26 formations DPC CFAp-E2S disponibles
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Pharmacien
En présentiel
Prise en charge des infections urinaires par le pharmacien en officine
DPC
1-OBJECTIF GLOBAL DE LA FORMATION : Les évolutions démographiques des professionnels de santé et les disparités dans leur répartition territoriale peuvent se traduire par des difficultés d’accès à une consultation médicale, alors même que, pour certaines pathologies (infection urinaire simple, angine), des tests permettant d’orienter et accompagner les cas cliniques les moins complexes sont développés depuis plusieurs années. Afin de renforcer des parcours d’accès simplifiés pour les patients en cas de cystite aiguë simple, la mesure ouvre la possibilité aux pharmaciens d’officine, pour les cas ne présentant pas de facteur d’alerte spécifiquement identifié dans les critères de la Haute Autorité de Santé, de réaliser l’entretien d’orientation et de délivrer les traitements, y compris lorsqu’il s’agit d’antibiotiques, sur la base des résultats des tests. Cela concerne les femmes entre 16 et 65 ans pour les demandes spontanées à l'officine et les ordonnances de prescription conditionnelle permettant la délivrance de l'antibiotique défini par la loi en cas de résultats positif du TROD . 2- OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES : à la fin de la formation le Pharmacien sera capable de Repérer une cystite simple et établir la liste des critères nécessitant la ré orientation vers le médecin, en distinguant les motifs de ré orientation en urgence Réaliser et interpréter une bandelette urinaire selon les critères de positivité Maitriser la fiche mémo de la Haute Autorité de Santé en vigueur Facturer et tracer le test connaitre les enjeux de santé publique de l'antibiorésistance 3 PLAN DE LA FORMATIO N PARTIE 1 : Présentation générale, critères d’éligibilité, informations et de consentement de la patiente PARTIE 2: Symptômes de la cystite et prise en main de l’arbre décisionnel PARTIE 3 : Les Bandelettes urinaires et les exigences de qualité PARTIE 4 : Présentation de la fiche mémo HAS en vigueur PARTIE 5 : Modalités envisagées pour le partage des données de santé et le remboursement PARTIE 6 : L’Antibiorésistance et le risque majeur qu’elle fait porter sur la Santé Publique
Pharmacien
En présentiel
Administration des vaccins du calendrier vaccinal par le pharmacien
DPC
1-OBJECTIF GLOBAL DE LA FORMATION : Cette Formation s'adresse aux pharmaciens qui n'ont jamais été formés au geste vaccinal. Le gouvernement autorise les pharmaciens à prescrire et administrer les vaccins du calendrier vaccinal pour les enfants à partir de 11 ans et les adultes à l'exception des patients immunodéprimés qui doivent être vaccinés avec un vaccin vivant atténué : dans ce cas la prescription médicale est obligatoire Le but est de relancer la vaccination face aux réticences de tous ordres pour coller aux objectifs définis par les autorités de santé. cela permet d'augmenter la couverture vaccinale et donc d'arriver à une immunité de groupe assez importante pour limiter au maximum la transmission des maladies infectieuses concernées par la vaccination. Cet hiver par exemple, concernant la vaccination anti-grippale, les objectifs du ministère de la santé n'ont pas été atteints (75% de la population à risque vaccinée – indispensable pour faire barrage à l’épidémie). Les réticences croissantes du personnel soignant s'ajoutent à celles de la population générale pour aboutir à une hésitation vaccinale de plus en plus répandue . La formation permet aux pharmaciens de maitriser l’administration des vaccins Or on sait aujourd'hui que la vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger et protéger son entourage. De plus, le vaccin est quasiment sans danger : peu, voire pas d'effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement de la fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées). Il est donc indispensable de relancer l’intérêt des patients pour la vaccination. La vaccination anti-grippale et anti-covid par les pharmaciens, les infirmières ayant été un succès, ces dernières années, l'autorisation de prescrire d'autres vaccins et de les administrer est donnée aux Pharmaciens, Le but de cette formation sera donc de permettre aux pharmaciens par l’administration à l’officine Des vaccins, de faire augmenter la couverture vaccinale et de simplifier le parcours de soin du patient. 2- OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES : v Partie 1 La vaccination et la politique vaccinale Les grands principes de la vaccination Les différents types de vaccins Le cadre réglementaire et les objectifs de santé Les notions de couverture vaccinale et d’immunité collective Les grands principes de pharmacovigilance Les sources d’information utiles en vaccination v Partie 2 L’administration du vaccin Les critères d’éligibilité Le recueil du consentement du patient Les mesures d’hygiène et la gestion des déchets Les différentes étapes de l’administration et la mise en pratique La surveillance immédiate et les conseils post-injection La réaction anaphylactique La transmission des informations au médecin La formation sera évaluée par l'exécution du geste vaccinal par le stagiaire en présence d'une infirmière diplômée
Diététicien, Préparateur en pharmacie, Sage-Femme, + 2 autres
En présentiel
MAITRISE DES FONDAMENTAUX DE L'EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT
DPC
L'éducation thérapeutique du patient vise à rendre les personnes vivants avec une maladie chronique actrices et responsables de leur santé et à favoriser leur autonomie. Le développement de l'éducation thérapeutique du patient reste limité par rapport aux besoins; le nombre de patients vivant avec une ou plusieurs maladies chroniques étant en augmentation. Renforcer la formation des professionnels de santé à l'éducation thérapeutique du patient permettra d'augmenter le nombre de patients bénéficiant d'éducation thérapeutique. les objectifs de la formation : · Comprendre les enjeux et les finalités de l’ETP · Questionner les représentations des acteurs · Repérer les quatre étapes de la démarche éducative · Maitriser les outils validés du numérique en santé à l’appui de l’ETP (DP, SISRA) · Maitriser les cinq dimensions du diagnostic éducatif · Identifier les facteurs favorisant l’apprentissage du patient · Construire une action et des séquences éducatives · Découvrir des outils pédagogiques et découvrir diverses techniques d’animation et différents outils éducatifs · Comprendre comment mener un entretien motivationnel · Intégrer l’évaluation dans la démarche éducative · Construire un projet d’éducation thérapeutique
Sage-Femme, Pharmacien, Infirmier
En présentiel
Formation relative à l'élargissement des compétences en matière de vaccination des infirmiers, des pharmaciens et des sage-femmes
DPC
1 -OBJECTIF GLOBAL DE LA FORMATION : Le projet gouvernemental est d'autoriser les pharmaciens, les infirmières et les sage-femmes à pouvoir prescrire et procéder à certaines vaccinations dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé. Celle-ci pourra se faire partout en France. Le but de nos autorités est de relancer la vaccination face aux réticences de tous ordres. Cet hiver par exemple, concernant la vaccination anti-grippale, les objectifs du ministère de la santé n'ont pas été atteints (75% de la population à risque vaccinée – indispensable pour faire barrage à l’épidémie). Sans parler des réticences récurrentes (voire croissantes) du personnel soignant. Il ne s’agit pas ici d’un manque d’information mais bien d’un désintérêt pour la vaccination en général – un désintérêt suivi, dans l’opinion, d’un soupçon latent pour des vaccins dont l’efficacité est parfois sujette à caution et dont l’innocuité pas véritablement démontrée mais très polémique. Or on sait aujourd'hui que la vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger et protéger son entourage. De plus, le vaccin est quasiment sans danger : peu, voire pas d'effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement de la fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées). Il est donc indispensable de relancer l’intérêt des patients pour la vaccination. La vaccination anti-grippale et anti-covid par les pharmaciens, les infirmières et les sage-femmes ayant été un succès, ces dernières années, l'autorisation de prescrire d'autres vaccins et de les administrer va être donnée aux Pharmaciens, Sage-femmes et Infimières. Le but de cette formation sera donc de permettre aux pharmaciens, infirmières, sage-femmes de faire augmenter la couverture vaccinale, dans un premier temps validé avec la vaccination anti-grippale et anti-covid, élargi à d'autres vaccinations dans un deuxième temps et de simplifier le parcours de soin pour le patient. 2- OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES : Rappels sur les vaccinations pouvant être pratiquées par les pharmaciens d'officine , les infirmiers et les sage-femmes A la fin de la formation, les pharmaciens, les infirmiers et les sage-femmes seront capable de : a) Connaître les principes de base de la vaccination b) Expliquer les recommandations sur chaque vaccination c) Connaitre les objectifs de couverture vaccinale, d'évolution du taux de couverture vaccinale ainsi que les données de mortalité et morbidité d) Connaitre la notion d'immunité de groupe e) Connaitre les contre-indications et les effets indésirables; connaitre la procédure de notification des effets indésirables au système national de pharmacovigilance f) Connaitre l'efficacité et l’efficience globale de chaque vaccination, selon l'age et le terrain g) Connaitre les schémas particuliers de vaccination h) Connaitre la possibilité de co-administration avec d'autres vaccins i) Connaitre les modalités et sites d'injection en population générale ainsi que pour les patients sous anticoagulants ou anti-agrégants plaquettaires j) Connaitre les précautions à prendre avant la vaccination k) Connaitre les principales sources d'information disponibles, notamment le calendrier des vaccinations et vacconationinfoservice.fr Communication dans le cadre de la vaccination par le pharmacien, les infirmiers et les sage-femmes : les pharmaciens, les infirmiers et les sage-femmes seront capables de : a) Échanger avec le public autour de la vaccination et de répondre à l'ensemble de se interrogations (bénéfices attendus individuels et collectifs, effets indésirables potentiels...) b) Positionner la vaccination recommandée par rapport à d'autres produits se prévalant de prévenir une infection c) Communiquer avec les autres professionnels de santé (médecin traitant, sage-femme, infirmier...) et contribuer à la traçabilité de la vaccination Organiser la vaccination, les pharmaciens, les infirmiers et les sage-femmes seront capable de : a) Décrire/Mettre en place le protocole de vaccination : - Recueillir le consentement de la personne - Administrer le vaccin - Tracer le vaccin administré et l'acte vaccinal (dossier pharmaceutique, dossier médical partagé, carnet de santé, carnet de vaccination...) - Transmettre l'information sur la réalisation de la vaccination au médecin traitant - Éliminer les déchets d'activités de soins à risques infectieux produits dans le cadre de la vaccination, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur - Sécuriser le circuit du vaccin y compris la chaîne de froid b) Repérer tout problème physique, psychique ou cognitif qui nécessiterait d'orienter vers le médecin traitant c) Décrire l'organisation de la pièce ou va être administré le vaccin et permettant la surveillance du patient après administration du vaccin selon les bonnes pratiques rappelées sur le site https://professionels.vaccination-info-service.fr/. d) Savoir appliquer les précautions standards d'hygiène et savoir gérer un accident d'exposition aux liquides biologiques (adresser aux urgences du centre hospitalier le plus proche) e) Connaitre les signes évocateurs d'une réaction anaphylactique post-vaccinale immédiate et retardée, et appliquer le conduite à tenir s'ils surviennent f) Utiliser les outils élaborés pour accompagner le pharmacien, les infirmiers et les sage-femmes au bon recueil des informations dans le cadre de la vaccination par le pharmacien, et pour la traçabilité des vaccinations Accueil de la personne et Administration des vaccins les pharmaciens, les infirmiers et les sage-femmes seront capables de : a) identifier les personnes éligibles à la vaccination b) Vérifier les critères d'éligibilité et les contre-indications à la vaccination c) Repérer les contre-indications médicales d) Analyser les ordonnances (souvent pluri médicamenteuse) et les dispensations antérieures de médicaments, le cas échéant, par le dossier pharmaceutique ou le dossier médical partagé (repérage des anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires) e) Repérer des situations justifiant une orientation vers une consultation médicale (réaction allergique en particulier immédiate et surtout lors d'une vaccination antérieure..) Administration des vaccins les pharmaciens les infirmiers et les sage-femmes seront capables de : a) Décrire les différentes étapes à suivre pour administrer les vaccins b) Appliquer les mesures d'hygiène préalables (lavage des mains, friction au soluté hydroalcoolique, désinfection cutanée, etc.) c) Pratiquer les vaccinations par voie intramusculaire ou sous-cutanée (outils de simulation, pratique sous contrôle d'un infirmier, médecin, pharmacien ayant bénéficié d'une formation) d) Faire face à des situations concrètes, comme: vaccination d'une personne diabétique, sous chimiothérapie, porteuse de tatouages, sous anticoagulants, personne qui a eu un curage ganglionnaire axillaire etc..
