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En présentiel

Echographie pelvienne :se perfectionner sur mannequins de simulation

DPC

1. Résumé : Cette formation a pour objectif de perfectionner le participant à l’échographie pelvienne gynécologique, à pratiquer et analyser une échographie pelvienne dans des situations courantes rencontrées en soins primaires. Elle s’attachera aussi à savoir expliquer le but de l’examen et le faire accepter à la patiente, en particulier en cas de voie endo vaginale. Le professionnel de santé sera amené, grâce à l’utilisation de mannequins de simulation en échographie, de pratiquer des échographies sus pubiennes et endovaginales dans des situations cliniques simulées choisies afin de rechercher des anomalies de l’utérus, de l’endomètre,  repérer les d’éventuelles anomalies ovariennes Cette formation permet de renforcer la pertinence de la prise en charge des motifs gynécologiques de consultation et d’optimiser le parcours de soins des patientes en soins primaires en ce qui concerne une consultation ou la prise en charge urgente d’un motif gynécologique. Comme il est indiqué dans la fiche de cadrage nous nous intéresseront aux masses, épanchement kystes 1. Objectif général 1. A l'issue de l'action, le professionnel de santé aura acquis les compétences techniques pour utiliser l’échographie dans des situations gynécologiques courantes de soins primaires 1. Objectifs pédagogiques Spécifiques 1. Lister les indications et règles de bonne pratique d’une échographie du pelvis féminin. 2. Lister les critères échographiques d’une échographie du pelvis féminin normale 3. Lister les critères échographiques permettant d’affirmer une masse utérine suspecte 4. .Lister les règles de bonne pratique permettant de différencier un kyste ovarien d’un follicule. 5 Lister les critères échographiques permettant d’affirmer un épanchement suspect dans le pelvis .

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Mixte

Épuisement du soignant: accompagner et orienter

DPC

Objectifs et Résumé Le syndrome d’épuisement professionnel est un véritable problème de santé publique qui implique bon nombre de soignants. Cette formation leur permettra de se sentir plus compétents dans l’accompagnement du soignant en situation d’épuisement professionnel. Pour répondre, selon les données actuelles de la science et la législation en vigueur, à une demande ou un questionnement concernant les symptômes de l’épuisement professionnel des soignants, les participants pourront, au cours de cette formation, acquérir les compétences théoriques, analyser et améliorer leur pratique pour : Objectifs généraux : A la fin de la formation, le médecin sera capable de participer à l’accompagnement bio-psycho-social du soignant en situation d’épuisement. Objectifs pédagogiques : - Identifier une situation d’épuisement professionnel d’un soignant - Lister les prises en soins du soignant en situation d’épuisement - Organiser l’accompagnement d’un soignant en situation d’épuisement

Dermatologue, Gériatre, Gynécologue, + 14 autres


En présentiel

Améliorer ses compétences en santé numérique:la télémédecine

DPC

Résumé et Objectifs Résumé : La télémédecine est  un enjeu majeur de la profession dans le contexte de la stratégie d’accélération Santé Numerique lancée dans le cadre du plan France 2030 . Plusieurs textes réglementaires et conventionnels [1] encadrent , en particulier, le remboursement par l’Assurance Maladie de certains actes de télémédecine. De nombreux intervenants, professionnels, institutionnels ou industriels tentent d’y trouver leur place. La télémédecine consiste à pratiquer la médecine à distance lorsque cette distance constitue un obstacle à la rencontre « physique » du patient et du médecin, la consultation médicale devenant alors une téléconsultation. Elle peut aussi prendre la forme d’une télé-expertise. Cette formation vise a aider les professionnels de santé à améliorer  les compétences dans ce domaine et  intégrer l’évolution dans leurs pratiques professionnelles Cette formation se déroulera au cours d’une phase presentielle de formation continue Les objectifs de cette formation seront les suivants : Objectif général Accompagner les acteurs de santé dans le virage numérique Objectifs pédagogiques Définir le cadre légal, réglementaire et conventionnel de la télésanté Distinguer les différents actes de télémédecine : téléconsultation, téléassistance, télésurveillance, téléexpertise et télé soin qui impliquent les professionnels de santé en soins primaires Identifier les rôles et distinguer les responsabilités des différents des différents professionnels de santé   dans un parcours de soin (Protection de la vie privée et respect du secret médical, …) -Mettre en œuvre en situation réelle les outils de télémédecine [1] Arrêté du 1er août 2018 portant approbation de l'avenant n° 6 à la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie signée le 25 août 2016   https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037306389 (consulté le 19/10/2019) [1] Arrêté du 1er août 2018 portant approbation de l'avenant n° 6 à la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie signée le 25 août 2016   https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037306389 (consulté le 19/10/2019) [1] Arrêté du 1er août 2018 portant approbation de l'avenant n° 6 à la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie signée le 25 août 2016   https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037306389 (consulté le 19/10/2019)

