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Mixte
Prise en charge du cancer colorectal
DPC
Enjeu majeur de santé publique, ce cancer touche chaque année en France plus de 47 000 femmes et hommes 1 et est à l'origine de 17100 décès. Pourtant, il existe un dépistage simple et efficace, à réaliser chez soi tous les 2 ans, qui permet de sauver des vies. Malheureusement, seulement 34,3 % 2 de la population concernée, les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, font le test. Dans 96 % des cas aucune anomalie n'est détectée par ce test, ce qui permet de s'assurer qu'il n'y a rien. Dans 4 % il permet de détecter des lésions pré-cancéreuses avant qu'elles n'évoluent en cancer ou de détecter ce cancer à un stade précoce et de le guérir dans ce cas, 9 fois sur 10. Justification et modalités du dépistage endoscopique de la dysplasie colique au cours des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) Objectifs pédagogiques · Connaître les conditions de réalisation de la coloscopie · Connaître la sémiologie et la classification des lésions endoscopiques · Savoir identifier les lésions à réséquer · Connaître les protocoles de biopsies coliques en présence de lésions à réséquer · Les 5 points forts Ø Le risque de cancer colorectal au cours des MICI reste le double de celui de la population générale malgré une amélioration régulière du dépistage. Ø Le dépistage de la dysplasie colique est réalisé à un rythme adapté aux facteurs de risque individuels. Ø Le dépistage optimal nécessite l’utilisation de coloscopes haute définition associés aux colorations vitale, voire virtuelle. Les biopsies ciblées sont préférables aux biopsies systématiques, sauf en cas de risque très élevé de dysplasie (muqueuse très remaniée, cholangite sclérosante primitive). Ø La sémiologie des lésions dysplasiques des MICI est actuellement simplifiée. Leur description doit être rigoureuse pour prendre la bonne décision thérapeutique. Ø La résection endoscopique est le traitement de référence des lésions n’ayant pas de critère formel d’invasion sous-muqueuse profonde. Mucosectomie en immersion : Les 3 points forts Ø La mucosectomie en immersion consiste à remplacer l’injection de la sous-muqueuse par l’instillation luminale d’eau entraînant une flottabilité du polype et un éloignement de la couche musculaire. Ø Les essais randomisés publiés montrent une supériorité de la mucosectomie en immersion par rapport à la mucosectomie classique en termes de résection R0. Ø Cette technique d’acquisition simple doit être utilisée en première intention en particulier pour les lésions à risque de fibrose qui se soulèvent mal (récidives, LST non granulaires, polypes péri-appendiculaires). L’objectif de ce rapport était d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la technique de dissection sousmuqueuse (DSM) dans le cadre du traitement d’une lésion superficielle du rectum à potentiel cancéreux jugée à faible risque d’envahissement ganglionnaire, en comparaison à la mucosectomie et aux techniques chirurgicales, afin de statuer sur la pertinence de sa prise en charge par la collectivité.