Diététicien, Préparateur en pharmacie, Sage-Femme, + 2 autres
En présentiel
MAITRISE DES FONDAMENTAUX DE L'EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT
DPC
L'éducation thérapeutique du patient vise à rendre les personnes vivants avec une maladie chronique actrices et responsables de leur santé et à favoriser leur autonomie. Les professionnels de santé ne sont pas informés et moins encore formés à l'éducation thérapeutique alors même qu'elle apparait comme une composante systématique de la prise en charge des personnes vivant avec une maladie chronique. Le développement de l'éducation thérapeutique du patient reste lmité par rapport aux besoins; le nombre de patients vivant avec une ou plusieurs maladies chroniques étant en augmentation. Renforcer la formation des professionnels de santé à l'éducation thérapeutique du patient permettra d'augmenter le nombre de patients bénéficiant d'éducation thérapeutique. Les Objectifs : A l'issue de la formation, les participants seront capables (en conformité avec le cadre légal et réglementaire) d' : - Elaborer et mettre en oeuvre un programme d'ETP centré sur les besoins et attentes du patient - Evaluer les actions et programmes d'ETP
Pharmacien
En présentiel
ENTRETIEN PHARMACEUTIQUE POUR LES TRAITEMENTS ANTICANCEREUX
DPC
Les entretiens pharmaceutiques sont désormais incontournables dans la pratique de la pharmacie. Si certains entretiens pharmaceutiques sont à présent conventionnés par l'Assurance Maladie (asthme, anticoagulants, anticancéreux...), cette étape d'échanges avec le patient fait partie intégrante de nombreuses activités de pharmacie clinique : conciliation médicamenteuse, éducation thérapeutique ou encore consultations pluridisciplinaires. La conduite d'un entretien est une compétence qui n'était jusqu'à présent que très peu enseignée en formation initiale, mais dont la maitrise est devenue fondamentale. Depuis l’avenant 21 à la convention nationale pharmaceutique (paru au Journal officiel du 30 septembre 2020), les pharmaciens d’officine peuvent accompagner les patients sous traitements anticancéreux par voie orale. Le développement des traitements par voie orale présente de nombreux avantages, notamment en termes de qualité de vie des patients en réduisant certains effets indésirables. Cependant, le développement de ces formes orales a fait apparaître de nouveaux enjeux comme la question de la bonne observance ou la surveillance des effets indésirables. La voie d’administration de ces thérapies rend leur efficacité sensible à l’adhésion du patient à son traitement avec les nombreux risques qui en découlent : l’inobservance, les erreurs de dosage, une modulation des horaires de prise et la non application des recommandations en cas d’oubli. Cette formation vise à faciliter la mise en place des entretiens pharmaceutiques anticancéreux oraux en faisant des rappels sur le mode de fonctionnement, sur les posologies, effets indésirables et contre indications des différents traitements et en faisant découvrir les principaux outils , liens et documents de référence à disposition des pharmaciens en leur apprenant à les utiliser. Objectifs pédagogiques : A l’issue de cette journée, le pharmacien est capable de : • rendre le patient autonome et acteur de son traitement ; • limiter la perte de repères de ces patients; • favoriser le suivi, le bon usage et l’observance des anticancéreux oraux; • l’aider dans la gestion des traitements ; • prévenir les effets indésirables ;
Pharmacien
En présentiel
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
DPC
La iatrogénie médicamenteuse représente un peu plus d’un million de journées d’hospitalisations pour 130 000 patients chaque année en France. Les interactions médicamenteuses (IM) sont à l’origine d’environ 20 % de cette iatrogénie médicamenteuse. Les interactions médicamenteuses peuvent être schématiquement divisées en deux: - Les IM pharmacocinétiques - Les IM pharmacodynamiques Les IM sont pour la plupart évitables; il convient donc de les rechercher lorsque le pharmacien analyse l'ordonnance. S’il est important de connaître les principales IM, il est en revanche inutile (et illusoire, vu leur nombre) d’en apprendre les listes par cœur et le but de cette formation est de permettre aux pharmaciens de les retrouver et ainsi de réussir les bilans de médication partagé. En revanche, une bonne compréhension des mécanismes impliqués et de la