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Mixte

Gestion pratique de la violence et de l’agressivité du patient et de son entourage

DPC

Les faits d’agression des professionnels par les patients sur leur lieu de travail, qu’il s’agisse d’agression verbale, de menaces, ou d’agressions physiques, sont de plus en plus fréquentes. Selon l’observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), dans 81% des cas c’est le personnel médical qui est visé. Il s’agit essentiellement de violences physiques (49%) ou d’insultes ou d’injures (31%) Dans le monde médical, les violences surviennent soit dans le contexte de l’urgence, soit dans le cas de patients mécontents d’une prise en charge par le praticien. Notre étude sur le burn out avec un questionnaire rempli par 1208 praticiensa montré que ceux-ci estimaient à 11% le pourcentage de patients dits « difficiles ». Parmi ceux-ci, dans un tiers des cas il s’est agi de patients agressifs. Ce qui veut dire qu’environ 3% de la patientèle va avoir vis à vis du praticien un comportement agressif (ce qui correspond aux résultats de l’ONVS). Sachant qu’un praticien voit en moyenne 6000 patients par an, cela représente 180 patients agressifs à gérer par an !! Ce problème entrainait un stress important (côté à 8,2 sur 10) et les répondants estimaient qu’il s’agissait d’un des facteurs essentiels prédisposant à un burn out. Or, le praticien est souvent désemparé devant cet état de fait, et n’a pas été formé à la prévention mais surtout à une prise en charge adaptée des patients agressifs. Autant les psychologues et psychiatres ont la possibilité de se faire aider (soit par le travail en groupe soit par leur superviseur) et d’évacuer ce stress, autant les autres praticiens se sentent  totalement seul. De même, le praticien ne connait pas ses droits notamment en matière pénale. Notre action DPC, va comporter une formation d’une durée de 9 heures, suivi par un audit post formation Il s’agit d’une formation présentielle en petit groupe (maximum 12 personnes) L’objectif principal de cette action est : gestion pratique d’un patient agressif Les objectifs secondaires sont : -Connaitre les facteurs de risque et les facteurs déclenchants (OS1) -Savoir gérer un patient agressif (OS2) - Connaitre les pathologies psychiatriques (OS3) - connaitre les principes de l’écoute active et les techniques de désamorçage (OS4) -savoir améliorer la relation soignant/soigné (OS5) -connaitre ses droits en terme de droit pénal face à un patient violent (OS6)

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Manipulateur ERM, + 24 autres


Mixte

Le risque cyber en santé: une réalité pour les professionnels de santé exerçant seuls ou en groupe

