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Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, Endocrinologue, + 4 autres


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SOINS PREMIERS EN GYNECOLOGIE : FROTTIS - IVG

DPC

En France, le cancer du col de l’utérus, est le dixième cancer le plus fréquent chez la femme. Malgré un dépistage efficace, il est encore responsable de 1100 décès par an. Malgré sa faible sensibilité, la réalisation régulière du frottis cervico-utérin (FCU) a permis de diminuer le nombre de nouveaux cas et de décès ces 20 dernières années : son dépistage permet la découverte et le traitement de nombreuses lésions précancéreuses, avec un retentissement direct sur l’incidence du cancer utérin. L’acteur de soin premier a un rôle majeur à jouer dans ce dépistage mais aussi dans l’orientation et la prise en charge des patientes porteuses d’anomalies cytologique cervico-utérine. En 2015, 218 100 femmes ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. Ce nombre est relativement stable depuis 2006 avec un taux de recours de 14.9 IVG pour 1000 femmes entre 15 et 49 ans. On observe depuis plusieurs années une baisse du nombre d’IVG instrumentales. En 2015, 57% des IVG sont réalisées de façon médicamenteuse en métropole. Parmi les IVG médicamenteuses, 18 % sont réalisées hors établissements hospitaliers (16,5% en cabinet libéral et 1.5% en CDPEF), soit la réalisation en ville d’environ 36280 IVG. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2005. Les praticiens libéraux, gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes seront très certainement confrontés à une demande croissante de la part des patientes. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •connaître la classification de Bethesda des frottis •savoir interpréter le résultat et reconnaitre un frottis anormal •informer systématiquement les patientes des résultats du FCU •leur fournir une information simple mais complète sur son interprétation •connaître les indications de la colposcopie et d’orienter les patientes qui doivent en bénéficier •connaître le cadre médico-règlementaire de réalisation des IVG et en particulier celles réalisées par méthode médicamenteuse •recueillir la demande d’IVG médicamenteuse •prescrire le bilan initial •accompagner la procédure •gérer les effets attendus ainsi que d’éventuelles complications •choisir dans les suites une contraception adaptée

Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, Chirurgien, + 8 autres


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COLPOSCOPIE ET PREVENTION SECONDAIRE DU CANCER DU COL UTERIN

DPC

L’incidence et la mortalité des cancers invasifs du col de l’utérus (2 757 nouveaux cas et 1 092 décès projetés en 2015) diminuent depuis plus de 30 ans en France, notamment grâce au dépistage par frottis cervico-utérin (FCU), test de référence, qui permet de dépister des lésions préinvasives ou des cancers à un stade précoce1. La réalisation d’une cytologie cervico-utérine est recommandée chez les femmes de 25 à 65 ans, tous les 3 ans, après deux cytologies normales réalisées à 1 an d’intervalle. Avec la généralisation du dépistage en France, le taux de cytologies anormales (définies comme les cytologies non NILM (Negative for Intraepithelial Lesion or Malignancy) d’après la terminologie de Bethesda) attendu est de 3,9 %, soit 235 000 femmes chaque année ; des lésions précancéreuses ou cancéreuses concerneront plus de 31 000 femmes. Les dernières recommandations de l’INCa en cas de cytologie cervico-utérine de lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade, rappellent qu’il est nécessaire de faire un examen colposcopique. L’examen colposcopique permet de repérer les lésions et d’orienter les prélèvements qui doivent être de bonne qualité. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •connaître les stratégies de dépistage devant un frottis anormal et de connaître la classification de Bethesda, •rédiger un compte rendu qui sera remis à la patiente et à son médecin, •connaître les règles à respecter (examen à réaliser en début de cycle, imprégnation hormonale suffisante), •connaître les « pièges » de l’examen colposcopique. •savoir renouveler l’examen dans de meilleures conditions, •mettre en place des procédures de rappel pour les patientes perdues de vues. •connaître le détail des dernières recommandations •savoir interpréter les particularités liées à l’état de grossesse

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MEDECINE DE LA REPRODUCTION : ENDOMETRIOSE - PRESERVATION DE LA FERTILITE

