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Gynécologue, Médecin Généraliste, Pédiatre
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Consultation de contraception pour une adolescente
DPC
Justification La contraception pose chez les adolescent(e)s des questions complexes et un paradoxe : selon les premières données du Baromètre Santé 2010, plus de 91 % des Françaises sexuellement actives âgées de 15 à 24 ans déclaraient employer une méthode contraceptive. Malgré cet usage fortement généralisé de la contraception, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) chez les adolescentes reste très élevé : 22 000 femmes de moins de 20 ans en France en 2015, ont eu recours à l’IVG. Ce qui fait en métropole un taux de recours de 12 IVG pour 1000 femmes de moins de 20 ans, (7,6/1000 entre 15 et 17ans et 19,5/1000 entre 18 et 19ans), le taux national de recours étant de 14,4 /1000femmes de 15 à 49 ans . La première consultation pour contraception est capitale pour la suite . Bien que le médecin généraliste la connaisse souvent depuis son enfance et qu’il soit proche de toute la famille gêne parfois sa jeune patiente, il reste le bon interlocuteur pour la contraception de l’adolescente. Quelle information donnons-nous et quels choix contraceptifs proposons-nous dans les différentes situations ? Programme de e-DPC en 4 étapes 1. Non présentielle : Regard sur la pratique auto analyse des pratiques en ligne en amont de la formation. (Temps de travail :1h) 2. Non présentielle Appropriation de la documentation 1ere partie, mise à disposition-test de lecture évaluation à distance de l’impact. (Temps de travail :3h). 3. Non présentielle : Appropriation de la documentation 2ere partie, mise à disposition-test de lecture. (Temps de travail :3h) 4. Non présentiel Évaluation à distance de l’impact : nouveau regard sur vos pratiques et analyse du changement de comportement. (Temps de travail :1h). Objectifs spécifiques de l’action : 1. Informer les adolescentes sur la contraception et les moyens disponibles. 2. Connaitre le mode d’utilisation, les contre-indications, les avantages et les effets secondaires des différents moyens de contraceptions pour les présenter à une patiente de 15 à 25 ans. 3. Identifier les principaux sites d’information sur la sexualité et la contraception à conseiller pour un public de jeunes. 4. Aider l’adolescente à choisir son moyen de contraception et à l’utiliser.
Endocrinologue, Médecin Généraliste
E-learning
Exploration des dysthyroïdies : arrêter le gâchis !
DPC
Justification Selon des données épidémiologiques françaises déjà anciennes les pathologies thyroïdiennes concerneraient 0,9% des actes en médecine générale, 0,4% en médecine spécialisée, environ un homme pour six femmes, et trois fois plus de patients âgés de plus de quarante ans que de patients plus jeunes. Selon les données plus récentes de l’enquête SUVIMAX, portant sur plus de 10 000 volontaires sains répartis sur toute la France, la fréquence de l’euthyroïdie stricte était supérieure à 80% et celle des dysthyroïdies chez la femme supérieure à 13% . La prévalence de l’hypothyroïdie fruste définie par un taux de TSH entre 4,5 mUI/L et 9 mUI/L sur deux dosages à un mois d’intervalle est de 1,9% chez l’homme et 3,3% chez la femme avec une sous population à prévalence plus élevée : sujets de plus de 60ans, sujets ayants des antécédents de pathologie thyroïdienne ou ayant des traitements pouvant favoriser une dysthyroïdie. L’hyperthyroïdie infra clinique se définit par une TSH inférieur à 0,4mUI/l avec des valeurs de T4 libre et T3 libre normales. Plusieurs synthèses d’études montrent que l’hyperthyroïdie infra-clinique concernent 1 à 2% de la population avant 50 ans et 5 à 6% après 80 ans. D’après l’étude NHANES, 1,8% de la population présentait une TSH inférieure à 0 ,4 mUI/L et 0,7% une TSH inférieure à 0,1mUI /L . Le coût des explorations est important mais beaucoup de prescriptions biologiques ne sont pas conformes aux référentiels. Vous allez tenter de définir les attitudes en adéquation avec les différents tableaux cliniques rencontrés où une exploration de la glande thyroïde s’impose pour mieux en déduire les examens complémentaires adaptés, en termes de nature et de chronologie ainsi que la décision de traiter ou de s’abstenir de traiter : « La fréquence de l’hypothyroïdie périphérique a fait envisager un dépistage systématique de cette