DPC

Cette formation cible principalement les professionnels de santé (et leur salariés) libéraux. Ce choix est conduit par le constat que les formations existantes aujourd'hui ciblent principalement les établissements ou les entreprises de santé de grande taille. Les professionnels de santé libéraux sont trop souvent seuls, sans réellement pouvoir bénéficier d'une information/formation conçue et dispensée dans leur contexte particulier d'exercice. Ce point à été remonté à l'ANSSI, qui en convient et assure prendre en compte ce point pour améliorer le support de l'agence vers ces professionnels, même si la plupart des ordres professionnels se sont engagés dans la démarche. Cependant cette formation reste adapté aux professionnels exerçant en institution et complète les éventuelles formation proposées par les DSI de ces établissements. Depuis la pandémie, ces sujets ont pris de plus en plus d'importance, probablement du fait d'un développement sans précédent de l'usage de moyen numériques durant cette période. Nous avons tous vu l'actualité des cyber criminels en 2020 (1) qui ont réussis à attaquer de grandes entreprises comme Bouygues, l'université de Californie, un géant comme Google a dû faire face à cette menace. Déjà à l'époque le secteur de la santé était concerné : l'AP HP est attaquée (2) mais aussi l'hôpital de Düsseldorf dans lequel des conséquences graves ont concerné des patients dont un décès (3). Depuis, le nombre de Cyber attaque ne cesse d'augmenter tout secteur confondu, mais ce qu'il nous faut retenir, c'est que la santé n'est pas épargnée, comme le montre aujourd'hui l'évolution des statistiques de cyber surveillance de l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) (4) avec près de 10% des attaques signalées. Les premières cibles santé concernées lors de la sortie de la crise sanitaire sont des Hôpitaux public. Nous nous souvenons de l'attaques sans précédent de l'hôpital d'Evry Corbeille (5) ou une rançon de dix millions de dollars est demandée. Elle ne se sera pas payée, mais l'hôpital sera perturbé dans son fonctionnement durant de nombreuses semaines, imposant le transfert des patients les plus fragiles. Plus impressionnant encore, l'attaque de l'hôpital Mignot à Versailles en fin d'année 2022 qui trois mois plus tard ne pouvait fonctionner qu'à 60% de ses capacités (6). Là encore une rançon de cent mille dollars (non payée) était demandée. Le secteur privé est lui aussi concerné, les grands groupes de l'hospitalisation privée sont touchés, Ramsay (7) est plusieurs fois attaqué comme le groupe Elsan (8). Ces attaques ciblent soit le groupe sur des fonctionnalités partagées et transversales, soit des établissements individuellement. Force est de constaté que depuis 2019, ces grandes institutions, publiques ou privées renforcent considérablement leur Cyber résilience. La cyber-résilience est une approche large englobant la cybersécurité et la gestion de la continuité de l'activité. Elle vise à se défendre contre les cyberattaques potentielles et à assurer la survie de l'entreprise à la suite d'une attaque, rendant le travail des cybers criminel beaucoup plus difficile. En quoi les professionnels de santé sont concernés ? Ces exemples montrent bien l'appétit des criminels pour des entreprises de grande taille ou les profits en cas de paiement sont potentiellement important ! La réalité est toute autre. Les cybers criminels dont les mobiles peuvent être variés (9) sont le plus souvent animés d'une logique de gains financiers. Ainsi, le rapport entre l'effort à fournir et le gain potentiel à court terme est la ligne principale de mise en œuvre des attaques. Cela se traduit aujourd'hui par une augmentation continue des attaques envers les petites et moyennes entreprises (PME/TPE) (10). Le gain espéré est bien loin des exemples médiatiques cités ci- dessus, mais bien plus facile à obtenir, compte tenu de l'importance du nombre des cibles et de leur manque de préparation à ce risque trop souvent méconnu voire nier. A ce titre, le cabinet, le groupe ou centre de santé, les centres d'imagerie et de biologie d'un ou plusieurs professionnels de santé libéral EST une TPE, voire une PME qui deviennent de plus en plus fréquemment la cible de pirates (11) qui n'ont rien contre vous spécifiquement, mais qui ratissent à grandes échelles ce monde des petites entreprises espérant trouver facilement une porte d'entrée liée à une faille technique, ou en vous mettant à contribution pour leur ouvrir la porte. En effet la majorité des attaques par rançongiciel se fond par Phishing autrement appelé hameçonnage, le principe en est des plus simple car il va vous mettre (ou votre personnel) à contribution via l'envoi d'un mail qui contient un lien qui si vous cliquez dessus permettra l'installation d'un petit fragment de code informatique qui se chargera des opérations malveillantes. Soit en se faisant passer pour un tiers et vous demander divers informations personnelles (identifiant, code de carte de crédit, ...) ou visant à bloquer votre (vos) système(s). Nous retrouvons ici l'exploitation de facteurs humains (12), qui amplifient les risques existant d'une infrastructure technique insuffisamment sécurisée. Cependant les professionnels de santé sont intuitivement parmi les mieux armés pour faire face à ce nouveau risque. Nos métiers ont la culture du risque, c'est notre pratique quotidienne. Ce qui différentie le risque cyber, c'est que nous ne l'avons pas appris à l'école, il a grandi en même temps que nous. Pourtant les moyens d'y faire face mettent en œuvre les mêmes approche que le risque médical. Les objectifs de cette action: La première chose est d'en prendre conscience, pour cela il faut s'informer, et même mieux se former. Le sujet est suffisamment important pour les professionnels de santé pour justifier l'introduction de la thématique Cyber sécurité dans les orienta<on du développement professionnel connnu (DPC) dans la nouvelle campagne ouverte en 2023. Il faut également former les personnels des professionnels de santé, car comme pour le risque médical, c'est l'équipe qui doit être Up To Date. La seconde est de prévenir ce risque, pour cela, comme en santé, il faut travailler les facteurs techniques qui conduiront à sécuriser les outils, tous les outils, les moyens mobiles sont trop souvent oubliés, et pourtant (13). Nous conseillerons aux professionnels de se faire aider sur ce point, ils ne sont pas des spécialistes, le recours à un expert (prestataire et/ou informaticien) permettra de faire le point sur les logiciels de prévention, de détection, de protection et autres VPN qu'il serait raisonnable de mettre en œuvre (14). Mais il vous faudra également travailler les facteurs humains. Pour ces derniers, la formation  est la clef, surtout si elle peut être accompagnée de mise en situation et de simulation. Cependant, nous allons déjà travailler trois points des plus important. o Les environnements personnels et professionnels doivent être différents. Les risques d'ouvrir la sphère professionnelle par une contamination des outils personnels sont trop grand ! Ces environnement doivent être tenus à jour. o Les données doivent être sauvegardées régulièrement sur des systèmes sécurisés (locaux et/ou cloud certifiés) idéalement hors ligne. o Point parmi les plus important, avoir une poli<que de mots de passe robuste (15). La recommandation aujourd'hui (2023) étant l'usage d'un mots de passe avec quatre type de caractères (majuscule, minuscules, chiffres et symboles) d'au moins 12 caractères (16). • La troisième est d'être prêt au cas où (17). Cette étape de gestion du risque (comme pour le risque médical) est importante et permettra de faire face dans les meilleurs conditions afin de bloquer, limiter et/ou réparer une attaque dont un professionnel pourrait être victime. Dans cette phase critique, ils seront confrontés à plusieurs actions simultanément. Les actions techniques visant à stopper, isoler, diagnostiquer le problème. Puis progressivement réparer et remettre en service les systèmes mis en cause. Mais aussi mettre en œuvre les actions de communications de votre environnement de travail dont, dans certain cas une information de vos patients (notification) si la sécurité de leur information est concernée (18). Encore une fois, ils ne doivent pas être seul et doivent savoir se faire accompagner de professionnels pour gérer les aspect techniques et juridiques des suites immédiates et à distance d'une cyber attaque. Ainsi, OUI , tous les professionnels de santé sont concernés : Comme tout utilisateur de solutions informatiques, comme chef d'entreprise, ou comme salarié d'une organisation de santé. Et ce, dans le contexte particulier des données de santé. Cela concerne les données personnelles (individu), les données professionnelles (entreprise), les données concernant les patients. Le message : Ce que vous avez appris pour gérer le risque médical, vous sera utile pour gérer le risque