DPC

L’endométriose est un trouble gynécologique fréquent, œstrogéno-dépendant, affectant plus de 10 % des femmes en âge de procréer. Cette maladie se caractérise par la présence de tissu endométrial fonctionnel en dehors de la cavité utérine et se traduit par des douleurs pelviennes chroniques et une fréquence accrue de l’infertilité. L'endométriose agit sur la fécondité par plusieurs mécanismes: le stress oxydant, les adhérences, les troubles de l'implantation, les conséquences sur les spermatozoïdes... De plus la douleur avec son retentissement psychologique, dysménorrhée, dyspareunie, altère la vie quotidienne et la sexualité. Un tiers des femmes qui consulte pour une infécondité est atteinte d’une endométriose pelvienne. Il est très important d’en diagnostiquer la présence et les conséquences pour offrir à la patiente les moyens de sa guérison et de son avenir maternel Lors du suivi des cancers, préserver de l’infertilité, par conservation d’ovocytes ou d’embryons pour réimplantation sont des méthodes à connaitre. Ce sont les mêmes techniques qui sont utilisées en cas d’endométriose. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •Proposer une stratégie de prise en charge devant une infertilité liée à l’endométriose •Savoir attendre quelques mois après la chirurgie dans le but d’obtenir une conception spontanée •Proposer l’AMP au bout du délai préétabli de 6 à 18 mois et en l’absence de conception spontanée •Raccourcir ce délai en cas de faible réserve ovarienne •Proposer un traitement conservateur permettant de préserver la fertilité en cas de cancer pelvien •Connaître les risques d’altération de la fertilité en cas de traitement radiothérapique ou chimiothérapique •Connaître les recommandations de l’INCA 2010 proposant une stratégie de préservation de la fertilité lorsqu’une prise en charge médicale est susceptible e l’altérer •Savoir adresser ces femmes vers un centre régional de préservation de la fertilité qui proposera l’une des techniques actuellement disponibles et connaître le n° vert à destination des professionnels de santé

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ACTUALITES 2017 EN OBSTETRIQUE

DPC

Les pathologies utéro annexielles peuvent prendre des aspects très divers pendant la grossesse : • Les syndromes abdominaux sont particulièrement graves pendant la grossesse en raison d'un retard au diagnostic et à la thérapeutique. La grossesse modifie en effet les symptômes cliniques, peut modifier les résultats des examens complémentaires (hyperleucocytose physiologique, diminution de l'hématocrite par hémodilution, un syndrome rétentionnel minime). Classiquement les examens radiologiques sont contre-indiqués. En fait on doit se limiter dans le nombre de clichés et éventuellement protéger l'utérus (tablier). L'échographie ne pose pas de problème pendant la grossesse. Une petite dilatation des voies pyélo-calicielles maternelles surtout à droite est physiologique en fin de grossesse. La cœlioscopie est possible chez la femme enceinte jusqu’à 20 SA environ ; au delà, le volume utérin gène la visualisation du pelvis et l’introduction des trocarts. Pas de canulateur utérin. • Une masse annexielle peut être découverte à l’occasion d’un syndrome abdominal mais aussi de façon fortuite lors de la surveillance clinique ou échographique et avec le développement de l’échographie obstétricale systématique, la découverte fortuite de kystes ovariens pendant la grossesse est de plus en plus fréquente. Actuellement, environ de 4% des femmes enceintes présentent une masse annexielle. • Le dépistage des anomalies cytologiques cervicales pendant la grossesse repose sur la cytologie et lors de la première consultation prénatale le frottis est recommandé chez une femme > 25 ans qui n’a pas de résultat de frottis normal à présenter. Dans la population générale la fréquence d’un trouble de la statique pelvi-périnéale (Incontinence urinaire, Incontinence anale, Prolapsus génital) est de 1 femme sur 5. Le facteur obstétrical est un facteur de risque souvent retrouvé dans la survenue d’un prolapsus et en salle de travail l’une des préoccupations est la préservation anatomique et fonctionnelle du périnée. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •Rechercher la cause d’un syndrome abdominal pendant la grossesse ainsi que les diaqnostics différenciels •Savoir interpréter la découverte d’une masse annexielle pendant la grossesse et analyser le compte-rendu échographique. •Analyser les anomalies cytologiques des frottis réalisés pendant la grossesse et alerter l’équipe obstétricale selon des niveaux de gravité connus. •Savoir réaliser ou prescrire colposcopie et biopsie pour différencier un cancer d’une tumeur frontière. •Connaître les risques sur le périnée des accouchements par voie basse et des extractions instrumentales pour mieux les prévenir.

