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Préparateur en pharmacie, Médecin Généraliste, Pharmacien, Infirmier
En présentiel
Chimiothérapies orales : sensibilisation et accompagnement régional en Normandie
DPC
La stratégie décennales 2021-2030 prévoit, dans ses objectifs, de faire évoluer les pratiques afin de limiter les séquelles et d’améliorer la qualité de vie des patients (axe 2). Dans ce cadre, les traitements à domicile dont la chimiothérapie orale sont encouragés, ce qui implique de renforcer la formation des professionnels de ville afin de garantir une prise en charge du patient dans les meilleures conditions. Cette action a pour objectif général de présenter aux professionnels de ville les moyens mis à leur disposition pour suivre un patient sous chimiothérapie orale et pour détecter/agir sur les toxicités liées à ces traitements (existence d’outils tels que le dossier de liaison ou les fiches information). De même, le mésusage de ces médicaments sera abordé, ainsi que l’impact pour le patient. Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs sur un même terrain en présentant surtout des outils de coordination territoriaux, et permet d’exposer les formations existantes sur certaines thématiques (qui pourront être approfondies à l’occasion de formations ultérieures). Des exemples d’indicateurs pourront être proposés et identifiés avec les participants afin que ces derniers puissent évaluer, dans leur pratique, l’utilisation efficiente des chimiothérapies orales. Pour les professionnels médecins, cette action permet d’acquérir des connaissances sur les nouveaux traitements oraux prescrits aux patients atteints de cancer et de connaitre leur circuit de prise en charge. Pour les professionnels pharmaciens, elle permet de connaitre les modalités de dispensation, d’anticiper les effets indésirables et de connaitre leur circuit de prise en charge. Pour les professionnels infirmiers, elle permet de connaitre les traitements de leurs patients, de prendre connaissance des risques liés à leur manipulation, d’anticiper les effets indésirables et de connaitre leur circuit de prise en charge. Ainsi, cette formation favorise les échanges entre les différents acteurs prenant en charge des patients sous chimiothérapie orale. À la suite de cette action, les participants doivent être en capacité de : • Identifier les principales molécules orales et leurs effets secondaires • Identifier les mauvais usages de ces médicaments, leurs causes et l’impact pour le patient • Intégrer dans leurs pratiques professionnelles les ressources documentaires ainsi que les outils régionaux mis en place pour favoriser le lien ville-hôpital • Connaître les adaptations thérapeutiques des chimiothérapies orales. Cette action aborde, sur le sujet des thérapies anticancéreuses par voie orales : • Des généralités sur les thérapies anticancéreuses par voie orales (grandes classes thérapeutiques, traitements, effets indésirables …) • Plus précisément les problématiques, mésusage, impacts médicaux et économiques et outils d’information des chimiothérapies orales complété d’un détail des principaux effets indésirables rencontrés • Les soins de support, leur diversité, leurs particularités et leur apport dans l’amélioration de la qualité de vie du patient sous traitement anticancéreux • Les outils d’accompagnement des patients et des professionnels dans le parcours de soin dont le dossier de liaison en cancérologie, le Dossier Communiquant en Cancérologie (DCC) ou encore l’éducation thérapeutique • Les chimiothérapies injectables en HAD, pratiques encouragées par l’HAS Des temps d’échanges permettront aux participants d’interagir avec les intervenants – experts métiers tout au long de la session.
Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 26 autres
Mixte
Enjeux, concepts, outil et méthode d'optimisation de la pharmacothérapie de la personne âgée
DPC
L’iatrogénie médicamenteuse est un problème de santé publique majeur. Le risque de survenue d’une iatrogénie médicamenteuse chez la population âgée polypathologique et polymédicamentée est accru. Elle est deux fois plus fréquente chez le sujet âgé de plus de 65 ans et serait responsable de plus de 10% des hospitalisations dans cette population et de 20% chez les octogénaires. Il apparaît que 30 à 60% des effets indésirables sont prévisibles et évitables. Ils sont la conséquence d’une thérapeutique inadaptée (posologie excessive, médicament potentiellement inapproprié…), d’une mauvaise observance ou d’une automédication inappropriée. En région Normandie, un recueil rétrospectif (année 2018) de patients avec une utilisation de médicaments potentiellement inappropriés (MPI) chez les sujets âgés (≥ 75 ans) à partir de 12 requêtes faites à partir du SNDS (Système National de Dépenses de Santé) a permis de mettre en évidence que bien que les benzodiazépines et médicaments anticholinergiques soient pourvoyeurs de nombreux effets indésirables médicamenteux chez les sujets âgés (chutes, confusions…), en 2018: 1,5 sur 10 a consommé au moins une fois une benzodiazépine et 1 sujet âgé sur 10 a consommé au moins une fois un anticholinergique. Les AINS sont à utiliser avec grande prudence chez le sujet âgé (risque d’insuffisance rénale aiguë et EI digestifs) et pourtant 1,6 SA sur 10 en a consommé au moins une fois en 2018. Un rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) met en évidence que la personne âgée fragile nécessite une prise en charge globale, prenant en compte ses troubles, ses capacités et son environnement, devant s’appuyer sur un parcours continu et coordonné afin d’assurer le « juste soin » à cette catégorie de population1. La Haute Autorité de Santé (HAS), mentionne « ce parcours de soins doit faciliter l’intervention de professionnels formés, chacun assumant sa part de responsabilités, et apportant à l’ensemble le maximum de ses compétences sans : se focaliser sur la maladie plutôt que sur l’individu ; mettre en œuvre une succession de traitements sans hiérarchiser des problèmes ; fractionner la prise en charge en une succession d’interventions spécialisées sans coordination ; recourir aux systèmes d’informations facilitant la continuité des soins (messagerie électronique sécurisée, échanges d’informations via le dossier médical partagé) ». Sensibiliser mais aussi former les professionnels de santé (médecins et pharmaciens) à la réévaluation et à l’optimisation des thérapeutiques médicamenteuses prend donc tout son intérêt dans la réduction de l’iatrogénie médicamenteuse du sujet âgé. Le développement d’outils d’aide à l’optimisation des thérapeutiques médicamenteuses s’inscrit pleinement dans les nouvelles orientations nationales et régionales. En effet, ces outils constituent un appui complémentaire à la mise en œuvre de projets portés par l’ARS et l’OMéDIT Normandie, tels que le « Bilan d’iatrogénie en EHPAD »3 ou encore l’appel à candidature « Optimisation de la prise en charge thérapeutique du sujet âgé »4. Contenu : La formation proposée reprend les grands enjeux et principes généraux de l'optimisation en interdisciplinarité de la prise en charge médicamenteuse chez le sujet âgé. Tous les secteurs sont concernés : ville, médico-social et hospitalier. Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs et favorise le lien ville hôpital autour d’une thématique commune. Cette session thématique aborde : • Les enjeux de la prévention de l’iatrogénie médicamenteuse chez la personne âgée • Le cadre stratégique et législatif en terme de vieillissement • Les principaux facteurs de risque iatrogène médicamenteux chez la personne âgée • La réflexion sur le bon/mauvais usage du médicament et ses causes • Le réflexe iatrogénique/la cascade médicamenteuse • Les référentiels et outils d’optimisation de la pharmacothérapie gériatriques • Les principes de base de la prescription chez le sujet âgé • La communication avec le patient/aidant • La méthodologie d’optimisation de la pharmacothérapie chez la personne âgée • L’élaboration d’un Plan Pharmacothérapeutique Patient • Les échanges avec les autres professionnels, mise au point de modalités de partage des informations et de collaboration • La mise en place d’indicateurs de suivi Les méthodes retenues sont les méthodes affirmatives démonstratives (ateliers en groupes pluridisciplinaires sur l’utilisation d’outils, au travers de l’élaboration décomposée d’un Plan pharmacothérapeutique Patient) et les méthodes interrogatives (ces points sont abordés de façon théorique, via des tests de connaissances (OMéDIT Quiz) rappelant l’ensemble des messages clés de la thématique. Des temps d'échanges tout au long de la session permettront aux participants d’interagir avec les intervenants constitués par un duo animateur (gériatre/pharmacien) et un pharmacien OMéDIT, et d’adapter la formation aux besoins des apprenants. Objectifs : Suite à cette action, les participants doivent être en capacité : • De connaître les enjeux, concepts et outils gériatriques d’optimisation de la pharmacothérapie de la personne âgée • D’établir un Plan Pharmacothérapeutique Patient