cyber Cette formation cible principalement les professionnels de santé (et leur salariés) libéraux. Ce choix est conduit par le constat que les formations existantes aujourd'hui ciblent principalement les établissements ou les entreprises de santé de grande taille. Les professionnels de santé libéraux sont trop souvent seuls, sans réellement pouvoir bénéficier d'une information/formation conçue et dispensée dans leur contexte particulier d'exercice. Ce point à été remonté à l'ANSSI, qui en convient et assure prendre en compte ce point pour améliorer le support de l'agence vers ces professionnels, même si la plupart des ordres professionnels se sont engagés dans la démarche. Cependant cette formation reste adapté aux professionnels exerçant en institution et complète les éventuelles formation proposées par les DSI de ces établissements. Depuis la pandémie, ces sujets ont pris de plus en plus d'importance, probablement du fait d'un développement sans précédent de l'usage de moyen numériques durant cette période. Nous avons tous vu l'actualité des cyber criminels en 2020 (1) qui ont réussis à attaquer de grandes entreprises comme Bouygues, l'université de Californie, un géant comme Google a dû faire face à cette menace. Déjà à l'époque le secteur de la santé était concerné : l'AP HP est attaquée (2) mais aussi l'hôpital de Düsseldorf dans lequel des conséquences graves ont concerné des patients dont un décès (3). Depuis, le nombre de Cyber attaque ne cesse d'augmenter tout secteur confondu, mais ce qu'il nous faut retenir, c'est que la santé n'est pas épargnée, comme le montre aujourd'hui l'évolution des statistiques de cyber surveillance de l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) (4) avec près de 10% des attaques signalées. Cette formation cible principalement les professionnels de santé (et leur salariés) libéraux. Ce choix est conduit par le constat que les formations existantes aujourd'hui ciblent principalement les établissements ou les entreprises de santé de grande taille. Les professionnels de santé libéraux sont trop souvent seuls, sans réellement pouvoir bénéficier d'une information/formation conçue et dispensée dans leur contexte particulier d'exercice. Ce point à été remonté à l'ANSSI, qui en convient et assure prendre en compte ce point pour améliorer le support de l'agence vers ces professionnels, même si la plupart des ordres professionnels se sont engagés dans la démarche. Cependant cette formation reste adapté aux professionnels exerçant en institution et complète les éventuelles formation proposées par les DSI de ces établissements. Depuis la pandémie, ces sujets ont pris de plus en plus d'importance, probablement du fait d'un développement sans précédent de l'usage de moyen numériques durant cette période. Nous avons tous vu l'actualité des cyber criminels en 2020 (1) qui ont réussis à attaquer de grandes entreprises comme Bouygues, l'université de Californie, un géant comme Google a dû faire face à cette menace. Déjà à l'époque le secteur de la santé était concerné : l'AP HP est attaquée (2) mais aussi l'hôpital de Düsseldorf dans lequel des conséquences graves ont concerné des patients dont un décès (3). Depuis, le nombre de Cyber attaque ne cesse d'augmenter tout secteur confondu, mais ce qu'il nous faut retenir, c'est que la santé n'est pas épargnée, comme le montre aujourd'hui l'évolution des statistiques de cyber surveillance de l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) (4) avec près de 10% des attaques signalées. Cette formation cible principalement les professionnels de santé (et leur salariés) libéraux. Ce choix est conduit par le constat que les formations existantes aujourd'hui ciblent principalement les établissements ou les entreprises de santé de grande taille. Les professionnels de santé libéraux sont trop souvent seuls, sans réellement pouvoir bénéficier d'une information/formation conçue et dispensée dans leur contexte particulier d'exercice. Ce point à été remonté à l'ANSSI, qui en convient et assure prendre en compte ce point pour améliorer le support de l'agence vers ces professionnels, même si la plupart des ordres professionnels se sont engagés dans la démarche. Cependant cette formation reste adapté aux professionnels exerçant en institution et complète les éventuelles formation proposées par les DSI de ces établissements. Depuis la pandémie, ces sujets ont pris de plus en plus d'importance, probablement du fait d'un développement sans précédent de l'usage de moyen numériques durant cette période. Nous avons tous vu l'actualité des cyber criminels en 2020 (1) qui ont réussis à attaquer de grandes entreprises comme Bouygues, l'université de Californie, un géant comme Google a dû faire face à cette menace. Déjà à l'époque le secteur de la santé était concerné : l'AP HP est attaquée (2) mais aussi l'hôpital de Düsseldorf dans lequel des conséquences graves ont concerné des patients dont un décès (3). Depuis, le nombre de Cyber attaque ne cesse d'augmenter tout secteur confondu, mais ce qu'il nous faut retenir, c'est que la santé n'est pas épargnée, comme le montre aujourd'hui l'évolution des statistiques de cyber surveillance de l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI) (4) avec près de 10% des attaques signalées. Les premières cibles santé concernées lors de la sortie de la crise sanitaire sont des Hôpitaux public. Nous nous souvenons de l'attaques sans précédent de l'hôpital d'Evry Corbeille (5) ou une rançon de dix millions de dollars est demandée. Elle ne se sera pas payée, mais l'hôpital sera perturbé dans son fonctionnement durant de nombreuses semaines, imposant le transfert des patients les plus fragiles. Plus impressionnant encore, l'attaque de l'hôpital Mignot à Versailles en fin d'année 2022 qui trois mois plus tard ne pouvait fonctionner qu'à 60% de ses capacités (6). Là encore une rançon de cent mille dollars (non payée) était demandée. Le secteur privé est lui aussi concerné, les grands groupes de l'hospitalisation privée sont touchés, Ramsay (7) est plusieurs fois attaqué comme le groupe Elsan (8). Ces attaques ciblent soit le groupe sur des fonctionnalités partagées et transversales, soit des établissements individuellement. Force est de constaté que depuis 2019, ces grandes institutions, publiques ou privées renforcent considérablement leur Cyber résilience. La cyber-résilience est une approche large englobant la cybersécurité et la gestion de la continuité de l'activité. Elle vise à se défendre contre les cyberattaques potentielles et à assurer la survie de l'entreprise à la suite d'une attaque, rendant le travail des cybers criminel beaucoup plus difficile. En quoi les professionnels de santé sont concernés ? Ces exemples montrent bien l'appétit des criminels pour des entreprises de grande taille ou les profits en cas de paiement sont potentiellement important ! La réalité est toute autre. Les cybers criminels dont les mobiles peuvent être variés (9) sont le plus souvent animés d'une logique de gains financiers. Ainsi, le rapport entre l'effort à fournir et le gain potentiel à court terme est la ligne principale de mise en œuvre des attaques. Cela se traduit aujourd'hui par une augmentation continue des attaques envers les petites et moyennes entreprises (PME/TPE) (10). Le gain espéré est bien loin des exemples médiatiques cités ci- dessus, mais bien plus facile à obtenir, compte tenu de l'importance du nombre des cibles et de leur manque de préparation à ce risque trop souvent méconnu voire nier. A ce titre, le cabinet, le groupe ou centre de santé, les centres d'imagerie et de biologie d'un ou plusieurs professionnels de santé libéral EST une TPE, voire une PME qui deviennent de plus en plus fréquemment la cible de pirates (11) qui n'ont rien contre vous spécifiquement, mais qui ratissent à grandes échelles ce monde des petites entreprises espérant trouver facilement une porte d'entrée liée à une faille technique, ou en vous mettant à contribution pour leur ouvrir la porte. En effet la majorité des attaques par rançongiciel se fond par Phishing autrement appelé hameçonnage, le principe en est des plus simple car il va vous mettre (ou votre personnel) à contribution via l'envoi d'un mail qui contient un lien qui si vous cliquez dessus permettra l'installation d'un petit fragment de code informatique qui se chargera des opérations malveillantes. Soit en se faisant passer pour un tiers et vous demander divers informations personnelles (identifiant, code de carte de crédit, ...) ou visant à bloquer votre (vos) système(s). Nous retrouvons ici l'exploitation de facteurs humains (12), qui amplifient les risques existant d'une infrastructure technique insuffisamment sécurisée. Cependant les professionnels de santé sont intuitivement parmi les mieux armés pour faire face à ce nouveau risque. Nos métiers ont la culture du risque, c'est notre pratique quotidienne. Ce qui différentie le risque cyber, c'est que nous ne