affection chez les femmes de plus de 35 ans vivant aux États-Unis. En France, un tel dépistage n’a pas été proposé. La prise en charge thérapeutique de l’hypothyroïdie subclinique a deux principaux objectifs : prévenir les conséquences néonatales chez la femme enceinte (démontré) et prévenir les risques cardiovasculaires à long terme (discuté) » . Programme de e-DPC en 4 étapes 1. Non présentielle : Regard sur la pratique auto analyse des pratiques en ligne en amont de la formation. (Temps de travail :1h) 2. Non présentielle Appropriation de la documentation 1ere partie, mise à disposition-test de lecture évaluation à distance de l’impact. (Temps de travail :3h). 3. Non présentielle : Appropriation de la documentation 2ere partie, mise à disposition-test de lecture. (Temps de travail :3h) 4. Non présentiel Évaluation à distance de l’impact : nouveau regard sur vos pratiques et analyse du changement de comportement. (Temps de travail :1h). Objectifs spécifiques de l’action : 1 Identifier les sujets à risque d’hypothyroïdie fruste et d’hyperthyroïdie infra clinique. 2. Interpréter un dosage de TSH et proposer une stratégie diagnostique. 3. Définir les critères de traitement d’une hypothyroïdie frustre. 4. Définir les critères de traitement d’une hyperthyroïdie infra-clinique.
Médecin Généraliste, Médecin MPR
En présentiel
Prescrire l'activité physique dans une stratégie de prise en charge des maladies chroniques
DPC
Justification Il est reconnu de longue date que l’activité physique est bénéfique pour la santé. On considère aujourd’hui que la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial. Elle progresse dans bon nombre de pays, avec une incidence majeure sur la prévalence des maladies non transmissibles et la santé générale des populations . Même si de plus en plus de personnes s’adonnent aux activités physiques ou sportives pendant leurs loisirs, la majorité de la population n’atteint pas le niveau d’activité physique hebdomadaire requis pour un effet bénéfique sur la santé . De nombreuses études permettent d’affirmer qu’une activité physique régulière est associée chez l’adulte à la réduction d’un certain nombre de risques : - facteurs de risque impliqués dans les maladies cardio-vasculaires, notamment l’hypertension, l’obésité, le diabète de type 2 ; - résistance à l’insuline, soit par des mécanismes directs soit par un effet indirect sur le poids, tout simplement du fait de la dépense énergétique occasionnée ; - risques de cancers, notamment du colon, du sein, de l’endomètre ; - risques de fractures et ralentissement de la diminution de la densité osseuse chez les personnes âgées ; ainsi qu’à une amélioration de la santé mentale : réduction de l’anxiété, amélioration de l’image de soi 2, . La dispensation d'une activité physique adaptée (APA) a pour but de permettre à une personne d'adopter un mode de vie physiquement actif sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l'affection de longue durée dont elle est atteinte. Les techniques mobilisées relèvent d'activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences. L’amendement dit « sport sur ordonnance » adopté dans le cadre de la loi de santé du 26 janvier 2016 propose un cadre réglementaire à la prescription par les médecins d’une activité physique adaptée (APA) et introduit la possibilité pour un médecin traitant de prescrire dans le cadre du parcours de soins d’un patient atteint d’une affection de longue durée une APA à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. Un décret de 2016 en fixe les modalités d’application et définit les professionnels concernés . Objectifs spécifiques de l’action : 1. Identifier les bienfaits de l’activité physique sur les différents facteurs de risque et maladies chroniques. 2. Définir les caractéristiques d’une activité physique adaptée (APA) à la pathologie et les modalités de mise en œuvre. 3. Prescrire une APA au patient compte tenu de sa pathologie, de ses attentes et de son contexte. Formation cognitive. Réunion présentielle (3h) Groupe d’échange de pratiques – 3 étapes 1. Les bienfaits prouvés et supposés de l’activité physique sur les différents facteurs de risque et pathologies avec pour chaque les niveaux de preuve. 2. L’évaluation du niveau d’activité physique. Les facteurs favorisants. 3. A partir de vignettes cliniques prescrire une APA dans différentes situations de maladie chronique, ou de personnes âgées.
