Logo App'Ines

29 formations DPC ESF disponibles

Recherches populaires

HypnosePathologies neuro-musculosquelettiquesDouleursSport

Affiner votre recherche

Financement

Organisme de formation

Format

Infirmier


E-learning

PRADO et BPCO : le parcours du patient

DPC

Le parcours de soins peut se définir comme l’ensemble des étapes relatives aux actions de soins réalisées autour d’un patient lors de sa maladie. Dans une pathologie chronique ces étapes se réalisent dans le temps, dans différents endroits, avec l’intervention de différents professionnels. La pertinence des parcours pose la question à la fois de l’opportunité de la prise en charge, de la pertinence, de la fluidité et de la coordination des soins. La pertinence des parcours de santé doit s’appréhender dans une vision globale comportant : Prévention, Dépistage, Soins, Education thérapeutique, Rééducation. La Broncho-Pneumopathie-Chronique Obstructive est un enjeu de santé publique majeur tant au niveau international qu’au niveau national. Diagnostiquée tardivement, elle peut entraîner des complications et parfois des séquelles irréversibles. L’Etat français a décidé de mettre l’accent sur la prise en charge de cette maladie en créant des programmes de retour à domicile (PRADO) afin de prévenir les récidives ainsi que des guide du parcours, éditées par la HAS. L’objectif global de cette formation est d’améliorer la prise en charge du patient atteint de BPCO d’une part, et sa qualité de vie d’autre part notamment par l’identification des zones de rupture dans le parcours de soins du patient, et par la mise en oeuvre d’actions auprès des professionnels de santé et des patients pour améliorer la communication entre ces acteurs et la coordination entre les professionnels de santé Les infirmiers du domicile sont en première ligne pour assurer la prévention et l’accompagnement de ces patients, en collaboration avec le médecin traitant et le pneumologue. Il convient donc que les infirmiers soient formés à la spécificité de cette pathologie, de son suivi et des signes de décompensation, ainsi qu’à la coordination et aux programmes mis en place dans notre système de santé, en accord avec les recommandations de bonnes pratiques. Contexte : La BPCO est une maladie respiratoire chronique définie par une obstruction permanente et progressive des voies aériennes. Les données épidémiologiques sont peu nombreuses: la prévalence est difficile à estimer en raison du sous-diagnostic et de la difficulté à réaliser des épreuves fonctionnelles respiratoires dans le cadre d’études épidémiologiques. Elle est estimée à 7,5 % dans une population de plus de 40 ans, l’incidence semble se stabiliser chez l’homme et augmenter chez la femme. En 2009, 40 763 personnes étaient en ALD pour bronchite chronique sans précision. En 2006, les taux bruts de mortalité par BPCO étaient de 41/100 000 chez les hommes et 17/100 000 chez les femmes âgés de 45 ans et plus (HAS, 2014) La Haute Autorité de Santé a édité un guide du parcours BPCO comprenant des outils et des recommandations de bonnes pratiques portant sur la stratégie médicamenteuse, la réhabilitation respiratoire mais aussi la prévention des exacerbations, causes de ré-hospitalisations non programmées. La stratégie est préventive, éducative et curative. Des parcours ont été mis en place , pour lutter contre le tabagisme, l’obésité ou favoriser la prise en charge par filière, ainsi que des incitations financières pour développer la prévention et l’éducation à la santé. Selon la recommandation de la HAS, un soin est pertinent quand le bénéfice escompté pour la santé est supérieur aux conséquences négatives attendues. Pour ce faire, plusieurs conditions doivent être réunies : les compétences techniques du soignant selon les dernières données de la science, la bonne information au patient nécessitant les connaissances de soignants, la prise en compte de la préférence du patient, et enfin le bon équilibre entre le soin inutile (overuse) et l’absence de soin (underuse). La pertinence des parcours pose la question à la fois de l’opportunité de la prise en charge, de la pertinence, de la fluidité et de la coordination des soins. La pertinence des parcours de santé doit s’appréhender dans une vision globale comportant : Prévention, Dépistage, Soins, Education thérapeutique, Rééducation. La formation, qui concerne les infirmiers du domicile, permettra de renforcer les connaissances sur la BPCO, son dépistage, ses risques d’exacerbation, sa prise en charge médicamenteuse ou non, et de savoir comment accompagner le patient dans une dynamique éducative. Il est important pour le stagiaire de savoir s’inscrire dans la pertinence d’un parcours. Cette pertinence permet d’éviter les actes inutiles, voire délétères pour le patient, et les dépenses injustifiées pour la collectivité, notamment les ré hospitalisations. A ce titre, elle contribue à l’efficience des dépenses de santé et à la soutenabilité de notre système de santé.