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En présentiel
SUIVI DE LA GROSSESSE
DPC
En dehors des cours déjà reçus en formation initiale, il est nécessaire d’actualiser les connaissances nécessaires sur le suivi de grosse pour les Médecins Généraliste. Les réponses à ces besoins doivent être en accord avec les dernières recommandations scientifiques. L’Expert choisi pour animer cette formation, doit donc apporter l’information adaptée aux médecins généralistes, leur donner les ressources et outils d’aide pertinents en consultation, et leur fournir les réseaux locaux et régionaux à mobiliser en cas de besoin. Ce programme d’une durée de 7 heures comportant un ensemble de séquences composé d’apports cognitifs, d’activités interactives, de phases de synthèse. A l’issue de la formation, les participants seront en capacité de : 1. Lister les conseils hygiéno-diététiques à donner à une femme enceinte 2. Lister les examens complémentaires à prescrire lors de la 1ère consultation de la femme enceinte 3. Citer les informations devant obligatoirement être données concernant le dépistage de la trisomie 21. 4. Lister les points clés du suivi mensuel d’une grossesse normale selon les recommandations. 5. Lister les affections pouvant survenir pendant la grossesse et être prises en charge par le médecin généraliste. 6. Identifier les complications d’une grossesse nécessitant une prise en charge spécialisée. 7. Citer les éléments fondamentaux de la consultation du post partum
Gasto-entérologue
Mixte
Maitiser les traitements actualisés des Maladies Inflammatoires Chroniques Intestinales
DPC
v Place de l’échographie dans la surveillance des MICI Objectifs pédagogiques Connaître les conditions techniques de réalisation de l’examen Connaître la sémiologie échographique de l’atteinte intestinale Connaître les indications et les limites de l’échographie dans la surveillance Connaître les indications et les limites de l’échographie dans l’évaluation de la réponse au traitement v Peut-on alléger ou arrêter un traitement dans les MICI ? Objectifs pédagogiques Connaître les conditions requises avant d’envisager une désescalade ou un arrêt thérapeutique Savoir chez qui et à quel moment envisager une désescalade thérapeutique Savoir chez qui et à quel moment envisager un arrêt thérapeutique Connaître les modalités de surveillance après désescalade ou arrêt thérapeutique v Évolutions dans la prise en charge de la C OLITE A IGUË G RAVE Objectifs pédagogiques Connaître la définition d’une colite aiguë grave Connaître les complications des colites aiguës graves Connaître le bilan à réaliser devant une colite aiguë grave Connaître la prise en charge thérapeutique d’une colite aiguë grave v Prise en charge de la récidive postopératoire de la maladie de Crohn. Objectifs pédagogiques Connaître les facteurs de risques de récidive post-opératoire Connaître les moyens et les modalités d’évaluation de la récidive postopératoire Connaître les traitements préventifs et curatifs de la récidive post-opératoire Savoir définir une stratégie postopératoire : choix du traitement et contrôle de son efficacité La maladie de Crohn récidive dans une grande majorité des cas après une résection iléo-caecale. Il est essentiel d’adopter une stratégie afin de diminuer ce risque. Le tabagisme est un facteur de risque majeur, dont les malades doivent être particulièrement informés. La base du traitement préventif repose sur l’utilisation des thiopurines et des biothérapies (en premier lieu les anti-TNFs). La stratégie thérapeutique est adaptée au niveau de risque du patient. Pour tous les patients, il est essentiel d’intégrer une iléocoloscopie afin de dépister une récidive ou de contrôler l’efficacité du traitement, et d’optimiser le traitement en cas de récidive endoscopique. L’utilisation d’examens non invasifs tels que la mesure de la calprotectine fécale pourrait également être utile.
Gynécologue, Médecin Généraliste
En présentiel
Le Médecin face à des situations particulières de la CONTRACEPTION
DPC
