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Mixte

LA TELEMEDECINE DANS VOTRE PRATIQUE

DPC

L’environnement numérique impacte notre exercice quotidien depuis quelques années (informatisation des cabinets, logiciels métiers, CPS et carte vitale, agenda électronique à distance, etc...). Le développement des outils de communication audio et vidéo et le transport des données entraîne une révision inéluctable des modes de prise en charge de certaines pathologies aigues et de suivi des patients en ALD. Objectif général : Favoriser l’essor de la télémédecine et la transformation numérique de l’activité de soins et le développement de l’e-santé. Objectifs spécifiques : 1- Acquérir les bases théoriques et pratiques nécessaires pour favoriser et faciliter l’intégration de la télé-médecine dans la pratique quotidienne, et de ses applications: téléconsultation, télé-expertise , et télésurveillance. 2- Comprendre les enjeux médico-économiques de ce virage et son intégration dans la stratégie nationale de l’e-santé. 3- Connaître et apprécier les attentes des patients. 4- Maîtriser les contraintes réglementaires, financières et éthiques 5- Pouvoir anticiper et résoudre les problèmes techniques par un check-up régulier de sa connection, de la qualité du réseau, et des paramètres audio et vidéo de son PC, Tablette ou smartphone. 6- Utiliser les outils d’aide au diagnostic et les arbres décisionnels. 7- Affiner son diagnostic afin de permettre le codage le plus précis 8- Accéder aux recommandations et aux décisions de consensus 9- Etablir une prescription électronique

Médecin Généraliste


Mixte

La fibrillation atriale en pratique de ville

DPC

La fibrillation atriale est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent. Il s’agit d’un problème de santé publique majeur qui augmente avec l’âge, 2/3 des personnes atteintes de fibrillation atriale ont plus de 75 ans. Outre le vieillissement de la population, de nombreux facteurs liés au mode de vie contribuent au développement de cette maladie (obésité, diabète, hypertension artérielle, ...) ce qui fait que la fréquence de cette maladie augmente rapidement. La complication la plus redoutée est la survenue d’un accident vasculaire cérébral. On estime actuellement qu’environ 1 accident vasculaire sur 4 est lié à la fibrillation atriale. 
L’autre complication importante est l’insuffisance cardiaque ; un déclin cognitif peut également être noté ; ainsi la fibrillation atriale peut altérer significativement la qualité de vie. On classe la fibrillation atriale en 3 catégories : paroxystique, persistante, permanente. Le traitement anticoagulant a pour but d’éviter la formation d’un caillot à l’intérieur du cœur et d’éviter ainsi l’accident vasculaire cérébral. Le symptôme les plus fréquent de la fibrillation atriale est la survenue de palpitations, néanmoins d’autres symptômes sont souvent présents sous forme de sensation de fatigue, d’essoufflement, parfois de douleurs au niveau de la poitrine, le pouls irrégulier est le meilleur signe évocateur de fibrillation atriale. Il convient de réaliser rapidement un électrocardiogramme qui permettra de confirmer le diagnostic. Un traitement anticoagulant oral direct (AOD) ou AVK est actuellement proposé en fonction du score CHA2DS2- Vasc supérieur ou égal à 1. Afin d’améliorer les symptômes, plusieurs attitudes sont possibles : contrôler la fréquence cardiaque ou le rythme. Pour contrôler le rythme, il existe 3 possibilités : les médicaments, le choc électrique externe et l’ablation par cathéter. La nouvelle technique d’ablation de la fibrillation atriale est plus efficace que les médicaments pour maintenir le rythme régulier sur le long terme ; les chances de succès sont d’autant plus importantes que l’ablation est effectuée tôt. Le suivi en coordination avec le cardiologue permettra ainsi au patient d’adopter une attitude conforme aux recommandations, de prendre régulièrement son traitement et ainsi de prévenir les récidives. La fibrillation auriculaire permanente est une indication absolue à un traitement anticoagulant prolongé en l’absence de contre-indication afin de prévenir un accident vasculaire cérébral dans un souci d’amélioration de la qualité de vie de ces patients et de diminution des hospitalisations. A l’issue de cette session les participants seront en mesure de : Participer au diagnostic précoce de la fibrillation atriale chez un patient symptomatique en fonction des facteurs de risque Authentifier les patients bénéficiant d’un traitement anticoagulant en fonction du score CHA2DS2-Vasc Identifier les patients devant bénéficier d’un traitement par AOD par rapport aux AVK Sécuriser la mise en route du traitement anticoagulant Suivre ces patients en fonction des différentes situations à risque S’assurer de la bonne observance du traitement