pharmacologie des médicaments peut permettre de les anticiper, même avec un nouveau médicament. En pratique, l’utilisation d’un dictionnaire des médicaments est conseillée avant d'analyser les ordonnances. Il s’agit d’une formation d‘une journée, scientifique, intensive, adaptée à la pratique officinale et centrée sur un point majeur de l’analyse pharmaceutique, acte fondamental de notre exercice professionnel : la détection et la gestion des interactions médicamenteuses (IAM). Cette formation permet de détecter et gérer les interactions médicamenteuses rencontrées en pratique quotidienne afin d’éviter les accidents iatrogènes induits par les IAM. Elle apporte : Les connaissances nécessaires à la compréhension des IAM, qui ont énormément évoluées ces toutes dernières années, Les connaissances pharmacocinétiques spécifiques de certains médicaments à haut risque d’IAM sévères, Les connaissances physiopathologiques et cliniques de certaines situations induites par les IAM, Les sources bibliographiques pertinentes à utiliser pour détecter et gérer les IAM pouvant s’avérer cliniquement significatives chez le patient, Les éléments d’analyse permettant de décider s’il est nécessaire de déclencher une intervention pharmaceutique. A l’issue de cette journée, le pharmacien est capable de : Comprendre les différents mécanismes à l’origine des interactions médicamenteuses Cibler les médicaments à haut risque d’IAM et d’identifier les facteurs de risques des patients Détecter les IAM ayant un impact clinique possible fréquemment rencontrées par le pharmacien d’officine Sélectionner et savoir utiliser les différentes sources d’information Analyser les différents facteurs à prendre en compte dans le processus de gestion des IAM Construire et argumenter une intervention pharmaceutique en pratique quotidienne
Pharmacien
En présentiel
Les Tests Rapide d'Orientation Diagnostic (TROD Angine)
DPC
Objectifs de la formation Premier recours dans le parcours de soins, le pharmacien de ville voit à travers les « nouvelles missions » qui lui sont confiées, une nouvelle approche dans le but de toujours mieux en compte le patient dans son parcours de soins. Désormais le pharmacien à la capacité depuis le 01 janvier 2020 de réaliser avec son patient des tests rapides d’orientation diagnostic appelés communément TROD. - Les autotests sont des dispositifs médicaux utilisés par l’Homme à des fins de diagnostic, de prévention ou de contrôle de certaines pathologies ou états physiologiques. Leur évolution à travers les époques montre combien l’individu s’est toujours préoccupé de sa santé. De nos jours, l’Homme réclame de la simplicité, de la rapidité, de la sécurité et de la qualité dans ses soins. Il se tourne alors, en cas de pathologies bénignes, vers une automédication responsable. L’automédication est dite responsable lorsqu’un patient traite certains de ses symptômes bénins grâce à des médicaments accessibles sans ordonnance, dans les conditions d’usage indiquées et avec le conseil du pharmacien. L’Homme qui s’automédique devient alors un patient acteur de sa santé. Les autotests, permettent au grand public de réaliser lui-même un pré-diagnostic et d’effectuer des mesures d’autosurveillance. Ils doivent cependant être considérés comme des outils de prévention et de dépistage avec un niveau de sensibilité moindre que ceux réalisés en laboratoire. - Les TROD pratiqués par des professionnels de santé, notamment les pharmaciens, ont pour but d'éviter les erreurs de diagnostic et de diminuer l'utilisation inconsidérée de médicaments inappropriés pour certaines pathologies (antibiotiques dans les atteintes virales par exemple). La vigilance et les conseils du pharmacien sont déterminants afin d’obtenir de bonnes réalisation, interprétation et démarche à entreprendre suite aux résultats. C'est pourquoi la Haute Autorité de santé (HAS), à la demande de la Direction Générale de la Santé (DGS), émet des recommandations sur la place des tests rapides d’orientation diagnostiques (TROD) dans la stratégie de dépistage. Ainsi, compte tenu de leurs performances et des avantages présentés par les TROD (utilisation simple, rapidité du résultat, acceptabilité, absence de prélèvement veineux initial, utilisation dans un cadre délocalisé), la HAS positionne les TROD comme une offre de dépistage complémentaire intéressante pour permettre de proposer le dépistage, dans un cadre médicalisé et non