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ACTUALITES 2017 EN GYNECOLOGIE MEDICALE

DPC

Les douleurs pelviennes chroniques (DPC) sont un motif fréquent de consultations médicales et gynécologiques. Parmi les causes des DPC, l’endométriose occupe une place importante en raison de sa fréquence, de l’intensité des symptômes et des implications potentiellement graves qu’elle peut entraîner dans la vie d’une femme. L’endométriose doit être systématiquement évoquée dans le diagnostic différentiel puisque sa prévalence dans les douleurs pelviennes chroniques est estimée à 33% et varie de 2 à 74% selon les groupes de femmes étudiés. Problème quotidien et complexe dont la première interrogation doit relier le symptôme à la sphère gynécologique ce qui est loin d’être toujours évident. Une fois établie cette corrélation, si tant est qu’on en soit certain, quelle est la démarche logique qui offre les meilleures chances d’aller du symptôme au diagnostic et au traitement. Approche traditionnelle, la première étape se fonde sur un interrogatoire soigneux et détaillé. L’examen clinique est aussi fondamental, nécessitant attention et en respectant toutes les étapes. L’appréciation globale de la situation fondée sur les échelles de qualité de vie est la conclusion de cette approche initiale. Autre étape les explorations complémentaires et leur prescription sélective Les échographies, le scanner parfois, et l’IRM. La biologie est certainement au deuxième plan mais il serait dommage de la négliger. Quels sont les traitements médicaux de la douleur, symptomatiques ou spécifiques, la place de l’hypnose ? Les jeunes femmes, nullipares en particulier, présentent souvent des échecs de la pilule responsable d’un nombre important des 200 à 218 000 IVG faites en France par an. Ces IVG sont souvent la conséquence d’une mauvaise observance de la contraception orale, cutané ou vaginale. Les contraceptions longues durées réversibles (CLDR) (LARC des auteurs anglo-saxons) ont prouvé leur meilleure efficacité pratique. Le DIU et l’implant sont applicables à beaucoup de femmes qui ne peuvent assumer un contrôle quotidien, hebdomadaire ou mensuel de la contraception. La question de la tolérance, de l’efficacité et surtout l’absence d’évènements indésirables graves de ces méthodes longue durée reste posée chez les femmes nullipares. Dépister dès 30 ans toutes les femmes à risque de vieillissement ovarien précoce et leur conseiller d’enfanter le plus vite possible et on ne peut que conseiller aux femmes à risque de vieillissement ovarien prématuré (famille de ménopause précoce, antécédents de radiothérapie, de chimiothérapie, d'infections pelviennes, d'endométriose sévère, tabagiques) d'essayer plus vite d'être mère si les circonstances de leur vie le permettent Diverses situations aux rapports bénéfice-risque méritant une protocolisation assistant une réflexion logique mêlent le court, moyen et long terme, pour parer à l’urgence, et préserver le potentiel futur de fertilité. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •savoir explorer une patiente qui se plaint de douleurs pelviennes chroniques, l’interroger et chercher les indices qui orientent vers une cause organique, prescrire les examens complémentaires utiles, •une fois que l’endométriose est reconnue, proposer le traitement le plus efficace, •éviter les gestes favorisant la douleur en chirurgie mammaire, •proposer à une nullipare une contraception par DIU, mais ne pas ignorer les conséquences infectieuses possibles, •savoir évaluer le bénéfice–risque de la chirurgie des endométriomes ovariens pour la fertilité et connaître les alternatives, •répondre à une urgence contraceptive •reconnaître une insuffisance ovarienne débutante et de sensibiliser les patientes à la diminution de la fertilité

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PRISE EN CHARGE DE LA MENOPAUSE EN 2017

