFUSION - MODULE 15 : APPLIQUER LES MANIPULATIONS DISTALES : LE PRELEVEMENT SANGUIN - MODULE 16 : DONNER LES CONSEILS AUX PATIENTS - MODULE 17 : AMÉLIORER SES CONNAISSANCES (Questionnaire relatif aux connaissances (post test) - MODULE 18 : AMÉLIORER SES PRATIQUES (Plan d’actions et améliorations) Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Etude de cas cliniques - Définition de la chambre implantable, ses indications et contre-indications. - Les techniques de pose d’une chambre implantable - Les surveillances post-opératoires qui suivent la pose d’une chambre implantable - le matériel utilisé lors des manipulations sur chambres implantables - La conduite à tenir en cas de complication infectieuse - La prise en charge lors de la survenue d'une complication infectieuse - La conduite à tenir en cas d’extravasation - Les autres complications liées à l’utilisation d’une chambre implantable - Les recommandations de bonnes pratiques relatives aux règles d’hygiène lors de la manipulation des chambres implantables - Les recommandations de bonnes pratiques relatives à la pose de l’aiguille de Huber - Les recommandations de bonnes pratiques relatives à la réfection du pansement - Les recommandations de bonnes pratiques relatives au retrait de l’aiguille de Huber - Les recommandations de bonnes pratiques relatives aux manipulations lors d’une injection - Les recommandations de bonnes pratiques relatives aux manipulations lors d’une perfusion - Les recommandations de bonnes pratiques relatives aux manipulations lors d’un prélèvement sanguin - Les différentes questions posées par le patient porteur d’une chambre à cathéter implantable