Médecin Généraliste


En présentiel

La Contraception : Elaborer une réponse adaptée à chaque patiente

DPC

Objectifs et Résumé Résumé : Cette formation se propose d’améliorer les compétences des médecins dans l’accompagnement et le suivi des choix de contraception de la femme Elle se déroule en une étape présentielle de 7h : Une journée présentielle alternant travail entre pairs et renforcement cognitif lors de plénières avec un expert, suivi d’élaboration de pistes d’amélioration des pratiques Objectifs généraux : Prescrire une contraception aux regards des bonnes pratiques, incluant le désir de la patiente Rendre la patiente autonome pour gérer un oubli de pilule. Objectifs pédagogiques : Lister les différents types de contraceptifs avec leurs contre-indications et leurs effets indésirables Organiser un suivi adapté à la contraception choisie et aux facteurs de risque de la patiente Expliquer la conduite à tenir en cas d’oublis de pilule. Résoudre une demande de contraception d’urgence Identifier la contraception adaptée au post-partum Analyser le souhait de la patiente en ce qui concerne sa contraception

Sage-Femme, Gériatre, Médecin Généraliste, Infirmier


En présentiel

EN VACCINATION, QUOI DE NEUF ?

DPC

Objectifs et résumé Résumé Les médecins généralistes et les nouveaux professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers, sages- femmes) acteurs complémentaires de la vaccination ont un rôle majeur de santé publique à jouer dans une approche de prévention globale et coordonnée de la santé des populations. Pour répondre, selon les données actuelles de la science et la législation en vigueur, à une demande ou un questionnement concernant la vaccination les participants pourront, au cours de cette formation, acquérir les compétences théoriques, analyser et améliorer leur pratique pour : -Citer les nouvelles recommandations vaccinales en vigueur -Identifier les vaccinations qui sont de la compétence des différents professionnels de santé dans un parcours coordonné. -Développer les alarmes et la traçabilité au sujet des vaccins. -Pratiquer la vaccination intradermique contre le BCG -Utiliser en temps réel les ressources utiles pour chaque situation vaccinale. -Argumenter en faveur de la vaccination en fonction de la situation (patient, enfant, professionnel de santé…) et des freins identifiés. Cette formation se déroulera en présentiel sur une durée de 7heures sous la forme de - Séances cognitives et d’échanges entre participants et expert. (équivalent temps de 7 heures). - Objectif Général Proposer à chaque patient un parcours vaccinal adapté et coordonné selon les obligations et re commandations du calendrier vaccinal en vigueur. Objectifs Pédagogiques -Citer les nouvelles recommandations vaccinales en vigueur. -Identifier les vaccinations qui sont de la compétence des différents professionnels de santé dans un parcours coordonné. -Développer les alarmes et la traçabilité au sujet des vaccins. -Pratiquer la vaccination intradermique contre le BCG -Utiliser en temps réel les ressources utiles pour chaque situation vaccinale. -Argumenter en faveur de la vaccination en fonction de la situation (patient, enfant, professionnel de santé…) et des freins identifiés.

Gériatre, Médecin Généraliste, Neurologue, + 3 autres


En présentiel

Des protocoles de coopération pluri professionnels pour agir sur la Iatrogenie médicamenteuse chez les personnes agées