Médecin Généraliste


Mixte

L'insuffisance cardiaque en pratique de ville

DPC

L’insuffisance cardiaque est un problème de santé publique liée à une pathologie fréquente, à la fois en consultation et en hospitalisation, touchant avec prédilection le sujet âgé dont le pronostic reste réservé qu’il s’agisse de l’insuffisance cardiaque systolique à fraction réduite ou à fraction d’éjection préservée. Les comorbidités sont fréquentes (anémie, diabète, insuffisance rénale, insuffisance respiratoire chronique, AVC, troubles cognitifs,...) et peuvent faire errer le diagnostic. La problématique est liée à la fréquence des hospitalisations qui peuvent altérer la qualité de vie. Le diagnostic repose sur la clinique et principalement la dyspnée d’effort, souvent associé à des oedèmes des membres inférieurs, une fatigue ou une prise de poids anormale. Il est affiné par des examens complémentaires représentés par le dosage des peptides natriurétiques (BNP, NT-proBNP). Le diagnostic de l’insuffisance cardiaque doit être confirmé par l’échocardiographie doppler. Le pronostic est d’autant plus sévère que le patient présente une fraction d’éjection inférieure à 30% et qu’il persiste un flux transmitral restrictif et que le taux de BNP à la sortie de l’hôpital reste élevé ; l’insuffisance cardiaque est souvent associée à une fibrillation atriale compliquant sa prise en charge. Le traitement de l'insuffisance cardiaque repose sur des mesures hygénio-diététiques simples avec une alimentation peu salée. Le traitement médicamenteux de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite est composé de diurétiques de l’Anse, IEC / ARA 2, betabloquants, diurétiques épargneurs du potassium ; les ARNI font partie d’une nouvelle classe de médicaments de l’insuffisance cardiaque réservée actuellement aux dysfonctions systoliques du ventricule gauche. Ces patients bénéficient d’une polythérapie nécessitant une bonne observance thérapeutique. Le traitement de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée du sujet âgé ou très âgé, souvent hypertendu, présentant de nombreuses comorbidités n’est pas codifié. Il repose sur le traitement des facteurs déclenchants, de l’hypertension et des autres comorbidités. Il convient de privilégier la coordination MG – cardio dans le cadre d’un parcours de santé pluridisciplinaire où l’infirmière joue un rôle prédominant dans le cadre d’une éducation thérapeutique adaptée. Les formes les plus sévères nécessitent la mise en place d’un défibrillateur implantable resynchronisateur voire la discussion d’une greffe cardiaque pour les plus jeunes à un stade terminal. A l’issue de cette session les participants seront en mesure de : Identifier les éléments du diagnostic sur la clinique Interpréter les dosages du BNP Mettre en œuvre une stratégie thérapeutique conforme aux recommandations Mettre en place un suivi adapté dans le cadre de la prise en charge multidisciplinaire associée à une éducation thérapeutique