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E-learning

E-LEARNING – ACCOMPAGNEMENT D'UN PATIENT DOULOUREUX

DPC

Contexte : La douleur serait à l’origine de près de deux tiers des consultations médicales, c’est pourquoi elle est l’objet de nombreuses recherches, aussi bien fondamentales que cliniques, ainsi que de nombreuses recommandations gouvernementales et de sociétés savantes. La douleur constitue une expérience complexe, définie comme une « expérience sensorielle et émotionnelle aversive généralement causée par, ou ressemblant à celle causée par une lésion tissulaire réelle ou potentielle» (International association for the study of pain, 2019).à la fois universelle et totalement intime, à la fois objective et subjective. La définir reste un exercice difficile auquel se sont confrontés les champs de la philosophie, de la médecine, de l’éthique, avant qu’elle ne soit incluse à part entière dans le champ de la santé publique. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (2016), la douleur serait à l’origine de près de deux tiers des consultations médicales, 30% des adultes souffrent de douleurs chroniques et 7% de douleurs neuropathiques. Les douleurs affectent principalement le dos, le cou et les épaules, les membres, la tête (par exemple : près de 11 millions de personnes souffrent de migraines), l’abdomen. Elles sont souvent associées à des dépressions, une anxiété, des troubles du sommeil et une altération de la qualité de vie. De par cet impact et les recours au système de soins induits, la douleur a un coût socio-économique élevé. La prévention et la lutte contre la douleur sont des préoccupations prégnantes soulignées notamment au niveau de la Stratégie Nationale de santé 2018-2022, avec comme cibles la reconnaissance de la douleur symptôme et douleur maladie, l’amélioration du parcours de soins du patient douloureux chronique, la prévention, l’évaluation de la douleur et le renforcement de la place des usagers. Par ailleurs, avec l’avènement du retour au domicile dans le cadre du post-opératoire immédiat, les soignants de premiers recours sont amenés à gérer la douleur certes brève, mais aigüe, liées aux soins et à l’acte chirurgicale, douleur qui présente un potentiel anxiogène et traumatisant pour le patient. Aborder la douleur s’est avant tout resituer le patient comme sujet central de l’expérience subjective de sa douleur, de sa maladie. L’approche à privilégier par les équipes soignantes est donc d’une part holistique car la douleur est toujours incluse dans un contexte psycho-social et d’autre-part, conceptualisée dans un partenariat prenant en compte l’expérience du patient. Les professionnels de santé se doivent ainsi de développer des compétences spécifiques dont l’écoute active, l’information professionnelle adaptée, les techniques d’évaluation de la douleur, la maîtrise des thérapeutiques et de leurs effets (médicales ou alternatives), l’éducation thérapeutique du patient (ETP) et la coordination des soins, qui forment autant de piliers d’une efficience des soins. Comme le souligne la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), « la France a été pionnière dans l’amélioration de la prise en charge de la douleur, avec notamment un engagement des pouvoirs publics qui s’est traduit par plusieurs plans « douleur » successifs ». Dans cette lignée, le Plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006 – 2010 préconise une « formation renforcée des professionnels de santé » (Ministère de la santé et des solidarités, 2006). La formation que nous proposons s’inscrit donc logiquement dans cette actualisation des connaissances et développement des compétences incluses dans un nouveau paradigme de santé axé sur des parcours de soins inclus dans un exercice coordonné des soins et prenant en compte l’expérience patient. Objectifs de la formation : Ce programme est une action de formation continue au format e-learning à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé. L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances des infirmiers(ères) à domicile en matière d’accompagnement des patients douloureux Les objectifs pédagogiques intermédiaires par modules sont : - MODULE 1 : RÉALISER UN BILAN INDIVIDUEL DES BESOINS EN FORMATION - MODULE 2 : ANALYSER ET ÉCHANGER SUR VOTRE PRATIQUE - MODULE 3 : CONNAITRE LE MÉCANISME PHYSIOPATHOLOGIQUE DE LA DOULEUR - MODULE 4 : APPRÉHENDER LA DOULEUR DANS TOUS SES ÉTATS - MODULE 5 : UTILISER LA MÉTHODOLOGIE DÉVALUATION DE LA DOULEUR - MODULE 6 : CONNAITRE LES ÉCHELLES D’AUTO-ÉVALUATION - MODULE 7 : CONNAITRE LES ÉCHELLES D’HÉTÉRO-ÉVALUATION - MODULE 8 : UTILISER L’ÉVALUATION DE LA DOULEUR : TESTEZ-VOUS - MODULE 9 : REPERER LES TRAITEMENTS CONTRE LA DOULEUR NOCICEPTIVE - MODULE 10 : CONNAITRE LES TRAITEMENTS CONTRE LA DOULEUR NOCICEPTIVE - MODULE 11 : CONNAITRE LES TRAITEMENTS CONTRE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE - MODULE 12 : IDENTIFIER LES STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUES NON MÉDICAMENTEUSES - MODULE 13 : APPRÉHENDER LE RÔLE INFIRMIER DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR - MODULE 14 : METTRE EN OEUVRE LES ACQUIS DE LA FORMATION : À VOUS DE JOUER (cas clinique) - MODULE 15 : AMÉLIORER SES CONNAISSANCES (Questionnaire relatif aux connaissances (post test) - MODULE 16 : AMÉLIORER SES PRATIQUES (Plan d’actions et améliorations) Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Etude de cas cliniques - L’anatomophysiologie du système nerveux - Le processus et le mécanisme douloureux - Les types de douleur - Les mécanismes de la douleur - Les composantes de la douleur - La méthodologie d’évaluation de la douleur - Les retentissements de la douleur sur le patient - Les principales échelles d’auto-évaluation - Les principales échelles d’hétéro-évaluation - Choisir et utiliser l’outil d’évaluation de la douleur adapté au patient - Les antalgiques dans la prise en charge de la douleur nociceptive - Les traitements médicamenteux du palier 2 - Les traitements médicamenteux du palier 3 - La titration et la rotation des opioïdes - Les antidépresseurs dans le traitement de la douleur neuropathique - Les antiépileptiques dans le traitement de la douleur neuropathique - Les méthodes apaisant le patient par une action sur son corps - Les méthodes ralentissant la transmission du message douloureux - Les méthodes modifiant l’interprétation de l’information par le cerveau - Les soins douloureux et leur prise en charge - L’obligation de traçabilité et l’utilisation des outils adaptés de coordination

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REPÉRAGE ET PRISE EN CHARGE DE ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL DES PROFESSIONNELS DE SANTE

