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PREVENTION DU RISQUE SUICIDAIRE
DPC
Selon la Haute Autorité de Santé, nombreuses sont les références données par la littérature sur la prévention primaire et tertiaire du suicide mais elles restent restreintes pour la prévention secondaire . En effet, il est difficile de discerner les premiers signes de la crise suicidaire et de savoir si les premiers troubles vont s’orienter vers une rémission ou un passage à l’acte. Il n’existe pas de définition internationale ni de critères diagnostiques de la crise suicidaire. Pourtant il est primordial de permettre l’amélioration du repérage, savoir organiser une prise en charge susceptible d’empêcher ou de diminuer la fréquence des passages à l’acte. Depuis le 10 septembre 2011, le programme national d’actions contre le suicide insiste sur ce problème majeur de santé publique. Chaque année on recense près de 10 500 décès par suicide et 200 000 tentatives de suicide donnant lieu à une hospitalisation. La France est l’un des pays européens avec le plus fort taux de mortalité par suicide. A la suite du rapport d’évaluation de ce programme national d’actions contre le suicide (2011-2014) par le Haut conseil de santé publique, la Direction Générale de la Santé s’est engagée dans une politique de long terme en inscrivant la prévention du suicide dans une stratégie plus globale de santé mentale. Une des préconisations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) est de centrer l’intervention sur les personnes souffrant de troubles mentaux en particulier dépressifs. La stratégie nationale de la Santé définie par le ministère des affaires sociales de la santé préconise des axes prioritaires de formation tout au long de la vie dans la circulaire N° DGOS/RH4/DGCS/4B/2017/211 du 26 juin 2017 relative aux orientations retenues pour 2018 en matière de développement des compétences des personnels des établissements. Parmi celles–ci, l’axe N° 17 concernant la Santé publique et le parcours de soins décline la thématique de «Repérage précoce du risque suicidaire des personnes souffrant de troubles mentaux» Notre objectif de formation contribue donc à permettre de donner une compétence pour détecter et intervenir auprès de personnes en détresse et/ou en crise suicidaire. Elle permet à tous professionnels intervenant dans le champ de la psychiatrie et de la santé mentale d’avoir un langage commun entre professionnels. Elle doit aussi permettre dans un contexte plus large de repérer la souffrance psychique qui prend des formes différentes comme celles de l’agressivité et de l’automutilation. Les professionnels de santé intervenant auprès des patients ou résidents pourront développer et approfondir les capacités : - Repérer une crise suicidaire sous ses différentes formes et à ses différents stades : distinguer la gravité d’un processus suicidaire, - Evaluer l’urgence de l’idéation suicidaire, l’existence d’un scénario (où, quand, comment, avec quoi ?), - Evaluer l’imminence et la dangerosité d’un passage à l’acte, - Contribuer à identifier les personnes à risque de suicide élevé - De conduire une entrevue pour aborder la souffrance de la personne en crise, lui permettre l’expression des émotions et nouer une relation de confiance avec le patient/résident et/ou avec son entourage - D’intervenir, d’alerter et d’orienter selon le degré d’urgence et de dangerosité. - Mettre en place et suivre un plan pluri professionnels de soin approprié
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Santé mentale et Travail, quelles pratiques innovantes?
DPC
Le colloque du 6 avril 2017 sur le thème ‘’Santé mentale et Travail, pratiques innovantes’’ s’inscrit dans une démarche d’un groupe de travail intersectoriel et pluridisciplinaire (médecins-psychiatres, cadres de santé, infirmières, ergothérapeutes, assistant social, neuropsychologue, éducateurs, médiateur de santé-pair, secrétaire) concernant la réinsertion socioprofessionnelle mis en place en septembre 2016 par le bureau de pole de psychiatrie adulte du CHS de la Savoie suite à l’audit SPH conseil réalisé en 2015. 4 axes de travail principaux 1. Développer l’emploi accompagné (Job Coaching) notamment avec le portage de la Fédération des Médiations Thérapeutiques (FMT et notamment les ateliers thérapeutiques) mais aussi de l’Equipe Mobile Autisme Adulte en Savoie (EMAAS) => demande d’une formation coordonnée de plusieurs professionnels à organiser. 2. Faire l’état des lieux par la diffusion d’un questionnaire: validation par le bureau de pôle le 12/12/2016 pour la diffusion aux professionnels (diffusion prévue également aux usagers et familles). 3. Organiser un colloque « Santé mentale et travail, pratiques innovantes » (confère ci-après). 4. Développer le module d’éducation thérapeutique Perception du travail en collaboration avec le REHPSY : validation du bureau de pôle réalisée également le 12/12/2016 : module d’ETP avec un portage médical par Dr CAMBIER Gentiane cette année pour démarrer (début prévu en mars). Certaines places seront réservées aux patients du secteur Chambéry Sud pour la première session puis ouverture à tout le CHS, d’autres places sont réservées au médico-social via le REHPSY. Intervention sur une séance d’un assistant social : Patrice GAILLAND, co animation par Anne NGAKUI et Peggy CEZ (infirmière à la FMT). Relai ensuite par Anne AMROUNE et Isabelle GRIVET (ergothérapeutes) et Roselyne COSTA (infirmière). Ce colloque qui correspond au 3ème axe de travail à plusieurs objectifs : - Sensibiliser les professionnels de la région Auvergne Rhône Alpes à la question de l’emploi accompagné ou job coaching et à la question de la pair-aidance. - Permettre à plusieurs équipes innovantes de présenter leurs approches. - Créer du lien entre les professionnels, les associations, les élus et les usagers intéressés à cette question. - Soutien aux projets en cours en vue de l’élaboration du prochain projet d’établissement. Par ailleurs, il reprend et vient à la suite logique de la SISM 2017 sur la thématique ‘’santé mentale et travail’’.