ie nécessite de la part des prescripteurs et des biologistes une connaissance approfondie des différentes pathologies, en particulier les gammapathies monoclonales. La prise en charge d’une gammapathie monoclonale en laboratoire spécialisé nécessite des investigations complémentaires biologiques qui vont établir un diagnostic, un pronostic et guider une prise en charge thérapeutique. Elles ne substituent pas aux examens de biologie médicale de première intention permettant, avec les données cliniques, d’établir la classification de Salmon/Durie, de l’ISS et de définir les critères CRAB. L’objectif de cette formation est de partager avec un auditoire de biologistes et de cliniciens une liste exhaustive des analyses pouvant être réalisées en laboratoire de seconde intention. Le premier niveau est la réalisation d’une cytologie médullaire (ou éventuellement d’une biopsie ostéo-médullaire) permettant de poser le diagnostic de myélome. Cet examen peut être complété par un immunophénotypage des cellules plasmocytaires. Le second niveau est la réalisation d’une étude cytogénétique sur plasmocytes triés. La technique de FISH (Hybridation in situ en fluorescence) doit être privilégiée et doit être réalisée à partir de plasmocytes triés. Les résultats de cette technique doivent permettre de stratifier le pronostic (par exemple, par la recherche d’une délétion du locus TP53 ou de la fusion IGH-FGFR3, facteurs de pronostic péjoratif). D’autres analyses moléculaires peuvent être réalisées mais leur intérêt n’est pas encore clairement démontré dans les recommandations de bonnes pratiques. Le but de cette formation est de montrer l’importance d’une prise en charge biologique multidisciplinaire.