DPC

Résumé et objectifs La iatrogénie médicamenteuse en général et chez la personne âgée en particulier est un en-jeu majeur de santé publique. Elle doit faire partie d’un programme de prévention, de dépistage, de suivi clinique et biolo-gique. De nombreux professionnels de santé interviennent tout au long de ce processus : le médecin prescripteur, le pharmacien au moment de la délivrance, l’infirmière au moment de l’administration, et le kinésithérapeute qui contribue au suivi clinique et au dépistage des effets indésirables. Au cours d’une journée de formation pluri professionnelle, les professionnels de santé appré-henderons les rôles spécifiques de chacun, afin de mettre en place des protocoles de coopé-ration professionnelle Objectif général : A l’issue de cette formation, les participants seront capables de concevoir et animer des protocoles de coopération pluri professionnels autour de la prévention, du dépistage et du suivi de la iatrogénie médicamenteuse chez la personne âgée et polymédiquée. Objectifs pédagogiques : - Objectif 1 : Identifier le rôle de chacun des acteurs intervenant dans les différentes étapes du circuit du médicament - Objectif 2 : Lister les facteurs de risque de la iatrogénie médicamenteuse chez la personne âgée - Objectif 3 : Décrire les outils de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse à disposition des différents professionnels de santé concernés - Objectif 4 : Analyser les thérapeutiques médicamenteuses et leurs effets inappropriés à propos de cas cliniques complexes de personnes âgées au sein d’un parcours de soins. - Objectif 5 : Elaborer des protocoles de coopération pluri professionnels pour perdonnes âgées polymédiquées .

Sage-Femme, Gynécologue, Médecin Généraliste, + 2 autres


En présentiel

Santé de la femme : Ostéoporose ,prévenir pour anticiper les complications

DPC

3. Justification du programme L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration de la micro-architecture du tissu osseux, responsable d’une fragilité de l’os et d’un risque fracturaire. Son apparition est progressive, en lien avec des prédispositions individuelles, des comorbidités et des traitements favorisants. Les femmes sont plus souvent concernées, mais cette maladie peut aussi toucher les hommes. En France, du fait du vieillissement de la population, cette pathologie est de plus en plus fréquente : autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d’ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%. 1 L’ostéoporose et les fractures qui lui sont associées représentent un problème de santé publique important : pas moins de 377 000 nouvelles fractures dues à l’ostéoporose sont à déplorer chaque année en France : 74 000 fractures de la hanche (les fractures du col du fémur), au moins 56 000 fractures douloureuses des vertèbres (anciennement appelées tassements vertébraux), 56 000 fractures du poignet et 191 000 fractures affectant d’autres os (bassin, côtes, humérus, tibia, fibula, clavicule, scapula, sternum...). 1 L’ostéoporose est une maladie grave : le risque fracturaire est associé à un risque de douleurs, d’impotence, de perte d’autonomie et de mortalité. Ainsi, en 2016, La Direction de la recherche des études et évaluation statistiques de santé (DREES) a publié un rapport sur la mortalité après une fracture de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) en France chez les patientes de plus de 54 ans : une femme sur cinq et un homme sur trois sont morts dans l’année qui a suivi la fracture, le risque de décès étant corrélé à l’âge. L’amélioration de la prise en charge de l’ostéoporose passe par la formation des médecins, tant pour sa prévention, son dépistage que sa prise en charge.(4) Avec des discours simples et accessibles, les soignants peuvent limiter cette maladie notamment en encourageant l'activité physique et en faisant de la prévention des chutes. Ils peuvent prescrire l’ostéodensitométrie osseuse, prise en charge par l'assurance-maladie depuis 2006, en vue de poser le diagnostic. 2 Ils doivent connaitre les différentes alternatives thérapeutiques pour traiter l’ostéoporose. 3 Un programme cohérent de formation est donc justifié pour améliorer la prise en charge des patientes et limiter l’impact de santé public de l’ostéoporose sur la population française. 1 INSERM, Publié le 10 juillet 2017, Ostéoporose - Quand les os perdent en densité https://www.inserm.fr/dossier/osteoporose/ 2 D. JORF n°150 du 30 juin 2006, Texte n°39, Décision du 29 juin 2006 de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l’assurance maladie, NOR : SANU0622684S, https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decision/2006/6/29/SANU0622684S/jo/texte 3 Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS), janvier 2016, numéro 0948, Quel risque de décès un an après une fracture du col du fémur ? http://www.grio.org/documents/page187/actualites-professionnelles-250-1454612636.pdf 4-Les médicaments de l’ostéoporose avril 2019https://www.has-sante.fr/jcms/c_1751307/fr/les-medicaments-de-l-osteoporose Objectifs et résumé Objectif général : A l’issue de la formation, le stagiaire sera capable de prendre en charge l’ostéoporose chez la femme ménopausée Objectifs pédagogiques : 1. Lister les facteurs de risque d’ostéoporose 2. Citer les examens complémentaires utiles pour le diagnostic de l’ostéoporose 3. Evaluer le bénéfice de la pris en charge thérapeutique dans l’ostéoporose 4. Elaborer un plan d’amélioration des pratiques de prise en charge de l’ostéoporose Résumé : L’ostéoporose est une maladie fréquente avec une incidence en augmentation, en lien avec le vieillissement de la population. Cette maladie est grave du fait du son risque fracturaire, pourvoyeur de douleurs, perte d’autonomie et surmortalité. Ce programme de formation permettra aux stagiaires d’accompagner leur patiente dans la prévention, le diagnostic et la prise en charge de l’ostéoporose et de ses complications.