l'avons pas appris à l'école, il a grandi en même temps que nous. Pourtant les moyens d'y faire face mettent en œuvre les mêmes approche que le risque médical. Les premières cibles santé concernées lors de la sortie de la crise sanitaire sont des Hôpitaux public. Nous nous souvenons de l'attaques sans précédent de l'hôpital d'Evry Corbeille (5) ou une rançon de dix millions de dollars est demandée. Elle ne se sera pas payée, mais l'hôpital sera perturbé dans son fonctionnement durant de nombreuses semaines, imposant le transfert des patients les plus fragiles. Plus impressionnant encore, l'attaque de l'hôpital Mignot à Versailles en fin d'année 2022 qui trois mois plus tard ne pouvait fonctionner qu'à 60% de ses capacités (6). Là encore une rançon de cent mille dollars (non payée) était demandée. Le secteur privé est lui aussi concerné, les grands groupes de l'hospitalisation privée sont touchés, Ramsay (7) est plusieurs fois attaqué comme le groupe Elsan (8). Ces attaques ciblent soit le groupe sur des fonctionnalités partagées et transversales, soit des établissements individuellement. Force est de constaté que depuis 2019, ces grandes institutions, publiques ou privées renforcent considérablement leur Cyber résilience. La cyber-résilience est une approche large englobant la cybersécurité et la gestion de la continuité de l'activité. Elle vise à se défendre contre les cyberattaques potentielles et à assurer la survie de l'entreprise à la suite d'une attaque, rendant le travail des cybers criminel beaucoup plus difficile. En quoi les professionnels de santé sont concernés ? Ces exemples montrent bien l'appétit des criminels pour des entreprises de grande taille ou les profits en cas de paiement sont potentiellement important ! La réalité est toute autre. Les cybers criminels dont les mobiles peuvent être variés (9) sont le plus souvent animés d'une logique de gains financiers. Ainsi, le rapport entre l'effort à fournir et le gain potentiel à court terme est la ligne principale de mise en œuvre des attaques. Cela se traduit aujourd'hui par une augmentation continue des attaques envers les petites et moyennes entreprises (PME/TPE) (10). Le gain espéré est bien loin des exemples médiatiques cités ci- dessus, mais bien plus facile à obtenir, compte tenu de l'importance du nombre des cibles et de leur manque de préparation à ce risque trop souvent méconnu voire nier. A ce titre, le cabinet, le groupe ou centre de santé, les centres d'imagerie et de biologie d'un ou plusieurs professionnels de santé libéral EST une TPE, voire une PME qui deviennent de plus en plus fréquemment la cible de pirates (11) qui n'ont rien contre vous spécifiquement, mais qui ratissent à grandes échelles ce monde des petites entreprises espérant trouver facilement une porte d'entrée liée à une faille technique, ou en vous mettant à contribution pour leur ouvrir la porte. En effet la majorité des attaques par rançongiciel se fond par Phishing autrement appelé hameçonnage, le principe en est des plus simple car il va vous mettre (ou votre personnel) à contribution via l'envoi d'un mail qui contient un lien qui si vous cliquez dessus permettra l'installation d'un petit fragment de code informatique qui se chargera des opérations malveillantes. Soit en se faisant passer pour un tiers et vous demander divers informations personnelles (identifiant, code de carte de crédit, ...) ou visant à bloquer votre (vos) système(s). Nous retrouvons ici l'exploitation de facteurs humains (12), qui amplifient les risques existant d'une infrastructure technique insuffisamment sécurisée. Cependant les professionnels de santé sont intuitivement parmi les mieux armés pour faire face à ce nouveau risque. Nos métiers ont la culture du risque, c'est notre pratique quotidienne. Ce qui différentie le risque cyber, c'est que nous ne l'avons pas appris à l'école, il a grandi en même temps que nous. Pourtant les moyens d'y faire face mettent en œuvre les mêmes approche que le risque médical. Les premières cibles santé concernées lors de la sortie de la crise sanitaire sont des Hôpitaux public. Nous nous souvenons de l'attaques sans précédent de l'hôpital d'Evry Corbeille (5) ou une rançon de dix millions de dollars est demandée. Elle ne se sera pas payée, mais l'hôpital sera perturbé dans son fonctionnement durant de nombreuses semaines, imposant le transfert des patients les plus fragiles. Plus impressionnant encore, l'attaque de l'hôpital Mignot à Versailles en fin d'année 2022 qui trois mois plus tard ne pouvait fonctionner qu'à 60% de ses capacités (6). Là encore une rançon de cent mille dollars (non payée) était demandée. Le secteur privé est lui aussi concerné, les grands groupes de l'hospitalisation privée sont touchés, Ramsay (7) est plusieurs fois attaqué comme le groupe Elsan (8). Ces attaques ciblent soit le groupe sur des fonctionnalités partagées et transversales, soit des établissements individuellement. Force est de constaté que depuis 2019, ces grandes institutions, publiques ou privées renforcent considérablement leur Cyber résilience. La cyber-résilience est une approche large englobant la cybersécurité et la gestion de la continuité de l'activité. Elle vise à se défendre contre les cyberattaques potentielles et à assurer la survie de l'entreprise à la suite d'une attaque, rendant le travail des cybers criminel beaucoup plus difficile. En quoi les professionnels de santé sont concernés ? Ces exemples montrent bien l'appétit des criminels pour des entreprises de grande taille ou les profits en cas de paiement sont potentiellement important ! La réalité est toute autre. Les cybers criminels dont les mobiles peuvent être variés (9) sont le plus souvent animés d'une logique de gains financiers. Ainsi, le rapport entre l'effort à fournir et le gain potentiel à court terme est la ligne principale de mise en œuvre des attaques. Cela se traduit aujourd'hui par une augmentation continue des attaques envers les petites et moyennes entreprises (PME/TPE) (10). Le gain espéré est bien loin des exemples médiatiques cités ci- dessus, mais bien plus facile à obtenir, compte tenu de l'importance du nombre des cibles et de leur manque de préparation à ce risque trop souvent méconnu voire nier. A ce titre, le cabinet, le groupe ou centre de santé, les centres d'imagerie et de biologie d'un ou plusieurs professionnels de santé libéral EST une TPE, voire une PME qui deviennent de plus en plus fréquemment la cible de pirates (11) qui n'ont rien contre vous spécifiquement, mais qui ratissent à grandes échelles ce monde des petites entreprises espérant trouver facilement une porte d'entrée liée à une faille technique, ou en vous mettant à contribution pour leur ouvrir la porte. En effet la majorité des attaques par rançongiciel se fond par Phishing autrement appelé hameçonnage, le principe en est des plus simple car il va vous mettre (ou votre personnel) à contribution via l'envoi d'un mail qui contient un lien qui si vous cliquez dessus permettra l'installation d'un petit fragment de code informatique qui se chargera des opérations malveillantes. Soit en se faisant passer pour un tiers et vous demander divers informations personnelles (identifiant, code de carte de crédit, ...) ou visant à bloquer votre (vos) système(s). Nous retrouvons ici l'exploitation de facteurs humains (12), qui amplifient les risques existant d'une infrastructure technique insuffisamment sécurisée. Cependant les professionnels de santé sont intuitivement parmi les mieux armés pour faire face à ce nouveau risque. Nos métiers ont la culture du risque, c'est notre pratique quotidienne. Ce qui différentie le risque cyber, c'est que nous ne l'avons pas appris à l'école, il a grandi en même temps que nous. Pourtant les moyens d'y faire face mettent en œuvre les mêmes approche que le risque médical. Les objectifs de cette action: La première chose est d'en prendre conscience, pour cela il faut s'informer, et même mieux se former. Le sujet est suffisamment important pour les professionnels de santé pour justifier l'introduction de la thématique Cyber sécurité dans les orienta<on du développement professionnel connnu (DPC) dans la nouvelle campagne ouverte en 2023. Il faut également former les personnels des professionnels de santé, car comme pour le risque médical, c'est l'équipe qui doit être Up To Date. La seconde est de prévenir ce risque, pour cela, comme en santé, il faut travailler les facteurs techniques qui conduiront à sécuriser les outils, tous les outils, les moyens mobiles sont trop souvent oubliés, et pourtant (13). Nous conseillerons aux professionnels de se faire aider sur ce point, ils ne sont pas des spécialistes, le recours à un expert (prestataire et/ou informaticien) permettra de faire le point sur les logiciels de prévention, de détection, de protection et autres VPN qu'il serait raisonnable de mettre en œuvre (14). Mais il vous faudra également travailler les facteurs humains. Pour