Le médecin généraliste est le premier professionnel consulté en cas de problème de santé mentale (troubles anxieux, dépression, troubles bipolaires, schizophrénie…), loin devant les psychiatres et les psychologues (Lamboy B, Léon C, Guilbert P. [Depressive disorders and use of health services in the French population according to the Health Barometer 2005]. Rev Epidemiol SantePublique. juin 2007;55(

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7-. L’étude OMS de 1995 * sur la santé psychique en soins primaire montre un doublement des scores d’identification de la pathologie quand le soigné et le soignant se connaissent. La légitimité du généraliste semble donc établie « de fait ». Pourtant à l’issue de leur cursus les 2/3 des étudiants jugent la formation relationnelle insuffisante. Pour les patients atteints de dépression, 58 % des généralistes proposent exclusivement un traitement médicamenteux. Pour la consommation d’anxiolytiques (benzodiazépines), la France se situe ainsi au deuxième rang des pays européens derrière l’Espagne. Lorsque la psychothérapie est indiquée la question « quelle psychothérapie » se pose. Se repérer dans le « système de santé » est complexe et le patient préfère être soigné par son généraliste. A lui de savoir répondre à la demande en proposant les méthodes validées de psychothérapie et en se formant. Ce DPC visera à permettre aux participants de : - Proposer un accompagnement psychothérapeutique si nécessaire dans les manifestations de pathologies psychiatriques mais aussi face aux manifestations somatiques de l’anxiété. - Eviter de prescrire des examens complémentaires ou des benzodiazépines pour rassurer l’anxieux - Mettre en place un plan de traitement dès la première consultation prévoyant une éventuelle prise en charge psychothérapeutique. - Repérer les éléments principaux d’une situation personnelle, familiale et sociale, à l’aide d’une écoute active (critères Rogériens de la psychothérapie). - Citer les différentes méthodes de psychothérapies (adaptables en médecine générale : psychothérapie rogérienne, entretiens motivationnels, TCC, thérapies familiales et systémiques, Mindfulness, principes de la safe place, l’hypnose, l’EMDR etc.). - Pratiquer une psychothérapie adaptée en médecine générale en particulier face à l'absence de psychiatres et de psychothérapeutes. *Ustûn TB, Sartorius N. Mental illness in general health care. An international study. New York OMS-JohnWiley,1995 :3-395