CONTRACEPTION ADOLESCENTE Le nombre élevé d’IVG chez les mineures souligne la nécessité pour tout professionnel de santé de s’impliquer dans l’accès à une contraception efficace et adaptée pour cette tranche d’âge. Le pédiatre est particulièrement concerné : au cours du suivi des adolescent(e)s, il doit pouvoir répondre aux questions en matière de sexualité et de contraception, proposer d’en parler, savoir prescrire, répondre aux urgences, et surveiller une contraception déjà utilisée. 1- Toute personne, quel que soit son âge, a droit à la confidentialité. Concernant la contraception pour les mineur(e)s, le droit de ne pas informer les parents a été étendu à tous les praticiens et pharmaciens par la loi de 2001. Certaines régions ont mis au point un « Pass contraception » qui permet la gratuité de tout ce qui concerne la contraception en circuit libéral (médecin, laboratoire et pharmacie). Déroulé de la consultation recommandée par l’HAS : BERCER (bienvenue, entretien, renseignement, choix, explication, retour). 2- Le bilan sanguin (cholestérol, triglycérides, glycémie à jeun) n’est pas un préalable indispensable avant de débuter une contraception hormonale, sauf antécédents particuliers, et peut être réalisé dans les 3 à 6 mois après son début. L’examen gynécologique (avec frottis) est indiqué chez les jeunes filles qui ont déjà eu des rapports sexuels. 3- Contre-indications absolues aux oestroprogestatifs : pilule, patch et anneau : • maladie thrombo-embolique ou ATCD familiaux (mutation du facteur V Leiden, déficit en antithrombine III, en protéine S, protéine C), lupus, hépatopathie active, migraine avec signes neurologiques, diabète avec complications vasculaires, cardiopathie thrombogène, HTA non contrôlée, hypercholestérolémie > 3 g, porphyrie. 4- Contre-indications relatives : • hyperlipidémie (pas CI si LDL < 1,7), migraine apparue sous pilule, obésité avec IMC > 30, shunt gauche droite, HTA traitée, diabète mal équilibré mais sans complication ; • inducteurs enzymatiques (rifamycine, phénobarbital, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate, phénytoïne) : pilule normodosée (± préservatif) ; • antirétroviraux : cas particuliers (induction enzymatique et dyslipidémie) ; • tabagisme : il constitue un facteur de risque vasculaire sur des décennies et une CI aux EP à partir de 35 ans. Chez l’adolescente, ne pas en faire une CI. 5- Les pilules oestroprogestatives associent toujours de l’éthi¬nyl¬estradiol (EE) à un progestatif. 1re génération : 30 à 50 μg d’EE + progestatif fortement dosé, noréthistérone ou norgestriénone ; 2e génération : 30 à 50 μg d’EE + lévonorgestrel ou norgestrel ; 3e génération : 15 à 35 μg d’EE + désogestrel, gestodène, norgestimate, ou drospirénone : • le 1er choix va à une pilule remboursée à 20 ou 30 µg d’EE et un progestatif de 2e (Minidril®, Adepal®, Trinordiol® et génériques) ou 3e génération (Leeloo®, Desobel 20®, Carlin 20® ou 30®) ; • la méthode « quick start » permet de débuter le jour de la consultation, sans attendre les prochaînes règles, avec une efficacité au 8e jour ; • intérêt des plaquettes en continu (28 cp, dont 4 cp placebo) qui améliorent l’observance (Varnoline Continu®) ; • remarque : il est possible de prendre des plaquettes de 21 en continu, sans semaine d’interruption lorsque l’on souhaite ne pas avoir de « règles » OBJECTIFS • Informer sur les différentes méthodes contraceptives disponibles, sans limite d'âge : mode d'emploi, efficacité, contre-indications, risques (notamment risque thromboembolique) et effets indésirables possibles (notamment sur l'acné et les règles), autres avantages non contraceptifs, procédure pour l'instauration et l'arrêt (ou le retrait), coût, remboursement… • Rassurer sur les éventuelles craintes concernant la prise de poids (pas de preuve de prise de poids sous pilule oestroprogestative), l'acné (effet variable), le retour de la fertilité (immédiat ou jusqu'à 12 mois après injection de progestatif) et l'impact sur les règles. • Informer sur l'utilisation du préservatif, et sur le risque d'IST, y compris le sida. • Evoquer la contraception d'urgence et en particulier la conduite à tenir en cas d'oubli de pilule ou d'absence de contraception : délivrance gratuite et anonyme en pharmacie, dans les infirmeries scolaires ou en centre de planification ou d'éducation familiale. CONTRACEPTION et TABAC CONTRACEPTION et MIGRAINE CONTRACEPTION et OBESITE