ces derniers, la formation  est la clef, surtout si elle peut être accompagnée de mise en situation et de simulation. Cependant, nous allons déjà travailler trois points des plus important. o Les environnements personnels et professionnels doivent être différents. Les risques d'ouvrir la sphère professionnelle par une contamination des outils personnels sont trop grand ! Ces environnement doivent être tenus à jour. o Les données doivent être sauvegardées régulièrement sur des systèmes sécurisés (locaux et/ou cloud certifiés) idéalement hors ligne. o Point parmi les plus important, avoir une poli<que de mots de passe robuste (15). La recommandation aujourd'hui (2023) étant l'usage d'un mots de passe avec quatre type de caractères (majuscule, minuscules, chiffres et symboles) d'au moins 12 caractères (16). • La troisième est d'être prêt au cas où (17). Cette étape de gestion du risque (comme pour le risque médical) est importante et permettra de faire face dans les meilleurs conditions afin de bloquer, limiter et/ou réparer une attaque dont un professionnel pourrait être victime. Dans cette phase critique, ils seront confrontés à plusieurs actions simultanément. Les actions techniques visant à stopper, isoler, diagnostiquer le problème. Puis progressivement réparer et remettre en service les systèmes mis en cause. Mais aussi mettre en œuvre les actions de communications de votre environnement de travail dont, dans certain cas une information de vos patients (notification) si la sécurité de leur information est concernée (18). Encore une fois, ils ne doivent pas être seul et doivent savoir se faire accompagner de professionnels pour gérer les aspect techniques et juridiques des suites immédiates et à distance d'une cyber attaque. Les objectifs de cette action: Les objectifs de cette action: La première chose est d'en prendre conscience, pour cela il faut s'informer, et même mieux se former. Le sujet est suffisamment important pour les professionnels de santé pour justifier l'introduction de la thématique Cyber sécurité dans les orienta<on du développement professionnel connnu (DPC) dans la nouvelle campagne ouverte en 2023. Il faut également former les personnels des professionnels de santé, car comme pour le risque médical, c'est l'équipe qui doit être Up To Date. La seconde est de prévenir ce risque, pour cela, comme en santé, il faut travailler les facteurs techniques qui conduiront à sécuriser les outils, tous les outils, les moyens mobiles sont trop souvent oubliés, et pourtant (13). Nous conseillerons aux professionnels de se faire aider sur ce point, ils ne sont pas des spécialistes, le recours à un expert (prestataire et/ou informaticien) permettra de faire le point sur les logiciels de prévention, de détection, de protection et autres VPN qu'il serait raisonnable de mettre en œuvre (14). Mais il vous faudra également travailler les facteurs humains. Pour ces derniers, la formation  est la clef, surtout si elle peut être accompagnée de mise en situation et de simulation. Cependant, nous allons déjà travailler trois points des plus important. o Les environnements personnels et professionnels doivent être différents. Les risques d'ouvrir la sphère professionnelle par une contamination des outils personnels sont trop grand ! Ces environnement doivent être tenus à jour. o Les données doivent être sauvegardées régulièrement sur des systèmes sécurisés (locaux et/ou cloud certifiés) idéalement hors ligne. o Point parmi les plus important, avoir une poli<que de mots de passe robuste (15). La recommandation aujourd'hui (2023) étant l'usage d'un mots de passe avec quatre type de caractères (majuscule, minuscules, chiffres et symboles) d'au moins 12 caractères (16). La première chose est d'en prendre conscience, pour cela il faut s'informer, et même mieux se former. Le sujet est suffisamment important pour les professionnels de santé pour justifier l'introduction de la thématique Cyber sécurité dans les orienta<on du développement professionnel connnu (DPC) dans la nouvelle campagne ouverte en 2023. Il faut également former les personnels des professionnels de santé, car comme pour le risque médical, c'est l'équipe qui doit être Up To Date. La seconde est de prévenir ce risque, pour cela, comme en santé, il faut travailler les facteurs techniques qui conduiront à sécuriser les outils, tous les outils, les moyens mobiles sont trop souvent oubliés, et pourtant (13). Nous conseillerons aux professionnels de se faire aider sur ce point, ils ne sont pas des spécialistes, le recours à un expert (prestataire et/ou informaticien) permettra de faire le point sur les logiciels de prévention, de détection, de protection et autres VPN qu'il serait raisonnable de mettre en œuvre (14). Mais il vous faudra également travailler les facteurs humains. Pour ces derniers, la formation  est la clef, surtout si elle peut être accompagnée de mise en situation et de simulation. Cependant, nous allons déjà travailler trois points des plus important. o Les environnements personnels et professionnels doivent être différents. Les risques d'ouvrir la sphère professionnelle par une contamination des outils personnels sont trop grand ! Ces environnement doivent être tenus à jour. o Les données doivent être sauvegardées régulièrement sur des systèmes sécurisés (locaux et/ou cloud certifiés) idéalement hors ligne. o Point parmi les plus important, avoir une poli<que de mots de passe robuste (15). La recommandation aujourd'hui (2023) étant l'usage d'un mots de passe avec quatre type de caractères (majuscule, minuscules, chiffres et symboles) d'au moins 12 caractères (16). • La troisième est d'être prêt au cas où (17). Cette étape de gestion du risque (comme pour le risque médical) est importante et permettra de faire face dans les meilleurs conditions afin de bloquer, limiter et/ou réparer une attaque dont un professionnel pourrait être victime. Dans cette phase critique, ils seront confrontés à plusieurs actions simultanément. Les actions techniques visant à stopper, isoler, diagnostiquer le problème. Puis progressivement réparer et remettre en service les systèmes mis en cause. Mais aussi mettre en œuvre les actions de communications de votre environnement de travail dont, dans certain cas une information de vos patients (notification) si la sécurité de leur information est concernée (18). Encore une fois, ils ne doivent pas être seul et doivent savoir se faire accompagner de professionnels pour gérer les aspect techniques et juridiques des suites immédiates et à distance d'une cyber attaque. • La troisième est d'être prêt au cas où (17). Cette étape de gestion du risque (comme pour le risque médical) est importante et permettra de faire face dans les meilleurs conditions afin de bloquer, limiter et/ou réparer une attaque dont un professionnel pourrait être victime. Dans cette phase critique, ils seront confrontés à plusieurs actions simultanément. Les actions techniques visant à stopper, isoler, diagnostiquer le problème. Puis progressivement réparer et remettre en service les systèmes mis en cause. Mais aussi mettre en œuvre les actions de communications de votre environnement de travail dont, dans certain cas une information de vos patients (notification) si la sécurité de leur information est concernée (18). Encore une fois, ils ne doivent pas être seul et doivent savoir se faire accompagner de professionnels pour gérer les aspect techniques et juridiques des suites immédiates et à distance d'une cyber attaque. Ainsi, OUI , tous les professionnels de santé sont concernés : Comme tout utilisateur de solutions informatiques, comme chef d'entreprise, ou comme salarié d'une organisation de santé. Et ce, dans le contexte particulier des données de santé. Cela concerne les données personnelles (individu), les données professionnelles (entreprise), les données concernant les patients. Le message : Ce que vous avez appris pour gérer le risque médical, vous sera utile pour gérer le risque cyber Ainsi, OUI , tous les professionnels de santé sont concernés : Comme tout utilisateur de solutions informatiques, comme chef d'entreprise, ou comme salarié d'une organisation de santé. Et ce, dans le contexte particulier des données de santé. Cela concerne les données personnelles (individu), les données professionnelles (entreprise), les données concernant les patients. Le message : Ce que vous avez appris pour gérer le risque médical, vous sera utile pour gérer le risque cyber Ainsi, OUI , tous les professionnels de santé sont concernés : Comme tout utilisateur de solutions informatiques, comme chef d'entreprise, ou comme salarié d'une organisation de santé. Et ce, dans le contexte particulier des données de santé. Cela concerne les données personnelles (individu), les données professionnelles (entreprise), les données concernant les patients. Le message : Ce que vous avez appris pour gérer le risque médical, vous sera utile pour gérer le risque cyber

