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Diététicien, Médecin Généraliste, Médecin interne, Infirmier


Mixte

Prise en charge non médicamenteuse de l’hépatopathie stéatosique non alcoolique

DPC

Fin 2019, les premières estimations officielles venaient d’être publiées en France sur cette « maladie du foie gras » qui toucherait environ 8 millions de Français, selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Considérée comme la manifestation hépatique du syndrome métabolique, l’hépatopathie stéatosique non alcoolique (NAFLD non-alcoholic fatty liver disease) est devenue la première cause de maladie chronique du foie . Sa prévalence dépasse désormais les 25 % de la population mondiale, et touche aussi bien les pays occidentaux que les pays en voie de développement. A partir de la cohorte Constance (suivi de 200.000 volontaires depuis 2013), les chercheurs ont déterminé, à l’aide de marqueurs indirects, et rapporté à la population française, la prévalence de la stéatose métabolique soit 18,2 % de celle-ci. 200 000 personnes, soit 2.6 % de la population, auraient une maladie à un stade déjà avancé, pouvant mener rapidement à une cirrhose ou un cancer. Sur les mêmes critères épidémiologiques, la maladie apparaît deux fois plus fréquente chez l’homme que chez la femme, augmente avec l’âge, présente une relation inverse avec le niveau socio-économique, ainsi qu’un gradient Nord Sud. Comme toutes les maladies chroniques actuelles l’hépatopathie stéatosique non alcoolique est la résultante : - De mécanismes génomiques (épigénome) : activation de récepteurs nucléaires impliqués dans le métabolisme des acides gras (Peroxysome Proliferative Activated Receptor PPARs), des acides biliaires (Farnesoïde X Receptor FXR), des xénobiotiques et des hormones (Steroid and xenobiotic sensing nuclear receptor SXR), - Sous l’impact de facteurs environnementaux (exposome) : • Nutritionnels avec déséquilibre métabolique caractérisée par l’insulinorésistance, • Chimiques : impact des xénobiotiques (polluants et médicaments stéatogènes), • Comportementaux : désynchronisation des rythmes biologiques, • Microbiologiques (microbiome) : perturbation du microbiote, endotoxémie. OBJECTIFS GÉNÉRAUX À la suite de cette formation les participants seront capables de : • Réaliser un diagnostic : repérer et confirmer une obésité abdominale ; repérer les anomalies biologiques • Physiopathologie : les mécanismes moléculaires impliqués dans le développement et de la progression de l’hépatopathie stéatosique non alcoolique • Composantes comportementales : Respects des rythmes biologiques ; Activité physique ; • Composantes nutritionnelles : prescrire une alimentation adaptée • Composantes chimiques : évaluation des risques sanitaires liés à une exposition multiple aux contaminants environnementaux (exposition médicamenteuse ou aux dérivés organochlorés, perflurorés (PFOA), ou encore de phtalates (MEHP) (17) • Composantes génomiques et transcriptionnelles : Les PPARs α et γ et le profil en acides gras ; Le FXR et le profil en acides biliaires • Composantes microbiologiques • Composantes inflammatoires, oxydatives, fibrotiques et de dysfonctionnement mitochondrial • Surveiller le risque de fibrose sur le long terme. • Relativiser risque hépatique et risque cardio-vasculaire OBJECTIFS DE LA FORMATION • Mesurer un tour de taille • Utiliser les critères du diagnostic de syndrome métabolique • Repérer les signes clinico-biologiques d’hépatopathie chronique avancée compensée • Reconnaître les anomalies biologiques qui doivent faire rechercher une NAFLD • Repérer l’impact de facteurs environnementaux du patient • Prescrire et interpréter un test biologique de fibrose et une élastographie • Expliquer dans les grandes lignes les modifications nécessaires du mode de vie (prescription d’une activité physique, recommandations alimentaires… • Définir avec le patient des objectifs réalistes mais efficaces • Appliquer les recommandations de surveillance du foie