Cardiologue, Médecin Généraliste
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Dyslipidémie et risque cardiovasculaire en prévention primaire
DPC
Justification Parmi les facteurs de risque cardiovasculaire (RCV) reconnus, le « cholestérol » est le plus souvent cité, notamment dans les médias. Le marqueur actuellement le plus utilisé est le taux de LDL-cholestérol, suivant la recommandation de l’Afssaps en 2005 . Les interventions proposées sur le niveau de cholestérol en prévention primaire sont en général dépendantes du niveau de RCV global qui est évalué selon diverses méthodes. En France on se réfère au nombre de facteurs de risque associés au LDL élevé . Malgré la complexité du problème, l’apparente simplicité et innocuité de la prescription, la représentation sociale du « cholestérol » semble avoir fait de la baisse rapide du taux de LDL-C l’objectif prioritaire en prévention primaire du RCV, ce qui fait de la France un des pays les plus consommateurs de statines en Europe. Est-ce justifié ? Une nouvelle recommandation européenne de l’European Society of Cardiology (ESC) portant sur la prévention des maladies cardiovasculaires en pratique clinique a été publiée en 2016. Comme la recommandation étasunienne de 2013 et la britannique de 2014, elle repose sur l’évaluation du risque cardiovasculaire global : l’intensité de l’intervention doit être adaptée au niveau de ce risque, calculé, individualisée pour chaque patient. La HAS en 2015 s’est saisie de ces recommandations à la demande de la CNAM et du Collège de la Médecine Générale et demandé dans une note de cadrage l’élaboration d’une nouvelle recommandation sur la prise en charge de l’hypercholestérolémie pure et de l’hyperlipidémie mixte. Ce travail n’est pas encore paru à la date du 15 février 2017 sur le site de la HAS. Ce DPC propose une réflexion sur ces questions en consultant les résultats d’essais cliniques sur ces sujets : - Existe-t-il une baisse de la morbi-mortalité cardiovasculaire des personnes sans antécédents cardiovasculaires, ni DNID, sous statines en prévention primaire ? - Comment estimer le risque cardiovasculaire global d’un patient ? - Comment l’expliquer au patient en consultation pour construire une décision « informée et partagée » au sujet de la prise d’un médicament hypolipémiant (de la famille des statines ) ? Programme de e-DPC en 4 étapes 1. Non présentielle : Regard sur la pratique auto analyse des pratiques en ligne en amont de la formation. (Temps de travail :1h) 2. Non présentielle Appropriation de la documentation 1ere partie, mise à disposition-test de lecture évaluation à distance de l’impact. (Temps de travail :3h). 3. Non présentielle : Appropriation de la documentation 2ere partie, mise à disposition-test de lecture. (Temps de travail :3h) 4. Non présentiel Évaluation à distance de l’impact : nouveau regard sur vos pratiques et analyse du changement de comportement. (Temps de travail :1h). Objectifs spécifiques de l’action : 1. S’approprier les outils d’évaluation du risque cardio-vasculaire évalués et connaitre leurs limites. 2. Connaitre les effets sur la morbi-mortalité cardiovasculaire des statines sur le taux de LDL-cholestérol dans essais cliniques. 3. Utiliser en consultation des outils d’aide pour partager avec le patient la décision en situation d’incertitude sur le rapport bénéfices /risques des statines en prévention primaire
Cardiologue, Médecin Généraliste
E-learning
Le patient diabétique et son risque de pathologie cardiovasculaire
DPC
Justification En France 2,7 millions d’assurés sociaux sont traités pharmacologiquement pour diabète de type 2 (DT2). Les sujets diabétiques ont 2 à 4 fois plus de risque que les non-diabétiques de présenter un évènement cardiovasculaire. Les maladies cardiovasculaires sont pour eux la cause principale de mortalité, représentant 70% des causes de décès. Le DT2 a deux types de complications, microvasculaires (rétiniennes, rénales et neuropathiques), et macrovasculaires. Le risque cardiovasculaire (RCV) à 10 ans est ici de 20% ou plus. Traiter le DT2 vise avant tout à réduire ce risque . Contrôler l’hyperglycémie est bénéfique pour les complications microvasculaires, plus incertain pour la macro vasculaire . Contrôler l’hypertension (HTA), présente chez 30 