Cardiologue
Mixte
PRISE EN CHARGE ACTUALISEE DE L'HYPERTENSION ARTERIELLE
DPC
Données démographiques et épidémiologiques L’HYPERTENSION ARTERIELLE représente le principal facteur de mortalité non seulement en France mais à l’échelle mondiale. Les dernières données disponibles en France font état de près de 17 millions d’hypertendus dont 12 millions de traités. La prévalence de l’ HYPERTENSION ARTERIELLE augmente avec l’âge, les sujets âgés ayant essentiellement une H HYPERTENSION ARTERIELLE à prédominance systolique. L’HYPERTENSION ARTERIELLE en elle-même est source de symptômes parfois invalidants mais son effet délétère passe avant tout par le fait qu’elle augmente de façon importante le risque cardiovasculaire global des patients. Elle constitue ainsi un des quatre principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Elle retentit sur le myocarde, le cerveau et les yeux, les reins et bien sûr les artères. Les problèmes observés sur le sujet En dehors de l’urgence hypertensive, la prise en charge de l’HYPERTENSION ARTERIELLE se fait en plusieurs étapes : 1. Affirmer le caractère permanent de l’ HYPERTENSION ARTERIELLE 2. Rechercher les facteurs de risque cardiovasculaire associés, réaliser un bilan de retentissement et étiologique de l’ HYPERTENSION ARTERIELLE 3. Débuter une prise en charge thérapeutique (éducation, médicaments, traitement étiologique spécifique). Les problèmes rencontrés concernent avant tout : - Le diagnostic d’ HYPERTENSION ARTERIELLE : Quand et chez qui utiliser l’auto mesure tensionnelle ou la mesure ambulatoire sur 24 heures (MAPA) ? - Le bilan complémentaire : Quels patients doivent bénéficier d’explorations complémentaires pour évaluer le retentissement de l’ HYPERTENSION ARTERIELLE ? Chez qui et comment pousser plus loin les investigations à visée étiologique ? - Le traitement de l’ HYPERTENSION ARTERIELLE : Quand débuter un traitement antihypertenseur ? Quelles classes thérapeutiques utiliser en première intention en fonction du terrain ? Quelle stratégie thérapeutique adapter ? Quel suivi réaliser ? Il a recours aux CARDIOLOGUES pour l’étude du retentissement ou le bilan étiologique, ou encore pour l’aide à la prise en charge des patients difficiles, qu’ils soient porteurs d’une HYPERTENSION ARTERIELLE résistante ou compliquée.
Radiologue
En présentiel
ATELIERS D'IMAGERIE DU RACHIS
DPC
Cette formation a pour objectif la prise en charge des lésions du rachis. Trois thèmes sont abordés : 1) poser les bonnes indications en matière d’exploration complémentaire. Le bilan radiographique ne doit pas être systématique, en particulier au rachis cervical où des critères de prescription sont d’ores et déjà validés dans la littérature. La faible sensibilité de la radiographie standard impose souvent la réalisation d’un scanner (bilan des lésions osseuses) ou d’une IRM (bilan des lésions discoligamentaires du segment mobile rachidien). Le degré d’urgence de ces explorations est à définir en fonction des situations cliniques ou du risque faible, moyen ou élevé de lésion traumatique ; 2) reconnaître les signes radiologiques pour ou contre une lésion instable. Cette analyse repose sur une lecture des radiographies standard et elle est basée sur les concepts de biomécanique vertébrale. Elle sera illustrée par des cas cliniques et des schémas reprenant les principales lésions par ordre de gravité croissante ; 3) définir les points importants à communiquer rapidement aux cliniciens. Le compte rendu est un document clé de la prise en charge du rachis. Il conditionne les conduites à tenir et définit le type de traitement à entreprendre (fonctionnel, orthopédique ou chirurgical). Ce document de nature intermédiaire, nécessite bien évidemment une validation dans les plus brefs délais. Objectifs pédagogiques généraux Connaître les signes radiologiques des entités pathologiques rachidiennes les plus fréquentes. Connaître les atypies et les pièges diagnostics. Connaître les protocoles adaptés. Connaître les examens d’imagerie complémentaires adéquats. Objectifs pédagogiques spécifiques : échanges entre radiologues et chirurgiens sur des dossiers d’imagerie – chirurgie 1-Imagerie préopératoire : points techniques, diagnostics, comptes rendus 2-Indications et techniques chirurgicales. Exemples cure de hernie discale, arthrodèse, chirurgie de la myelopathie cervicarthrosique 3-Imagerie post-opératoire : points techniques, aspects normaux, complications (infection, méningocèle, débricolage du matériel, hématome…)