Médecin Généraliste


En présentiel

Echange de pratiques entre pairs :analyse réflexive sur sa démarche diagnostique

DPC

Résumé et objectifs : Justification du programme : La réunion entre« pairs » pour évoquer des situations cliniques et au-delà, réfléchir sur sa pratique, entre confrères bienveillants et sans la hiérarchie qu’induirait la présence d’un expert a ses adeptes depuis plusieurs décennies. Conformément aux recommandations de la HAS (1) Ces groupes d'analyse de pratiques entre pairs (peer review) (2)permettent à un petit groupe de professionnels de se réunir régulièrement pour analyser les problèmes rencontrés auprès de problématiques concernant des patients réels en situation et en contexte. Toujours selon la HAS ce projet vise l’amélioration de la pratique médicale en encourageant l’adossement des décisions médicales aux référentiels actualisés. Il favorise l’optimisation des stratégies diagnostiques et thérapeutiques (dans les pathologies aigues et chroniques), la maîtrise des indications et contre-indications médicales des actes médicaux diagnostiques et thérapeutiques et des prescriptions en matière de médicaments. Il encourage le recours aux pairs dans des situations problématiques. Ces réunions se tiennent régulièrement tout au long de l’année afin d’assurer la pérennité de la démarche À partir des problèmes soulevés ou de questions identifiées, les données de la littérature scientifique et professionnelle sont prises en compte. Une posture réflexive est alors adoptée, permettant d’établir une liaison entre savoirs et actions afin d’intégrer les savoirs dans la pratique professionnelle. Cette action tend à favoriser et diffuser cette pratique et à formaliser ces réunions dans le cadre du DPC en offrant aux participants une logistique et un cadre facilitateurs. Le but de ce programme de DPC est donc d'améliorer les pratiques médicales à partir d'une réflexion entre praticiens ayant un même type d’exercice professionnel et d'une analyse des pratiques individuelles des participants en référence aux données acquises de la science permettant d’identifier des pistes d’amélioration à mettre en pratique 1-HAS, Staffs d’une équipe médico-soignante, groupes d’analyse de pratiques (GAP), Juin 2017, http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-02/staff_gap_fiche_technique_2013_01_31.pdf 2- Sackett DL et al. Evidence based medicine : what it is and what it isn't ? BMJ 1996; 312 : 71-72 Conformément aux recommandations de la HAS, ce projet vise l’amélioration de la pratique médicale en encourageant l’adossement des décisions médicales aux référentiels actualisés Ce programme se déroulera sur quatre réunions de trois heures Avec pour chaque reunion tirage aléatoire de dossiers rééls sur une thematique identifiée en amont Les réunions thématiques seront centrées sur des thèmes de pratique courante de la spécialité d’exercice des « pairs » concernés, et pour lesquelles un référentiel existe. Le choix des thèmes est fait par le groupe, en général lors de la première réunion annuelle. 4 soirées pour 4 thématiques en rapport avec une maladie chronique (diabète, maladies cardiovasculaires, santé mentale, rhumatologie) D’une manière générale, pour chaque réunion, il sera désigné Un président animateur : médecin, participant volontaire qui anime la réunion en facilitant : • la dynamique du groupe en répartissant le temps de parole ;l'identification par les médecins des problèmes posés par le dossier présenté, les déterminants de leurs décisions, les savoirs mobilisés et les obstacles à l'intégration des données de la science ;les échanges et les confrontations de pratiques ;l'identification de questions non résolues nécessitant un approfondissement de recherche bibliographique et/ou de preuve dont est chargé un participant volontaire. La rédaction individuelle et collective de pistes d’amélioration des pratiques Un secrétaire de séance au sein des participants qui rédigera à l'issue de la réunion un compte rendu résumant les problèmes posés et les réponses apportées par le groupe, les références (+/- gradées), les prises de décision consensuelles. Chaque participant devra : Présenter un résumé d’un dossier choisi de façon aléatoire ,soumettre à la discussion du groupe les problèmes qu’il a identifié au cours de la prise en charge de ce patient Le groupe : se réunit à un rythme régulier, en général mensuel, le programme de DPC s’appuyant sur 4 réunions dans l’année ; •Le programme correspond donc à 4 soirées de 3 heures de travail présentiel, le temps dévolu à la partie non présentielle n’étant pas comptabilisé. Les dates et thèmes consensuellement choisis sont fixés selon un calendrier établi en début d’année. Les décisions prise par le groupe devront reposer sur des données référencées et discutées au sein du groupe d'analyse de pratiques conformément aux recommandations et à la démarche d’Evidence Based Medicine (EBM).Dans certains cas en l’absence de recommandations le groupe peut être considéré comme expert . Chaque groupe rassemble plusieurs médecins d'une même spécialité (idéalement entre 6 et 14) dans une unité géographique définie. Ces réunions se tiennent régulièrement tout au long de l’année afin d’assurer la pérennité de la démarche. Leur fréquence est définie dans une charte ou procédure ou un règlement intérieur. Les professionnels doivent s’engager à participer régulièrement aux réunions. La confidentialité des informations et des données personnelles des professionnels est garantie et toutes ces séquences ont lieu sans porter de jugement . La « pratique réflexive » amène le professionnel à réfléchir sur sa pratique de manière critique et constructive tout en créant des liens avec les connaissances (scientifiques ou autres) pour analyser l’action pendant qu’elle se déroule ou après qu’elle s’est déroulée. Ces réunions, à l’occasion desquelles sont présentés et discutés des dossiers de patients, sont une pratique courante et ancienne de nombreuses équipes.