Aide-soignant, Diététicien, Ergothérapeute, + 6 autres


Mixte

Orienter et Accompagner la relation d'aide

DPC

Contexte : Le soutien aux aidants constitue un enjeu fort et partagé par de nombreux acteurs. Les aidants ne sont au départ que peu conscients de la charge qu’ils vont endosser. Au niveau de la personne âgée et principalement auprès des personnes Alzheimer et maladie apparentée. Il existe un aidant principal, désigné de façon informelle. Il intervient sur plusieurs plans que ce soit au niveau physique, cognitif, financier, psychologique ou organisationnel. Ce constat est confirmé par de nombreuses études, notamment l’étude Pixel qui identifie aussi deux groupes d’aidants. Le premier représente 48% des aidants et se compose des enfants des individus en perte d’autonomie par une maladie neuro-dégénérative, surtout des personnes relativement jeunes (50 ans) et des femmes. Le second groupe est représenté par les conjoints (43% des aidants), dont la majorité se compose également de femmes, en moyenne de 71 ans. Selon l’étude BVA, les motivations principales de l’aide sont les liens affectifs avec les proches (75%), sont conformes à leurs valeurs de vie (55%), représentent un devoir pour eux (48%). L’enquête montre que les aidants familiaux ont du mal à déléguer les tâches en lien avec l’aide. Ils préfèrent s’occuper eux-mêmes de la coordination et de l’organisation des soins de la vie de leurs proches plutôt que de la confier à un professionnel (54%). Cependant, 71% s’estiment encore insuffisamment aidés et considérés par les pouvoirs publics. Aujourd’hui les situations d’aide aux personnes âgées ou dépendantes sont hétérogènes et les besoins d’aide des aidants familiaux sont encore difficiles à évaluer. Beaucoup d’aidants familiaux restent des « victimes cachées » du système d’assistance. Beaucoup sont mal informés mais beaucoup aussi ont des réticences à demander de l’aide. Du point de vue psychosocial, on peut proposer quelques pistes de réflexion qui constituent également des perspectives pour le développement de l’aide aux aidants. La qualité de l’accompagnement relève d’une responsabilité collective des divers professionnels prenant en charge le patient aidé. Dans ce contexte, prendre le temps de communiquer avec les proches et les intégrer au processus de soin est une étape déterminante, car il s’agit également de mettre en place un projet d’accompagnement individualisé et de développer davantage de dispositifs de répit. La formation des professionnels de santé doit évoluer vers une expertise sur l’accompagnement des proches aidants. A l’issue de cette formation, les participants seront en mesure de : • Identifier puis mobiliser tous les acteurs de la prise en charge du proche malade, qu’ils soient professionnels de santé ou non • Savoir identifier un aidant • Connaître les différents types de ressources présentes sur le territoire et savoir les utiliser à bon escient pour venir en aide à l’aidant • Savoir prendre en charge un aidant quant à ses troubles et symptômes en favorisant notamment la parole, le répit et les différentes mesures de soutien • Savoir orienter l’aidant vers des dispositifs visant à améliorer ses compétences en matière d’aide à son proche malade • Proposer aux aidants des entretiens pharmaceutiques et un suivi médical régulier

Audioprothésiste, Diététicien, Ergothérapeute, + 7 autres


Mixte

Pertinence du recours à l’innovation numérique en santé (Initiation)

DPC

Les nouvelles technologies appliquées à la santé vont profondément bouleverser le monde médical. Elles modifient le comportement des personnes qui se prennent de plus en plus en charge pour gérer leur santé. La loi de modernisation de notre système de santé publiée le 26 janvier 2016, met le patient au centre du dispositif et introduit la notion de parcours de santé. La coordination de ces parcours impose le recours aux technologies numériques. Les décideurs, sans devenir des spécialistes, vont devoir appréhender ces nouveaux concepts et leur mise en œuvre dans leur organisation. Objectifs pédagogiques • Apprécier comment les nouvelles technologies numériques modifient en profondeur l’ensemble du monde médical • Acquérir les concepts technologiques et le vocabulaire utilisés dans les différentes phases du parcours de santé : de la prévention au mieux-vivre des personnes atteintes d’affections longue durée en passant par le parcours de soin • Apprécier l’impact du numérique sur l’organisation des hôpitaux et du système de santé public • Évaluer les opportunités et risques des technologies numériques • Distinguer les défis techniques et économiques, actuels et futurs • Comprendre l’impact du RGPD

Aide-soignant, Médecin Généraliste, Infirmier


Mixte

Les valeurs de l'approche centrée sur la personne en soins palliatifs

DPC

Contexte Les approches de soins en fin de vie, dont la philosophie promeut l’accompagnement approprié et digne des personnes atteintes de maladies incurables et en fin vie, ainsi que de leur entourage, sont vécues et pratiquées actuellement par des professionnels et des bénévoles qualifiés, cadres ou soignants, dans de nombreux établissements ambulatoires et hospitaliers tels que les établissements hospitaliers accueillant des personnes en fin de vie ou les unités de soins palliatifs. De même, cette approche palliative s’introduit de plus en plus dans les cliniques, les services d’aide aux personnes âgées et les maisons de retraite. Les soins palliatifs, conçus comme une culture de soins professionnels de la fin de vie (telle qu’elle est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé), constituent une méthodologie pratique découlant du travail en établissements hospitaliers accueillant des personnes en fin de vie. Cette démarche s’est diffusée dans le monde entier. Les soins palliatifs considèrent la personne atteinte de maladie incurable, mourante ou endeuillée dans sa dimension psychique, physique, sociale et spirituelle. Les proches sont intégrés à cette démarche et accompagnés dans leur deuil. Les médecins, soignants, socio-pédagogues, guides spirituels ou religieux et accompagnants bénévoles, tous formés aux soins palliatifs, constituent ainsi une équipe pluridisciplinaire. Un des plus grands défis professionnels et humains de la démarche palliative est d’activer l’accompagnement et les prestations au cœur de la réalité concrète, en tenant compte des patients atteints d’une maladie incurable et de leurs proches. Objectifs pédagogiques • Savoir accompagner jusqu'au bout • Comment reconnaître et respecter les attentes, les demandes et les droits des personnes en fin de vie • Repérer quelques situations spécifiques • Connaître la place et les fonctions de la famille et de l'entourage dans la démarche d'accompagnement en institution et à domicile • Repérer les dimensions et la spécificité de la place des bénévoles d'accompagnement • Savoir comment organiser en pratique la démarche d'accompagnement

