La violence à l’encontre des femmes, qu’elle que soit sa nature, est un grand problème de santé publique et une violation majeure des droits de la femme. Elles sont interdites et réprimées par la loi. Les violences sont aujourd’hui reconnues comme l’atteinte à l’intégrité de la personne, ce qui va au-delà de l’intégrité physique et englobe les violences psychologiques même si, selon l’OMS, près du tiers (30%) des femmes qui ont eu des relations de couple, signalent avoir subi une forme quelconque de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime au cours de leur vie. La violence faite aux femmes résulte de l’interaction complexe de facteurs individuels, relationnels, sociaux, culturels et environnementaux. L’impact sur la morbi-mortalité est considérable et les conséquences sont nombreuses. Il s’agit en effet, d’un problème mondial de santé publique, d’ampleur épidémique, qui appelle une prise en charge globale et pluridisciplinaire. Connaître la réalité des violences faites aux femmes est essentiel pour mieux lutter contre celles-ci même s’il faut avant tout replacer la femme dans le temps et les sociétés. En effet, la position de la femme dans les sociétés a évolué au cours du temps. Comprendre son rôle clé à travers le temps, de la préhistoire en passant par l’antiquité et la renaissance, jusqu’à maintenant, est un prérequis nécessaire pour pouvoir parler des femmes dans un contexte général. Leur vulnérabilité est variable en fonction du contexte socio-culturel : comprendre ces facteurs sociétaux permettent d’appréhender au mieux le risque de maltraitance et de violence. L’objectif principal de cette formation est de maîtriser les différentes formes de violence faites aux femmes afin d’être en mesure de mieux les repérer et de mettre en place le cadre règlementaire, les dispositifs, les acteurs associatifs et institutionnels à mobiliser pour agir au mieux face aux situations de violences identifiées. Plusieurs types de violences peuvent être identifiés : violence psychologique dans le couple, harcèlement moral au travail, violences conjugales, violences sexuelles (abus, viols, trafic de femmes, mutilations génitales), violences économiques. Il s’agit de savoir toutes les repérer par des exemples concrets (théoriques, illustrations et vidéos), de pouvoir y apporter une réponse adaptée sur le plan légal mais aussi et surtout savoir mettre en place le cadre nécessaire sur l’aide à apporter chez les femmes victimes de violence. Il existe des répercussions directes de la maltraitance faites aux femmes : les enfants sont les premières victimes collatérales. Il est important de pouvoir repérer là encore les traumatismes, même silencieux, chez ces enfants de tout âge, et les moyens de soutiens et d’accompagnement pouvant être mis en place. Lutter contre les violences faites aux femmes s’articule autour du principe de bientraitance (CCNE et HAS). Ce principe est au centre d’un processus de coopération interinstitutionnelles, afin de favoriser une approche pluridisciplinaire, tel que le 5ème plan de lutte contre toutes les violences faites aux femmes (2017-2019. Incarner le respect de la personne dans les pratiques professionnelles du quotidien en apprenant à repérer les situations de violence permet de savoir réagir face à une situation violente, quel que soit sa nature. Notre formation s’articule autour des objectifs généraux suivants : - Maitriser les différentes formes de violence faites aux femmes - Comprendre la femme en fonction des sociétés, des cultures et des ethnies - Connaitre au mieux les violences psychologiques pour mieux les repérer et les prendre en charge - Connaitre au mieux les violences physiques faites aux femmes pour mieux les repérer et les prendre en charge - Connaitre au mieux les violences sexuelles pour mieux les repérer et les prendre en charge - Repérer les violences économiques - Connaitre les répercussions individuelles et collective de la maltraitance faites aux femmes et le rôle clé de l’entourage de la victime - Connaitre le principe de bientraitance, au centre d’un processus de coopération interinstitutionnelles, afin de favoriser une approche multidisciplinaire - Apprendre à repérer des situations de violence et acquérir les compétences nécessaires sur l’aide à apporter chez les femmes victimes de violence