Médecin Généraliste


Mixte

L'hypertension artérielle en médecine générale

DPC

L’hypertension artérielle (HTA) est un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire et reste la première maladie chronique dans le monde. Elle concerne plus de 10 Millions de personnes en France et touche 1 français sur 6. L’HTA est définie par les Sociétés Savantes de manière consensuelle comme une pression artérielle (PA) supérieure ou égale à 140/90mmHg persistant dans le temps. La mesure de la pression artérielle fait partie de l’examen clinique du médecin généraliste ; néanmoins, la pression artérielle variant beaucoup en fonction des circonstances (effet blouse blanche), la Société Française d’Hypertension Artérielle recommande de la mesurer de façon répétée et de s’aider en plus des mesures au cabinet à partir également des mesures de la HAS, de l’auto-mesure tensionnelle (AMT) ou de la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) permettant ainsi de confirmer l’hypertension artérielle avant de débuter un traitement ; en cas d’HTA sévère définie par une pression artérielle au-delà de 180/110mmHg, il conviendra d’emblée de mettre en place une thérapeutique adaptée. Le médecin généraliste participe au bilan initial après la découverte d’une HTA (recherche d’une atteinte vasculaire cardiaque, cérébrale ou rénale associée), identification des facteurs de risque cardiovasculaires, recherche d’une HTA secondaire, recherche de facteurs aggravants, prescription de dosages sanguins, recherche d’une protéinurie et prescription d’un électrocardiogramme de repos. Il demandera un avis spécialisé auprès du cardiologue en cas d’HTA secondaire, d’HTA sévère, d’HTA avant l’âge de 30 ans, d’HTA avec hypokaliémie, d’HTA masquée, d’anomalie rénale, d’anomalie cardiaque. Le traitement repose sur les règles hygiéno-diététiques associées à une réduction des apports sodés ainsi que la correction des autres facteurs de risque, un régime hypocalorique et la pratique d’une activité physique régulière. Les médicaments antihypertenseurs les plus fréquemment utilisés en monothérapie ou en bithérapie sont les bloqueurs du système rénine angiotensine (IEC ou ARA2), les inhibiteurs calciques, les diurétiques thiazidiques ; en dernier ressort les bétabloquants ou les antihypertenseurs centraux. Chez le sujet de 80 ans ou plus, un objectif de PA systolique inférieure à 150 mmHg sans hypotension orthostatique est recommandée. Il faut être vigilant dans ces tranches d’âge élevées à prévenir la iatrogénie en ne dépassant pas 3 antihypertenseurs. La consultation de suivi après 6mois de traitement antihypertenseur doit faire une place importante à l’éducation thérapeutique et à l’observance du traitement en évaluant les symptômes, la pression artérielle au cabinet ou au mieux au domicile par la MAPA en cas de nécessité, en évaluant les interactions médicamenteuses et en recherchant une hypotension orthostatique surtout chez le diabétique et de faire un ECG tous les 3 à 5 ans. A l’issue de cette session les participants seront en mesure de : Confirmer le diagnostic à partir de l’auto-mesure ou de la MAPA Mettre en place le plan de soins initial Prévenir les complications cardiovasculaires de l’HTA Identifier les situations à risque nécessitant l’avis du cardiologue notamment en cas d’HTA résistante.

Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, Cardiologue, + 29 autres


Mixte

LA TELEMEDECINE DANS LE PARCOURS DE SOIN

DPC

L’environnement numérique impacte notre exercice quotidien depuis quelques années (informatisation des cabinets, logiciels métiers, CPS et carte vitale, agenda électronique à distance, etc...). Le développement des outils de communication audio et vidéo et le transport des données entraîne une révision inéluctable des modes de prise en charge de certaines pathologies aigues et de suivi des patients en ALD. Objectif général : Favoriser l’essor de la télémédecine et la transformation numérique de l’activité de soins et le développement de l’e-santé. Objectifs spécifiques : 1- Acquérir les bases théoriques et pratiques nécessaires pour favoriser et faciliter l’intégration de la télé-médecine dans la pratique quotidienne, et de ses applications: téléconsultation, télé-expertise , et télésurveillance. 2- Comprendre les enjeux médico-économiques de ce virage et son intégration dans la stratégie nationale de l’e-santé. 3- Connaître et apprécier les attentes des patients. 4- Maîtriser les contraintes réglementaires, financières et éthiques 5- Pouvoir anticiper et résoudre les problèmes techniques par un check-up régulier de sa connection, de la qualité du réseau, et des paramètres audio et vidéo de son PC, Tablette ou smartphone. 6- Utiliser les outils d’aide au diagnostic et les arbres décisionnels. 7- Affiner son diagnostic afin de permettre le codage le plus précis 8- Accéder aux recommandations et aux décisions de consensus 9- Etablir une prescription électronique