Médecin Généraliste


E-learning

LE PARCOURS DU PATIENT BPCO EN MEDECINE GENERALE

DPC

Résumé Le parcours de soins peut se définir comme l’ensemble des étapes relatives aux actions de soins réalisées autour d’un patient lors de sa maladie. Dans une pathologie chronique ces étapes se réalisent dans le temps, dans différents endroits, avec l’intervention de différents professionnels. La pertinence des parcours pose la question à la fois de l’opportunité de la prise en charge, de la pertinence, de la fluidité et de la coordination des soins. La pertinence des parcours de santé doit s’appréhender dans une vision globale comportant : Prévention, Dépistage, Soins, Education thérapeutique, Rééducation La Broncho-Pneumopathie-Chronique Obstructive est un enjeu de santé publique majeur tant au niveau international qu’au niveau national. Diagnostiquée tardivement, elle peut entraîner des complications et parfois des séquelles irréversibles. L’Etat français a décidé de mettre l’accent sur la prise en charge de cette maladie en créant des programmes de retour à domicile (PRADO) afin de prévenir les récidives ainsi que des guides du parcours, éditées par la HAS. Le médecin traitant assure le suivi au domicile en collaboration avec le pneumologue, l’infirmière en exercice libéral et le masseur kinésithérapeute. Il convient donc que les médecins généralistes soient formés à la spécificité de cette pathologie, de son suivi et des signes de décompensation, ainsi qu’à la coordination et aux programmes mis en place dans notre système de santé, en accord avec les recommandations de bonnes pratiques. Il pourra grâce à cette formation améliorer sa pratique en accord avec les recommandations de la HAS L’objectif global de cette formation est d’améliorer la prise en charge du patient atteint de BPCO d’une part, et sa qualité de vie d’autre part notamment par l’identification des zones de rupture dans le parcours de soins du patient, et par la mise en oeuvre d’actions auprès des professionnels de santé et des patients pour améliorer la communication entre ces acteurs et la coordination entre les professionnels de santé Contexte : La BPCO est une maladie respiratoire chronique définie par une obstruction permanente et progressive des voies aériennes. Les données épidémiologiques sont peu nombreuses : la prévalence est difficile à estimer en raison du sous-diagnostic et de la difficulté à réaliser des épreuves fonctionnelles respiratoires dans le cadre d’études épidémiologiques. Elle est estimée à 7,5 % dans une population de plus de 40 ans, l’incidence semble se stabiliser chez l’homme et augmenter chez la femme. En 2009, 40 763 personnes étaient en ALD pour bronchite chronique sans précision. En 2006, les taux bruts de mortalité par BPCO étaient de 41/100 000 chez les hommes et 17/100 000 chez les femmes âgées de 45 ans et plus (HAS, 2014) La Haute Autorité de Santé a édité un guide du parcours BPCO comprenant des outils et des recommandations de bonnes pratiques portant sur la stratégie médicamenteuse, la réhabilitation respiratoire mais aussi la prévention des exacerbations, causes de ré-hospitalisations non programmées. La stratégie est préventive, éducative et curative. Des parcours ont été mis en place , pour lutter contre le tabagisme, l’obésité ou favoriser la prise en charge par filière, ainsi que des incitations financières pour développer la prévention et l’éducation à la santé. Selon la recommandation de la HAS, un soin est pertinent quand le bénéfice escompté pour la santé est supérieur aux conséquences négatives attendues. Pour ce faire, plusieurs conditions doivent être réunies : les compétences techniques du soignant selon les dernières données de la science, la bonne information au patient nécessitant les connaissances de soignants, la prise en compte de la préférence du patient, et enfin le bon équilibre entre le soin inutile (overuse) et l’absence de soin (underuse). La pertinence des parcours pose la question à la fois de l’opportunité de la prise en charge, de la pertinence, de la fluidité et de la coordination des soins. La pertinence des parcours de santé doit s’appréhender dans une vision globale comportant : Prévention, Dépistage, Soins, Education thérapeutique, Rééducation. La formation, qui concerne médecins généralistes, permettra de renforcer les connaissances sur la BPCO, son dépistage, ses risques d’exacerbation, sa prise en charge médicamenteuse ou non, et de savoir comment accompagner le patient dans une dynamique éducative. Il est important pour le stagiaire de savoir s’inscrire dans la pertinence d’un parcours. Cette pertinence permet d’éviter les actes inutiles, voire délétères pour le patient, et les dépenses injustifiées pour la collectivité, notamment les ré hospitalisations. A ce titre, elle contribue à l’efficience des dépenses de santé et à la soutenabilité de notre système de santé. De plus, à l’issue de la formation le participant formulera des axes d’amélioration de sa pratique