Sage-Femme, Gynécologue, Médecin Généraliste, + 2 autres


Mixte

EN VACCINATION, QUOI DE NEUF ?

DPC

Justification Ces programmes sont conformes aux recommandations, avis et travaux de la Haute Autorité de Santé et des agences sanitaires et aux données acquises de la science. La vaccination dans le monde et en France Depuis deux siècles, la vaccination constitue l'une des avancées les plus importantes en matière de santé et de développement au niveau mondial. Les maladies n’ont pas de frontières comme nous l’a rappelé récemment la crise sanitaire. Si nous voulons réduire la morbi-mortalité liée à ces maladies infectieuses et même les éradiquer nous devons tous œuvrer pour une couverture vaccinale maximale initiale et maintenue dans le temps. Malheureusement la couverture vaccinale n’est pas à la hauteur de l’enjeu de santé publique que représente la vaccination pour protéger la population contre ces maladies graves mais évitables. Cet état de fait a incité les pouvoirs publics à faire de l’amélioration vaccinale une priorité de santé publique et à étendre l’obligation vaccinale chez les enfants de moins de 2 ans par la loi du 30 décembre 2017, mise en place pour les enfants nés au 1er janvier 2018. (1) On constate depuis non seulement une augmentation du recours à la vaccination chez les nourrissons nés après le 01/01/2018 par exemple : + 12,2 points pour la couverture vaccinale de la 1ère dose du vaccin contre le méningocoque C (cohorte 2018 : 75,8% ; cohorte 2020 : 88,0%) • +9,2 points pour la couverture vaccinale du rappel du vaccin contre le méningocoque C (cohorte 2017 : 81,0% ; cohorte 2019 : 90,2%). (2) mais aussi une meilleure couverture vaccinale des enfants et adolescents non concernés par la loi par exemple : + 5,8 points pour la couverture vaccinale de la 1ère dose du vaccin HPV chez les jeunes filles de 15 ans nées en 2005 (40,7%) en comparaison avec celle des jeunes filles nées en 2004 (34,9%). (3) C’est encourageant et tous les professionnels de santé qui se sont mobilisés pendant la pandémie peuvent désormais travailler de concert notamment dans les nouvelles organisations pluriprofessionnelles (MSP, CPTS…) en écoutant, conseillant et en apportant une information validée pour lutter contre les réticences alimentées par « l’infodémie » anti- vaccinale. Besoin de formation des médecins et autres acteurs professionnels de santé de la vaccination Chaque année après avis de l’HAS par l’intermédiaire de la Commission Technique des Vaccinations(CTV), l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) publie le calendrier vaccinal actualisé dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH).( 4) L’acte de vaccination représente une partie non négligeable de l’activité des médecins généralistes qui se doivent de réactualiser régulièrement leurs connaissances des recommandations et obligations vaccinales. Les médecins généralistes sont à ce jour les principaux prescripteurs des vaccinations. Dans le cadre de la stratégie « Ma santé 2022 », l’élargissement des compétences vaccinales des infirmiers, sages- femmes et des pharmaciens à des actions de prévention et notamment de vaccination a été décidé dès 2018 en commençant par la campagne vaccinale contre la grippe saisonnière. (5) Puis les sages- femmes ont été les premières autorisées à prescrire et pratiquer des vaccinations dans des conditions bien précises chez les femmes, les nouveaux- nés et l’entourage de l’enfant ou de la femme enceinte. En 2021 au cours de la pandémie de Coronavirus et dans le but de garantir une organisation compatible avec une vaccination de masse, la HAS a recommandé d’habiliter différents autres professionnels. (6) L’expérience acquise sur l'élargissement des compétences vaccinales dans le cadre de la lutte contre la grippe saisonnière et dans le contexte de la crise sanitaire COVID-19, montre que l’implication des différents professionnels a participé à l’amplification des campagnes vaccinales. Il semble acté et pertinent de pouvoir étendre l’administration des vaccins pour prévenir d’autres maladies qui constituent également des enjeux de santé publique, dans une approche de prévention globale et coordonnée de la santé des populations concernées. Après avis de la CTV, la prescription des vaccins a été élargie aussi aux différents professionnels concernés sauf pour certaines catégories de patients (immunodéprimés…). Cette extension des compétences