à 50% de ces patients, est indispensable. Les questions qui se posent à ce sujet concernent les stratégies efficaces et les cibles à atteindre. Les recommandations actuelles préconisent l’utilisation d’une faible dose d’aspirine (75-160mg/j) chez les diabétiques à RCV élevé . Comment repérer un diabétique à risque cardiovasculaire élevé ? Chaque diabétique de type 2 trouve -t -il un bénéfice à la prescription d’une statine ? Quelles sont les conclusions des études qui portent sur ces trois possibles interventions médicamenteuses en matière de bénéfices et de risques ? Ce programme tente de répondre à ces questions à partir d’une sélection d’essais contrôlés dont les résultats sont analysés et commentés. Programme de e-DPC en 4 étapes 1. Non présentielle : Regard sur la pratique auto analyse des pratiques en ligne en amont de la formation. (Temps de travail :1h) 2. Non présentielle Appropriation de la documentation 1ere partie, mise à disposition-test de lecture évaluation à distance de l’impact. (Temps de travail :3h). 3. Non présentielle : Appropriation de la documentation 2ere partie, mise à disposition-test de lecture. (Temps de travail :3h) 4. Non présentiel Évaluation à distance de l’impact : nouveau regard sur vos pratiques et analyse du changement de comportement. (Temps de travail :1h). Objectifs spécifiques de l’action : 1. Identifier les facteurs de risque cardiovasculaire chez un patient diabétique de type 2. 2. Définir le rapport bénéfice/risque des différents types d’interventions non médicamenteuses compte tenu du RCV du patient. 3. Définir les interventions médicamenteuses compte tenu du RCV évalué du patient. 4. Informer le patient pour mettre en œuvre un processus de partage de la décision.
Chirurgien, Endocrinologue, Médecin Généraliste, + 3 autres
Mixte
Actualités pluridisciplinaires en pathologie thyroïdienne
DPC
Justification La pathologie thyroïdienne morphologique (goitre et nodules) et fonctionnelle (dysthyroïdies) touche plus de 30 % de la population . Concernant les nodules, la CPAM a tiré la sonnette d’alarme fin 2013 concernant le nombre de thyroïdectomies . Ces dernières pourraient être évitées par une démarche diagnostique rigoureuse dans laquelle l’échographie cervicale et la cytoponction échoguidée tiennent une place centrale1, , à condition d’être pratiquées de façon experte, imposant aux imageurs une actualisation régulière de leurs connaissances théoriques et pratiques. Si l’indication de traitement est retenue, les techniques interventionnelles non chirurgicales, telles que la thermoablation, représentent une alternative encore trop peu répandue1, , nécessitant d’être connues des cliniciens et d’être enseignées. Quant à la pathologie fonctionnelle, une bonne maitrise de la prescription médicamenteuse et de la scintigraphie permet également une maitrise plus rationnelle et moins coûteuse des prescriptions à l’aune des recommandations récentes. Objectifs généraux 1. Définir la démarche diagnostique devant un nodule thyroïdien. 2. Définir les indications de traitement des nodules thyroïdiens. 3. Prescrire les examens et traitements isotopiques des pathologies thyroïdiennes. 4. Maîtriser l’échographie cervicale sur le plan théorique et pratique. 5. Connaître les techniques non chirurgicales de thyroïdologie interventionnelle. Objectifs spécifiques 1. Connaitre les indications et les modalités pratiques de la cytoponction, de la microbiopsie, de l’alcoolisation, de la thermoablation des nodules thyroïdiens. 2. Connaître l’évolution multiphasique des thyroïdites subaiguës, les examens biologiques et la conduite à tenir à chaque phase. 3. Savoir attribuer des symptômes ORL à un nodule thyroïdien ou un goitre. 4. Actualiser ses connaissances en échographie cervicale : la nouvelle classification TIRADS, les pièges échographiques des thyroïdites, l’échoguidage interventionnel, la pathologie des glandes salivaires et de la ligne médiane. 5. Connaître les modalités pratiques et le timing de surveillance et de gestion des traitements autour d’une scintigraphie thyroïdienne ou d’une IRAthérapie. Déroulé Séminaire de trois demi-journées précédées d’un temps d’auto analyse en ligne des pratiques et suivies d’une évaluation à distance, également en ligne, de l’impact de la formation.