Sage-Femme, Médecin Généraliste, Infirmier


E-learning

INSUFFISANCE RENALE, TRAITEMENTS DE SUPPLEANCE ET SUIVI A DOMICILE

DPC

Résumé Le parcours de soins peut se définir comme l’ensemble des étapes relatives aux actions de soins réalisées autour d’un patient lors de sa maladie. Dans une pathologie chronique, ces étapes se réalisent dans le temps, dans différents endroits, avec l’intervention de différents professionnels. La pertinence des parcours pose la question à la fois de l’opportunité de la prise en charge, de la pertinence, de la fluidité et de la coordination des soins. La pertinence des parcours de santé doit s’appréhender dans une vision globale comportant : Prévention, Dépistage, Soins, Education thérapeutique, Rééducation L’insuffisance rénale chronique est un problème majeur de santé publique car l’Assurance maladie constate une augmentation régulière du nombre de patients. Les trois traitements de suppléance rénale disponibles sont : la Dialyse Péritonéale (DP), l’Hémodialyse (HD) et la transplantation. Ils doivent être intégrés de façon optimale dans le parcours du patient, un même patient pouvant être traité par les trois modalités au cours de son existence et de fait être pris en charge et suivi par plusieurs professionnels de santé. La détection parfois tardive de la maladie rénale chronique est en partie liée à un manque d’information du grand public, un manque de formation spécifique des acteurs de ville (médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes) et aux difficultés de déploiement des mesures de dépistage. L’objectif global de cette formation est d’améliorer le parcours du patient atteint d’insuffisance rénale d’une part, et sa qualité de vie d’autre part notamment par l’identification des zones de rupture dans le parcours de soins du patient. Le professionnel pourra comparer sa pratique aux recommandations et ainsi proposer des axes d’amélioration A l’issue de la formation, l’apprenant sera en mesure de décrire un parcours de soins de l’insuffisant rénal, avec ses différentes étapes, ses soins itératifs et les différents acteurs impliqués. A partir de ce parcours optimal, il saura définir les écarts par rapport au parcours réel tel que réalisé et apporter des pistes d’amélioration. Contexte : L’insuffisance rénale chronique est un problème majeur de santé publique. Grâce aux études épidémiologiques, la Haute Autorité de Santé a estimé à 3 millions le nombre de personnes en France touchées par cette pathologie et 9500 patients commençant un traitement de suppléance par an. L’Assurance maladie constate une augmentation régulière du nombre de patients. Les trois traitements de suppléance rénale disponibles sont : la Dialyse Péritonéale (DP), l’Hémodialyse (HD) et la transplantation. Ils doivent être intégrés de façon optimale dans le parcours du patient, un même patient pouvant être traité par les trois modalités au cours de son existence. La détection parfois tardive de la maladie rénale chronique est en partie liée à un manque d’information du grand public, un manque de formation spécifique des acteurs de ville (médecins généralistes et infirmiers) et aux difficultés de déploiement des mesures de dépistage. Les patients doivent pouvoir bénéficier d’une information sur les différentes modalités de traitement de suppléance et ainsi participer au choix de leur traitement. Il est primordial que le patient soit accompagné dans la prise de décision par les professionnels de santé. Le médecin traitant coordonne le parcours en ambulatoire et l’infirmier intervient souvent pour la pathologie princeps ou les co morbidités associées (souvent nombreuses). Concernant la femme enceinte et suivi par la sage-femme, le risque d’IRCT est multiplié par 5 chez les femmes ayant développé une pré éclampsie sans comorbidité préalable. De plus la grossesse est un facteur de risque de développer une insuffisance rénale aigue, puis chronique. A l’inverse la grossesse est à risque en cas d’IRC. Des études ont montré que la « décision partagée» concernant le choix du traitement de suppléance est associée à une amélioration de la survie, au ralentissement de la progression de la maladie rénale et à la préservation du capital veineux. La HAS a édité, en mars 2017, un document analysant les aides à la décision. Les soignants se doivent d’être « les meilleurs gardiens des ressources limitées pour les insuffisants rénaux ». Cette formation destinée aux acteurs du soin de ville (médecins, infirmiers, sage femmes) doit permettre, à travers l’acquisition de connaissances, d’améliorer la prise en charge globale des patients atteints d’insuffisance rénale chronique : aide aux choix du traitement de suppléance en comprenant les avantages et les inconvénients, éducation, surveillance des traitements, dépistage des aggravations et réalisation des soins à domicile, interactions médicamenteuses ou aide à la mobilité chez les patients sous dialyse. La dialyse péritonéale nécessite notamment une formation pour pouvoir être effectuée par une infirmière libérale et supervisée par le médecin traitant ; Un réentrainement à l’effort est nécessaire chez les patients en insuffisance rénale chronique ou le réduction du syndrome de la pesanteur. Une activité de programmation, de planification et d’accompagnement est essentielle dans le parcours des patients chroniques afin d’augmenter la qualité des soins et améliorer la qualité de la prise en charge