Médecin Généraliste


Mixte

Prescription et suivi des antithrombotiques

DPC

Les antithrombotiques (antiagrégants plaquettaires et anticoagulants) sont des médicaments de prescription courante en ville chez les patients à risque cardiovasculaire. Il est nécessaire de bien s’approprier la prescription des antiagrégants plaquettaires que ce soit en prévention primaire ou secondaire en utilisant la grille Score et en fonction des recommandations des Sociétés Savantes. La durée du traitement varie en fonction de la pathologie que ce soit après syndrome coronaire aigu ou après un accident vasculaire cérébral ; la gestion de ces médicaments est primordiale en péri et post-opératoire, notamment chez le patient âgé et en cas de dysfonction rénale. Les antithrombotiques sont des médicaments prescrits chez le coronarien mais également dans la fibrillation atriale et dans la maladie veineuse thrombo-embolique. Lors de l’instauration du traitement anticoagulant, un AVK ou AOD peut être prescrit en première intention. Le choix entre ces deux familles d’anticoagulants sera fait au cas par cas en tenant compte notamment : du risque hémorragique, de l’âge et du poids, de la fonction rénale, de la qualité prévisible de l’observance, de la capacité du patient à suivre le degré d’anticoagulation pour les AVK, de la préférence du patient après une information adaptée L’âge, le petit poids et l’insuffisance rénale chronique étant en soi des facteurs de risque de saignement, une anticoagulation avec les AVK est particulièrement adapté. Si la prescription d’un AVK est envisagée, un AVK de la famille des coumariniques (warfarine ou acénocoumarol) doit être privilégiée, en notant que la warfarine est l’AVK le mieux évalué. En cas de la prescription d’un AOD, il convient de prendre en considération son élimination rénale et les modalités de prescription propres à chaque médicament telles que le nombre de prise, les critères de réduction de dose, les interactions médicamenteuses ainsi que les précautions d’emploi et les contre-indications. La Haute Autorité de santé a identifié différents mésusages des AOD, en particulier : - des sous dosages intentionnels, visant à diminuer le risque de saignement. Cette pratique n’a démontré ni son efficacité, ni son innocuité. - en deuxième lieu, leur utilisation en dehors de toute recommandation, chez des patients sans facteur de risque thrombo-embolique (CHA2DS2-VASC=0) ou ayant une maladie valvulaire pour les AOD. Le non-respect des modalités de prescription des anticoagulants oraux expose les patients à une augmentation du risque thrombotique ou hémorragique. Au décours d’une embolie pulmonaire, il est important d’évaluer la durée du traitement des AOD en fonction d’un facteur transitoire ou persistant. Les AOD ne doivent pas être utilisés chez les femmes enceintes ou allaitantes. A l’issue de cette session les participants seront en mesure de : - Identifier les patients bénéficiant d’un antiagrégant plaquettaire en prévention primaire ou secondaire - Gérer le suivi de ces patients en fonction des situations cliniques - Authentifier les patients susceptibles de prendre un AOD en fonction du score CHA2DS2-Vasc - Evaluer la durée du traitement anticoagulant chez le patient présentant une maladie veineuse thrombo-embolique

Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 26 autres


Mixte

Syndrome d'Epuisement Professionnel ou BURN-Out : savoir dépister et prendre en charge

DPC

Si le travail est un droit et une source d’épanouissement , il peut, sous certaines conditions, entraîner une détérioration de la santé physique et psychologique. Les études relatives à l’état de la santé psychologique au travail, font du stress le principal responsable de la détérioration de la santé au travail. Son incidence représente près de 28% des salariés de l’Union Européenne, toutes professions confondues. Il peut entraîner des problèmes de santé physique et psychologique chez tous les travailleurs. Le corps médical et les soignants en général ne sont pas à l'abri de cela, tout au contraire. Les dernières statistiques sont alarmantes. La libération de parole qui a suivi certaines démarches contribue à mieux connaitre, dépister et suivre cette pathologie dont l'incidence atteindrait 50%. L’évolution des conditions et des organisations de travail est associée à une prévalence croissante des facteurs de risque psychosociaux susceptibles de porter atteinte à la santé à la fois physique et mentale. Le syndrome d’épuisement professionnel n’est pas considéré comme une maladie dans les classifications de référence (CIM-10 et DSM-5). Il se rapproche d’autres situations non spécifiques telles que par exemple la souffrance au travail ou les effets du stress lié au travail(1). Après les affections de l’appareil locomoteur, la souffrance psychique causée ou aggravée par le travail est le 2e groupe d’affections d’origine professionnelle décrit dans la population salariée active française. 1. Khireddine I et al. La souffrance psychique en lien avec le travail chez les salariés actifs en France entre 2007 et 2012, à partir du programme MCP. Bull Epidémiol Hebdo 2015;(23):431-8. Objectif général :  Suite aux recommandations de la HAS Repérage et prise en charge cliniques du syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out HAS /Service des bonnes pratiques professionnelles / Mars 2017 7 ,les soignants sont particulièrement exposés au risque de burn-out et l'épuisement professionnel. le professionnel de santé est particulièrement vulnérable, car différents facteurs le rendent vulnérables: cotoyer la mort et la souffrance, s'impliquer dans l'intimité des patients, tensions socio-démographiques et organisation du travail, insécurité, judiciarisation de l'exercice...Nous consacrons ce programme aux soignants, en centrant ce programme sur le volet clinique uniquement: • Peut-on définir médicalement le syndrome d’épuisement professionnel ? Quelles en sont les manifestations ? • Quels sont les facteurs de risques ? • Comment repérer le syndrome d’épuisement professionnel ? . Comment évaluer le risque suicidaire? • Quelles sont les mesures individuelles de prise en charge du syndrome d’épuisement professionnel ? • Comment accompagner les victimes de burn-out lors de leur retour au travail ?

