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Le Médecin face à des situations particulières de • Dates non communiquées | App'Ines
Le Médecin face à des situations particulières de la CONTRACEPTION
En présentiel
DPC
Formation proposée par UFMC
Objectifs professionnels
CONTRACEPTION
ADOLESCENTE Le nombre élevé d’IVG chez les mineures souligne la
nécessité pour tout professionnel de santé de s’impliquer dans l’accès à une
contraception efficace et adaptée pour cette tranche d’âge. Le pédiatre est particulièrement
concerné : au cours du suivi des adolescent(e)s, il doit pouvoir répondre aux
questions en matière de sexualité et de contraception, proposer d’en parler,
savoir prescrire, répondre aux urgences, et surveiller une contraception déjà
utilisée. 1- Toute personne, quel que soit son âge, a droit à la
confidentialité. Concernant la contraception pour les mineur(e)s, le droit de
ne pas informer les parents a été étendu à tous les praticiens et pharmaciens
par la loi de 2001. Certaines régions ont mis au point un « Pass contraception
» qui permet la gratuité de tout ce qui concerne la contraception en circuit
libéral (médecin, laboratoire et pharmacie). Déroulé de la consultation recommandée par l’HAS : BERCER
(bienvenue, entretien, renseignement, choix, explication, retour). 2- Le bilan sanguin (cholestérol, triglycérides, glycémie à
jeun) n’est pas un préalable indispensable avant de débuter une contraception
hormonale, sauf antécédents particuliers, et peut être réalisé dans les 3 à 6
mois après son début. L’examen gynécologique (avec frottis) est indiqué chez
les jeunes filles qui ont déjà eu des rapports sexuels. 3- Contre-indications absolues aux oestroprogestatifs :
pilule, patch et anneau :
maladie
thrombo-embolique ou ATCD familiaux (mutation du facteur V Leiden, déficit en
antithrombine III, en protéine S, protéine C), lupus, hépatopathie active,
migraine avec signes neurologiques, diabète avec complications vasculaires,
cardiopathie thrombogène, HTA non contrôlée, hypercholestérolémie > 3 g,
porphyrie. 4- Contre-indications relatives :
hyperlipidémie
(pas CI si LDL < 1,
7-, migraine apparue sous pilule, obésité avec IMC >
30, shunt gauche droite, HTA traitée, diabète mal équilibré mais sans
complication ;
antirétroviraux
: cas particuliers (induction enzymatique et dyslipidémie) ;
tabagisme :
il constitue un facteur de risque vasculaire sur des décennies et une CI aux EP
à partir de 35 ans. Chez l’adolescente, ne pas en faire une CI. 5- Les pilules
oestroprogestatives associent toujours de l’éthi¬nyl¬estradiol (EE) à un
progestatif. 1re génération : 30 à 50 μg d’EE + progestatif fortement dosé,
noréthistérone ou norgestriénone ; 2e génération : 30 à 50 μg d’EE +
lévonorgestrel ou norgestrel ; 3e génération : 15 à 35 μg d’EE + désogestrel,
gestodène, norgestimate, ou drospirénone :
le 1er
choix va à une pilule remboursée à 20 ou 30 µg d’EE et un progestatif de 2e
(Minidril®, Adepal®, Trinordiol® et génériques) ou 3e génération (Leeloo®,
Desobel 20®, Carlin 20® ou 30®) ;
la méthode «
quick start » permet de débuter le jour de la consultation, sans attendre les
prochaînes règles, avec une efficacité au 8e jour ;
intérêt des
plaquettes en continu (28 cp, dont 4 cp placebo) qui améliorent l’observance
(Varnoline Continu®) ;
remarque :
il est possible de prendre des plaquettes de 21 en continu, sans semaine
d’interruption lorsque l’on souhaite ne pas avoir de « règles » OBJECTIFS
Informer sur
les différentes méthodes contraceptives disponibles, sans limite d'âge : mode
d'emploi, efficacité, contre-indications, risques (notamment risque
thromboembolique) et effets indésirables possibles (notamment sur l'acné et les
règles), autres avantages non contraceptifs, procédure pour l'instauration et
l'arrêt (ou le retrait), coût, remboursement…
Rassurer sur
les éventuelles craintes concernant la prise de poids (pas de preuve de prise
de poids sous pilule oestroprogestative), l'acné (effet variable), le retour de
la fertilité (immédiat ou jusqu'à 12 mois après injection de progestatif) et
l'impact sur les règles.
Informer sur
l'utilisation du préservatif, et sur le risque d'IST, y compris le sida.
Evoquer la
contraception d'urgence et en particulier la conduite à tenir en cas d'oubli de
pilule ou d'absence de contraception : délivrance gratuite et anonyme en
pharmacie, dans les infirmeries scolaires ou en centre de planification ou
d'éducation familiale. CONTRACEPTION et TABAC CONTRACEPTION et MIGRAINE CONTRACEPTION et OBESITE