Justification Le cancer de la prostate est devenu depuis deux décennies le cancer le plus fréquent chez l’homme. En 2016, on estime que 180 890 hommes sont nouvellement diagnostiqués avec un cancer de la prostate et 3 306 760 hommes vivent avec un cancer de la prostate aux États-Unis. Le développement du dépistage par le dosage de l’antigène spécifique (PSA) a entrainé une augmentation de la détection de cancers cliniquement peu évolutifs et beaucoup de ces cancers sont surtraités soit par chirurgie soit par irradiation avec des risques de complications non négligeables (impuissance, incontinence...) . Une stratification précise du risque (niveau / score Gleason et stade tumoral) grâce à l'imagerie et à la biopsie ciblée guidée par l’image est devenue essentielle pour la prise en charge de ces patients . L’échographie a pris au cours des dernières années une place de tout premier ordre dans l’imagerie au quotidien, aussi bien pour les radiologues que pour les échographistes généralistes ou cliniciens . Elle joue un rôle très important dans le diagnostic, le bilan pré-thérapeutique et la surveillance des patients porteurs d’une hyperplasie bénigne. Son rôle dans la pathologie inflammatoire est beaucoup plus limité . En effet la réalisation pratique de cette échographie, ses performances et ses limites, de même que son positionnement par rapport aux autres techniques d’imagerie ne sont pas suffisamment appréhendés. Objectifs principaux : 1. Comprendre ce qu’attend l’urologue en cas de demande concernant l’exploration d’une hypertrophie bénigne prostatique ou d’un patient présentant une élévation du PSA 2. Situer la place de l’échographie vis-à-vis des autres techniques d’imagerie IRM, 3. Comprendre les principes, les avantages et inconvénients des techniques de fusion d’image Objectifs spécifiques 1. Connaitre l’écho-anatomie de la prostate et du carrefour uro-génital et la sémiologie de base, 2. Expliciter le protocole d’examen standard en cas d’exploration d’une hypertrophie bénigne prostatique ou d’une élévation du PSA, 3. Connaitre les limites et causes d’erreur en échographie de la prostate, 4. Définir les principaux axes et les éléments indispensables du compte-rendu. 5. Connaître les règles d’asepsie en cas d’échographie endocavitaire et en cas de biopsie prostatique par voie endocavitaire. Programme de DPC en 2 étapes 1. Présentielle (Temps de travail : 4h). Formation cognitive : apports d’experts sur les plus récentes données de la science. Echanges entre pairs. Ateliers de manipulations pratiques. 2. Non présentiel (Temps de travail :3h). Évaluation à distance de l’impact. a. Lecture de documents de référence b. Suivie d’un quiz pour s’assurer de la bonne compréhension des principaux messages