DPC

Ce programme est une action de formation continue à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé. L’épuisement professionnel des professionnels de santé constitue aujourd’hui ce que l’on peut considérer comme une priorité de santé publique en termes de risques psychosociaux. En effet, de nombreuses études et publications (HAS, 2017 ; Boivin-Desrochers et Alderon, 2014 ; Poisson, Alderson, Caux et Brault, 2014 ; Delbrouck, 2011 ; HAS, 2010 ; Lhuilier 2009 ; Estryn-Behar (2008) ; Delbrouck 2008, Zuzelo, 2007…) soulignent l’émergence de plus en plus prégnante de l’épuisement professionnel chez les professionnels de santé. Le contexte de l’avènement de l’épuisement professionnel est d’abord sociétal. C’est un environnement post-moderne complexe qui s’offre aux professionnels de santé, caractérisé par des attentes fortes en termes d’autonomie, de responsabilité, de vigilance, de communication évolutive (nouvelles technologies) et où la notion d’optimisation des performances génère une tension permanente. Par ailleurs, les conditions d’exercice professionnel constituent également le substrat causal d’une souffrance au travail, débouchant sur un épuisement professionnel. Parmi ces conditions, citons l’environnement de travail dont les contraintes temporelles, le manque de reconnaissance, le sentiment de manque de contrôle sur le travail. Citons encore la charge émotionnelle liée au côtoiement de la maladie, de la mort, la charge de travail (voire surcharge), la violence verbale ou physique, les tensions psychiques et le stress en regard de l’injonction de prodiguer des soins d’un haut niveau qualitatif, la frustration de ne pas toujours être en capacité de prendre en charge holistiquement les patients (attentes physiques, psychologiques, sociales), les relations avec les pairs, la tendance à s’autoévaluer négativement, ou encore le déséquilibre entre la vie professionnelle et personnelle. La problématique de l’épuisement professionnel est constatée au niveau international dès les années soixante-dix. Les recherches de Maslach (1976) concluent que les conséquences de l'épuisement professionnel sont potentiellement très graves pour le personnel soignant. De même, Freudenberger (1974) pointe que l'épuisement professionnel peut entraîner une détérioration de la qualité des soins ou des services qui est fourni par les professionnels de santé. Plus récemment, en 2011, l’Institut national de santé publique du Québec relevait chez les professionnels de santé une augmentation du nombre de consultations à l’égard des situations d’épuisement professionnel, de dépression, de détresse psychologique ainsi que de stress au travail. Les recherches scientifiques ont notamment identifié la profession d’infirmière comme stressante et ont souligné que le stress débute dès la formation initiale (Stull, 2008). La multiplication des pensées suicidaires et des signalements de souffrance au travail par la plateforme SPS ont rejoint les travaux de la HAS pour générer une prise de conscience et une prise en charge du syndrome d’épuisement professionnel. Les professionnels de la santé sont donc particulièrement soumis au risque d’épuisement professionnel, ce qui peut altérer leur qualité de vie au travail et par ricochet, la qualité des soins. Insidieusement la souffrance s’installe pendant des mois, voire des années. La plupart du temps les professionnels de santé concernés ne se rendent pas compte de l’ampleur du problème. En plein déni ils continuent tête baissée, sans prendre de recul et consulter. L’épuisement professionnel est un syndrome constitué de plusieurs symptômes. Il se définit « comme syndrome d’épuisement émotionnel, de dépersonnalisation et de réduction de l’accomplissement personnel qui apparaît chez les individus impliqués professionnellement auprès d’autrui » (Maslach et Jackson, 1981). Avant de repérer ces symptômes pour mieux les traiter, il convient de faire émerger les représentations et de situer la maladie parmi les autres risques psychosociaux. Une fois cette étape franchie, il sera plus aisé de reconnaitre ce mal et d’en repérer les signes d’alerte pour ensuite mieux les prévenir et les prendre en charge. Cette action de formation a pour ambition de permettre aux participants de réactualiser leurs connaissances dans le domaine de l’épuisement professionnel, afin de repérer ou prévenir celui-ci au bénéfice de la qualité de vie des professionnels de santé ainsi qu’au bénéfice de la qualité des soins. Les objectifs pédagogiques principaux sont les suivants : - Établir un état des lieux de ses besoins en formation en matière d’épuisement professionnel en comparant sa pratique à celle de ses pairs - Appréhender les risques psychosociaux - Dépister et repérer les signes du syndrome d’épuisement professionnel - Prendre en charge et accompagner un professionnel de santé en souffrance - Prévenir et se protéger de l’épuisement professionnel entant que professionnel de santé - Etablir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme comporte les éléments de contenus suivants : les représentations liées à l’épuisement professionnel, place du travail dans la société, liens entre travail et souffrance psychique, les différents troubles psychologiques liés au travail, définitions, les particularités et difficultés propres aux métiers du soin, , stratégies de défense (déni, copping), signes d’alertes, symptômes, et phases de l’épuisement professionnel, les outils d’évaluation, les dispositifs ressources, la prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse, prévention individuelle et collective. L’action se déroule en présentiel sur 4 demi-journées, soit d’une durée totale de 14h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert (Infirmière formatrice experte en risques psychosociaux ou psychologue clinicien) dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.

