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E-learning
L'Activité Physique Adaptée dans le traitement non médicamenteux des Affections Longue Durée
DPC
L’activité physique adaptée (APA) est une AP adaptée à la (les) pathologie(s), aux capacités fonctionnelles et aux limites d’activités du patient. « Dans le cadre du parcours de soins des personnes atteintes d'une affection de longue durée ou d'une maladie chronique ou présentant des facteurs de risques et des personnes en perte d'autonomie, le médecin intervenant dans la prise en charge peut prescrire une Activité Physique Adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. » Légifrance. Code de santé publique. Article L. 1172-1 du CSP - Version en vigueur depuis le 04 mars 2022 - Modifié par Loi n° 2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France – art. 2. Les objectifs de cette formation sont : Justifier une prescription d'Activité physique Adaptée - Quelles sont les 4 conditions pour justifier une prescription d’APA ? Intervenir dans le parcours Activité physique Adaptée - Qui sont les différents professionnels intervenant dans le parcours APA ? Organiser les étapes du parcours santé de l’Activité Physique Adapté - Quelles sont les différentes étapes du parcours santé de l’APA Effectuer une évaluation médicale initiale - En quoi consiste l’évaluation médicale initiale de l’APA ? Prendre en compte les objectifs d’une consultation médicale en vue d’une prescription - Quels sont les objectifs d’une consultation médicale en vue d’une prescription d’APA ? Prendre en compte les modalités d’un programme Activité Physique Adaptée - Quelles sont les modalités d’un programme APA ?
Médecin Généraliste
E-learning
Vaccination antigrippale au cabinet médical : mise à jour des connaissances
DPC
Chaque hiver, en France, les cabinets médicaux et les services d’urgences sont débordés par les épidémies de grippe et autres virus hivernaux mettant notre système de soins et nos hôpitaux en tension. Afin de lutter contre cette pathologie hautement contagieuse et responsable de complications graves, il est important pour les médecins de savoir promouvoir la vaccination antigrippale et de se tenir informés des dernières actualités vaccinales et recommandations spécifiques. Depuis sa recommandation chez les personnes de plus de 65 ans et les sujets à risque, le vaccin contre la grippe a démontré son efficacité et permis une diminution de la morbi-mortalité dans ces populations. Malgré cela, alors que l’on vise des taux de 75% (Loi Santé Publique 2004), les couvertures vaccinales ne sont toujours pas optimales, y compris chez les professionnels de santé eux-mêmes. En effet, la couverture vaccinale des professionnels de santé en France reste insuffisante par rapport à l’objectif de l’OMS et par rapport aux autres pays Européens : de l’ordre de 22% selon Santé Publique France pour l’hiver 2021/2022. Les objectifs de cette formation sont les suivants : Renforcer le rôle du médecin dans la promotion de la vaccination antigrippale. Connaître l’épidémiologie, les facteurs de risque et les complications de la grippe saisonnière. Connaître les différents types de vaccins existants contre la grippe saisonnière en France. Comprendre les actualités vaccinales contre la grippe saisonnière. Maitriser les recommandations vaccinales contre la grippe saisonnière en France. Comprendre et gérer les obstacles à la vaccination anti-grippale. Améliorer les compétences vaccinales des professionnels de santé pour le vaccin contre la grippe saisonnière. Améliorer le dépistage et les couvertures vaccinales des personnes à risques contre la grippe saisonnière.
Masseur-Kinésithérapeute
Mixte
Prise en charge des cervicalgies et lombo-radiculalgies chroniques de l’adulte par l’activité physique adaptée (sport santé) : vers l’autonomisation du patient.