Infirmier


E-learning

PRISE EN CHARGE DES PLAIES CHRONIQUES ET LEUR CICATRISATION- PROGRAMME INTEGRÉ

DPC

1. Le contexte de l’action de formation La prévalence des plaies chroniques avoisine aujourd'hui 2 millions de personnes en France ; un chiffre en constante augmentation, le vieillissement de la population étant un facteur de risque d’apparition et de chronicité. Ce constat soulève la question de la qualité et de l’efficience des soins apportés alors que prévention et traitement s’imposent comme de véritables enjeux de santé publique. En 2015, l’assurance maladie souligne que la prise en charge des plaies en médecine de vielle est un problème majeur de santé publique et des marges d’amélioration possibles importantes existent dans la prise en charge, influant favorablement sur les durées de cicatrisation, la prévalence et les taux de récidive. En 2011, le coût de la prise en charge au domicile des escarres et ulcères de jambes s’élevait selon la caisse primaire d’assurance maladie à près d’un milliard d’euros. Réduire la prévalence de ce type de plaie, raccourcir le délai de cicatrisation et diminuer le risque de récidive sont des enjeux majeurs, y compris pour la qualité de vie du patient. En ce sens et dès 2006, la Haute Autorité de Santé – HAS à proposer des recommandations de bonnes pratiques pour la prévention et le traitement des plaies chroniques (escarres et ulcères de jambe). L’assurance Maladie, en 2014, émet des recommandations pour la prévention du pied diabétique, et en 2015, en collaboration avec la Société Française & Francophone des Plaies et Cicatrisation – SFFPC, propose des outils pratiques pour la prise en charge des plaies chroniques en médecine de ville. La HAS après avoir émis des recommandations concernant le bon usage du pansement en 2010, propose en 2013, une guidance pour le traitement des plaies par Pression Négative (TPN). L’objectif global de ce programme intégré de formation, est d’améliorer la prise en charge du patient atteint d’une ou plusieurs plaies chroniques, en favorisant la cicatrisation et diminuant le risque de récidive ; en s’appuyant sur l’analyse de sa pratique professionnelle, l’apport de connaissances mises à jour et les recommandations de bonne pratique des sujets précédemment cités. 2. Les grandes lignes du contenu Ce programme intégré d’une durée de 7 heures, en e-learning, vise à apporter à l’IDE - Des outils méthodologiques pour l’analyse de la pratique professionnelle de l’apprenant : objectifs de transformation de la pratique et identification des axes d’amélioration - Une remise à jour approfondie des connaissances de la physiologie de la peau et des processus de cicatrisation de première et deuxième intention - Des outils validés et mis à jour pour l’analyse clinique d’une plaie et le choix et la mise en œuvre d’un traitement adapté : choix du type de pansement, traitement par pression négative, et portant sur les types de plaies suivantes : escarres, ulcères variqueux, brûlures, pied diabétique. - Une connaissance des recommandations de bonne pratique mises à jour (Haute Autorité de Santé, Assurance Maladie, Société Française & Francophone des Plaies et Cicatrisation…) Les supports multimédia comportant de nombreuses vidéos d’illustration facilitent le suivi du parcours de cette formation qui se déclinent selon 2 grandes séquences : évaluation des pratiques professionnelles et formation continue et 14 modules courts, qui suivent une logique pédagogique facilitant l’apprentissage et l’auto-évaluation. 3. Les grands objectifs généraux et spécifiques Cette formation se construit sur 14 modules successifs. Chaque module d’apports de séquence de formation continue débute par pre-test et se cloture par un post-test Séquence EPP  Module 1 : Evaluation de la pratique professionnelle – 1ére partie - 30 minutes Auto-évaluation de sa propre pratique professionnelle à l’aide d’une grille d’audit à partir de 5 dossiers de patients porteurs d’au moins une plaie chronique Séquence Formation continue  Module 2 : Peau et cicatrisation - 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Définir la peau, décrire ses différentes couches ainsi que leurs fonctions respectives - Connaître les stades de cicatrisation d’une plaie, leur succession et leur durée - Définir les types de plaies et les classer en fonction de différents critères - Énumérer les facteurs qui retardent la cicatrisation - Expliquer les différences entre cicatrisation de 1ère et de 2ème intention -  Module 3 : Évaluation du patient - 40 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Analyser une plaie - Mettre en place des actions adaptées : détersion adaptée à la plaie etc …  Module 4 : Pratique clinique et recommandations de bonne pratique - 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Définir et lister les différents pansements selon les recommandations de l'HAS - Justifier une prescription  Module 5 : Les pansements et leurs usages – 1ére partie - 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : Choisir le pansement adapté en fonction des caractéristiques de la plaie et des indications du dispositif médical. Connaitre les différentes familles de pansements et leurs dénominations commerciales.  Module 6 : Les pansements et leurs usages – 2éme partie - 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : Choisir le pansement adapté en fonction des caractéristiques de la plaie et des indications du dispositif médical. Connaitre les différentes familles de pansements et leurs dénominations commerciales.  Module 7 : les brûlures – 20 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Reconnaitre les principales causes de brûlure et leurs différents degrés de profondeur. - Appliquer les premiers secours pour une brûlure simple et traiter une brulure du 1° degré et du 2° degré superficielle. - Mettre en place une politique de prévention efficace de l’infection.  Module 8 : les escarres (1ere partie) – 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Localiser les escarres et en appréhender la physiologie - Connaitre la classification des différents stades d’escarres et leur prise en charge  Module 9 : les escarres (2eme partie) – 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Localiser les escarres et en appréhender la physiologie. - Connaitre la classification des différents stades d’escarres et leur prise en charge.  Module 10 : les ulcères variqueux – 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Définir un ulcère veineux ou à prédominance veineuse. - Reconnaître les signes cliniques et paracliniques permettant de diagnostiquer un ulcère veineux. - Connaître le traitement des ulcères (compression, chirurgie, traitements médicamenteux). - Prendre les précautions nécessaires en cas d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs associés. - Connaitre les mesures qui peuvent permettent une amélioration (hygiène de vie, kinésithérapie, marche…).  Module 11 : Le pied diabétique – 30 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Identifier et de mettre en place une stratégie de prise en charge globale - Choisir le traitement le mieux adapté.  Module 12 : la technique de pression négative – 45 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Connaitre les utilisations de ce matériel et les recommandations de l’HAS - Informer le patient sur l’objectif du traitement  Module 13 : mise en situation – 20 minutes A l’issue de ce module, le stagiaire sera capable de : - Reconnaitre un type de plaie. - Tenir un raisonnement et entreprendre des actions adaptées. Séquence EPP  Module 14 : Evaluation des pratiques professionnelles – 2éme partie : 30 minutes A l’aide de la grille d’audit, et d’un algorithme d’aide à la décision en fonction du stade de guérison de la plaie, auto-évaluer ses propres pratiques professionnelles et fixer les axes d’amélioration de pratiques en fonction des connaissances et des compétences nouvellement acquises