Radiologue
Mixte
Prise en charge radiologiques des urgences abdominales aiguës
DPC
Cette formation contient toutes les connaissances nécessaires à l'interprétation des images TDM de l'abdomen urgent traumatique et de l'abdomen urgent vasculaire. Le diagnostic d’ischémie intestinomésentérique peut être suspecté à l’examen clinique et peut être confirmé par une endoscopie basse. En urgence, celle-ci n’est jamais réalisée car souvent peu contributive en l’absence de préparation digestive et pouvant provoquer la perforation d’un intestin fragilisé du fait de l’insufflation qu’elle requière. La TDM abdominale devient donc, dans cette indication, un examen clé, qui permet de confirmer le diagnostic, d’évoquer une étiologie et de rechercher d’éventuelles complications. Abdomen urgent hémorragique . Chez les patients hémodynamiquement stables, la TDM abdominale permet, en général, des diagnostics positif et étiologique précis, mais également oriente efficacement le traitement. En eff et, le pronostic de ces affections s’avère directement corrélé au choix du traitement, lequel repose largement sur les informations fournies par l’examen TDM. Abdomen urgent traumatique Le traumatisme fermé de l’abdomen peut être traité médicalement et par surveillance de critères cliniques et biologiques en cas de stabilité du patient. Dans ce cas, une exploration initiale par TDM abdominale s’impose, permettant d’exclure les lésions cliniquement muettes à l’entrée mais dont l’évolution spontanée pourrait être fatale. L’orientation prioritaire choisie est la « 240. Bonnes pratiques en échographie, scannographie et IRM ». Cette formation obéit à l’une des thématique concernée (Interprétation de l’examen) et à l’attendu pédagogique ( Scanner de l’abdomen aigu ) de cette orientation.
Ophtalmologue
Mixte
Place actualisée des Anti-VEGF dans la prise rise en charge de la Rétinopathie Diabétique et de la DMLA
DPC
Les injections intravitréennes IVT d’anti-VEGF représentent le mode de délivrance thérapeutique le plus adapté au traitement des pathologies rétiniennes telles que la DMLA ou la rétinopathie diabétique Ces injections intravitréennes d’Anti-VEGF ont révolutionné l’évolution des pathologies néovasculaires rétiniennes ou choroïdiennes. Depuis la mise sur le marché des premiers anti-VEGF entre 2005 et 2007, le taux de cécité lié aux pathologies rétiniennes et choroïdienne a décrut de façon nette dans les pays industrialisés. Rappelons que l’œdème maculaire, l'une des premières causes d'altération de la vision centrale reste un problème de santé publique. Le handicap visuel majeur aggrave en effet les risques à d'autres pathologies et les autres handicaps. Par exemple, un patient diabétique déficient visuel ne pourra plus surveiller sa glycémie et ainsi assurer, par lui-même, sa prise en charge. A travers des apports théoriques basés sur les dernières recommandations et innovations, des cas cliniques interactifs, les Experts permettront aux participants d’acquérir un socle de connaissances théoriques et pratiques pour préciser les indications des injections intravitréennes d’anti-VEGF et leur mode de prescription et de surveillance en fonction de chaque pathologie. Les objectifs pédagogiques s’articuleront autour de la prise en charge du patient traité par ces injections intravitréennes d’anti VEGF, à savoir 1. - Rappeler les anti-VEGF disponibles et leurs caractéristiques à disposition dans ces pathologies 2. - Identifier la place des anti-VEGF par rapport aux autres moyens thérapeutiques (laser, chirurgie) 3. - Identifier les différents schémas thérapeutiques - Établir le meilleur protocole de traitement pour son patient