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La ménopause constitue un nouvel état physiologique de la femme marqué par l’arrêt du fonctionnement ovarien qui se traduit à la fois par la perte de la fonction de reproduction et une carence oestrogénique dont l'intensité s'aggrave avec le temps. On distingue classiquement les conséquences fonctionnelles de la carence hormonale, qui sont souvent présentes dès le début de la ménopause avec le syndrome climatérique et les troubles génito-urinaires, des atteintes tissulaires qui surviennent plus à distance de l’arrêt du fonctionnement ovarien. Tous les tissus hormono-dépendants (os, vaisseaux, système nerveux central) sont potentiellement impactés par la carence oestrogénique, bien qu’avec une grande variabilité selon les femmes, tant dans leur moment de survenue que leur intensité. La stratégie de prise en charge doit être individualisée et aura pour objectif à la fois de corriger les éventuels facteurs de risque modifiables et lorsque nécessaire, de proposer une démarche thérapeutique préventive. Parmi les moyens de cette prévention, le THM garde une place de choix qui nécessite néanmoins non seulement d’en maîtriser les domaines d’application mais également, ses modalités pratiques, sa durée et son suivi qui seront conditionnés par la balance bénéfice/risque propre à chaque femme. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •apprécier le retentissement fonctionnel de la ménopause et de savoir quand initier un traitement, •engager le bilan initial et le suivi clinique et para-clinique ; •contrôler des effets mesurables des THS et den apprécier les risques au cours d’un bilan de réévaluation régulier. •connaître les avantages et les risques d’un THM au delà de 5 ans et d’en débattre avec la patiente avant de le renouveler, •savoir rechercher les antécédents d’endométriose pour contre-indiquer ou adapter le THM et aussi de prescrire les examens qui permettant de ne pas méconnaître une néoplasie pelvienne. •adopter la bonne conduite à tenir devant un kyste de l’ovaire apparu après la ménopause et de proposer la solution chirurgicale adaptée. •prendre en charge le SUGM pour lequel il est apparu récemment des solutions thérapeutiques efficaces alternatives au THM •savoir conseiller une conduite à tenir chez une femme mutée BRCA et sen cas de proposition chirurgicale assurer la prise en charge de ses effets secondaires.

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GERER LES RISQUES EN GYNECOLOGIE

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Les circonstances sont malheureusement fréquentes où la découverte tardive de situations gynécologiques préoccupantes à l’âge adulte conduit à regretter le retard important avec lequel l’identification du problème est survenue. Ainsi donc peut-on penser qu’une analyse plus soigneuse et plus discriminante des problèmes gynécologiques auxquels les femmes sont exposées serait une piste d’amélioration certaine A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •rechercher des facteurs de risque généraux (notamment des facteurs individuels et sociaux, obésité, risque professionnel des antécédents familiaux) •rechercher des antécédents personnels préexistants médicaux (notamment diabète gestationnel, hypertension artérielle gravidique, troubles de la coagulation), gynécologiques (notamment des antécédents chirurgicaux, des pathologies utéro-vaginales) ou liés à une grossesse antérieure (notamment d’antécédents obstétricaux ou liés à l’enfant à la naissance) ; •savoir orienter les jeunes patientes obèses pour une meilleure prise en charge, •conseiller les femmes en pré-ménopause afin qu’elles conservent une bonne hygiène physique et alimentaire. •connaître les risques vasculaire et en particulier thrombo-emboliques aux différents âge de la vie des femmes afin de : -dépister les femmes à risque, -ne pas prescrire de thérapeutique pouvant aggraver ce risque, en particulier en matière de contraception et de ménopause, -modifier les pratiques de stimulation de l’ovulation pour éviter le risque d’hyperstimulation pouvant générer un risque thrombo-embolique vital.

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ACTUALITES 2017 EN SENOLOGIE

DPC

Le cancer du sein demeure une maladie grave, associée à des séquelles à long terme et ses traitements sont lourds, même à un stade précoce. Son pronostic est lié à la biologie et à la masse tumorale Il touche 12% des femmes de tous âges, est la première cause de décès de la femme de moins de 30 ans, et sa prévalence augmente pour raisons multifactorielles. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •connaitre les risques associés à une mutation génétique BRCA1 - BRCA2 et de savoir en discuter avec les patientes •mieux interpréter l’imagerie du cancer du sein, de bien connaître les classifications et d’en maîtriser les différentes indications chez la femme jeune •connaître les contre-indications et gérer les incidents de la prise de tamoxifène •savoir conseiller un désir de grossesse après cancer du sein, de connaitre le retentissement de la chimiothérapie sur la fertilité et de savoir proposer la technique adaptée pour préserver la fertilité, et d’ assurer le suivi de ces grossesses apparues après cancer du sein

Sage-Femme


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ACTUALITES 2017 EN OBSTETRIQUE