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PLAIES CHRONIQUES ET CICATRISATION

DPC

Contexte : Le vieillissement de la population est concomitant de l’avènement de maladies chroniques, le plus souvent elles-mêmes inscrites dans une conjoncture pluripathologique où le maintien à domicile constitue une priorité de santé publique. Dans ce contexte complexe, la prise en charge des plaies chroniques, qui impactent à la fois la santé des patients et leur qualité de vie, touche aujourd’hui plus de 2 millions de personnes en France. Les ulcères, peu fréquents avant 60 ans, affectent 5 % de la population après 60 ans. L’escarre touche près de 250 000 personnes chaque année en particulier les personnes âgées et les blessés médullaires. En 2016, environ 26 700 patients diabétiques étaient hospitalisés pour une plaie du pied et 8 500 pour amputation. La prise en charge de ces patients s’inscrit dans la durée et nécessite un panel de compétences spécifiques en termes de soins techniques, en termes d’éducation thérapeutique du patient, ainsi qu’en termes de coordination des soins. La prise en charge globale des plaies chroniques (incluant l’utilisation de grilles d’évaluation de la douleur) et leur cicatrisation procèdent d’un haut raisonnement clinique infirmier. Elles se fondent sur l’analyse de situations cliniques singulières, où l’infirmier construit sa réponse soignante sur une évaluation objective orientée par ses connaissances physiopathologiques, puis sur le recours à des pansements dont les données d’efficacité disponibles et les spécifications techniques sont en phase avec les recommandations de la HAS et des sociétés savantes. Les recherches sur les phénomènes de constitution des plaies et sur les processus de cicatrisation évoluent constamment et fournissent des données probantes qui guident les pratiques. L’infirmier, soignant de première ligne, notamment dans le cadre des dispositifs d’équipes de soins primaires (ESP) ou de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), est le maillon incontournable d’une prise en charge coordonnée du suivi des patients porteurs de plaies chroniques, depuis l’évaluation et le traitement initial de la plaie, au suivi quotidien en passant par l’identification et la surveillance d’éventuelles complications. Son rôle d’éducateur de santé est prégnant du fait de sa prise en compte des facteurs multiples impactant la cicatrisation : nutrition, douleur, dépendance… et dans la réduction des coûts sanitaires liés à la diminution de la durée de cicatrisation ainsi qu’à la limitation des récidives. Par ailleurs, le dernier avenant à la convention nationale des infirmiers libéraux prévoit d’introduire un nouveau rôle en matière de prise en charge des plaies chroniques. Il s’agit de développer la compétence d’évaluation globale de la situation du patient prenant en compte tous les éléments concourant à la cicatrisation, notamment l’état nutritionnel du patient, son niveau de douleur, les éventuels dispositifs techniques de prévention des points d’appui, etc. L’infirmier doit donc obligatoirement se former afin d’assumer pleinement ce nouveau rôle. L’objectif global de cette formation est de permettre à l’infirmière d’améliorer la prise en charge globale des plaies et ainsi diminuer les temps de cicatrisation Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : - Établir un état des lieux de ses besoins en formation à l’appui de cas cliniques - Utiliser ses connaissances sur les plaies chroniques - Prendre en charge une plaie chronique - Démontrer son rôle dans la prise en charge globale d’un patient - Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques L’action se déroule en présentiel sur 4 demi-journées, soit d’une durée totale de 14h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.

Infirmier


En présentiel

LE BILAN DE SOINS INFIRMIERS (BSI)