Médecin Généraliste


E-learning

PRISE EN CHARGE DES PATIENTS A RISQUE CARDIOVASCULAIRE ET METABOLIQUE _ FOCUS SUR LE DIABETE DE TYPE 2_PROGRAMME INTEGRE

DPC

Résumé et objectifs 1. Le contexte de l’action de formation Le médecin généraliste est en première ligne pour la prévention, le dépistage et la coordination de la prise en charge des patients à risque de pathologies cardiovasculaires et métaboliques. Ces pathologies sont la deuxième cause de décès en France après les cancers. Leurs facteurs de risques sont multiples et nombre d’entre eux sont modifiables parce qu’ils reposent sur des comportements sur lesquels il est possible d’agir préventivement ou non. La prévention repose sur une amélioration de la qualité de vie axée sur une alimentation saine et une activité physique régulière et suffisante (PNNS4) ainsi que sur la lutte contre le tabagisme (PNLT 2018-2022). Ces messages de prévention, basée sur des preuves scientifiques, sont relayés de façon argumentée par le médecin généraliste auprès de ces patients. Parce que maîtriser le risque métabolique permet de diminuer le risque cardiovasculaire et que le nombre de patients porteurs d’un diabète de type II reste élevé, le diabète de type 2 sert de focus à cette formation. Depuis les modifications du mode de vie jusqu’à la mise sous insuline et son intensification, l’escalade thérapeutique est envisagée en tenant compte des dernières avancées thérapeutiques. 2. Les grandes lignes du contenu Ce programme intégré de 10 heures, en e-learning, s’inscrit dans la pratique quotidienne du médecin généraliste et lui permet d’effectuer une analyse de ses pratiques professionnelles. - Des notions et outils simples à diffuser au patient pour la prévention des maladies cardiovasculaires et métaboliques, proposés par les derniers plans nationaux de prévention : Programme National Nutrition Santé PNNNS 4 2019-2023, Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024, le Programme de Lutte contre le Tabac 2018-2022 - Des outils validés et mis à jour pour l’évaluation du risque cardio-vasculaire et métabolique tels que les échelles SCORE, (évaluation du risque CV à 10 ans ) FINDRISK (évaluation du risque de diabète type 2 à 10 ans), EPICES (évaluation de la précarité sociale et son impact sur la santé métabolique du patient) - Les principes d’une démarche centrée sur le patient (HAS 2015) pour une meilleure adhésion aux modification thérapeutiques du mode de vie (MTMV) et au suivi et à l’évolution de la prise en charge médicamenteuse - Un raisonnement clinique EBM pour la mise en œuvre de l’escalade thérapeutique chez le patient diabétique de type 2 depuis les modifications du mode de vie jusqu’à l’intensification de l’insulinothérapie, après échec des antidiabétiques oraux conforme aux recommandations de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé-HAS et aux dernières recommandations de la Société Francophone du Diabète - SFD - Le point de vue d’un patient expert diabète de type 2 sur sa pathologie, son évolution, comment y faire face et l’intérêt du soutien de pair à pair - Une vision pluridisciplinaire de la prise en charge centrée sur le patient et coordonnée par le médecin généraliste du patient diabétique de type 2 depuis le dépistage jusqu’à l’intensification de l’insulinothérapie (décision de soin partagée, éducation thérapeutique à la mise en place de l’insuline - ETP, plans de soin alimentaire et d’activité physique, soutien de pair à pair…) Les supports multimédia comportant de nombreuses vidéos d’illustration facilitent le suivi du parcours de cette formation qui se déclinent selon 3 grandes séquences sur 10 heures. 3. Les grands objectifs généraux et spécifiques Cette formation se construit sur 3 séquences : • 1 séquence d’Evaluation des Pratiques Professionnelles – EPP : 2 parties - Durée totale de 3 heures Il s’agit de pratiquer une analyse des pratiques professionnelles au regard des Recommandations de Bonne Pratiques ( HAS 2013, HAS 2015, HAS 2020, SFD 2019) aboutissant à des axes d’amélioration sur la base de la méthode des « Vignettes cliniques » (HAS 2020) proposées par l’expert, Professeur des Universités et Praticien Hospitalier, le Pr. Denis RACCAH. Cette séquence en 2 parties encadre la séquence de formation continue et dure 3 heures au total. La 2ème partie est consacrée au retour d’informations argumentées sur les réponses à apporter aux vignettes cliniques. Cheminement clinique et points critiques sont mis en lumière et argumentés au regard de la situation clinique exposée, des recommandations de bonnes pratiques et de l’expérience de l’expert. • 1 séquence de formation continue FC : En 2 modules, d’une durée totale de 7 heures  Module 1 d’une durée de 3 heures Évaluer les facteurs de risques de la maladie cardio-vasculaire et métabolique à l’aide d’outils permettant d’analyser tous les facteurs de risques modifiables et non modifiables Au terme de ce module, le médecin généraliste doit être en mesure de : • Connaître les prévalences des maladies cardiovasculaire et métabolique dans la population française • Connaître les éléments de prévention de ces maladies (EBM) • Identifier les facteurs de risque de chaque patient • Mesurer chez chacun de ses patients : Son risque de développer une pathologie cardio-vasculaire - Echelle SCORE Son risque de développer un diabète de type II - Echelles FINDRISK et EPICES • Effectuer le bilan initial clinique et biologique de façon argumentée  Module 2 d’une durée de 4 heures Focus Diabète de type 2 : Construire avec le patient une stratégie de modification thérapeutique de son mode de vie et élaborer la stratégie médicamenteuse (initiation et escalade thérapeutique) : Éducation Thérapeutique du Patient et prise en charge coordonnée par le médecin généraliste, le point de vue du patient - témoignage patient expert Au terme de ce module, le médecin généraliste doit être en mesure de : • Connaître les éléments nécessaires et pertinents à l’éducation du patient pour les modifications du mode de vie : plans de soins en diététique et activité physique (SFD 2013 ; SFD 2014 ; HAS 2018) • Identifier les différents partenaires de soins et leur rôle dans l’élaboration d’un projet de soins individualisé à la situation du patient atteint d’une pathologie chronique (ici diabète de type 2), coordonné par le médecin généraliste • Mettre en œuvre l’escalade thérapeutique pour réduire l’hyperglycémie en s’appuyant sur les dernières recommandations (HAS 2013, SFD 2019) et un algorithme décisionnel validé (HAS 2013) • Décrire les éléments de l’éducation thérapeutique du patient lors de la mise sous insuline nécessaire à une bonne adhésion du patient à la thérapeutique et à son autonomie (HAS 2015) : démarche centrée sur le patient, adéquation entre sa vie familiale et sociale et les impératifs en lien avec son traitement, auto-surveillance glycémique, acquisition des gestes techniques nécessaires à une injection efficiente… (SFD 2019) • Citer les bénéfices pour le patient de recevoir un soutien de pair à pair • 1 Séquence : Évaluation des changements de pratiques à distance de la formation : Évaluation des changements de pratiques : entre la fin de la formation et 3 à 6 mois après Méthode utilisée : « Audit clinique » et auto-évaluation de l’atteinte des axes d’amélioration des pratiques (grilles) Durée non comprise dans le programme intégré des 10 heures