DPC
La prise en charge des troubles musculosquelettiques (TMS) représente plus de 50% de l’activité d’un masseur-kinésithérapeute en ville et cette proportion va s’accroitre dans les prochaines années du fait de l’augmentation de la sédentarité et du vieillissement de la population. Les cervicalgies et lombalgies chroniques (avec ou sans radiculalgies associées) représentent une grande part de ces pathologies neuro-musculaires. La littérature montre que la prévalence des cervicalgies et/ou lombalgies est de 31% aux Etats-Unis et que celle de la lombalgie chronique atteint 40% dans la population générale à l’échelle de la vie. La lombalgie seule est responsable de 2,3 millions de journées de travail perdues dans le secteur de l’aide et des soins à la personne, et a un cout économique élevé (200 millions d’euros de cotisations accidents du travail / maladies professionnelles par an) selon les données officielles de l’Assurance Maladie. De plus, selon le rapport de l’OMS, les maladies neuro-musculo-squelettiques seraient à l’origine de plus de 70% de la mortalité des sujets entre 30 et 60 ans. Les kinésithérapeutes ont une place importante dans le parcours de soin de ces patients cervicalgiques et lombalgiques et sont en première ligne dans leur prise en charge au quotidien. Il est essentiel qu’ils connaissent les recommandations à jour (EBM, recommandations HAS) de la prise en charge puis de l’autonomisation des patients dans ces pathologies grâce à l’activité physique adaptée. Plan et déroulé de la formation : La formation débutera par des rappels de physiopathologie et présentera les facteurs de risque de développer des cervicalgies et des lombalgies chroniques. Les grandes causes et les mécanismes des cervicalgies/lombalgies seront rappelés (cervicalgie/lombalgie commune, hernie discale, scoliose, discopathies mécaniques et inflammatoires, diagnostique différentiel…). Les particularités diagnostiques et thérapeutiques seront exposées puis la formation se focalisera sur l’enseignement des méthodes de traitement des cervicalgies/lombalgies telles que les recommandations actuelles le préconisent en insistant sur les bienfaits de l’activité physique adaptée et du sport santé (tel que recommandé par la HAS). La formation s'attardera enfin à former l’apprenant de manière très pratique à la création puis la mise en place de programme personnalisés d’activité physique adaptée pour ses patients, aussi bien dans un contexte de prévention que dans celui de la réadaptation à l‘effort. Une partie de la formation sera dédiée spécifiquement à l’apprentissage et à l’accompagnement de l’autonomisation du patient dans ce programme de sport santé. Cette formation se termine par des exercices de mise en situation par des cas cliniques et une évaluation des connaissances. Objectifs de cette formation : Avoir les notions nécessaires de physiopathologie et de prise en charge thérapeutique (notions d’anatomie, causes, mécanismes pathologiques, diagnostique différentiel, prévalence, prise en charge thérapeutique selon les étiologies). Connaître les facteurs de risques de développer des cervicalgies/lombalgies chroniques en s’appuyant sur les acquis de l’EBM. Connaître le bilan recommandé face à une cervicalgie/lombalgie et connaître l’importance des échanges interprofessionnels (avec le généraliste, les médecins spécialistes). Cervicalgie commune : connaître les programmes de kinésithérapie et d’activité physique adaptée recommandés pour la prise en charge de la cervicalgie commune et de la névralgie cervico-brachiale (contenu des programmes, indications et contre-indications, manipulations cervicales et ses risques). Lombalgie chronique : connaître les programmes de kinésithérapie et d’activité physique adaptée recommandés pour la prise en charge de la lombalgie chronique (discopathie inflammatoire et mécanique : contenu des programmes recommandés, indications). Troubles de la statique rachidienne et scoliose : connaître les programmes de kinésithérapie et d’activité physique adaptée recommandés pour la prise en charge des rachialgies dans les troubles de la statique et la scoliose. Prendre en compte la place de l’activité physique adaptée et du sport santé dans la prévention des récidives des cervicalgies/lombalgies.
Masseur-Kinésithérapeute
E-learning
Covid long : Évaluation et amélioration des pratiques par l’Audit Clinique
DPC
Le nombre de patients présentant des symptômes prolongés de la Covid-19 est important et croissant. On estime aujourd’hui qu’environ 10% des personnes ayant présenté une infection symptomatique par le SARS CoV2 présenterait toujours six mois après l’épisode aigu un ou plusieurs symptômes en rapport avec l’infection virale. Au total plusieurs centaines de milliers de patients seront concernés, à des degrés divers de gravité et de durée, par la persistance de symptômes après l’infection. La prise en charge de ces patients représente un enjeu organisationnel important pour notre système de santé, qui doit se mettre en capacité d’apporter une réponse coordonnée et appropriée. Dans la majorité des cas, l’accompagnement de ces patients pourra être assuré par les soins de ville, par un seul professionnel de santé en particulier médecin généraliste. Pour d’autres, cet accompagnement devra faire appel à différentes professions et/ou spécialités (médecins, masseurs-kinésithérapeutes et/ou orthophonistes) que ce soit en ville ou au sein d’organisations adaptées. La HAS a récemment émis des recommandations concernant le diagnostic et la prise en charge de ces patients. De même le ministère des Solidarités et de la Santé a établi des recommandations complémentaires de prise en charge et d’organisation des soins. Les objectifs de cette formation sous format d’Évaluation des Pratiques Professionnelles sont : Repérer les patients avec des Symptômes Prolongés après un Épisode Initial de la COVID-19 (Documenté cliniquement et/ou biologiquement). Identifier les formes Symptomatiques Prolongées à la suite d’une Infection à la COVID- 19 (en plus de l’hospitalisation). Prendre en charge tout patient souffrant de COVID long.