DPC

Contexte : Depuis longtemps annoncé, et très attendu par la profession, le Bilan de Soins Infirmiers (BSI) est amené à remplacer la Démarche de Soins Infirmiers (DSI). Particulièrement innovant, plus simple et plus concret dans son concept, le BSI a été élaboré pour répondre à un double attendu. Le 1er attendu est une réponse à la demande croissante de besoins en soins des patients à domicile, comprise dans une vision globale de santé, physique, psychologique et sociologique. Le 2ème attendu est une réponse à une optimisation de la pratique infirmière à domicile. Pour que les infirmières s’emparent de ce nouvel outil, il est fondé sur la charge en soins et sur toutes les dimensions du rôle propre. Il valorise ainsi l’infirmière dans les soins infirmiers d’hygiène, mais aussi dans les soins relationnels, les soins éducatifs et préventifs. Il valorise également l’infirmière dans son rôle au sein de l’équipe soignante à domicile. La convention nationale des infirmiers, avec l'avenant 6 signé fin mars 2019, confirme l'arrivée du BSI pour 2020. De là, cette convention vient réaffirmer la place de l’infirmière à domicile comme catalyseur du maintien à domicile d’une patientèle à forte proportion de personnes âgées et/ou porteurs de maladies chroniques. De même, avec cette convention et le BSI, l’infirmière à domicile est reconnue comme l’épicentre de la coordination des soins de proximité. Cette formation continue en présentiel est conçue pour les infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé, dans l’optique d’actualiser leurs connaissances sur le concept et la mise en œuvre du BSI. Le contenu pédagogique répondra à toutes les interrogations et doutes des infirmières en leur permettant d’approfondir ces nouvelles compétences L’objectif global de cette formation est de permettre à l’infirmière d’optimiser au mieux l’évaluation des besoins des patients dans une approche holistique, et être en capacité de proposer et appliquer un plan de soins personnalisé. Les objectifs pédagogiques détaillés sont les suivants : - Comprendre les principes conceptuels du BSI et son inscription dans une coordination sanitaire et médico-sociale - Évaluer la situation clinique et environnementale du patient - Préparer un plan de soins pertinent à la situation du patient - Assurer la traçabilité et participer à la coordination du parcours de soins du patient - Examiner l’impact de l’avenant 6 dans la pratique infirmière - Connaitre les procédures administratives liées à l'utilisation du BSI et les différents items le composant - Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques L’action se déroule en présentiel sur 4 demi-journées, soit d’une durée totale de 14h. Elle est organisée pour un effectif maximum de 25 personnes et animée par un formateur expert dans le domaine du thème abordé et en matière de pédagogie. Les méthodes pédagogiques reposent sur une alternance d’apports théoriques et de travaux collaboratifs et participatifs réalisés par les participants, facilitant la mémorisation et la mise en lien avec les pratiques professionnelles. De nombreux échanges sont prévus tout au long de la formation.

Aide-soignant, Masseur-Kinésithérapeute, Pédicure-Podologue, + 4 autres


En présentiel

URGENCE ET SITUATION SANITAIRE EXCEPTIONNELLE

DPC

Contexte : Ce programme est à destination des infirmières libérales ou salariées d’un centre de santé des aides-soignants, des masseurs kinésithérapeutes, des pédicures podologues, des pharmaciens et des préparateurs en pharmacie et des médecins généralistes. Au cours événements inhabituels ou graves, il importe de garantir la continuité et la qualité des soins par la mobilisation au plus juste des ressources sanitaires, de manière adaptée aux besoins de la population et à l’ampleur de la situation. Le schéma ORSAN prévoit une réponse à ces situations en 3 axes, et notamment celui de la formation et l’entraînement des professionnels de santé à la gestion des situations sanitaires exceptionnelles. Ce programme permettra aux professionnels qui y participent de comprendre l’organisation de la prise en charge des situations exceptionnelles, et ainsi de pouvoir s’insérer sans difficulté dans le dispositif déployé. Protéger, alerter, soigner constituent le trépied des premiers secours. Cette formation sera également l’occasion de s’entraîner aux indispensables gestes de premiers secours pour améliorer le pronostic vital du patient. Le choix de cette thématique est légitimé par le risque toujours plus élevé de situations sanitaires exceptionnelles. La sélection de ce thème dans le cadre du Développement Professionnel Continu devient alors une évidence, car il répond aux besoins prégnants de l’ensemble des professionnels de santé concernés et une saillance en santé publique. Objectifs de la formation : L’objectif global de cette action est d’actualiser les connaissances des professionnels de santé à la prise en charge de patients en cas de situations sanitaires exceptionnelles Les objectifs pédagogiques intermédiaires sont : • Objectif 1 : Établir un état des lieux de ses besoins en formation relatifs au traitement des urgences en situation sanitaire exceptionnelle • Objectif 2 : Décrire les mesures relatives à l’organisation de la prise en charge des situations sanitaires exceptionnelles • Objectif 3 : Identifier son rôle dans un contexte d’urgence • Objectif 4 : Savoir déclencher l'alerte de manière efficace pour améliorer le pronostic vital des patients en situation d'urgence • Objectif 5 : Mettre en œuvre les gestes de premiers secours face aux situations d’urgence • Objectif 6 : Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation Le programme de formation comporte les éléments de contenus principaux suivants : - Faire le point sur les besoins de chacun à travers certaines situations - L’organisation de la prise en charge des situations sanitaires exceptionnelles avec les différents plans sanitaires et plans ORSEC - Les spécificités des attaques terroristes - La notion de tri - La prise en charge des victimes et le damage control - La gestion du stress post-traumatique - Le rôle de chacun dans un contexte d’urgence - Se situer au regard des textes législatifs et réglementaires - Savoir réagir efficacement face à une situation d’urgence - Déclencher l’alerte et mettre en œuvre des gestes de premiers secours