Gynécologue, Médecin Généraliste


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COLPOSCOPIE PREVENTION ET DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L'UTERUS

DPC

L’optimisation des campagnes de dépistage organisé des cancers du col de l’utérus de la femme nécessite la formation individuelle de chaque médecin, actualisée et gage de parcours pertinent pour asseoir au plus tot le diagnostic et prévoir les soins nécessaires et leur succès Atténuer la gravité du cancer du col de l’utérus repose sur une prévention primaire par vaccination et un diagnostic précoce secondaire par la cytologie. A la cytologie traditionnelle s’ajoute la virologie : deux outils performants qui permettent lorsqu’ils sont bien gérés une meilleure efficacité pour un moindre coût tant psychologique, physique que financier. La colposcopie s’intègre dans ce dépistage devant un frottis anormal, et va permettre d’orienter les prélèvements biopsiques.. Ces frottis sont grands pourvoyeurs d’anomalies de Bas grade entraînant des colposcopies ainsi que des traitements inutiles et anxiogènes, d’autant que la colposcopie n’est pas toujours contributive ce qui peut entraîner l’indication d’une conisation diagnostique. Environ 30 000 conisations sont effectuées tous les ans en France, et ces conisations, faites chez des femmes en âge de procréer, ont des conséquences sur la fertilité et sur une éventuelle grossesse Le but de ce DPC est de former les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des patientes ayant une lésion précancéreuse du col utérin à ces recommandations pour optimiser les indications des méthodes de surveillance et/ou de traitement, dans les situations à risque. Ce DPC sera construit sur le mode d’un programme intégralement non présentiel avec pré et post test. REFERENCES PRINCEPS - ANAES. Conduite à tenir devant une patiente ayant un frottis cervico-utérin anormal. In: http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/frottis_final_-_recommandations.pdf. Saint Denis: ANAES; 2002. - Conduite à tenir devant une femme présentant une cytologie cervico-utérine anormale- Recommandations INCa 2016 - OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DETAILLES Savoir utiliser les arbres décisionnels des recommandations de l’INCa 2016 Savoir choisir l’option diagnostique adaptée à chaque cas clinique, en fonction d’une complexité croissante Savoir indiquer une résection à visée diagnostique sans excès Savoir gérer les situations particulières (femme enceinte, immunodéprimmée) Connaître les pré-requis avant traitement d’un cancer micro-invasif

Gynécologue, Médecin Généraliste


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RISQUES EN GYNECOLOGIE : Pour une stratégie pertinente

DPC

En gynécologie comme en obstétrique, la collaboration avec nos confrères radiologues interventionnels peut rendre de précieux services. En gynécologie, l’embolisation sélective des artères utérines est utilisée depuis 1995 dans le traitement des fibromes utérins symptomatiques, à la place de la chirurgie, surtout chez les femmes de plus de 40 ans, ne désirant plus de grossesse. Les indications de cette technique s’étendent aujourd’hui au traitement de l’adénomyose et des varices pelviennes. En obstétrique, même si les indications de l’embolisation dans la prise en charge des hémorragies du post partum ont vu leur place réduite grâce à l’utilisation de techniques de compression par ballon intra-utérins, elles conservent une place qu’il est important de connaître. L’embolisation utérine est également un traitement de choix des anomalies vasculaires utérines survenant dans le post partum ou le post abortum. Les stratégies plus classiques couvrent les hémorragies de type ménorragies ou métrorragies, dont le volume et les cycles doivent être analysés. La clé de la prise en charge intègre le désir de procréation qui interdit embolisations et résections endométriales ou hystérectomies. L’origine fonctionnelle ou idiopathique permet un traitement médicamenteux, oestro-progestatifs, hémostatiques ou AINS à suivre dans ses effets. Les échecs, ou le caractère organique hyperplasie endomètre, fibromes, adénomyose font orienter après une étape médicale prioritaire vers des actes instrumentaux dont la stratégie de prise en charge doit être individualisée et propre à chaque femme en pesant la balance bénéfices/risques. A l'issue de cette session les participants seront en mesure de : *Identifier l’anomalie de cycle et les saignements anormaux *En évaluer l’origine fonctionnelle ou organique *Mesurer le désir de procréation et ses conditions *Initier le traitement de première intention des méno-métrorragies idiopathiques *Choisir en deuxième intention selon la lésion entre les actes techniques utérins ou les embolisations