DPC

Les pathologies utéro annexielles peuvent prendre des aspects très divers pendant la grossesse : Les syndromes abdominaux sont particulièrement graves pendant la grossesse en raison d'un retard au diagnostic et à la thérapeutique. La grossesse modifie en effet les symptômes cliniques, peut modifier les résultats des examens complémentaires (hyperleucocytose physiologique, diminution de l'hématocrite par hémodilution, un syndrome rétentionnel minime). Classiquement les examens radiologiques sont contre-indiqués. En fait on doit se limiter dans le nombre de clichés et éventuellement protéger l'utérus (tablier). L'échographie ne pose pas de problème pendant la grossesse. Une petite dilatation des voies pyélo-calicielles maternelles surtout à droite est physiologique en fin de grossesse. La cœlioscopie est possible chez la femme enceinte jusqu’à 20 SA environ ; au delà, le volume utérin gène la visualisation du pelvis et l’introduction des trocarts. Pas de canulateur utérin. Une masse annexielle peut être découverte à l’occasion d’un syndrome abdominal mais aussi de façon fortuite lors de la surveillance clinique ou échographique et avec le développement de l’échographie obstétricale systématique, la découverte fortuite de kystes ovariens pendant la grossesse est de plus en plus fréquente. Actuellement, environ de 4% des femmes enceintes présentent une masse annexielle. Le dépistage des anomalies cytologiques cervicales pendant la grossesse repose sur la cytologie et lors de la première consultation prénatale le frottis est recommandé chez une femme > 25 ans qui n’a pas de résultat de frottis normal à présenter. Dans la population générale la fréquence d’un trouble de la statique pelvi-périnéale (Incontinence urinaire, Incontinence anale, Prolapsus génital) est de 1 femme sur 5. Le facteur obstétrical est un facteur de risque souvent retrouvé dans la survenue d’un prolapsus et en salle de travail l’une des préoccupations est la préservation anatomique et fonctionnelle du périnée. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : Rechercher la cause d’un syndrome abdominal pendant la grossesse ainsi que les diaqnostics différenciels Savoir interpréter la découverte d’une masse annexielle pendant la grossesse et analyser le compte-rendu échographique. Analyser les anomalies cytologiques des frottis réalisés pendant la grossesse et alerter l’équipe obstétricale selon des niveaux de gravité connus. Savoir réaliser ou prescrire colposcopie et biopsie pour différencier un cancer d’une tumeur frontière. Connaître les risques sur le périnée des accouchements par voie basse et des extractions instrumentales pour mieux les prévenir.

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SOINS PREMIERS EN GYNECOLOGIE : FROTTIS - IVG

DPC

En France, le cancer du col de l’utérus, est le dixième cancer le plus fréquent chez la femme. Malgré un dépistage efficace, il est encore responsable de 1100 décès par an. Malgré sa faible sensibilité, la réalisation régulière du frottis cervico-utérin (FCU) a permis de diminuer le nombre de nouveaux cas et de décès ces 20 dernières années : son dépistage permet la découverte et le traitement de nombreuses lésions précancéreuses, avec un retentissement direct sur l’incidence du cancer utérin. L’acteur de soin premier a un rôle majeur à jouer dans ce dépistage mais aussi dans l’orientation et la prise en charge des patientes porteuses d’anomalies cytologique cervico-utérine. En 2015, 218 100 femmes ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. Ce nombre est relativement stable depuis 2006 avec un taux de recours de 14.9 IVG pour 1000 femmes entre 15 et 49 ans. On observe depuis plusieurs années une baisse du nombre d’IVG instrumentales. En 2015, 57% des IVG sont réalisées de façon médicamenteuse en métropole. Parmi les IVG médicamenteuses, 18 % sont réalisées hors établissements hospitaliers (16,5% en cabinet libéral et 1.5% en CDPEF), soit la réalisation en ville d’environ 36280 IVG. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2005. Les praticiens libéraux, gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes seront très certainement confrontés à une demande croissante de la part des patientes. A l’issue de ce DPC les professionnels de santé seront à même de : •connaître la classification de Bethesda des frottis •savoir interpréter le résultat et reconnaitre un frottis anormal •informer systématiquement les patientes des résultats du FCU •leur fournir une information simple mais complète sur son interprétation •connaître les indications de la colposcopie et d’orienter les patientes qui doivent en bénéficier •connaître le cadre médico-règlementaire de réalisation des IVG et en particulier celles réalisées par méthode médicamenteuse •recueillir la demande d’IVG médicamenteuse •prescrire le bilan initial •accompagner la procédure •gérer les effets attendus ainsi que d’éventuelles complications •choisir dans les suites une contraception adaptée