Médecin réanimateur, Chirurgien, Gynécologue, + 3 autres


Mixte

Gestion pratique de la violence et de l’agressivité du patient et de son entourage

DPC

Les faits d’agression des professionnels par les patients sur leur lieu de travail, qu’il s’agisse d’agression verbale, de menaces, ou d’agressions physiques, sont de plus en plus fréquentes. Selon l’observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), dans 81% des cas c’est le personnel médical qui est visé. Il s’agit essentiellement de violences physiques (49%) ou d’insultes ou d’injures (31%) Dans le monde chirurgical, les violences surviennent soit dans le contexte de l’urgence, soit dans le cas de patients mécontents d’un geste chirurgical. Notre étude sur le burn out avec un questionnaire rempli par 1208 chirurgiens a montré que ceux-ci estimaient à 11% le pourcentage de patients dits « difficiles ». Parmi ceux-ci, dans un tiers des cas il s’est agi de patients agressifs. Ce qui veut dire qu’environ 3% de la patientèle va avoir vis à vis du chirurgien un comportement agressif (ce qui correspond aux résultats de l’ONVS). Sachant qu’un praticien plateau technique voit en moyenne 6000 patients par an, cela représente 180 patients agressifs à gérer par an !! Ce problème entrainait un stress important (côté à 8,2 sur 10) et les répondants estimaient qu’il s’agissait d’un des facteurs essentiels prédisposant à un burn out. Or, le praticien est souvent désemparé devant cet état de fait, et n’a pas été formé à la prévention mais surtout à une prise en charge adaptée des patients agressifs. Autant les psychologues et psychiatres ont la possibilité de se faire aider (soit par le travail en groupe soit par leur superviseur) et d’évacuer ce stress, autant le chirurgien ou l’anesthésiste est totalement seul. De même, le praticien ne connait pas ses droits notamment en matière pénale. Notre action DPC, réservée aux praticiens du monde du « plateau technique », va comporter une formation d’une durée de 9 heures, suivi par un audit post formation Il s’agit d’une formation présentielle en petit groupe (maximum 12 personnes) L’objectif principal de cette action est : gestion pratique d’un patient agressif Les objectifs secondaires sont : -Connaitre les facteurs de risque et les facteurs déclenchants (OS1) -Savoir gérer un patient agressif (OS2) - Connaitre les pathologies psychiatriques (OS3) - connaitre les principes de l’écoute active et les techniques de désamorçage (OS4) -savoir améliorer la relation soignant/soigné (OS5) -connaitre ses droits en terme de droit pénal face à un patient violent (OS6)

Médecin réanimateur, Chirurgien, ORL, + 2 autres


Mixte

Mieux connaître et maitriser les risques en lien avec la radioprotection

DPC

L'utilisation au bloc opératoire en chirurgie, d'appareils de radiations ionisants ( notamment amplificateur de brillance) s'est considérablement développée, notamment du fait de technique de mini open ou de chirurgie per cutanée Cette utilisation nécessite une protection (radioprotection) pour le patient, pour le chirurgien ainsi que pour le personnel soignant. Cette radioprotection fait l'objet d'une règlementation stricte tant pour la détection de personnes à risques, pour l'utilisation optimale des appareils ionisants, pour la détection et  la déclaration d'évènements indésirables, sous la forme d'une obligation pour tous les chirurgiens orthopédistes d'une formation à la radioprotection tous les 7 ans, depuis le 01/01/2001. Or, les chirurgiens, par non connaissance ou par négligence,n'appliquent le plus souvent pas les principes fondamentaux en lien avec la radioprotection. Ils ne connaissent pas les principes de la justification et de l'information spécifique, ils ne connaissent pas les principes de l'optimisation ni du schéma qualité encadrant la radio protection selon les guides pratiques professionnels L’action a pour finalité de maintenir et développer une culture de radioprotection afin de renforcer la sécurité des personnes exposées à des fins de diagnostic ou de thérapie. Elle doit permettre d’obtenir, par les différents acteurs y compris les équipes soignantes, une déclinaison opérationnelle et continue des principes de justification et d’optimisation de la radioprotection des personnes soumises à des expositions à des fins médicales. Ces acteurs doivent s’approprier le sens de ces principes et en maîtriser l’application. Objectif principal : savoir connaître les modalités et savoir maîtriser les risques en lien avec la radioprotection, cet objectif principal correspond parfaitement avec l'orientation nationale N°10 ( maitrise des risques associés aux actes et aux parcours de soins) avec sur la fiche de cadrage une mention spécifique à la radioprotection. Objectifs secondaires : Reconnaître les composants des risques inhérents aux rayonnements ionisants dans le domaine médical (O1) Appliquer la réglementation (O2) Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe de justification des expositions (O3) Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe d’optimisation des doses reçues par les personnes exposées (O4) Informer la personne exposée afin qu’elle puisse devenir actrice de sa radioprotection (O5) Connaitre et appliquer la pertinence des actes, justification et optimisation (06) Mise en situation : Savoir déclarer les événements significatifs de radioprotection (ESR) (06°

Radiologue


E-learning

Une approche formative pour une meilleure gestion des risques en radiologie interventionnelle des pathologies du rachis

DPC

Depuis quelques années sont apparues des techniques de radiologie dite « interventionnelle » c’est-à-dire entrainant un acte chirurgical ou pseudochirurgical. Il s’agit essentiellement d’infiltrations (sous contrôle échographique, Scanner ou IRM), de ponctions infiltrations, de biopsies, mais également depuis quelques années de cimentoplasties, consistant en une injection de ciment pour remplir un tassement vertébral ou une lésion tumorale Ces gestes comme tout geste chirurgical peuvent entraîner des complications. Les principales en sont : - Pour les infiltrations le risque de paraplégie, de tétraplégie ou d’infection - Pour les cimentoplasties le risque d’infection, d’hématome, de fuite de ciment ou d’embolie pulmonaire de ciment pouvant être mortelles - Dans tous les cas le risque d’hémorragie chez des patients sous anticoagulants Les radiologues interventionnels n’ont pas encore la « culture » de la gestion du risque, ce qui veut dire - Savoir en amont réduire les risques (notamment pas le facteur humain) - Savoir réduire le risque pendant le geste (facteur technique, facteur humain) - Savoir réduire le risque en aval : gestion de la complication (facteur humain) Il s’agit donc d’une approche toute nouvelle pour les radiologues de gestion du risque « à priori ». Le but étant, à partir de cas cliniques très détaillés, de leur permettre de réduire les risques en amont du geste interventionnel, durant le geste interventionnel et en aval de celui-ci L’objectif principal de cette action est de donner une culture d’une gestion des risques « à priori » pour le radiologue interventionnel Les objectifs secondaires sont - De connaître les risques en lien avec les injections, ponctions ou biopsies interventionnels - De connaître les risques hémorragiques ou thromboemboliques - De connaître les risques spécifiques aux cimentoplasties - D’acquérir une culture de gestion des risques en amont : facteur humain, travail d’équipe, connaissance des indications et contrindications - D’acquérir une gestion des risques durant le geste : préparation en équipe, connaissance des techniques, encadrement du geste - D’acquérir une gestion des risques en aval : savoir en faire le diagnostic, connaître les mesures parfois urgentes à effectuer, avoir su anticiper par plateau technique adapté à cette gestion des risques

Radiologue


En présentiel

Une approche formative pour une meilleure gestion des risques en radiologie interventionnelle des pathologies du rachis