Médecin Généraliste
E-learning
Fibrillation auriculaire non valvulaire et anticoagulation :Pour qui, Pourquoi, Comment ?
DPC
Justification Le risque majeur de l’arythmie complète par fibrillation auriculaire (ACFA) est le risque thromboembolique, notamment celui d’AVC. La prévention de ces complications repose essentiellement sur l’anticoagulation orale, plus efficace que l’aspirine avec une diminution du risque relatif (RR) respectivement de 60% et 20%, et un rapport bénéfice/risque favorable. Une dose ajustée de warfarine, maintenant l’INR entre 2 et 3, réduit considérablement les accidents vasculaires cérébraux, les accidents vasculaires cérébraux invalidants et la mort chez les patients atteints de FA. S'ils sont administrés à des patients sélectionnés et soigneusement surveillés, les avantages dépassent les effets secondaires hémorragiques . Mais l'anticoagulation par la warfarine présente des inconvénients notamment un risque accru de saignements graves, la nécessité d’un suivi médical fréquent, une utilisation restreinte des analgésiques, des changements occasionnels dans le mode de vie et les dépenses occasionnées par cette surveillance. Les nouveaux anticoagulants oraux directs (AOD) comparés aux antivitamines K sont prometteurs. Initialement réservés à la prévention des évènements thromboemboliques veineux (TEV) en chirurgie programmée de la hanche ou du genou, leurs indications concernent maintenant le traitement curatif des embolies pulmonaires (EP), des thromboses veineuses profondes (TVP), et la prévention de leurs récidives ainsi que le traitement préventif des accidents vasculaires cérébraux ischémiques (AVCI) et des TEV chez les patients à risque en particulier entre autres ceux souffrant d’une fibrillation auriculaire non valvulaire (FANV) . Mais en ce qui concerne leur sécurité d’emploi, comparativement à la warfarine, les études disponibles ne permettent pas de tirer des conclusions très solides avec de forts niveaux de preuve quant au rapport bénéfice /risques. La décision d'utiliser les AOD chez les patients atteints de FA, dont la majorité sont des personnes âgées souffrant d'autres problèmes médicaux, en particulier une détérioration de la fonction rénale est souvent complexe. Elle doit tenir compte du risque inhérent d'AVC, ainsi que du risque de saignement pendant l'anticoagulation, de l'accès à la surveillance anticoagulante et des préférences du patient. Deux questions restent difficiles : y a-t-il des patients plus à risque que d’autres (en dehors des ACFA sur valvulopathie) et qu’en est-il chez les personnes âgées ? Des données répondent à ces questions et permettent ainsi d’« éviter le paradoxe de l’anticoagulation : sur-anticoaguler les patients qui en ont le moins besoin et priver d’anticoagulants ceux qui en tirent le plus grand bénéfice »2. Programme de e-DPC en 4 étapes 1. Non présentielle : Regard sur la pratique auto analyse des pratiques en ligne en amont de la formation. (Temps de travail :1h) 2. Non présentielle Appropriation de la documentation 1ere partie, mise à disposition-test de lecture évaluation à distance de l’impact. (Temps de travail :3h). 3. Non présentielle : Appropriation de la documentation 2ere partie, mise à disposition-test de lecture. (Temps de travail :3h) 4. Non présentiel Évaluation à distance de l’impact : nouveau regard sur vos pratiques et analyse du changement de comportement. (Temps de travail :1h). Objectifs spécifiques de l’action : - Définir l’indication d’un traitement anticoagulant chez un patient présentant une fibrillation auriculaire non valvulaire (FANV). - Définir le traitement adapté, anticoagulant ou aspirine, à la situation du patient atteint d’une FANV. - Évaluer le rapport bénéfice /risques des AVK et des AOD chez les patients présentant une FANV.