Aide-soignant, Sage-Femme, Médecin Généraliste, + 4 autres


E-learning

L’ENTRETIEN MOTIVATIONNEL : NUTRITION, TABAC, ACTIVITE PHYSIQUE ; AIDEZ VOS PATIENTS A ADOPTER DES COMPORTEMENTS FAVORABLES A LA SANTE- PROGRAMME INTEGRÉ

DPC

1. Le contexte de l’action de formation L’entretien motivationnel a été évalué favorablement pour favoriser de façon très efficace le changement de comportements en faveur de la santé. C’est une approche validée et recommandée par la HAS depuis 2014, notamment dans la lutte contre le tabagisme ; il a montré son efficacité sur tous les autres comportements, en favorisant une relation patient – soignant de bonne qualité et favorisant l’alliance thérapeutique.D’autre part, la promotion des comportements favorables à la santé incluant l’alimentation saine et l’activité physique régulière vise principalement à lutter contre l’obésité et la dénutrition. C’est aussi un élément de lutte efficace contre les maladies cardiovasculaires, les cancers, d’autres maladies chroniques dont les affections de longue durée à travers par exemple une activité physique adaptée. L’obésité est une question de santé publique pour deux raisons : sa fréquence et son coût. La dénutrition également est une problématique de santé publique puisqu’aujourd’hui en France on estime à plus de 2 millions le nombre d’individus en souffrant. Sa prévalence augmente avec l’âge et elle contribue à la morbidité du sujet âgé. L’étude ESTEBAN menée par l’INSERM montre des niveaux d’activité physique encore faibles et une sédentarité élevée chez les adultes et chez les enfants vivant en France métropolitaine, ainsi qu’une dégradation quasi-générale au cours des 10 dernières années. Or l’activité physique contribue à la prévention des maladies chroniques de façon très efficace et améliore l’état de santé des personnes déjà atteintes de maladies chroniques. Cette formation vise à faire mieux connaître les recommandations en matière d’alimentation, d’activité physique et de lutte contre le tabagisme, et apporte les bases de l’entretien motivationnel afin de pouvoir soutenir les patients qui souhaitent changer pour des comportements de santé. L’entretien motivationnel fait l’objet dans cette session d’une évaluation des pratiques professionnelles EPP, afin d’en renforcer la pratique. 2. Les grandes lignes du contenu Cette formation vise à apporter des compétences au professionnel de santé, qui souhaite aider son patient à changer de comportement, au travers de l’entretien motivationnel auquel un module entier est consacré, illustré de manière dynamique par des video didactiques, pour nourrir les messages de santé et envisager le changement visé. Les grandes recommandations concernant l’alimentation, l’activité physique et le tabac, ainsi que les stratégies spécifiques sont développées notamment concernant le sénior et sujet âgé de 70 et plus. Des outils sont proposés pour soutenir lutte contre la dénutrition du sujet âgé, la lutte contre le tabagisme , la lutte contre l’alimentation malsaine et la sédentarité. Une partie de la formation, avant et après les apports de connaissance, est consacrée à l’évaluation de la pratique professionnelle – EPP de l’entretien motivationnel. 3. Les grands objectifs généraux et spécifiques Cette formation se construit sur 2 séquences d’Evaluation des pratiques professionnelles ( en début et en fin de formation ) et 5 modules successifs d’apports de connaissances. • 1ére séquence d’EPP avec documents de soutien pour l’apprenant en plus de la grille d’audit clinique Module 1 : Maladies chroniques - Les facteurs de risque communs modifiables : alimentation malsaine, sédentarité, tabagisme – Un facteur aggravant : la précarité sociale - Exemple de l’obésité Objectifs pédagogiques : Au terme de ce module, l’apprenant doit être en mesure de : • Connaître la prévalence des principales maladies chroniques en France et son évolution dans le temps • Connaître les facteurs de risque communs modifiables des principales maladies chroniques • Savoir utiliser le score EPICES pour dépister la précarité sociale Le module 2 : L’alimentation saine – PNNS 4 – et la dénutrition de la personne âgée de 70 et + Au terme de ce module, l’apprenant doit être en mesure de : • Connaître les recommandations nutritionnelles du PNNNS 4 pour la population générale • Comprendre les facteurs de risques de la dénutrition de la personne âgée de 70 ans et + • Connaître les conséquences de la dénutrition la personne âgée de 70 ans et + • Prévenir la dénutrition la personne âgée de 70 ans et + • Dépister et évaluer la sévérité de la dénutrition de la personne âgée de 70 ans et + • Mettre en place un plan d’action à domicile Le module 3 L’activité physique : évaluer et encourager l’activité physique régulière Au terme de ce module, l’apprenant doit être en mesure de : • Connaître les bénéfices de l’activité physique en population générale et pour les patients atteints de maladies chroniques • Connaître les définitions des différents niveaux d’activité physique • Connaître les recommandations de la pratique d’une activité physique • Évaluer le niveau de sédentarité du patient : score de Marschall • Évaluer les niveaux d’activité physique d’un patient : auto-questionnaires GPAQ et Q-AAP+ • Connaître la possibilité de prescription par le médecin traitant de l’activité physique en population générale et chez les patients à risque cardio-vasculaire • Évaluer le risque cardio-vasculaire d’un patient à l’aide du SCORE et le diriger utilement vers la consultation avec son médecin traitant • Encourager l’activité physique chez le sujet âgé de plus de 65 ans. Le module 4 : Le tabagisme – Messages clés – engager le changement Au terme de ce module, l’apprenant doit être en mesure de : • Connaître les conséquences du tabagisme pour la santé et les principales maladies chroniques • Connaître la prévalence de la consommation de tabac en France ( 2017) • Connaître le Plan National de Lutte contre le tabagisme 2018-2022 • Connaître les différentes formes de dépendance au tabac • Savoir aborder la consommation de tabac avec un patient • Evaluer la dépendance au tabac d’un patient : test de Fagerström, test « Cigarette dependance Scale » ou CDS-12 • Connaître et diffuser les 10 messages clés concernant le tabac • Connaitre les conditions de prescription et de prise en charge des traitements nicotiniques de substitution – TNS par les médecins, sages-femmes, infirmiers et masseurs kinésithérapeutes. Le module 5 Aider le patient à changer de comportement : l’entretien motivationnel Au terme de ce module, l’apprenant doit être en mesure de : • Connaître la définition et les principes de l’entretien motivationnel (Miller & Rollnick 2007) • Connaître et identifier les différents stades dans le changement de comportement d’un patient ( Prochaschska et DiClemente HAS 2014) • Connaître le processus de changement de comportement et ses différents stades dont la rechute • Connaître les différentes stratégies motivationnelles suivant le stade dans lequel se trouve le patient dans son changement de comportement • Connaître les attitudes du professionnel de santé qui augmentent les résistances du patient à changer et freinent sa capacité à changer en consultation • Connaître les attitudes du professionnel de santé qui favorisent la capacité du patient à adopter des comportements favorables à sa santé • Connaitre et mettre en œuvre les principes de l’entretien motivationnel • Utiliser les techniques de l’entretien motivationnel • Mettre en place avec le patient un plan de changement de comportement • 2éme séquence d’EPP avec déterminations des axes d’amélioration de pratique à partir de la grille d’audit clinique