Gasto-entérologue
En présentiel
PRISE EN CHARGE ACTUALISEE DES Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin
DPC
Prise en charge actualisée des fistules anales de la maladie de Crohn L’apparition de lésions ano-périnéales (LAP) représente une phase importante de l’évolution de la maladie de Crohn (MC). En effet, leur prise en charge est difficile du fait de leur caractère délabrant et récidivant et, par ailleurs, leur retentissement est important sur la continence, la sexualité et la qualité de vie des patients. La présence de LAP au moment du diagnostic, surtout chez le sujet jeune, est un facteur de mauvais pronostic. Dans 1/3 à 1/2 des cas, les LAP inaugurent la maladie. Parmi les différents types de LAP, les suppurations sont les plus fréquentes, l’incidence cumulée des fistules étant estimée entre 21 et 33 % à 10 ans]. Les 5 messages à retenir : 1- Les lésions ano-périnéales de la maladie de Crohn ont une incidence élevée et sont de mauvais pronostic : elles se compliquent et laissent des séquelles fonctionnelles. 2- L’exploration par IRM pelvi-périnéale est nécessaire (suppuration) et non suffisante (lésions non fistuleuses) au bilan anatomique des lésions ano-périnéales. L’évaluation des lésions doit combiner examen proctologique et IRM. 3- Le traitement des abcès est chirurgical : le recours exclusif aux antibiotiques n’est pas suffisant. 4- Les anti TNF alpha permettent de tarir les suppurations mais la cicatrisation n’est effective qu’une fois sur trois. 5- Les techniques chirurgicales d’épargne sphinctérienne ont encore besoin de progresser. Objectifs pédagogiques Connaître les différents types de lésions ano-périnéales Connaître les critères de gravité Connaître les principales stratégies thérapeutiques médico-chirurgicales et leurs indications Connaître la place des traitements immunosuppresseurs et les biothérapies MICI du sujet âgé, faut-il traiter différemment ? Cette population de malades représente un défi pour les cliniciens en raison de nombreuses spécificités comme davantage de comorbidités, une polymédication responsable d’interactions médicamenteuses, une perte de socialisation et d’autonomie pour les plus fragiles. En dépit de l’importance du problème, il n’existe pas de recommandations spécifiques pour la prise en charge de ces malades. Les principales raisons sont probablement l’exclusion des sujets âgés des essais thérapeutiques. L’objectif de cette mise au point est d’exposer les spécificités de la prise en charge des MICI de la personne âgée, depuis l’épidémiologie et la présentation clinique jusqu’aux décisions thérapeutiques du quotidien. Les 5 messages à retenir Ø Chez le sujet âgé, il faut distinguer deux formes : une MICI ancienne et une MICI de révélation tardive. Ø Les MICI de révélation tardive sont moins agressives que celles survenant chez le sujet jeune. Ø Les sujets âgés ont un surrisque de mortalité liée à l’infection par le Clostridium difficile, aux complications thromboemboliques et à la décompensation de leurs co-morbidités. Ø Les interactions médicamenteuses sont extrêmement fréquentes chez le sujet âgé et la balance bénéfices/risques est moins favorable que chez les sujets plus jeunes. Ø Au cours de la colite aiguë grave d’un sujet âgé, le recours à la chirurgie doit être envisagé plus précocement que chez le sujet jeune. § Objectifs pédagogiques § Connaître les particularités cliniques et évolutives des MICI chez le sujet âgé § Connaître les particularités thérapeutiques et leurs enjeux chez une personne âgée § Connaître les risques des traitements médicaux et chirurgicaux et leur prévention Connaître la surveillance à mettre en œuvre MICI, que proposer après l’échec de tous les anti TNFa ? L’arsenal thérapeutique disponible dans le traitement de la rectocolite hémorragique (RCH) en poussée modérée à sévère s’est considérablement enrichi ces dernières années avec l’obtention du remboursement de nouvelles biothérapies (védolizumab, ustékinumab) et d’une nouvelle petite molécule (tofacitinib) s’ajoutant