Masseur-Kinésithérapeute, Chirurgien, Gériatre, + 5 autres
Mixte
Amélioration du parcours ville-hôpital du patient atteint de BPCO et de la coordination des professionnels grâce à la méthode "Patient traceur"
DPC
Contexte : Sur le territoire Sud Manche, un projet de santé de Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) est en cours d’élaboration. Des acteurs de santé de professions différentes se regroupent pour travailler sur des thématiques communes concernant notamment la prévention et l’amélioration des parcours sur le territoire. La BronchoPneumopathie Obstructive (BPCO) est la maladie respiratoire chronique dont le poids sur la santé publique est le plus grand par sa morbidité, sa mortalité, et les dépenses de santé induites. Pour les individus atteints, la BPCO est une source majeure de handicap, du fait de la dyspnée, de la limitation d’activité, des exacerbations, du risque d’insuffisance respiratoire chronique et des manifestations extra-respiratoires qu’elle entraîne. Au niveau national, 3,5 millions de personnes atteintes de BPCO en France, soit 6 à 8% de la population adulte française, 40 000 nouveaux patients admis en ALD pour IRC sur BPCO, 16000 morts/an en France. La BPCO représente un coût socio-économique élevé, principalement en lien avec la nécessité d’hospitalisation : le coût de prise en charges desexacerbations de BPCO (EABPCO) à domicile 15 à 300 euros contre 4000 euros en hospitalisation. En 2012, 130000 Hospitalisations pour EABPCO (+ 15,5%/2007) pour un coût direct annuel de 680Mn Euros. Le parcours du patient atteint de BPCO a été identifié comme un parcours prioritaire à travailler par les professionnels de terrain, en raison : - d’une forte prévalence dans la patientèle de patients atteint de BPCO (7,5% des plus de 45 ans) - d’un retard de diagnostic dans la BPCO - d’un suivi incomplet du patient atteint de BPCO - de la nécessité de renforcer les liens et la coordination entre médecins (généralistes et pneumologues), kinésithérapeutes, pharmaciens (de ville et d’hôpital), IDE, qui sont les acteurs clé dans la prise en charge de patients atteints de BPCO. Tous les secteurs sont concernés : ville, hôpital et médicosocial. Cette action de DPC permet de favoriser le lien ville hôpital autour d’une thématique commune. Cette dynamique de territoire permet de déployer cette action et de la proposer sur l’ensemble de la Normandie dès lors que localement les professionnels soient volontaires. Des initiatives sont mises en place avec une opportunité d’évaluer les interfaces ville hôpital pour un parcours patient défini et améliorer la coordination entre les acteurs de la ville et de l’hôpital. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Connaitre le parcours du patient BPCO avec les différents métiers impliqués selon l’avancement du parcours patient • Connaitre la méthode d’évaluation de pratique professionnelle du Patient Traceur • Participer à un patient traceur sur le parcours BPCO • Identifier collectivement des axes d’amélioration du parcours du patient âgé atteint de BPCO • Connaitre les nouvelles recommandations nationales concernant le patient BPCO Cette action aborde : Pour la partie cognitive : • Les bases théoriques de la méthode Patient Traceur avec des exercices de simulation • Le parcours du patient atteint de BPCO (étapes, acteurs impliqués et rôle de ces derniers, liens entre les acteurs) • Une actualisation des connaissances (nouvelles recommandations) concernant le patient BPCO Des temps d'échanges permettront aux participants issus de la ville et de l’hôpital d’interagir avec différents professionnels de santé du territoire. Pour la partie « évaluation des pratiques professionnelles » : • La participation à un patient traceur ville-hôpital sur le parcours « patient atteint de BPCO », avec l’appui de la Structure régional d’Appui, dans l’objectif de formaliser un plan d’actions défini de façon concertée, prenant en compte les spécificités du territoire.
Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Préparateur en pharmacie, + 32 autres
Mixte
Méthodes de gestion des risques d’erreurs médicamenteuses
DPC
Parmi les effets indésirables graves associés aux soins (EIGS), 33% sont liés aux médicaments (enquête ENEIS 2009). Les erreurs médicamenteuses (EM) sont le 3e risque le plus fréquent d’EIGS (Retour d’expérience sur les EIGS - Rapport annuel d’activité 2018 - ÉDITION 2019 – HAS). Chaque année, en France, 10 000 décès et plus de 130 000 hospitalisations évitables sont liés au mésusage de médicaments. Tous les secteurs sont concernés : hospitalier, médico-social et ambulatoire. Par exemple, en ville, chez les personnes âgées, 80% des EM entraînent un effet indésirable, dont 50% considérés comme graves. Cette problématique est une priorité de la stratégie nationale de santé 2018-2022 : il s’agit de développer une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans les 3 secteurs de l’offre de soins. Cette action a pour objectif général de présenter aux professionnels les principales méthodes de gestion des risques des erreurs médicamenteuses, dans une approche collective pluri disciplinaire. Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs et favorise le lien ville-hôpital autour de la gestion des risques d’erreurs médicamenteuses. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Appréhender la notion d’erreur médicamenteuse • Comprendre les enjeux de la gestion des risques d’erreurs médicamenteuses • Acquérir une approche systémique et collective de la gestion des risques • Maîtriser différentes approches de gestion des risques et être capable de les appliquer dans sa pratique Cette action aborde : • Les erreurs médicamenteuses : définition de la iatrogénie médicamenteuse, typologie des erreurs, données statistiques • Les grands principes de la gestion des risques a priori et a posteriori : objectifs, démarche de gestion des risques basée sur le principe du PDCA (identification du risque, analyse-recherche des causes, traitement des risques : barrières, assurer le suivi des risques identifiés et partager les expériences entre professionnels pour favoriser l’apprentissage collectif). • L’importance de l’approche collective pluri professionnelle dans la mise en œuvre de la gestion des risques associés aux erreurs médicamenteuses • La gestion des risques d’erreurs médicamenteuses a posteriori : démarche, principales méthodes, outils disponibles • La gestion des risques d’erreurs médicamenteuses a priori : démarche, principales méthodes dont la simulation, outils disponibles Ces points sont abordés de façon théorique, via le e-learning. Leur assimilation est favorisée par le temps présentiel (mise en application ludique et pédagogique via la simulation, à partir de cas concrets) Des temps d’échanges permettront aux participants d’interagir avec les intervenants – experts métiers tout au long de la session (en présentiel ou à distance pour le e-learning).
Préparateur en pharmacie, Médecin Généraliste, Cancérologue, + 2 autres
En présentiel
Sensibilisation aux thérapies anticancéreuses ciblées
DPC
Le plan Cancer 2014-2019 prévoit, dans ses objectifs, de faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie et d’accélérer l’émergence de l’innovation au bénéfice des patients. Cette action a pour objectif général de présenter aux professionnels les moyens mis à leur disposition pour suivre le patient sous traitement anticancéreux ciblé (en plein essor dans le secteur des soins de ville) et détecter/agir sur les toxicités liées à ces traitements (tels que le dossier de liaison ou les fiches information). De même, le mésusage de ces médicaments sera abordé, ainsi que l’impact pour le patient et en terme de coût (notamment de certaines molécules). Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs sur un même terrain en présentant surtout des outils de coordination territoriaux, et permet d’exposer les formations existantes sur certaines thématiques (qui pourront être approfondies à l’occasion de formations ultérieures). Des exemples d’indicateurs pourront être proposés et identifiés avec les participants afin que ces derniers puissent évaluer, dans leur pratique, l’utilisation efficiente des thérapies anticancéreuses ciblées. Pour les professionnels médecins, cette action permet d’acquérir des connaissances sur les nouveaux traitements oraux prescrits aux patients atteints de cancer et de connaitre leur circuit de prise en charge Pour les professionnels pharmaciens, elle permet de connaitre les modalités de dispensation, d’anticiper les effets indésirables et de connaitre leur circuit de prise en charge Pour les professionnels infirmiers, elle permet de connaitre les traitements de leur patients, de prendre connaissance des risques liés à leur manipulation et de connaitre leur circuit de prise en charge. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Identifier les principales molécules orales et leurs effets secondaires • Identifier les mauvais usages de ces médicaments, leurs causes et l’impact pour le patient • Intégrer dans leurs pratiques professionnelles les ressources documentaires ainsi que les outils régionaux mis en place pour favoriser le lien ville-hôpital • Connaître les adaptations thérapeutiques des chimiothérapies/thérapies ciblées. • Identifier et suivre des indicateurs de bon usage des thérapies anticancéreuses ciblées Cette action aborde, sur le sujet des thérapies anticancéreuses ciblées : • Les chimiothérapies orales : grandes classes thérapeutiques, problématiques, mésusage, impact pour le patient, coût financier, outils d’information • Le Dossier de liaison en cancérologie, qui favorise la relation et la communication entre professionnels et la relation patient-professionnel • Le programme régional d’accompagnement (objectifs, spécificités, organisation) • Des généralités sur les thérapies anticancéreuses ciblées (traitements, effets indésirables, prévention et gestion des évènements indésirables, outils d’aide…) Des temps d’échanges permettront aux participants d’interagir avec les intervenants – experts métiers tout au long de la session.