Médecin Généraliste
Mixte
Prise en charge de l’endométriose : Diagnostiquer, évaluer et comprendre pour mieux soulager
DPC
L’endométriose touche une femme sur 10 aujourd’hui en France et reste une pathologie souvent sous-estimée et mal diagnostiquée. L’endométriose présente de nombreuses facettes et des problématiques différentes à appréhender en fonction des symptômes de la patiente et de son projet de vie. L’objectif principal de la formation est que vous ne soyez plus jamais démunis face à une patiente qui présente des dysménorrhées. Nous vous donnerons tous les outils disponibles aujourd’hui pour que vous puissiez répondre à ces patientes ayant des douleurs chroniques ou une infertilité en lien avec une endométriose. Les quatre principaux objectifs de cette formation seront : Diagnostiquer l'endométriose dans la population générale. Prescrire des examens d'imagerie et de biologie pour évaluer le stade de la maladie et la présence de phénotype. Prescrire les examens complémentaires nécessaires au diagnostic et au pronostic des patients. Classifier les différentes formes (phénotypes) de l’endométriose et établir une corrélation anatomoclinique.
Médecin Généraliste
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Prise en charge de l'endometriose : évaluons nos pratiques !
DPC
L’endométriose touche une femme sur 10 aujourd’hui en France et reste une pathologie souvent sous-estimée et mal diagnostiquée. L’endométriose présente de nombreuses facettes et des problématiques différentes à appréhender en fonction des symptômes de la patiente et de son projet de vie. Les objectifs de cette formation seront : 1. Améliorer ses pratiques professionnelles et son raisonnement clinique sur le dépistage et le diagnostic de l’endométriose 2. Evaluer sa pratique professionnelle en la confrontant à des recommandations les plus actuelles ou à des avis d’experts 3. Être capable de fixer des axes d’amélioration de sa pratique professionnelle après une phase d’évaluation de celle-ci 4. Comprendre la démarche qualité dans la formation continue pour définir des objectifs personnels et adaptés à sa pratique
Médecin Généraliste
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Prise en charge de l’endométriose : Diagnostiquer, évaluer et comprendre pour mieux soulager (programme intégré)
DPC
L’endométriose touche une femme sur 10 aujourd’hui en France et reste une pathologie souvent sous-estimée et mal diagnostiquée. L’endométriose présente de nombreuses facettes et des problématiques différentes à appréhender en fonction des symptômes de la patiente et de son projet de vie. L’objectif principal de la formation est que vous ne soyez plus jamais démunis face à une patiente qui présente des dysménorrhées. Nous vous donnerons tous les outils disponibles aujourd’hui pour que vous puissiez répondre à ces patientes ayant des douleurs chroniques ou une infertilité en lien avec une endométriose. Les objectifs de cette formation seront : 1. Améliorer ses pratiques professionnelles et son raisonnement clinique sur le dépistage et le diagnostic de l’endométriose 2. Connaître les différents types d’endométriose et leurs particularités 3. Maîtriser les outils d’aide à la décision dans la prise en charge de l’endométriose 4. Connaître et adapter les traitements de l’endométriose : spécificités de l’infertilité et de la douleur 5. Comprendre le parcours de soin et le pronostic de patientes atteintes 6. Savoir suivre une patiente atteinte 7. Evaluer sa pratique professionnelle en la confrontant à des recommandations les plus actuelles ou à des avis d’experts 8. Être capable de fixer des axes d’amélioration de sa pratique professionnelle après une phase d’évaluation de celle-ci 9. Comprendre la démarche qualité dans la formation continue pour définir des objectifs personnels et adaptés à sa pratique
Masseur-Kinésithérapeute
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Evaluation et amélioration des pratiques dans la prise en charge des patients atteints de COVID long
DPC
Le nombre de patients présentant des symptômes prolongés de la Covid-19 est important et croissant. On estime aujourd’hui qu’environ 10% des personnes ayant présenté une infection symptomatique par le SARS CoV2 présenterait toujours six mois après l’épisode aigu un ou plusieurs symptômes en rapport avec l’infection virale. Au total plusieurs centaines de milliers de patients seront concernés, à des degrés divers de gravité et de durée, par la persistance de symptômes après l’infection. La prise en charge de ces patients représente un enjeu organisationnel important pour notre système de santé, qui doit se mettre en capacité d’apporter une réponse coordonnée et appropriée. Dans la majorité des cas, l’accompagnement de ces patients pourra être assuré par les soins de ville, par un seul professionnel de santé en particulier médecin généraliste. Pour d’autres, cet accompagnement devra faire appel à différentes professions et/ou spécialités (médecins, masseurs-kinésithérapeutes et/ou orthophonistes) que ce soit en ville ou au sein d’organisations adaptées. La HAS a récemment émis des recommandations concernant le diagnostic et la prise en charge de ces patients. De même le ministère des Solidarités et de la Santé a établi des recommandations complémentaires de prise en charge et d’organisation des soins. Ce programme intégré aura pour objectifs : Evaluer sa pratique professionnelle en la confrontant à des recommandations les plus actuelles Être capable de fixer des axes d’amélioration de sa pratique professionnelle après une phase d’évaluation de celle-ci Comprendre la démarche qualité dans la formation continue pour définir des objectifs personnels et adaptés à sa pratique Evaluer ses compétences par rapport aux symptômes du COVID long Renforcer ses connaissances sur l’épidémiologie actuelle des formes symptomatiques prolongées à la suite d’une infection à la COVID-19 Connaître les recommandations de la HAS sur l’organisation du parcours de soins des patients ayant été infectés et présentant des symptômes de COVID long Acquérir et renforcer ses compétences dans la prise en charge des patients porteurs de COVID long Actualiser ses connaissances et améliorer sa prise en charge des syndromes d’hyperventilation post covid
Médecin Généraliste
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De la sédentarité au diabète : repérage, prise en charge et gestion du risque cardiovasculaire
DPC
La sédentarité (ou comportement sédentaire) est définie comme une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique inférieure ou égale à 1,5 MET. Elle correspond au temps passé assis ou allongé entre le lever et le coucher. Elle est à distinguer de l’inactivité physique qui se caractérise par un niveau insuffisant d’AP régulière de l’individu qui n’atteint pas le seuil d’AP d’endurance aérobie recommandé pour la santé par l’OMS. Le comportement sédentaire est un déterminant majeur de l’état de santé et agit aussi sur le statut pondéral. En parallèle, la population diabétique, estimée à 3,3 millions en France métropolitaine est toujours en augmentation. 90% des diabétiques en France sont des diabétiques de type 2 (anciennement non insulino dépendants). Il s’agit d’une population globalement âgée (66 ans pour la médiane). La fréquence du diabète augmente avec l’âge : un homme sur 5 et une femme sur 7 sont traités pour le diabète entre 75 et 85 ans et avec la prévalence du surpoids et de l’obésité. Le vieillissement de la population et l’inflation galopante de l’obésité à travers le monde a constitué le lit de « l’épidémie » de diabète de type 2 constatée ces dernières décennies. La France n’est pas épargnée par ce phénomène puisque l’obésité touche 17% des adultes français et que 54% des hommes et 44% des femmes adultes sont soit obèses soit en surpoids. En France, Les médecins généralistes suivent seuls, sans recours au diabétologue, 87 % des patients diabétiques. Cette prise en charge multifactorielle est difficile, parfois « ingrate » mais elle peut s’appuyer sur des traitement plus efficaces depuis l’arrivée de nouvelles classes médicamenteuses et des nouvelles techniques pour l’auto surveillance glycémique. La prise en charge doit être individualisée et placer le patient au centre de toute initiative : chaque objectif discuté et validé par le patient ; sans lui rien n’est possible. Sans le médecin généraliste non plus. Le couple médecin-patient doit s’accorder et avancer au même rythme : c’est la clé de la prise en charge qui garantira le recul des complications invalidantes et handicapantes du diabète. Cette formation permettra au praticien d'évaluer ses pratiques en deux temps différés par un apport théorique permettant d'aborder successivement les stratégies de dépistage et diagnostique, l’évaluation du risque cardio-vasculaire, les rappels épidémiologiques et physiopathologiques, la stratégie thérapeutique médicamenteuse, la stratégie thérapeutique non médicamenteuse et enfin le suivi des complications et recommandations nutritionnelles. Les objectifs généraux de ce programme intégré sont : Evaluer sa pratique professionnelle en la confrontant à des recommandations les plus actuelles ou à des avis d’experts Améliorer ses pratiques d'évaluation du risque cardio-vasculaire du patient diabétique de type 2 et/ou patient sédentaire Améliorer ses pratiques de personnalisation des objectifs au patients en fonction de son risque cardiovasculaire Connaître les dernières recommandations et objectifs de glycémie et nutrition Connaître les dernières recommandations et objectifs d’activité sportive adaptée Connaître et gérer les complications micro et macro vasculaires Connaître les recommandations de traitements médicamenteux
Masseur-Kinésithérapeute
En présentiel
Mesures de prévention et prise en charge de l’arthrose de la hanche et de l’arthrose du genou par l’activité physique adaptée (sport santé) en kinésithérapie.