médicalisé, à certains individus que les structures habituelles de dépistage n’arrivent pas actuellement à rejoindre. Ainsi, l’arrêté du 1er août 2016 paru au J.O le 5 août 2016 autorise la réalisation de trois types de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et d’évaluation par les pharmaciens d’officine : le test capillaire d’évaluation de la glycémie, destiné au repérage d’une glycémie anormale dans le cadre d’une campagne de prévention du diabète ; le TROD oropharyngé des angines à streptocoque A, visant l’orientation diagnostique en faveur d’une angine bactérienne ; le TROD oropharyngé de la grippe, permettant l’orientation diagnostique en faveur d’une grippe. Les TROD constituent des éléments d’orientation diagnostique sans se substituer au diagnostic réalisé au moyen d’un examen de biologie médicale. C'est pourquoi, la formation sur les TROD et les autotests devient indispensable aux pharmaciens afin d'inclure cette méthodologie dans leur pratique professionnelle . Le but de cette formation sera donc d'apprendre aux pharmaciens les mécanismes d'action, les méthodologies d'utilisation des TROD et autotests ainsi que les limites diagnostic de ceux-ci. Cette formation permettra aux pharmaciens d'accompagner le patient, de lui expliquer les enjeux de ce choix ainsi que les limites de ces diagnostics et éventuellement l'orienter vers une consultation médicale. Cette formation permettra au pharmacien d'intégrer l'utilisation des TROD à ses pratiques officinales dans un but de simplification du parcours de soin pour le patient, en sachant que les TROD sont des Dispositifs Médicaux de Diagnostic In Vitro (DMDIV) destiné à être réalisé par un professionnel de santé (articles L. 5221-1 et L. 6211-3 du CSP ). Objectifs pédagogiques : L'objectif pédagogique sera de permettre au pharmacien d'aborder l'entretien du patient avec professionnalisme, de savoir réaliser les tests en sachant : Comment expliquer au patient l'objectif du test en fonction de la pathologie (par exemple, physiopathologie de l'angine) Comment expliquer au patient l’intérêt du test pour l'amélioration de la prise en charge Comment procéder au recensement des informations permettant de justifier l'utilisation du test Comment utiliser au mieux les documents mis à disposition (notices des tests) Vérification de la connaissance des tests par le patient Points a aborder lors de l'entretien « conseil » avec le patient avant d'utiliser le test et vérification de l'adhésion patient puis une approche méthodologique de la réalisation des tests, Être capable de réaliser les tests Être capable d'en interpréter le résultat (reconnaître une angine bactérienne) Intégrer cette mission dans le parcours de soin du patient Renforcer la coopération avec le médecin traitant
Pharmacien
En présentiel
Le cancer du sein
DPC
La problématique : Toutes les femmes sont concernées par le cancer du sein. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Une femme sur 8 est actuellement touchée par ce cancer et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d'ici vingt ans. Il se développe dans les trois quarts des cas chez les femmes de plus de 50 ans. Il est la principale cause de mortalité chez la femme entre 35 et 65 ans. La mortalité décroît de 1,3% en moyenne par an. Le développement du dépistage organisé du cancer du sein permet de diagnostiquer de façon plus précoce les cancers, et d'en permettre une prise en charge rapide avec amélioration de la survie. A noter que ce cancer peut également toucher l'homme. Un cancer du sein détecté à un stade précoce est plus simple à traiter et comporte moins de risques de séquelles. Il permet de diminuer la mortalité de 25%. La moitié des cancers sont décelés alors même qu'ils mesurent moins de 2 cm. Lorsque la taille de la tumeur reste inférieure à 1 cm et qu'aucun envahissement ganglionnaire n'a été constaté, les chances de survie à 5 ans sont au moins de 90%. La palpation est l'examen indispensable et important, il ne permet malheureusement que de détecter les tumeurs visibles et palpables. Chaque année dans le monde, environ un million de cancers du sein sont diagnostiqués et 400000 femmes en décèdent. L'augmentation du nombre de cas touche surtout les femmes ménopausées, mais aussi et de plus en plus fréquemment, les femmes plus jeunes, c'est-à-dire âgée de 40 à 45 ans. Le cancer du sein reste au 1er rang des cancers en terme de fréquence (33,5% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer) et 75% des cancers du sein se déclarent après 50 ans. Un cancer du sein peut évoluer de nombreuses années sans entraîner la moindre manifestation, ni douleur et ni grosseur. La prise de conscience des femmes à surveiller leurs seins en pratiquant l'auto palpation permet un dépistage précoce de la maladie. L'autopalpation est un geste qu'il est conseillé d'effectuer tous les mois après les règles, afin de repérer une éventuelle grosseur du sein. Le rôle des pharmaciens est essentiel dans la prise de conscience de l’intérêt de l'autopalpation. Guider les personnes concernées et leur apprendre à le faire correctement est primordial pour la prévention et le dépistage précoce. Les pharmaciens par leur disponibilité et leur compétence jouent un rôle essentiel dans la prévention. C'est pourquoi, leur donner la formation sur le cancer du sein, les symptômes, les facteurs de risque, les diagnostics, les méthodes de reconstruction,les bilans et la manière de faire une autopalpation est essentielle. De plus, leur apprendre à avoir une démarche empathique et un comportement bienveillant sera essentiel pour l'approche à l'officine. Pour finir, le but est de leur donner une compétence dans les derniers traitements anticancéreux de façon a leur permettre d'être efficace dans la préparation du bilan de médication partagé
Pharmacien
En présentiel
Vaccination par les pharmaciens d'officine
DPC
1 -OBJECTIF GLOBAL DE LA FORMATION : Le projet gouvernemental est d'autoriser les pharmaciens à procéder à certaines vaccinations en officine, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé. Celle-ci pourra se faire partout en France. Le but de nos autorités est de relancer la vaccination face aux réticences de tous ordres. Cet hiver par exemple, concernant la vaccination anti-grippale, les objectifs du ministère de la santé n'ont pas été atteints (75% de la population à risque vaccinée – indispensable pour faire barrage à l’épidémie). Sans parler des réticences récurrentes (voire croissantes) du personnel soignant. Il ne s’agit pas ici d’un manque d’information mais bien d’un désintérêt pour la vaccination en général – un désintérêt suivi, dans l’opinion, d’un soupçon latent pour des vaccins dont l’efficacité est parfois sujette à caution et dont l’innocuité pas véritablement démontrée mais très polémique. Or on sait aujourd'hui que la vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger et protéger son entourage. De plus, le vaccin est quasiment sans danger : peu, voire pas d'effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement de la fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées). Il est donc indispensable de relancer l’intérêt des patients pour la vaccination surtout lorsqu'on sait que concernant la grippe, celle-ci a causé 105 décès directs et 7.700 décès indirects. L’expérimentation de la vaccination anti-grippale par les pharmaciens ayant été un succès, ses 2 dernières années, l'autorisation de vacciner contre la grippe, dans un premier temps, va être élargi à toute la France. La grippe est souvent considérée comme une maladie bénigne, mais elle est pourtant responsable de nombreux décès, en particulier aux âges extrêmes de la vie et chez les personnes atteintes de certaines maladies respiratoires, cardiovasculaires, rénales ou encore de diabète. Si la plupart des cas de grippe guérissent spontanément, les risques de complications associées à la maladie et la très importante contagiosité de la maladie justifie l’existence d’un vaccin permettant de s’en protéger. Ce vaccin est particulièrement recommandé aux personnes âgées de 65 et plus, à celles présentant des facteurs de risque particulier, ainsi qu’à l’entourage des nourrissons. Il doit être administré chaque année en raison de l’évolution rapide des virus responsables de la grippe. Le but de cette formation sera donc de permettre au pharmacien de faire augmenter la couverture vaccinale, dans un premier temps avec la vaccination anti-grippale, élargi à d'autres vaccinations peut-être dans un deuxième temps et de simplifier le parcours de soin pour le patient. 2- OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES : Rappels sur les vaccinations pouvant être pratiquées par les pharmaciens d'officine A la fin de la formation, les pharmaciens seront capable de : a) Connaître les principes de base de la vaccination b) Expliquer les recommandations sur chaque vaccination c) Connaitre les objectifs de couverture vaccinale, d'évolution du taux de couverture vaccinale ainsi que les données de mortalité et morbidité d) Connaitre la notion d'immunité de groupe e) Connaitre les contre-indications et les effets indésirables; connaitre la procédure de notification des effets indésirables au système national de pharmacovigilance f) Connaitre l'efficacité et l’efficience globale de chaque vaccination, selon l'age et le terrain g) Connaitre les schémas particuliers de vaccination h) Connaitre la possibilité de co-administration avec d'autres vaccins i) Connaitre les modalités et sites d'injection en population générale ainsi que pour les patients sous anticoagulants ou anti-agrégants plaquettaires j) Connaitre les précautions à prendre avant la vaccination k) Connaitre les principales sources d'information disponibles, notamment le calendrier des vaccinations et vacconationinfoservice.fr Communication dans le cadre de la vaccination par le pharmacien , les pharmaciens seront capables de : a) Échanger avec le public autour de la vaccination et de répondre à l'ensemble de se interrogations (bénéfices attendus individuels et collectifs, effets indésirables potentiels...) b) Positionner la vaccination recommandée par rapport à d'autres produits se prévalant de prévenir une infection c) Communiquer avec les autres professionnels de santé (médecin traitant, sage-femme, infirmier...) et contribuer à la traçabilité de la vaccination Organiser la vaccination en pharmacie, les pharmaciens seront capable de : a) Décrire/Mettre en place le protocole de vaccination : - Recueillir le consentement de la personne - Administrer le vaccin - Tracer le vaccin administré et l'acte vaccinal (dossier pharmaceutique, dossier médical partagé, carnet de santé, carnet de vaccination...) - Transmettre l'information sur la réalisation de la vaccination au médecin traitant - Éliminer les déchets d'activités de soins à risques infectieux produits dans le cadre de la vaccination, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur - Sécuriser le circuit du vaccin y compris la chaîne de froid b) Repérer tout problème physique, psychique ou cognitif qui nécessiterait d'orienter vers le médecin traitant c) Décrire l'organisation de la pièce ou va être administré le vaccin et permettant la surveillance du patient après administration du vaccin selon les bonnes pratiques rappelées sur le site https://professionels.vaccination-info-service.fr/. d) Savoir appliquer les précautions standards d'hygiène et savoir gérer un accident d'exposition aux liquides biologiques (adresser aux urgences du centre hospitalier le plus proche) e) Connaitre les signes évocateurs d'une réaction anaphylactique post-vaccinale immédiate et retardée, et appliquer le conduite à tenir s'ils surviennent f) Utiliser les outils élaborés pour accompagner le pharmacien au bon recueil des informations dans le cadre de la vaccination par le pharmacien, et pour la traçabilité des vaccinations Accueil de la personne et Administration des vaccins les pharmaciens seront capables de : a) identifier les personnes éligibles à la vaccination b) Vérifier les critères d'éligibilité et les contre-indications à la vaccination en pharmacie c) Repérer les contre-indications médicales d) Analyser les ordonnances (souvent pluri médicamenteuse) et les dispensations antérieures de médicaments, le cas échéant, par le dossier pharmaceutique ou le dossier médical partagé (repérage des anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires) e) Repérer des situations justifiant une orientation vers une consultation médicale (réaction allergique en particulier immédiate et surtout lors d'une vaccination antérieure..) Administration des vaccins les pharmaciens seront capables de : a) Décrire les différentes étapes à suivre pour administrer les vaccins b) Appliquer les mesures d'hygiène préalables (lavage des mains, friction au soluté hydroalcoolique, désinfection cutanée, etc.) c) Pratiquer les vaccinations par voie intramusculaire ou sous-cutanée (outils de simulation, pratique sous contrôle d'un infirmier, médecin, pharmacien ayant bénéficié d'une formation) d) Faire face à des situations concrètes, comme: vaccination d'une personne diabétique, sous chimiothérapie, porteuse de tatouages, sous anticoagulants, personne qui a eu un curage ganglionnaire axillaire etc..