Masseur-Kinésithérapeute, Chirurgien, Gériatre, + 5 autres
Mixte
Amélioration du parcours ville-hôpital du patient atteint de BPCO et de la coordination des professionnels grâce à la méthode "Patient traceur"
DPC
Contexte : Sur le territoire Sud Manche, un projet de santé de Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) est en cours d’élaboration. Des acteurs de santé de professions différentes se regroupent pour travailler sur des thématiques communes concernant notamment la prévention et l’amélioration des parcours sur le territoire. La BronchoPneumopathie Obstructive (BPCO) est la maladie respiratoire chronique dont le poids sur la santé publique est le plus grand par sa morbidité, sa mortalité, et les dépenses de santé induites. Pour les individus atteints, la BPCO est une source majeure de handicap, du fait de la dyspnée, de la limitation d’activité, des exacerbations, du risque d’insuffisance respiratoire chronique et des manifestations extra-respiratoires qu’elle entraîne. Au niveau national, 3,5 millions de personnes atteintes de BPCO en France, soit 6 à 8% de la population adulte française, 40 000 nouveaux patients admis en ALD pour IRC sur BPCO, 16000 morts/an en France. La BPCO représente un coût socio-économique élevé, principalement en lien avec la nécessité d’hospitalisation : le coût de prise en charges desexacerbations de BPCO (EABPCO) à domicile 15 à 300 euros contre 4000 euros en hospitalisation. En 2012, 130000 Hospitalisations pour EABPCO (+ 15,5%/2007) pour un coût direct annuel de 680Mn Euros. Le parcours du patient atteint de BPCO a été identifié comme un parcours prioritaire à travailler par les professionnels de terrain, en raison : - d’une forte prévalence dans la patientèle de patients atteint de BPCO (7,5% des plus de 45 ans) - d’un retard de diagnostic dans la BPCO - d’un suivi incomplet du patient atteint de BPCO - de la nécessité de renforcer les liens et la coordination entre médecins (généralistes et pneumologues), kinésithérapeutes, pharmaciens (de ville et d’hôpital), IDE, qui sont les acteurs clé dans la prise en charge de patients atteints de BPCO. Tous les secteurs sont concernés : ville, hôpital et médicosocial. Cette action de DPC permet de favoriser le lien ville hôpital autour d’une thématique commune. Cette dynamique de territoire permet de déployer cette action et de la proposer sur l’ensemble de la Normandie dès lors que localement les professionnels soient volontaires. Des initiatives sont mises en place avec une opportunité d’évaluer les interfaces ville hôpital pour un parcours patient défini et améliorer la coordination entre les acteurs de la ville et de l’hôpital. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Connaitre le parcours du patient BPCO avec les différents métiers impliqués selon l’avancement du parcours patient • Connaitre la méthode d’évaluation de pratique professionnelle du Patient Traceur • Participer à un patient traceur sur le parcours BPCO • Identifier collectivement des axes d’amélioration du parcours du patient âgé atteint de BPCO • Connaitre les nouvelles recommandations nationales concernant le patient BPCO Cette action aborde : Pour la partie cognitive : • Les bases théoriques de la méthode Patient Traceur avec des exercices de simulation • Le parcours du patient atteint de BPCO (étapes, acteurs impliqués et rôle de ces derniers, liens entre les acteurs) • Une actualisation des connaissances (nouvelles recommandations) concernant le patient BPCO Des temps d'échanges permettront aux participants issus de la ville et de l’hôpital d’interagir avec différents professionnels de santé du territoire. Pour la partie « évaluation des pratiques professionnelles » : • La participation à un patient traceur ville-hôpital sur le parcours « patient atteint de BPCO », avec l’appui de la Structure régional d’Appui, dans l’objectif de formaliser un plan d’actions défini de façon concertée, prenant en compte les spécificités du territoire.
Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Préparateur en pharmacie, + 32 autres
Mixte
Méthodes de gestion des risques d’erreurs médicamenteuses
DPC
Parmi les effets indésirables graves associés aux soins (EIGS), 33% sont liés aux médicaments (enquête ENEIS 2009). Les erreurs médicamenteuses (EM) sont le 3e risque le plus fréquent d’EIGS (Retour d’expérience sur les EIGS - Rapport annuel d’activité 2018 - ÉDITION 2019 – HAS). Chaque année, en France, 10 000 décès et plus de 130 000 hospitalisations évitables sont liés au mésusage de médicaments. Tous les secteurs sont concernés : hospitalier, médico-social et ambulatoire. Par exemple, en ville, chez les personnes âgées, 80% des EM entraînent un effet indésirable, dont 50% considérés comme graves. Cette problématique est une priorité de la stratégie nationale de santé 2018-2022 : il s’agit de développer une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans les 3 secteurs de l’offre de soins. Cette action a pour objectif général de présenter aux professionnels les principales méthodes de gestion des risques des erreurs médicamenteuses, dans une approche collective pluri disciplinaire. Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs et favorise le lien ville-hôpital autour de la gestion des risques d’erreurs médicamenteuses. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Appréhender la notion d’erreur médicamenteuse • Comprendre les enjeux de la gestion des risques d’erreurs médicamenteuses • Acquérir une approche systémique et collective de la gestion des risques • Maîtriser différentes approches de gestion des risques et être capable de les appliquer dans sa pratique Cette action aborde : • Les erreurs médicamenteuses : définition de la iatrogénie médicamenteuse, typologie des erreurs, données statistiques • Les grands principes de la gestion des risques a priori et a posteriori : objectifs, démarche de gestion des risques basée sur le principe du PDCA (identification du risque, analyse-recherche des causes, traitement des risques : barrières, assurer le suivi des risques identifiés et partager les expériences entre professionnels pour favoriser l’apprentissage collectif). • L’importance de l’approche collective pluri professionnelle dans la mise en œuvre de la gestion des risques associés aux erreurs médicamenteuses • La gestion des risques d’erreurs médicamenteuses a posteriori : démarche, principales méthodes, outils disponibles • La gestion des risques d’erreurs médicamenteuses a priori : démarche, principales méthodes dont la simulation, outils disponibles Ces points sont abordés de façon théorique, via le e-learning. Leur assimilation est favorisée par le temps présentiel (mise en application ludique et pédagogique via la simulation, à partir de cas concrets) Des temps d’échanges permettront aux participants d’interagir avec les intervenants – experts métiers tout au long de la session (en présentiel ou à distance pour le e-learning).