DPC
La prise en charge des troubles musculosquelettiques (TMS) représente plus de 50% de l’activité d’un masseur-kinésithérapeute en ville et cette proportion va s’accroitre dans les prochaines années du fait de l’augmentation de la sédentarité et du vieillissement de la population. Parmi les TMS, l’arthrose touche en France 17% de la population soit plus de 10 millions de personnes selon la HAS, chiffre qui devrait atteindre les 22% de la population en 2030. Le côut pour la société de la prise en charge de l’arthrose est passé de 1,6 à 3,5 Milliards d’euros entre 2002 et 2010 (chiffres HAS). L’arthrose représente la seconde cause de consultation chez le généraliste et la seconde cause d’invalidité. Elle touche en particulier les articulations du membre inférieur : hanche et genou. Enfin 65% des patients souffrant d’arthrose ont recours à un kinésithérapeute mais seulement 27,7% d’entre eux pratiquent une activité physique régulière comme mesure préventive (enquête AFLAR et HAS 2017). L’arthrose du genou arrive en première et l’arthrose de la hanche en troisième position dans les localisations les plus fréquentes (ainsi la hanche et le genou associés représentent la très grande majorité des arthroses symptomatiques nécessitant une prise en charge en kinésithérapie, jusqu’à 40% des plus de 65 ans selon l’INSERM). Les kinésithérapeutes ont à l’évidence une place de premier ordre dans le parcours de soin de ces patients arthrosiques et sont en première ligne dans leur prise en charge au quotidien. Il est essentiel qu’ils connaissent les recommandations à jour (EBM , recommandations HAS) de prévention puis de la prise en charge et enfin du suivi de l’arthrose de la hanche et du genou. La méconnaissance des données actualisées de la science et de la littérature dans cette prise en charge constitue une réelle perte de chance pour les patients et augmente les coûts de santé publique. Les objectifs de cette formation : - Avoir les notions nécessaire de physiopathologie et de prise en charge thérapeutique de la maladie arthrosique de la hanche et du genou pour pouvoir identifier et prendre en charge ces patients (notions d’anatomie, causes, mécanismes pathologiques, diagnostique différentiel, prévalence, prise en charge thérapeutique selon les étiologies) - Connaître facteurs de risques de développer une arthrose de hanche et du genou en s’appuyant sur les acquis de l’EBM. Savoir identifier ces facteurs de risque et en informer les patients pour les orienter vers des mesures de prévention - Connaître la nature du bilan recommandé : bilan fonctionnel, musculaire et articulaire face à une coxarthrose et une gonarthrose et connaître l’importance des échanges inter-profesionnels (avec le généraliste, les médecins spécialistes) - Dans la coxarthrose : connaître les programmes de kinésithérapie et d’activité physique adaptée recommandés pour la prise en charge de la coxarthrose débutante (puis plus évoluée) - Dans la gonarthrose : connaître les programmes de kinésithérapie et d’activité physique adaptée recommandés pour la prise en charge de la gonarthrose débutante (puis plus évoluée) - Place de l’activité physique adaptée et du sport santé dans la prévention de l’arthrose de la hanche et du genou pour limiter ou retarder son développement, en particulier en contexte favorisant - Accompagner le patient dans l’autonomisation, la mise en place d’un projet personnalisé de sport santé sur le long terme, organiser son suivi.