Médecin Généraliste
En présentiel
Recherche documentaire et utilisation d'une base de données médicales en acupuncture
DPC
Justification L’acupuncture est une approche thérapeutique largement pratiquée en France. C’est une discipline issue de la tradition médicale chinoise consistant en une stimulation de « points d’acupuncture » à visée thérapeutique. Les techniques de stimulation des points d’acupuncture sont ponctuelles (limitées en surface et centrées sur le point d’acupuncture) et effectuées avec des moyens divers, physiques (mécaniques, électrique, magnétique, thermique, lumineux) ou physico-chimiques. Les indications, les mécanismes d’action de l’acupuncture, son utilisation sont mieux appréhendés . L'évaluation des thérapeutiques dites « non conventionnelles » est en général rendue difficile voire impossible du fait d'un manque de données. Ça n'est définitivement pas le cas en ce qui concerne l'acupuncture. Plusieurs milliers d'essais sont disponibles dans un grand nombre d'indications. Les revues synthétiques de la littérature et autres méta-analyses réalisées sur le sujet se comptent également par centaines1. Les indications bénéficient aujourd’hui d’une validation établie sur des Etudes Contrôlées Randomisées et sur des méta-analyses selon les méthodes scientifiques reconnues par les Autorités de santé comme par les sociétés savantes professionnelles. La décision de prescription implique deux éléments majeurs de l’exercice professionnel : l’information médicale et surtout la capacité d’analyse de cette information ou au minimum le choix d’un moyen d’information objectif, protégé des conflits d’intérêts . Pour pratiquer une technique de soins, comme pour la proposer au patient, il est fondamental pour tout médecin de pouvoir accéder à des données validées. L’usage d’une base de données s’intègre aujourd’hui à la pratique quotidienne du médecin qui se doit d’apporter au patient les données actualisées de la science. L’Evidence Based Medicine (EBM) est l’un des nombreux outils mis à la disposition du praticien pour l’aide à la décision médicale. Elle a été définie par Sackett en 1996. Ainsi les données probantes (données établies en fonction des connaissances du moment) et l’expérience du praticien sont les 2 instruments de la décision médicale , . L’EBM utilise plusieurs outils pour permettre cette approche scientifique fondée sur l’évaluation critique de la littérature et les études cliniques analytiques : - des études cliniques dont le « gold standard » est l’essai contrôlé randomisé (ECR) ; - des revues systématiques et méta-analyses de la littérature médicale. Avoir un accès rapide, aisé permettant d’obtenir une information validée en temps réel au cours d’une consultation est maintenant possible grâce à l’informatisation des cabinets et à la mise à disposition de bases de données. L’acupuncture se devait de disposer d’un outil performant, évolutif, facilement accessible à tout praticien qui accepte une formation de base à son utilisation et à son enrichissement permanent. En découlent des indications, illustration réelle et pratique des données médicales nécessaires à une prise en charge optimisée et sécurisée, s’intégrant dans un arbre décisionnel basé sur des données validées par l’approche scientifique et critique. La recherche documentaire est une étape indispensable à l’élaboration de tout document scientifique de qualité préalable à l’élaboration de recommandations de bonnes pratiques. Il est important de bien la préparer en mettant en place une stratégie répondant au mieux à la question posée. Enfin, elle est reproductible et transparente pour les lecteurs du document final , . Les médecins acupuncteurs français ont à leur disposition un outil d’indexation complémentaire à Medline qui permet d’accéder à des informations validées sur les possibilités thérapeutiques de l’acupuncture. Ce nouvel outil de type encyclopédique est depuis 3 ans progressivement enrichi avec une indexation régulière . Les participants à la formation de base ou de perfectionnement sont invités à un travail réflexif pour permettre d’augmenter cette base de données. Cela offrira à terme aux médecins acupuncteurs une source documentée et actualisée sur les questions liées à leur exercice quotidien. Les médecins amenés à prescrire des soins en acupuncture se doivent de connaître cet outil qui est mis à leur disposition. Réfléchir et écrire un document d’information destiné aux médecins pour expliquer le bien-fondé de la démarche participe de l’appropriation d’un outil à utiliser comme à diffuser 7, . Objectifs 1. Améliorer la qualité de la prise en charge en acupuncture par une meilleure connaissance des indications validées. 2. Préciser les objectifs d’une recherche et bien formuler la question. 3. Définir des sources d’information pertinentes. 4. Définir les stratégies de recherche selon les sources interrogées. 5. Évaluer et sélectionner les références obtenues. 6. Hiérarchiser l’information et les documents collectés. 7. Présenter et communiquer l’information et les documents. 8. Connaître les bases de données en acupuncture : comment y accéder. 9. Utiliser au quotidien une base de données encyclopédique en acupuncture. 10. Enrichir une base de données encyclopédique en acupuncture. 11. Proposer l'acupuncture dans les indications validées Méthode Séminaire d’une journée de 7 heures avec trois séquences.