vaccinales devra toutefois être subordonnée au suivi préalable d’une formation adaptée par les professionnels concernés. Il parait donc justifié d’organiser un programme pluriprofessionnel de formation sur la vaccination afin d’améliorer le parcours vaccinal individuel et coordonné de nos patients et d’optimiser la couverture vaccinale sur les territoires. -1 Légifrance.gouv.fr Décret n° 2018-42 du 25 janvier 2018 relatif à la vaccination obligatoire https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036543886 (consulté le 23/05/2022) -2 Bulletin de santé publique. Vaccination. Edition Nationale. Mai 2021 https://professionnels.vaccination-info- service.fr/var/vis/storage/original/application/download/BSP_nat_vaccination_180521.pdf (consulté le 18/05/2022) -3 Bulletin de santé publique. Vaccination. Edition Nationale . Avril 2022 https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/vaccination/documents/bulletin-national/bulletin-de-sante-publique-vaccination.-avril-2022 (consulté le 12/05/2022) -4 Ministère des solidarités et de la santé. Le calendrier des vaccinations. mise à jour le 12.05.2022 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinal_21avril22.pdf (consulté le 24/05/2022-5 -5 Légifrance. Arrêté du 1er mars 2022 fixant la liste des vaccinations que les sages- femmes sont autorisées à prescrire et à pratiquer https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000045290153/2022-03-04#LEGIARTI000045290153 (consulté le 20/04/2022) -6 Elargissement des compétences en matière de vaccination des infirmiers, des pharmaciens et des sages- femmes chez les enfants et adolescents de moins de 16ans- Note de cadrage. Recommandation vaccinale. Mis en ligne le 11/5/2022 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-05/note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_infirmiers_des_pharmaciens_et_des_sages-femmes_c.pdf consulté 24/05/2022 Objectifs et résumé Résumé Les médecins généralistes et les nouveaux professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers, sages- femmes) acteurs de la vaccination ont un rôle majeur de santé publique à jouer dans une approche de prévention globale et coordonnée de la santé des populations. Pour répondre, selon les données actuelles de la science et la législation en vigueur, à une demande ou un questionnement concernant la vaccination les participants pourront, au cours de cette formation, acquérir les compétences théoriques, analyser et améliorer leur pratique pour : -Citer les nouvelles recommandations vaccinales chez les nourrissons, chez les jeunes de 2 à 25 ans et au-delà de 25ans -Identifier les vaccinations qui sont de la compétence des différents professionnels de santé dans un parcours coordonné. Cette formation se déroulera en trois phases : - Phase d’EPP (équivalent temps de 1 heure) : cette phase consistera en un audit de pratiques visant à aborder les pratiques concernant 9 dossiers de patients : obligations vaccinales, recommandations actualisées, traçabilité de la vaccination, rôles et compétences des différents professionnels de santé.. Il sera renseigné par le participant (sous forme électronique). - Ils seront chaque fois analysés par l’expert afin de donner un retour au participant et permettre à l’expert d’identifier les problématiques soulevées par la thématique en amont de la phase présentielle. - - Phase de formation continue (équivalent temps de 3 heures) : Phase de formation continue sous la forme de séances cognitives et d’échanges entre participants et expert (équivalent temps de 3 heures). - Phase d’EPP (équivalent temps de 1 heure) : cette phase consistera en un audit de pratiques identique à celui de la phase 1 visant à mettre en évidence les modifications des pratiques à partir de 9 nouveaux dossiers de patients. Ils seront renseignés par le participant (sous forme électronique). Ils seront chaque fois analysés par l’expert qui transmet à l’organisateur qui fera un retour argumenté aux participants. - Objectif Général Proposer à chaque patient un parcours vaccinal adapté et coordonné selon les obligations et recommandations du calendrier vaccinal en vigueur. Objectifs Pédagogiques -Citer les nouvelles recommandations vaccinales chez les nourrissons, chez les jeunes de 2 à 25 ans et au-delà de 25ans -Identifier les vaccinations qui sont de la compétence des différents professionnels de santé dans un parcours coordonné.