Préparateur en pharmacie, Médecin Généraliste, Cancérologue, + 2 autres
En présentiel
Sensibilisation aux thérapies anticancéreuses ciblées
DPC
Le plan Cancer 2014-2019 prévoit, dans ses objectifs, de faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie et d’accélérer l’émergence de l’innovation au bénéfice des patients. Cette action a pour objectif général de présenter aux professionnels les moyens mis à leur disposition pour suivre le patient sous traitement anticancéreux ciblé (en plein essor dans le secteur des soins de ville) et détecter/agir sur les toxicités liées à ces traitements (tels que le dossier de liaison ou les fiches information). De même, le mésusage de ces médicaments sera abordé, ainsi que l’impact pour le patient et en terme de coût (notamment de certaines molécules). Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs sur un même terrain en présentant surtout des outils de coordination territoriaux, et permet d’exposer les formations existantes sur certaines thématiques (qui pourront être approfondies à l’occasion de formations ultérieures). Des exemples d’indicateurs pourront être proposés et identifiés avec les participants afin que ces derniers puissent évaluer, dans leur pratique, l’utilisation efficiente des thérapies anticancéreuses ciblées. Pour les professionnels médecins, cette action permet d’acquérir des connaissances sur les nouveaux traitements oraux prescrits aux patients atteints de cancer et de connaitre leur circuit de prise en charge Pour les professionnels pharmaciens, elle permet de connaitre les modalités de dispensation, d’anticiper les effets indésirables et de connaitre leur circuit de prise en charge Pour les professionnels infirmiers, elle permet de connaitre les traitements de leur patients, de prendre connaissance des risques liés à leur manipulation et de connaitre leur circuit de prise en charge. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Identifier les principales molécules orales et leurs effets secondaires • Identifier les mauvais usages de ces médicaments, leurs causes et l’impact pour le patient • Intégrer dans leurs pratiques professionnelles les ressources documentaires ainsi que les outils régionaux mis en place pour favoriser le lien ville-hôpital • Connaître les adaptations thérapeutiques des chimiothérapies/thérapies ciblées. • Identifier et suivre des indicateurs de bon usage des thérapies anticancéreuses ciblées Cette action aborde, sur le sujet des thérapies anticancéreuses ciblées : • Les chimiothérapies orales : grandes classes thérapeutiques, problématiques, mésusage, impact pour le patient, coût financier, outils d’information • Le Dossier de liaison en cancérologie, qui favorise la relation et la communication entre professionnels et la relation patient-professionnel • Le programme régional d’accompagnement (objectifs, spécificités, organisation) • Des généralités sur les thérapies anticancéreuses ciblées (traitements, effets indésirables, prévention et gestion des évènements indésirables, outils d’aide…) Des temps d’échanges permettront aux participants d’interagir avec les intervenants – experts métiers tout au long de la session.
Masseur-Kinésithérapeute, Chirurgien, Gériatre, + 5 autres
Mixte
Amélioration du parcours ville-hôpital du patient atteint de BPCO et de la coordination des professionnels grâce à la méthode "Patient traceur"
DPC
Contexte : Sur le territoire Sud Manche, un projet de santé de Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) est en cours d’élaboration. Des acteurs de santé de professions différentes se regroupent pour travailler sur des thématiques communes concernant notamment la prévention et l’amélioration des parcours sur le territoire. La BronchoPneumopathie Obstructive (BPCO) est la maladie respiratoire chronique dont le poids sur la santé publique est le plus grand par sa morbidité, sa mortalité, et les dépenses de santé induites. Pour les individus atteints, la BPCO est une source majeure de handicap, du fait de la dyspnée, de la limitation d’activité, des exacerbations, du risque d’insuffisance respiratoire chronique et des manifestations extra-respiratoires qu’elle entraîne. Au niveau national, 3,5 millions de personnes atteintes de BPCO en France, soit 6 à 8% de la population adulte française, 40 000 nouveaux patients admis en ALD pour IRC sur BPCO, 16000 morts/an en France. La BPCO représente un coût socio-économique élevé, principalement en lien avec la nécessité d’hospitalisation : le coût de prise en charges desexacerbations de BPCO (EABPCO) à domicile 15 à 300 euros contre 4000 euros en hospitalisation. En 2012, 130000 Hospitalisations pour EABPCO (+ 15,5%/2007) pour un coût direct annuel de 680Mn Euros. Le parcours du patient atteint de BPCO a été identifié comme un parcours prioritaire à travailler par les professionnels de terrain, en raison : - d’une forte prévalence dans la patientèle de patients atteint de BPCO (7,5% des plus de 45 ans) - d’un retard de diagnostic dans la BPCO - d’un suivi incomplet du patient atteint de BPCO - de la nécessité de renforcer les liens et la coordination entre médecins (généralistes et pneumologues), kinésithérapeutes, pharmaciens (de ville et d’hôpital), IDE, qui sont les acteurs clé dans la prise en charge de patients atteints de BPCO. Tous les secteurs sont concernés : ville, hôpital et médicosocial. Cette action de DPC permet de favoriser le lien ville hôpital autour d’une thématique commune. Cette dynamique de territoire permet de déployer cette action et de la proposer sur l’ensemble de la Normandie dès lors que localement les professionnels soient volontaires. Des initiatives sont mises en place avec une opportunité d’évaluer les interfaces ville hôpital pour un parcours patient défini et améliorer la coordination entre les acteurs de la ville et de l’hôpital. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Connaitre le parcours du patient BPCO avec les différents métiers impliqués selon l’avancement du parcours patient • Connaitre la méthode d’évaluation de pratique professionnelle du Patient Traceur • Participer à un patient traceur sur le parcours BPCO • Identifier collectivement des axes d’amélioration du parcours du patient âgé atteint de BPCO • Connaitre les nouvelles recommandations nationales concernant le patient BPCO Cette action aborde : Pour la partie cognitive : • Les bases théoriques de la méthode Patient Traceur avec des exercices de simulation • Le parcours du patient atteint de BPCO (étapes, acteurs impliqués et rôle de ces derniers, liens entre les acteurs) • Une actualisation des connaissances (nouvelles recommandations) concernant le patient BPCO Des temps d'échanges permettront aux participants issus de la ville et de l’hôpital d’interagir avec différents professionnels de santé du territoire. Pour la partie « évaluation des pratiques professionnelles » : • La participation à un patient traceur ville-hôpital sur le parcours « patient atteint de BPCO », avec l’appui de la Structure régional d’Appui, dans l’objectif de formaliser un plan d’actions défini de façon concertée, prenant en compte les spécificités du territoire.
Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Préparateur en pharmacie, + 32 autres
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Méthodes de gestion des risques d’erreurs médicamenteuses
DPC
Parmi les effets indésirables graves associés aux soins (EIGS), 33% sont liés aux médicaments (enquête ENEIS 2009). Les erreurs médicamenteuses (EM) sont le 3e risque le plus fréquent d’EIGS (Retour d’expérience sur les EIGS - Rapport annuel d’activité 2018 - ÉDITION 2019 – HAS). Chaque année, en France, 10 000 décès et plus de 130 000 hospitalisations évitables sont liés au mésusage de médicaments. Tous les secteurs sont concernés : hospitalier, médico-social et ambulatoire. Par exemple, en ville, chez les personnes âgées, 80% des EM entraînent un effet indésirable, dont 50% considérés comme graves. Cette problématique est une priorité de la stratégie nationale de santé 2018-2022 : il s’agit de développer une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans les 3 secteurs de l’offre de soins. Cette action a pour objectif général de présenter aux professionnels les principales méthodes de gestion des risques des erreurs médicamenteuses, dans une approche collective pluri disciplinaire. Elle constitue une sensibilisation des différents acteurs et favorise le lien ville-hôpital autour de la gestion des risques d’erreurs médicamenteuses. Suite à cette action, les participants doivent être en capacité de : • Appréhender la notion d’erreur médicamenteuse • Comprendre les enjeux de la gestion des risques d’erreurs médicamenteuses • Acquérir une approche systémique et collective de la gestion des risques • Maîtriser différentes approches de gestion des risques et être capable de les appliquer dans sa pratique Cette action aborde : • Les erreurs médicamenteuses : définition de la iatrogénie médicamenteuse, typologie des erreurs, données statistiques • Les grands principes de la gestion des risques a priori et a posteriori : objectifs, démarche de gestion des risques basée sur le principe du PDCA (identification du risque, analyse-recherche des causes, traitement des risques : barrières, assurer le suivi des risques identifiés et partager les expériences entre professionnels pour favoriser l’apprentissage collectif). • L’importance de l’approche collective pluri professionnelle dans la mise en œuvre de la gestion des risques associés aux erreurs médicamenteuses • La gestion des risques d’erreurs médicamenteuses a posteriori : démarche, principales méthodes, outils disponibles • La gestion des risques d’erreurs médicamenteuses a priori : démarche, principales méthodes dont la simulation, outils disponibles Ces points sont abordés de façon théorique, via le e-learning. Leur assimilation est favorisée par le temps présentiel (mise en application ludique et pédagogique via la simulation, à partir de cas concrets) Des temps d’échanges permettront aux participants d’interagir avec les intervenants – experts métiers tout au long de la session (en présentiel ou à distance pour le e-learning).