Médecin Généraliste, Radiologue
Mixte
Quelle imagerie prescrire en pathologie courante ?
DPC
Justification L’exposition de la population aux rayonnements ionisants est une préoccupation croissante des autorités sanitaires. En France, les sources d’exposition se répartissent entre les irradiations d’origine naturelle et artificielle, respectivement pour 58 % et 42 % de l’irradiation totale annuelle de la population. Celles liées aux pratiques médicales représentent 99 % des expositions artificielles . Cette part sans cesse croissante, due aux progrès technologiques de l’imagerie médicale, a conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à considérer en 2008 la question liée aux rayonnements ionisants en médecine comme un problème de santé publique . Ces dernières années l’offre d’imagerie s’est considérablement accrue avec une « démocratisation » de l’accès à des examens de plus en plus performants. De nouvelles techniques d’imagerie (coloscanner, coroscanner, PET scann…) sont venues étoffer l’offre des investigations diagnostiques. Parallèlement, les référentiels experts repris par l’assurance maladie, nous enjoignent à modifier nos pratiques, parfois les plus répandues, comme la radio du thorax ou l’abdomen sans préparation (ASP). L’urographie intraveineuse a été utilement remplacée par l’uroscanner, l’arthrographie par l’arthroscanner voire l’IRM. Ces examens sont actuellement bien maitrisés, et leur existence connue de nos patients, mais les développements réguliers des nouvelles techniques rendent d’autant plus complexe le choix des examens à réaliser. Nous devons en tant que soignants tenir compte à la fois des performances des examens que nous prescrivons, de leurs coûts mais aussi de leur impact en termes d’irradiation sur la santé de nos patients. Une coopération accrue entre le médecin prescripteur de l’imagerie et le radiologue doit permettre le choix de la technique la plus indiquée dans le contexte clinique du patient. Il nous a paru utile de réactualiser nos connaissances et donc nos pratiques. Le Guide du bon usage des examens d'imagerie médicale , est un outil essentiel est destiné à tous les professionnels de santé habilités à demander ou à réaliser des examens d'imagerie médicale. Programme de DPC en 3 étapes 1. Non présentielle : Regard sur la pratique auto analyse des pratiques en ligne en amont de la formation. (Temps de travail :1h) 2. Présentielle : Analyse partagée des pratiques – Formation cognitive : appropriation des connaissances - Echanges entre pairs. (Temps de travail 4h). 3. Non présentiel Évaluation à distance de l’impact : nouveau regard sur vos pratiques et analyse du changement de comportement. (Temps de travail :1h). Objectifs spécifiques de l’action : 1. Améliorer les pratiques cliniques par la rationalisation des indications des examens d'imagerie. 2. Réduire l'exposition des patients par la suppression des examens d'imagerie non justifiés. 3. Réduire l'exposition des patients par l'utilisation préférentielle des techniques non irradiantes.