Médecin Généraliste


En présentiel

Devenez forts en bouche ! (petits et grands)

DPC

Pourquoi cette action pour ces participants ? L’examen de la bouche de nos patients est le carrefour de plusieurs exigences : examen systématique, dépistage, réponse à une plainte. C’est aussi le carrefour de plusieurs spécialités : la médecine générale, la pédiatrie, l’odontologie, la chirurgie orale, l’ORL et la dermatologie. Ce sont cependant les médecins généralistes et les pédiatres qui interviennent en première intention. La pathologie buccale génère des plaintes et une sémiologie riche et diverse. L’examen de la bouche, peu ou pas enseigné en formation initiale, est loin d’être systématique, mais s’impose devant des signes très variés, ou dans le cadre de maladies systémiques. Chez l’adulte le dépistage des cancers et des états précancéreux est une priorité. De nombreuses tumeurs bénignes ou malignes peuvent siéger dans la cavité buccale, touchant les lèvres, le plancher de la bouche, la langue mobile, le palais dur, les gencives ou la face interne des joues. En France, en 2018, plus de 10 000 cancers de la cavité buccale ont été diagnostiqués chez les hommes et 3600 chez les femmes avec une incidence en baisse chez les hommes mais en augmentation chez les femmes. La découverte du rôle du Papillomavirus est venue modifier la compréhension et la prise en charge d’un certain nombre de tumeurs bénignes et malignes . Chez l’enfant, en dehors des énanthèmes viraux, se posent souvent le problème des variations physiologiques. Il faut alors être en mesure de rassurer les parents. Objectifs et résumé - Objectif général : A la fin de cette formation, les participants seront aptes à identifier et prendre en charge les différentes pathologies tumorales et non tumorales les plus fréquentes de la bouche des adultes et des enfants. - Objectifs pédagogiques : 1. Réaliser une analyse anatomique, clinique et fonctionnelle des différentes structures de la bouche. 2. Identifier les différentes lésions non tumorales de la muqueuse buccale. 3. Distinguer une lésion buccale tumorale maligne d'une lésion bénigne. 4. Prendre en charge les lésions buccales d'origine dentaire (abcès, pulpite …) 5. Connaitre les principales anomalies buccales de l'enfant et les variantes physiologiques. - Résumé : Cette formation se propose d’améliorer les compétences des médecins dans le diagnostic et la prise en charge des lésions buccales, que celles-ci soient bénignes ou tumorales, infectieuses, ou encore d’origine dentaire Elle se déroule en une journée présentielle interactive avec d’alternance de travail entre pairs en ateliers et d’apports cognitifs en plénière avec un expert du sujet.