La posturologie étudie le maintien actif de la posture de l’homme en statique et en action. L’approche posturale a son importance dans la prise en charge en kinésithérapie. Le kinésithérapeute doit être sensibilisé à l’aspect postural de la pathologie. Les tests posturaux peuvent ainsi être intégrés aux pratiques quotidiennes des kinésithérapeutes. On pourra placer les tests en posturologie dans un diagnostic MK fonctionnel consistant à identifier les signes d’alerte justifiant un avis par d’autres professionnels de santé́ préalablement avant une prise en charge en kinésithérapie ou bien, après identification et hiérarchisation de l’adaptation posturologique du patient, proposer un traitement. Il est important de noter que le diagnostic MK de syndrome de déficience posturale n’est pas un diagnostic MK de première intention. Cela doit rester un diagnostic MK d’élimination. Il faut avoir éliminé toutes les causes connues des symptômes décrits par le patient avant d’explorer la piste posturale. La formation en Posturologie clinique non instrumentale permet de réaliser un parcours formatif complet visant à acquérir une série de notions théoriques et pratiques sur la posture, ses anomalies et les possibilités de correction de ces dernières. La posturologie est un outil diagnostique MK complémentaire pour permettre une évaluation objective des troubles posturaux. Cette formation clinique permet d’appréhender le système postural de façon simplifiée en hiérarchisant les tests. Le kinésithérapeute aura une connaissance globale du système postural sans avoir besoin de matériel posturologique sophistiqué et coûteux. Les objectifs de cette formation sont de : 1. Développer un diagnostic MK complémentaire pour permettre une évaluation objective des troubles posturaux à partir de tests fiables, mesurés et quantifiés ; 2. Affiner les moyens de traitements qui seront plus adaptés et plus pertinents ; 3. Identifier un syndrome de déficience posturale, grâce aux différents tests en posturologie ; 4. Trouver le système déprogrammé, responsable du dysfonctionnement et le traiter par des techniques rééducatives ; 5. Connaitre l’analyse systémique du patient et avoir une approche globale et attentive biopsychosociale et pluridisciplinaire.