Infirmier


E-learning

EVALUATION DES BESOINS DU PATIENT ET BILAN DE SOINS INFIRMIERS (BSI)

DPC

La prise en charge globale du patient est le socle du soin infirmier et du soin au domicile. Si le médecin est le spécialiste de l’organe et de la pathologie, l’infirmier s’attache à répondre aux besoins du patient et à prendre en compte sa qualité de vie. Toutes les dimensions doivent être étudiées, pour répondre à la définition de la santé selon l’OMS : un parfait état de bien être : physique, psychologique et social. Pour se faire, il est nécessaire d’évaluer les besoins du patient, sa charge en soin, ses attentes à l’aide d’outils et de grilles validées, afin d’exercer un raisonnement clinique infirmier et d’élaborer un plan de soins personnalisé. L’objectif de cette formation est de permettre une meilleure pertinence des plans de soins pour une efficience des parcours de soins et une coordination efficace. Dans cette formation, seront rappelées les base d’un raisonnement clinique infirmier, ainsi que la méthodologie d’évaluation des besoins du patient, à l’aide du bilan de soins infirmiers instauré dans l’avenant 6 de la convention nationale infirmière. Au domicile, le risque de fragilité chez la personne âgée est particulièrement sensible, et doit impérativement faire partie de l’évaluation de la situation d’une personne au moment de la prise en soins et tout au long de son parcours de santé. Un dispositif d’évaluation des besoins tel que prévu dans le déploiement national prévoit l’ensemble de ces dimensions. Il permettra une meilleure personnalisation des plans de soins. Le bilan de soins infirmiers validé dans l’avenant 6 de la convention nationale infirmière entre en vigueur en janvier 2020 pour les patients âgés de 90 ans et plus, puis progressivement il sera étendu sur plusieurs années, à tout patient dépendant. Les infirmiers et infirmières, pour être en mesure de mener à bien cette évaluation, doivent renforcer leurs connaissances et compétences en prenant en compte tous les domaines concernés par l’évaluation des besoins : le physique, le psychique et le social. L’approche est globale et la systémie familiale doit être prise en compte, car indispensable pour soutenir le plan de soins personnalisé. L’infirmier devra être en mesure de relever des éléments pertinents relatifs aux besoins du patient et de ses proches et saura grâce à ses connaissances exercer un raisonnement clinique afin de mettre en œuvre une démarche clinique de qualité. Les infirmiers à domicile constituent un maillon essentiel du maintien à domicile. Nombre de personnes âgées et patients atteints de pathologies chroniques constituent la patientèle de ces professionnels de santé. Ainsi , grâce à cette acquisition de connaissance et ce renforcement sur les capacité a élaborer un PPS, l’infirmier sera capable d’accompagner le patient et ses proches dans une approche de pertinence des soins. Objectifs de transformation des pratiques ● Connaître les étapes et les fondements du raisonnement clinique infirmier ● Savoir identifier toutes les dimensions du rôle autonome infirmier ● Être en capacité d’évaluer les besoins du patients dans les sphères physique, mentale et sociale ● S‘approprier les contours et l’utilisation du nouvel outil d’évaluation du patient en vue d’établir un Bilan de soins infirmier personnalisé

