La loi de 2016 créant de nouveaux droits en faveur des personnes malades et des personnes en fin de vie ainsi que le plan national de soins palliatifs et de fin de vie prévoient de mobiliser les professionnels du système de santé notamment par leur formation. L’accompagnement des évolutions dans ces domaines ainsi que les enjeux des soins palliatifs doivent s’accompagner d’une réflexion éthique. A travers une réflexion éthique sur l’accompagnement des familles endeuillées qu’ils entourent par ailleurs, les soignants pourraient davantage participer au développement d’une culture palliative et à l’initiation d’une démarche de don notamment. La moitié des décès surviennent à l’hôpital, il n’existe pas d’information, ni de formation sur la fin de vie à l’hôpital. La prise en charge de mourants, la mort encéphalique et les soins palliatifs ne sont pas enseignés dans les établissements de santé. Bon nombre de plaintes recensées par la CRUQ portent sur l’accompagnement des malades et de leurs proches dans les situations de fin de vie. Les professionnels de santé n’ont pas connaissance de l’organisation et des protocoles relatifs à la réflexion éthique dans les situations de fin de vie. Ni des protocoles spécifiques des situations de fin de vie. Du fait de cette connaissance, des donneurs potentiels pourraient être identifiés.