Médecin Généraliste


Mixte

Prévention et repérage des pathologies des professionnels de santé

DPC

Depuis quelques années, la santé des professionnels est une réelle préoccupation. Une politique nationale se met en place depuis 2017 pour améliorer la qualité de vie au travail des professionnels de la santé et « Prendre soin de ceux qui nous soignent ». A ce propos, il est reconnu que les personnes engagées dans une profession de relation d’aide sont plus exposées aux risques psychosociaux (RPS). En effet, les situations complexes de soins, la mort, la souffrance et la douleur malmènent le psychisme, avec de surcroît, des conditions environnementales ou organisationnelles parfois défavorables. Aussi, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail préconisent la prévention des RPS. Quel est votre rôle dans tout cela ? Les soignants quel que soit leur lieu d’exercice sont soumis aux risques de pathologies professionnelles. Spécifiquement par les exigences liées à la relation d’aide qu’ils exercent auprès des populations fragilisées du fait de leur pathologie. Connaître les signes précurseurs d’un épuisement professionnel est aussi important pour vous que pour les collègues qui vous entourent. Quels sont vos besoins ? Nous vous proposons un rappel sur les pathologies professionnelles (physiopathologie, sémiologie, prévention), sur les points essentiels de la détection, du signalement et de la prévention qui en découle. Les domaines et les besoins qui s’y rattachent sont nombreux, allant des troubles musculosquelettiques à la vaccination et passant par les accidents d’exposition au sang. Vous verrez comment maintenir une qualité de vie optimale au travail afin d’éviter un maximum ces inconvénients ou prendre soins de vous pour prendre soins des autres.

Médecin Généraliste, Infirmier


Mixte

Annonce et accompagnement du diagnostic d’une maladie grave

DPC

Contexte : Le diagnostic d’une maladie ou d’un handicap grave est un événement traumatique pour le patient. Au-delà du choc que génère la maladie ou le handicap, les conditions qui entourent l’annonce ont un impact déterminant sur les réactions du patient et son parcours de soins. L’annonce du diagnostic peut atténuer ou renforcer ce choc. Lors de cette formation nous analyserons les enjeux psychiques qui sous-tendent l’annonce d’un diagnostic grave. Le formateur examine d’abord l’impact traumatique d’un diagnostic grave et les répercussions psychiques pour le patient ; il développe les modalités d’annonce et les réactions possibles des patients. Il présente enfin les suites possibles, tant du côté du patient que du côté des soignants. Objectifs pédagogiques : * Comprendre l'impact de l’arrivée d’un diagnostic grave dans sa temporalité et son intimité * Intégrer les recommandations essentielles encadrant l'annonce d'un diagnostic grave * Identifier les réactions du patient et de son entourage * Analyser sa pratique et renforcer des savoir-faire​ et savoir-être

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Masseur-Kinésithérapeute, + 4 autres


Mixte

Prise en charge de la douleur selon le modèle biopsychosocial

DPC

Résumé : Près de 20 millions de français (environ 30 % de la population adulte) souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements antalgiques conventionnels. La France a été l’un des premiers pays déterminés à lutter contre la douleur chronique, en mettant en place plusieurs plans gouvernementaux. Toutefois, l’état actuel fait apparaitre de réelles menaces sur la prise en charge des malades douloureux chroniques, en raison : • De départs prochains à la retraite de nombreux médecins spécialisés, qui avaient créé les “structures spécialisées douleur chronique” (SDC) • De grandes difficultés de recrutement de leurs successeurs. Le développement, l’entretien et l’aggravation d’une douleur chronique sont en lien avec de nombreux facteurs qui interagissent entre eux et qui peuvent être classés en 3 catégories : biologique, psychologique et sociale : • Des facteurs biologiques : génétiques, comorbidités, sensibilisation centrale de la douleur, déconditionnement physique, etc. ; • Des facteurs psychologiques : émotionnels (anxiété dépression, etc.), comportementaux (évitements ou hyperactivité, etc.) ou cognitifs (croyances inadéquates, catastrophisme, hypervigilance, etc.) ; • Des facteurs sociaux : familiaux, culturels, professionnels, scolaires, etc. Dans ce modèle biopsychosocial, la douleur chronique doit donc être envisagée comme la résultante de causes multiples en interaction permanente. Il n’y a donc pas de proportionnalité entre la sévérité de la lésion somatique et l’intensité de la douleur chronique (à la différence du modèle biomédical). Objectifs : * Avoir une meilleure compréhension de la douleur aigüe et chronique dans une perspective biopsychosociale * Être en capacité d’évaluer les patients souffrant de douleurs chroniques * Intégrer l’enseignement contemporain de la neurophysiologie de la douleur au raisonnement clinique chez les patients souffrant de douleur chronique * Fournir des stratégies adaptées et centrées sur le patient aux patients souffrant de douleurs subaiguës et chroniques * Comprendre le rôle des autres professionnels de la santé dans une perspective multidisciplinaire