Médecin Généraliste, Infirmier


Mixte

SOINS PALLIATIFS ET ACCOMPAGNEMENT EN FIN DE VIE

DPC

Contexte : La science des soins palliatifs est en plein essor, concomitante de l’allongement de la durée de vie, du vieillissement de la population et de son corollaire, le développement croissant des pluripathologies associées le plus souvent aux maladies chroniques. « Le système de santé va en effet devoir accompagner un nombre de situations de fin de vie croissant : l’INSEE prévoit 770 000 décès par an à l’horizon 2060, soit une hausse d’environ 50 % par rapport à la situation actuelle. Ces situations de fin de vie vont se complexifier sous l’effet combiné du vieillissement et de la prévalence de maladies chroniques et de maladies neuro-dégénératives » . Les soins palliatifs sont en effet en pleine évolution, pour preuve il faut attendre 2002 pour que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que « Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision, par le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés » . Or il est constaté un mouvement sociétal de l’acceptabilité du domicile comme lieu de fin de vie. Pour le patient, l’accompagnement de la fin de vie à son domicile constitue un espace connu qui offre l’espoir de pouvoir maîtriser sa fin de vie, entouré de ses proches, sans être dépendant des contraintes des structures hospitalières. Une réflexion sur les conditions optimales d’une fin de vie à domicile a ainsi été menée par l’IGAS via son programme d’activités 2015-2016 sur l’évaluation de l’efficience et de l’efficacité de la prise en charge des soins palliatifs à domicile. Ce phénomène a été également compris et accompagné par le législateur, notamment via le plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs, qui a inscrit la formation des professionnels dans son 2ème axe « Former les professionnels, soutenir la recherche et diffuser les connaissances sur les soins palliatifs » . Cette formation s’enclenche dès la formation initiale via l’UE 4.7 S5 « Soins palliatifs et fin de vie » , puis se prolonge logiquement dans un processus de professionnalisation dont le DPC (Cf. Guide « DPC soins palliatifs, 2018 ) constitue la pierre angulaire. Aujourd’hui, les soins palliatifs s’inscrivent sur un long terme. La place de l’infirmière dans un champ interprofessionnel, comme soignant de première ligne à domicile, s’inscrit dans une logique de vie, d’accompagnement de la vie. « Contrairement aux idées reçues, les patients n’entrent pas en soins palliatifs pour mourir. Ils y entrent pour réapprendre à vivre. Une fois leur corps soulagé, une fois leur souffrance apaisée, ce nouveau milieu de vie les porte afin qu’ils choisissent à nouveau la vie » . Objectifs : Ce programme intégré s’adresse aux médecins spécialistes en médecine générale et aux infirmiers libéraux ou salariés en centre de santé conventionné. Il a pour objectif global de : à partir d’un audit clinique permettant aux participants d’évaluer leurs pratiques dans le domaine des soins palliatifs, développer une culture et un socle de compétences en soins palliatifs, notamment par le suivi d’une formation présentielle, et la mise en œuvre d’un plan d’actions d’amélioration. Les objectifs intermédiaires sont : 1. Définir les soins palliatifs et la démarche palliative 2. Connaître le cadre réglementaire et les textes législatifs relatifs aux soins palliatifs et à la fin de vie 3. Intégrer relation d’aide et accompagnement dans la prise en charge d’un patient en soins palliatifs 4. Connaître les différentes étapes de la démarche d’une réflexion éthique 5. Se situer dans une approche interdisciplinaire en fonction du périmètre de son rôle et de son domaine de compétences 6. Élaborer une démarche clinique en soins palliatifs prenant en compte l’implication du patient dans les décisions qui la concernent, le soulagement de la douleur, l’apaisement de la souffrance 7. psychique, soutenir les proches 8. Établir un bilan de ses acquis et un plan d’actions d’amélioration de ses pratiques suite à la formation