Résumé : « L'étude de la douleur conduit à une médecine humaine en tous ses gestes » - René LERICHE 1920. La douleur est le symptôme le plus fréquent en médecine. En médecine générale, elle représente 40 à 60% des motifs de consultation (rachis, arthrose membres, céphalées, douleurs viscérales...). Pourtant, elle a longtemps été sous diagnostiquée et reste sous-évaluée et sous traitée. Les patients sont les acteurs actifs de leur prise en charge, eux-seuls sont capables d’indiquer aux soignants ce qu’ils ressentent. Leur participation est essentielle pour évaluer l’intensité de la douleur et l’efficacité des traitements, médicamenteux ou non. Du coté des médecins, l’expression du vécu de la douleur est étroitement liée à la conception du fait douloureux : ceux-ci sont les premiers confrontés à la plainte du patient et les premiers acteurs de l’évaluation et de la prise en charge de la douleur. Cette dernière résulte donc d’une coopération réussie entre patient algique et soignant. Cette formation se découpe en 4 grand axes : • Améliorer la reconnaissance de la douleur en médecine générale : savoir évaluer pour mieux traiter • Améliorer la connaissance des mécanismes de la douleur : comprendre la physiopathologie • Améliorer la relation des médecins avec les patients douloureux : savoir gérer les patients complexes • Améliorer les connaissances des différents traitements médicamenteux ou non de la douleur Objectifs pédagogiques : 1. Connaitre la physiopathologie des douleurs 2. Savoir évaluer une douleur selon le contexte 3. Connaitre les approches médicamenteuses de la douleur et leurs risques 4. Connaitre les approches non médicamenteuses de la douleur et leurs limites 5. Savoir gérer la douleur selon le terrain 6. Coordonner l’approche du patient douloureux chronique