Pour diminuer les afflux dans les services d’urgence le ministère de la santé français souhaite mettre en place des chemins cliniques novateur avec les MKDE. Le cas de l'entorse aiguë de la cheville s'inscrit pleinement dans le recours au kinésithérapeute en première intention. De fait, le praticien doit être capable d'identifier de manière précise par des tests validés la gravité de la lésion et d'établir un protocole de soins. Ce stage vise à les initier à un raisonnement clinique, en fonction d’un diagnostic mécanique. Le kinésithérapeute est un acteur principal dans la prise en charge de l’entorse de cheville. Il est indispensable qu’il sache reconnaitre les drapeaux rouges et établir un diagnostic ou triage différentiel si besoin et recommander ou non une consultation médicale. La forte prévalence des entorses de cheville dans la population ainsi que la méconnaissance par les thérapeutes des recommandations de bonne pratique professionnelles peuvent aboutir au phénomène d'instabilité chronique de la cheville. Cette instabilité conduit souvent à la limitation des activités physiques des patients et donc à la diminution de leur qualité de vie. Il est indispensable qu’il connaisse les techniques recommandées pour traiter l’entorse de cheville.  Savoir évaluer la gravité d'une entorse de cheville par des tests validés, savoir quand demander un examen médical ou une imagerie et laquelle : connaitre les critères d’OTTAWA.  Connaître les recommandations de bonnes pratiques concernant la rééducation de l'entorse de cheville : selon leur niveau de preuve, certaines techniques ont plus ou moins leur place au sein du traitement kiné.  Acquérir le savoir-faire des techniques manuelles et les exercices kinésithérapiques recommandés en cas d'entorse.