aux trois anti-TNF déjà disponibles (infliximab, adalimumab et golimumab) (tableau 1). De plus, les biothérapies infliximab et védolizumab jusqu’alors administrées exclusivement par voie intraveineuse sont désormais également disponibles par voie sous-cutanée. Le choix d’une 2e ligne de traitement après échec d’une première biothérapie est donc une situation complexe pour le clinicien en l’absence de recommandations à ce jour. Ce choix doit être personnalisé pour chaque patient et intégrer différents facteurs incluant i) l’efficacité thérapeutique évaluée si possible à partir de données de vie réelle ou à défaut de comparaison indirecte ; ii) la tolérance et l’innocuité ; iii) la préférence, l’observance et l’acceptabilité du patient ; iv) l’expérience du prescripteur. Les 5 messages à retenir : Ø Avant de changer de traitement, l’échec d’une première ligne de biothérapie dans la RCH doit être confirmé par la présence de signes objectifs d’inflammation, sans La nature de cet échec doit être précisée : non réponse, perte de réponse, intolérance. Ø En l’absence de comparaisons directes entre les traitements disponibles, le choix de la deuxième ligne doit d’abord prendre en compte la tolérance et les préférences du patient pour le traitement. Ø En cas d’échec immunogène à un premier anti TNF, l’ajout d’un immunosuppresseur à un second anti-TNF est recommandé. La combothérapie avec le vedolizumab ou l’ustekinumab n’a pas montré de supériorité d’efficacité comparée à la monothérapie. Ø En cas d’échec des anti-TNF et notamment de l’infliximab en 1re ligne, un traitement par ustekinumab, vedolizumab ou tofacitinib est recommandé. La combothérapie avec le vedolizumab ou l’ustekinumab n’a pas montré de supériorité d’efficacité comparée à la monothérapie. Ø Avant de changer de traitement, l’échec d’une première ligne de biothérapie dans la RCH doit être confirmé par la présence de signes objectifs d’inflammation, sans surinfection. La nature de cet échec doit être précisée : non réponse, perte de réponse, intolérance. Objectifs pédagogiques Ø Connaître les traitements médicamenteux disponibles en seconde ligne et leurs résultats Ø Connaître les stratégies thérapeutiques à privilégier en fonction du patient et de sa première ligne thérapeutique Ø Connaître les données disponibles sur les associations médicamenteuses Surveillance endoscopique des MICI : comment dépister la dysplasie ? Le risque de cancer colorectal ( CCR ) au cours des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) : rectocolite hémorragique ( RCH ) et maladie de Crohn ( MC )] est estimé 2,5 à 5,6 fois plus élevé que chez les sujets de la population générale appariée pour l’âge. Le risque de CCR est similaire entre RCH et MC pancoliques. Le potentiel propre de ces lésions dysplasiques (et en particulier de la dysplasie de bas grade) à évoluer vers un CCR est difficile à prédire. À l’échelle endoscopique, la dysplasie colique associée aux MICI est typiquement multifocale, plane ou discrètement surélevée, relativement plus discrète et subtile que les aspects polypoïdes ou festonnés des adénomes précurseurs des CCR sporadiques. Au total, la combinaison d’un risque accru de CCR d’une part, et le caractère subtil des lésions d’autre part, font proposer des stratégies de dépistage et de traitement de lésions cancéreuses ou précancéreuses (dysplasie) dans la population atteinte de MICI différentes de celles proposées en population générale Objectifs pédagogiques Ø Connaître le risque de dysplasie au cours de l’histoire naturelle des MICI Ø Connaître les modalités pratiques de l’endoscopie de dépistage Ø Savoir reconnaître les lésions élémentaires Ø Savoir quand et comment les réséquer ou les opérer Ø Connaître les règles de surveillance
Gynécologue
Mixte
Actualités récentes de l'INFERTILITE FEMININE
DPC
1- Savoir prescrire le bilan initial de l’infertilité d’un couple 2- Maîtriser l’interprétation de ce bilan 3- Connaître les principales techniques d’AMP 4- Apprendre à définir les indications et choisir les techniques de prise en charge 5- Connaître les principales complications iatrogéniques