Médecin Généraliste
En présentiel
Surpoids et Obésité de l'adulte : une approche non médicamenteuse
DPC
Justification La santé publique autour du surpoids et de l’obésité est une question actuelle majeure. En France la prévalence de l’obésité est estimée à 15% de la population adulte . Son accroissement rapide et son rajeunissement dans la population ont conduit à revoir les schémas de dépistage et sa prise en charge . L’enjeu est d’améliorer la qualité et l’espérance de vie du patient obèse ou en surpoids. Sur le plan social ces patients doivent faire face à une stigmatisation croissante et sont victimes de nombreuses discriminations qui touchent toutes les dimensions de la vie. Ils ont souvent une qualité de vie médiocre dont le niveau est comparable à celui des personnes atteintes de cancer ou gravement handicapés2. De nombreuses maladies sont associées à l’excès de poids : maladies cardiovasculaires, complications ostéoarticulaires (coxarthrose), diabète de type 2, dépression, pathologies cutanées (mycose des plis), insuffisance veino-lymphatique, incontinence urinaire, pathologies respiratoires (asthme, syndrome d’apnée du sommeil), lithiase vésiculaire, reflux gastro-œsophagien, cancer (sein après la ménopause, colon), problème de fécondité, de fertilité et anomalies fœtales. L’enjeu est aussi économique : leur coût représenterait 2 à 7% des dépenses de santé1. En 2011, la HAS1 a émis des recommandations pour la prise en charge médicale des adultes obèses ou en surpoids. Ces recommandations ont pour objectif d'améliorer la qualité de la prise en charge médicale de premier recours. Elles s'inscrivent dans la même démarche que le plan « Obésité » (2010-2013) qui vise à mieux structurer l'offre de soins destinée aux patients obèses atteints en particulier des formes les plus graves et les mesures préventives. La prise en charge de l'obésité nécessite donc un suivi régulier impliquant le patient à toutes les étapes du traitement pour permettre l'adaptation des objectifs à la tolérance du sujet, ses habitudes et mode de vie . Une enquête alimentaire permet de détecter d’éventuelles erreurs diététiques ou des troubles du comportement alimentaire. Dans tous les cas, les objectifs de traitement doivent être individualisés en tenant compte de la demande du patient. La prescription repose d'abord sur les conseils alimentaires, associés chaque fois que possible à la pratique d'une activité physique régulière, et sur un soutien psychologique. Toutes les approches favorisant la relation médecin-patient et l’aptitude au changement peuvent être prises en compte 1. La diététique associée à l’acupuncture, véritable rééquilibrage alimentaire, bien loin des régimes restrictifs délétères favorisant la prise de poids1 repose sur des conseils diététiques personnalisés. Elle permet une prise en charge adaptée à chaque patient, à son mode de vie et à ses pathologies associées. La technique de soins par acupuncture est un recours possible pour accompagner le patient tout au long de sa démarche. Des Etudes Contrôlées Randomisées récentes montrent son intérêt dans la prise en charge de l’obésité . Par ailleurs, comme le rappelle le rapport de l’INSERM concernant l’évaluation de l’efficacité et de la sécurité de l’acupuncture, « les effets indésirables existent, mais leur fréquence est rare, en particulier en comparaison aux effets indésirables des produits médicamenteux ». Objectifs 1. Repérer un surpoids ou une obésité : IMC, tour de taille. 2. Identifier les facteurs pouvant favoriser une prise de poids. 3. Evaluer les conséquences somatiques, psychologiques et sociales de l’excès de poids. 4. Définir les interventions utiles dans la prise en charge du surpoids et de l’obésité pour atteindre un objectif thérapeutique réaliste pour l’amélioration des comorbidités et de la qualité de vie. 5. Proposer une éducation diététique adaptée à chaque patient en fonction des objectifs thérapeutiques souhaités : exemple de la diététique chinoise. 6. Savoir donner des conseils d’activité physiques adaptée à chaque patient en fonction du contexte, de ses attentes, de ses capacités et des objectifs thérapeutiques souhaités. 7. Savoir proposer une approche psychologique ou toute approche favorisant la relation médecin-patient et l’aptitude au changement. Méthode Séminaire d’une journée de 7 heures avec trois séquences.