DPC

Depuis quelques années sont apparues des techniques de radiologie dite « interventionnelle » c’est-à-dire entrainant un acte chirurgical ou pseudochirurgical. Il s’agit essentiellement d’infiltrations (sous contrôle échographique, Scanner ou IRM), de ponctions infiltrations, de biopsies, mais également depuis quelques années de cimentoplasties, consistant en une injection de ciment pour remplir un tassement vertébral ou une lésion tumorale Ces gestes comme tout geste chirurgical peuvent entraîner des complications. Les principales en sont : - Pour les infiltrations le risque de paraplégie, de tétraplégie ou d’infection - Pour les cimentoplasties le risque d’infection, d’hématome, de fuite de ciment ou d’embolie pulmonaire de ciment pouvant être mortelles - Dans tous les cas le risque d’hémorragie chez des patients sous anticoagulants Les radiologues interventionnels n’ont pas encore la « culture » de la gestion du risque, ce qui veut dire - Savoir en amont réduire les risques (notamment pas le facteur humain) - Savoir réduire le risque pendant le geste (facteur technique, facteur humain) - Savoir réduire le risque en aval : gestion de la complication (facteur humain) Il s’agit donc d’une approche toute nouvelle pour les radiologues de gestion du risque « à priori ». Le but étant, à partir de cas cliniques très détaillés, de leur permettre de réduire les risques en amont du geste interventionnel, durant le geste interventionnel et en aval de celui-ci L’objectif principal de cette action est de donner une culture d’une gestion des risques « à priori » pour le radiologue interventionnel Les objectifs secondaires sont - De connaître les risques en lien avec les injections, ponctions ou biopsies interventionnels - De connaître les risques hémorragiques ou thromboemboliques - De connaître les risques spécifiques aux cimentoplasties - D’acquérir une culture de gestion des risques en amont : facteur humain, travail d’équipe, connaissance des indications et contrindications - D’acquérir une gestion des risques durant le geste : préparation en équipe, connaissance des techniques, encadrement du geste - D’acquérir une gestion des risques en aval : savoir en faire le diagnostic, connaître les mesures parfois urgentes à effectuer, avoir su anticiper par plateau technique adapté à cette gestion des risques

Cardiologue


Mixte

Quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ?

DPC

Le bénéfice de l’activité physique et sportive pour la santé en prévention primaire, secondaire et tertiaire n’est plus à démontrer et sa pratique doit être largement encouragée. 15,9 millions de licences sont établies ou renouvelées chaque année. Les bienfaits su sport ne sont plus à démontrer sur le plan cardiovasculaire, mais il est cependant aussi vrai que pendant une pratique sportive intense le risque de survenue d’accidents cardiovasculaires parfois graves est augmenté. La mort subite liée au sport non traumatique est rare mais elle est toujours dramatique et mal comprise par l’entourage car touchant un sujet apparemment en bonne santé. Ainsi on dénombre 300 décès par an d’origine cardio vasculaire et 1500 infarctus liés à la pratique du sport. Ces accidents révèlent le plus souvent une cardiopathie méconnue. D’après les nouvelles dispositions législatives un certificat d’absence de contre-indication pour la pratique sportive est requis pour l’obtention de toute licence sportive ou pour participer à une compétition sportive officielle sans être licencié. Le calendrier de renouvellement de ce certificat qui a été profondément modifié en 2016 doit être connu des praticiens. Le renouvellement auparavant annuel est devenu tri annuel, ce qui justifie ue plus grande prudence et une prévention accrue. Un interrogatoire, un examen physique et un électrocardiogramme de repos sont recommandés lors de la visite de non contre-indication au sport. Vue la place centrale du système cardiovasculaire dans cette visite, les cardiologues sont souvent sollicités pour réaliser, interpréter ou compléter ce bilan de base. En effet, d’autres examens cardiologiques peuvent être justifiés pour confirmer l’absence de contre-indication à la pratique sportive intense en fonction du contexte, des facteurs de risque, d’éventuels symptômes ou anomalies de ce bilan de base. La hiérarchisation des examens nécessaires à l’évaluation du risque cardiovasculaire lié à une pratique sportive est complexe. Elle varie selon le patient et selon l’activité́ sportive souhaitée. Dans ce cadre elle nécessite de connaitre les contraintes physiques spécifiques de des différentes classes de sports afin de mieux cibler l’évaluation à effectuer. Une pratique sportive assidue s’accompagne souvent d’adaptations cardiovasculaires réunies « sous le terme de signes du cœur d’athlète » qui peuvent poser des problèmes de diagnostic différentiel avec des pathologies cardiovasculaires. Les spécificités de ces signes méritent donc d’être connus du praticien consulté. Ainsi, pour le cardiologue qui est de plus en plus sollicité la principale difficulté de l’interprétation du bilan cardiovasculaire de la visite de non contre-indication au sport est de détecter les pathologies à risque d’aggravation ou de complication lors d’une pratique sportive intense mais sans interdire indûment celle-ci. 2- Objectifs pédagogiques : Objectif principal : quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ? De connaissances : - Règles relatives à la présentation et aux modalités de renouvellement du certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique sportive - Les contraintes cardiovasculaires associées aux différentes pratiques sportives - Les règles de bonnes pratiques d’une activité sportive - Les examens recommandés pour une pratique sportive en loisir ou en compétition - Les spécificités du cœur d’athlète - Les thérapeutiques cardiovasculaires pouvant altérer les performances sportives et/ou interférer avec la législation anti-dopage - De compétences : - Reconnaitre les particularités de l’électrocardiogramme de l’athlète - Reconnaitre les particularités échographiques de l’athlète - Prescrire de manière adaptée les examens cardiologiques complémentaires nécessaires au dépistage d’une cardiopathie potentiellement à risque - Prescrire une thérapeutique cardiovasculaire efficace en tenant compte des interférences potentielles avec les performances sportives et/ou la législation anti-dopage - Rappeler et expliquer les règles de bonne pratique d’une activité sportive - Modalités de rédaction d’un certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique sportive - Établir un certificat de contre-indication à la pratique sportive, y compris scolaire, adaptée à la pathologie cardiovasculaire détectée. Cette action comportera donc 3 volets. Le premier consiste en un audit rétrospectif par analyse de 10 patients sportifs vus en consultation par le cardiologue pour bilan cardiaque et/ ou établissement d'un certificat de non contrindication au sport. Le second sera une formation présentielle d'une durée de 3 heures. enfin un audit prospectif, reprenant les mêmes items que le premier, sera proposé. Une évaluation de la formation, et une évaluation finale de l'action seront demandés aux participants

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E-learning

Prévention et gestion des risques dans la chirurgie d'augmentation mammaire

DPC

On estime à 25000 par an en France le nombre d'opérations pour augmentation mammaire. cette chirurgie n'est pas dénuée de risques, au premier plan desquels le scandale des prothèses PIP à la fin des années 2000 avec un gel non conforme responsable de rupture. Les autres risques sont le risque infectieux et le risques de cancer anaplasique à grandes cellules. Nous avons exclu les malpositions qui sont un risque purement chirurgical. En revanche l'approche en terme de pertinence et d'organisation des soins (arbre décisionnel, choix des implants, choix de la technique) permet une prévention certaine de ces risques. C'est l'une des facettes de cette action ( la prévention des risques par une optimisation de la pertinence des soins), l'autre facette étant la prise en charge de ces mêmes risques: prise en charge diagnostique, prise en charge thérapeutique. L'objectif principal de cette action est donc : prévention et prise en charge des risques en lien avec la chirurgie d'augmentation mammaire Les objectifs secondaires sont: - pertinence de l'approche diagnostique et de l'arbre décisionnel pour prévenir les risques -pertinence du choix de l'implant et de la technique chirurgicale pour prévenir les risques - gestion des cancers anaplasiques à grande cellules -gestion des infections sur prothèse - gestion des ruptures d'implant

Cardiologue


E-learning

Quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ?

