La loi « Leonetti Claeys » n° 2016-87 du 2 février 2016 crée de nouveaux droits pour les personnes malades en fin de vie. Cette loi complète la loi Léonetti n° 2005-370 du 22 avril 2005. Cette loi permet notamment d’arrêter les soins curatifs quand ces derniers n’ont plus de finalité. Dans ce contexte et dans un souci de transparence avec les proches, la mort du patient est de plus en plus souvent abordée par anticipation. La moitié des décès surviennent à l’hôpital, et en réanimation plus de 80 % des décès font suite à une décision d’abstention des thérapeutiques actives. Il n’existe pas de formation sur la fin de vie à l’hôpital. Les professionnels de santé n’ont pas connaissance de l’organisation et des protocoles relatifs à la réflexion éthique dans les situations de fin de vie. Au-delà de la réflexion éthique conduite au sein de la commission éthique et des équipes médicales et paramédicales, cette dimension doit être intégrée au plus proche des pratiques des professionnels. En particulier sur les thématiques sensibles autour de la fin de vie, de la mort et du prélèvement. Bon nombre de plaintes recensées par la CRUQ portent sur l’accompagnement des malades et de leurs proches dans les situations de fin de vie. Il s'agit de sensibiliser et former les professionnels du système de santé au repérage et à la prise en charge d’un donneur d’organe décédé par mort encéphalique, accompagnement des proches.