La RMM est un moment d’analyse collective, rétrospective de cas marqués par la survenance d’un décès, d’une complication ou d’un évènement qui aurait pu causer dommage au patient. Au décours de cette analyse l’équipe statue sur le caractère évitable de ces évènements et tente d’en identifier les causes immédiates et organisationnelles. Il ne s’agit en aucun cas de rechercher ou d’analyser une responsabilité individuelle. La mise en place des RMM devrait permettre d’améliorer la structuration du service par des réunions communes, régulières auxquelles tous les membres du personnel sont invités à participer. Il s’agit aussi d’un excellent moyen de formation pour les étudiants et les praticiens. Les objectifs principaux : - Tirer profit des évènements indésirables pour améliorer la qualité de prise en charge et la sécurité des patients - Apprendre et comprendre individuellement et collectivement - Créer une culture de sécurité au sein du service Tous les membres de l’unité de réanimation néonatale et pédiatriques, des soins intensifs de néonatologie ; médecins ou non peuvent assister à ces réunions. Les médecins seront alternativement sollicités afin de présenter des cas. Des personnels extérieurs au service de réanimation seront être invités soit systématiquement soit en fonction de leur implication dans la gestion des dossiers sélectionnés. Toutes les personnes assistants à ces réunions sont tenues au secret médical et au droit de réserve. Deux types de dossier seront révisés en RMM ; ceux des enfants décédés et ceux chez qui un accident ou évènement indésirable inattendu est survenu. Les cas à analyser seront répartis par le responsable de RMM entre les différents participants en fonction de leur implication dans les soins du patient. Le choix du dossier, du présentateur et de la date de présentation doivent faire l’objet d’un compromis entre la préservation de la mémoire des faits et les émotions générées par l’évènement. Il est alors préférable (mais pas obligatoire) que les cas soient présentés par la personne qui a eu la responsabilité du patient. Conformément au document de la conférence des directeurs généraux concernant la mise en œuvre du développement professionnel continu dans les établissements publics de santé d’août 2014, un praticien ne peut valider sa RMM qui si sa participation est égale à au moins 50% des séances formalisées.