DPC

Le bénéfice de l’activité physique et sportive pour la santé en prévention primaire, secondaire et tertiaire n’est plus à démontrer et sa pratique doit être largement encouragée. 15,9 millions de licences sont établies ou renouvelées chaque année. Les bienfaits su sport ne sont plus à démontrer sur le plan cardiovasculaire, mais il est cependant aussi vrai que pendant une pratique sportive intense le risque de survenue d’accidents cardiovasculaires parfois graves est augmenté. La mort subite liée au sport non traumatique est rare mais elle est toujours dramatique et mal comprise par l’entourage car touchant un sujet apparemment en bonne santé. Ainsi on dénombre 300 décès par an d’origine cardio vasculaire et 1500 infarctus liés à la pratique du sport. Ces accidents révèlent le plus souvent une cardiopathie méconnue. D’après les nouvelles dispositions législatives un certificat d’absence de contre-indication pour la pratique sportive est requis pour l’obtention de toute licence sportive ou pour participer à une compétition sportive officielle sans être licencié. Le calendrier de renouvellement de ce certificat qui a été profondément modifié en 2016 doit être connu des praticiens. Le renouvellement auparavant annuel est devenu tri annuel, ce qui justifie ue plus grande prudence et une prévention accrue. Un interrogatoire, un examen physique et un électrocardiogramme de repos sont recommandés lors de la visite de non contre-indication au sport. Vue la place centrale du système cardiovasculaire dans cette visite, les cardiologues sont souvent sollicités pour réaliser, interpréter ou compléter ce bilan de base. En effet, d’autres examens cardiologiques peuvent être justifiés pour confirmer l’absence de contre-indication à la pratique sportive intense en fonction du contexte, des facteurs de risque, d’éventuels symptômes ou anomalies de ce bilan de base. La hiérarchisation des examens nécessaires à l’évaluation du risque cardiovasculaire lié à une pratique sportive est complexe. Elle varie selon le patient et selon l’activité́ sportive souhaitée. Dans ce cadre elle nécessite de connaitre les contraintes physiques spécifiques de des différentes classes de sports afin de mieux cibler l’évaluation à effectuer. Une pratique sportive assidue s’accompagne souvent d’adaptations cardiovasculaires réunies « sous le terme de signes du cœur d’athlète » qui peuvent poser des problèmes de diagnostic différentiel avec des pathologies cardiovasculaires. Les spécificités de ces signes méritent donc d’être connus du praticien consulté. Ainsi, pour le cardiologue qui est de plus en plus sollicité la principale difficulté de l’interprétation du bilan cardiovasculaire de la visite de non contre-indication au sport est de détecter les pathologies à risque d’aggravation ou de complication lors d’une pratique sportive intense mais sans interdire indûment celle-ci. 2- Objectifs pédagogiques : Objectif principal : quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ? De connaissances : - Règles relatives à la présentation et aux modalités de renouvellement du certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique sportive - Les contraintes cardiovasculaires associées aux différentes pratiques sportives - Les règles de bonnes pratiques d’une activité sportive - Les examens recommandés pour une pratique sportive en loisir ou en compétition - Les spécificités du cœur d’athlète - Les thérapeutiques cardiovasculaires pouvant altérer les performances sportives et/ou interférer avec la législation anti-dopage - De compétences : - Reconnaitre les particularités de l’électrocardiogramme de l’athlète - Reconnaitre les particularités échographiques de l’athlète - Prescrire de manière adaptée les examens cardiologiques complémentaires nécessaires au dépistage d’une cardiopathie potentiellement à risque - Prescrire une thérapeutique cardiovasculaire efficace en tenant compte des interférences potentielles avec les performances sportives et/ou la législation anti-dopage - Rappeler et expliquer les règles de bonne pratique d’une activité sportive - Modalités de rédaction d’un certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique sportive - Établir un certificat de contre-indication à la pratique sportive, y compris scolaire, adaptée à la pathologie cardiovasculaire détectée. Cette action comportera donc 3 volets. Le premier consiste en un audit rétrospectif par analyse de 10 patients sportifs vus en consultation par le cardiologue pour bilan cardiaque et/ ou établissement d'un certificat de non contrindication au sport. Le second sera une formation présentielle d'une durée de 3 heures. enfin un audit prospectif, reprenant les mêmes items que le premier, sera proposé. Une évaluation de la formation, et une évaluation finale de l'action seront demandés aux participants

Médecin Généraliste, Rhumatologue


En présentiel

Les infiltrations échoguidées en pratique: comment s'y prendre?

DPC

La pratique des infiltrations est d'usage courant dans le traitement des affections rhumatologiques et des lésions dégénératives de l'appareil locomoteur. Celles-ci sont habituellement effectuées soirt par le médecin généraliste soit par le rhumatologue. Toutefois, de nombreux articles soulignent une efficacité très variable de celles-ci, en grande partie lié au fait que dans les infiltrations à l'aveugle, on ne sait pas du tout où l'on se situe, que ce soit pour les infiltrations intra articulaires, péri ou para articulaires, tendineuses ou péri nerveuses. Ainsi, en fonction de la localisation de l'infiltration, et de l'expérience de l'opérateur, l'efficacité des ces infiltrations à l'aveugle peut tomber à 55% ( voir bibliographie) Une des solutions consiste en la demande d'une infiltration effectuée par le radiologue, mais ceci nécessite une perte de temps et un coût non négligeable quand répété des milliers de fois par an. L'apparition des sondes d'échographie à haute fréquence a révolutionné l'échographie, avec des appareils légers ( voir portables) peu coûteux, et utilisables pour de nombreuses spécialités: pour le généraliste l'échographie permet d'une part une aide diagnostique immédiate, mais surtout, pour le thème qui nous intéresse, permet une infiltration immédiate et avec une efficacité de 100% (voir bibliographie) pour peu que l'opérateur ait été formé à l'échographie. Enfin pour les rhumatologues les infiltrations sont leur premier geste thérapeutique et donc l'apport de l'échographie est extrêmement important. Encore faut-il maîtriser l'usage de cet appareil, ce qui est le but de cette action de formation pure avec une partie théorique d'une durée de 3 heures et une partie pratique (ateliers avec un échographie pour trois participants) d'une durée de 4 heures l'objectif principal de cette action est d'apprendre à effectuer des infiltrations échoguidées les objectifs secondaires sont: - mieux connaître les principaux sites anatomiques et lieux d'infiltration - mieux connaître les indication et contrindications des produits d'infiltration - connaître les bases de l'échographie - connaître les bases du matériel et de l'organisation notamment en terme d'asepsie pour les infiltrations échoguidées - s'entraîner sur mannequins au maniement de l'échographe pour visualiser la sonde et la cible - s'entraîner sur pièces de boucherie au placement optimal de l'aiguille pour les infiltrations échoguidées -visualiser toutes les techniques, tous les sièges et toutes les pathologies (par vidéo) susceptibles de bénéficier d'infiltration échoguidées