Le diagnostic et les interventions précoces sont reconnus très utiles pour favoriser le développement d’un enfant avec autisme et améliorer la qualité de la vie de la famille. Une mise au point récente vient de faire l’objet d’un rapport de la H- à la demande de la Direction Générale de la Santé (

3- et s’inscrit dans le plan autisme 2008-2010 (1- Une recommandation de bonne pratique pour la prise en charge de l’autisme vient également de faire l’objet en mars 2012 d’une parution par la HAS (

2- Ces recommandations ont été complétées par deux nouvelles recommandations en février 2018 portant sur la consultation dédiée en soins primaires et sur le diagnostic et l’évaluation chez l’enfant et l’adolescent. (

3- Les interventions précoces permettent une amélioration du quotient intellectuel, des habiletés de communication, du langage pour les enfants autistes, d’où l’intérêt d’un repérage précoce par les médecins de ville (

2- Si en 2012 l’autisme a été décrétée grande cause nationale, c’est bien qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique, liée également à l’augmentation de prévalence observée (prévalence actuelle estimée à 0,6% soit 1/150 (

3-), qui a pu faire parler d’épidémie des temps modernes. Comme il s’agit d’un sujet peu ou non traité lors de la formation médicale initiale, il nous semble important au vu de la fréquence actuelle de le traiter en formation continue. Au terme de la formation, le participant sera capable de : 1. connaitre les signes précoces de l’autisme 2. réaliser un test validé de repérage comme le CHAT (CHecklist for Autism in Toddlers) 3. orienter l’enfant 4. conseiller les parents sur l’accompagnement de leur enfant au quotidien