Médecin Généraliste


Mixte

La maladie coronarienne stable en médecine générale

DPC

La maladie coronarienne stable comprend différentes phases évolutives de l’atteinte coronarienne y compris le post-infarctus à l’exclusion des situations où l’obstruction coronarienne domine la présentation clinique (syndrome coronaire aigu). Il s’agit de la troisième affection longue durée la plus fréquente derrière le diabète et les affections malignes. Le taux de mortalité annuel en rapport avec les coronaropathies a tendance à diminuer alors que la prévalence des coronaropathies n’a pas diminuée, suggérant une amélioration du pronostic des coronariens que l’on peut expliquer par l’amélioration de la gestion des événements coronariens aigus et du contrôle des facteurs de risque en prévention secondaire. Il s’agit de repérer cliniquement de façon simple la maladie coronarienne où le médecin généraliste est fortement impliqué à partir des caractéristiques des symptômes. L’électrocardiogramme de base est important pour rechercher une ischémie myocardique ou une séquelle d’infarctus du myocarde. Il sera nécessaire de confirmer le diagnostic de la maladie coronanarienne stable en coordination avec le cardiologue à partir d’examens non invasifs à la recherche d’une ischémie myocardique (épreuve d’effort, scintigraphie myocardique, écho d’effort, écho Dobutamine voire coroscanner) afin évaluer le risque d’événements futurs. La stratégie diagnostique est résumée par le choix des examens qu’il s’agisse d’examens à visée ischémique déjà cités, de la fraction d’éjection du ventricule gauche à l’échocardiographie doppler mais aussi de la coronarographie diagnostique justifiée en cas d’anomalies à l’épreuve d’ischémie mais également chez les patients qui ne peuvent pas avoir une imagerie de stress ainsi que chez les patients avec un angor typique et une fraction d’éjection inférieure à 50%. Il conviendra d’évaluer le risque d’événements futurs en cas de maladie coronarienne stable confirmée puis traiter le patient atteint de maladie coronaire stable à partir de la stratégie thérapeutique qui repose sur la mise en œuvre des règles hygiéno-diététiques recommandées et du traitement médicamenteux optimal de la maladie coronaire stable. Celui-ci repose sur un betabloquant, l’Aspirine, une statine, un inhibiteur de l’enzyme de conversion à partir de l’acronyme BASI utilisé dans le post-infarctus. Dans tous les cas, la correction des facteurs de risque s’impose avec le sevrage tabagique, la correction de la dyslipidémie avec un niveau de cholestérol à apprécier en fonction des recommandations, la correction du diabète avec une hémoglobine A1C inférieure à 7%, le traitement d’une hypertension artérielle auxquels on y associera un régime hypocalorique peu salé avec la pratique d’une activité physique régulière ainsi qu’une éducation thérapeutique idéalement pendant la réadaptation cardiaque. Le patient sera acteur de sa propre santé connaissant ainsi sa maladie, les signes d’alerte afin de favoriser une meilleure observance thérapeutique.  C’est dire l’importance de la coordination entre le médecin généraliste et le cardiologue dans le cadre de cette prise en charge multidisciplinaire améliorant ainsi le pronostic de ces patients en réduisant la morbi-mortalité et en améliorant la qualité de vie. A l’issue de cette session les participants seront en mesure de : Evaluer la probabilité de maladie coronaire stable  devant des douleurs thoraciques chroniques Confirmer le diagnostic de maladie coronarienne stable en coordination avec le cardiologue Identifier les examens à la recherche d’une ischémie myocardique Contrôler tous les facteurs de risque de la maladie athéromateuse Identifier la stratégie thérapeutique Suivre ces patients dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire en y associant une activité physique régulière.