Infirmier


E-learning

PARCOURS DES PATIENTS ATTEINTS DE LA MALADIE D'ALZHEIMER

DPC

Résumé Les maladies neuro-dégénératives (MND) sont aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique avec des chiffres sous-évalués du fait de diagnostics tardifs ou inexistants, notamment pour la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées (MAMA), qui concernerait 1,2 millions de personnes. Les enjeux en matière d’amélioration des parcours de soins de ces personnes sont majeurs et concernent notamment le repérage de ces maladies, en particulier les MAMA et l’approche globale du parcours en pluri professionnel. A cet effet, le HCSP recommande 4 axes d’actions pour la prévention, avec en premier lieu « Sensibiliser la communauté et les professionnels de la santé aux MAMA et aux possibilités de prévention » L’objectif global de cette formation dispensée en pluri professionnel est de permettre l’amélioration du repérage, dépistage et l’accompagnement au quotidien des personnes souffrant de MND, en particulier de la maladie d’Alzheimer. Grâce à cette action, l’apprenant, quelle que soit sa profession, actualisera ses connaissances sur l’accompagnement du patient atteint de la maladie d’Alzheimer, sa physiopathologie ainsi que les différentes formes de démences neurodégénératives. Il sera en mesure d’adapter sa prise en soins et sa posture à chacun de ces types. Il saura surveiller les effets des différents traitements et saura mettre en place des approches non médicamenteuses, expliquer leur mode d’action et leurs effets secondaires. Il saura reconnaître et prévenir les complications de la maladie et accompagner les aidants. Il mobilisera ses connaissances pour adapter son intervention aux attentes et besoins du patient, tout en repérant les risques de maltraitance. Une démarche éducative auprès du patient et de ses proches renforcera son action soignante et favorisera la qualité de vie en facilitant le parcours complexe de soins du patient atteint de maladie d’Alzheimer. Contexte Les maladies neuro-dégénératives (MND) sont aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique : elles touchent de l’ordre d’1,5 millions de personnes, ces chiffres étant sous-évalués du fait de diagnostics tardifs ou inexistants, notamment pour la maladie d’Alzheimer. En ciblant sur les trois principales MND visées par le plan national maladies neuro-dégénératives 2014-2019, le nombre de malades identifiés est majoritaire pour la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées avec 1,2 millions de personnes atteintes. Les études convergent pour anticiper une augmentation significative du nombre de personnes concernées en lien avec le vieillissement de la population. Au-delà du nombre des personnes malades, les enjeux en matière d’amélioration des parcours de soins de ces personnes sont majeurs et ont été confirmés dans le cadre du PMND et de sa déclinaison en régions par les ARS. Ils concernent notamment le repérage de la maladie pour éviter une perte de chance. Un objectif d’amélioration des parcours de soins et de prise en charge est proposé, passant par une meilleure connaissance des maladies et de leurs spécificités : ces différentes MND ont des points communs, peuvent relever de réponses communes sur certains points, mais impliquent aussi des professionnels une connaissance spécialisée. Cette formation s’emploiera à apporter toutes les connaissances nécessaires au suivi de ces patients. Elle est proposée en pluri professionnel car la colonne vertébrale du suivi repose sur la posture et les méthodes non médicamenteuses. Il s’agira d’adopter la bonne attitude en fonction de la pathologie et de son stade d’avancement, quel que soit le professionnel concerné avec l’introduction d’un nouvel acteur qu’est l’infirmier en pratique avancée. Tous les acteurs ont un rôle majeur pour permettre des parcours sécurisants et améliorant la qualité de vie de patients et de leur entourage. Objectifs de transformation des pratiques ● Connaitre la stratégie de diagnostic des MAMA élaborée conjointement par la Fédération des Centres Mémoire et le Collège de Médecine Générale, pour comprendre, en fonction de sa profession, le parcours de patients atteints de MAMA ● Connaître la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer et son évolution pour permettre d’orienter vers un médecin pour un dépistage précoce et améliorer les parcours de soins ● Saisir les enjeux de l’annonce diagnostique et de l’accompagnement nécessaire, en fonction de sa profession ● Renforcer les compétences des personnels sur les prises en charge non médicamenteuses présentant le meilleur niveau de preuve, en adressant deux objectifs : savoir identifier quel type d’intervention est pertinent au cas par cas et savoir mettre en œuvre ces interventions ● Savoir repérer et prévenir la maltraitance, et préserver les droits des patients

Médecin Généraliste


E-learning

SUIVI PAR LE MEDECIN GENERALISTE DU PATIENT SOUS THERAPIES ORALES ANTICANCEREUSE OU IMMUNOTHERAPIE

DPC

Résumé : En 2020, c’est quasiment 50% de thérapies anticancéreuses qui sont disponibles par voie orale. Néanmoins elles nécessitent une surveillance spécifique, car le patient est à son domicile, hors du cadre hospitalier, et en totale autonomie. Hormonothérapie, chimiothérapie orale ou thérapie ciblée sont des approches privilégiées lorsque le patient est éligible. Il faut néanmoins savoir que les effets toxiques ou indésirables possibles sont les mêmes qu’avec une chimiothérapie par voie intraveineuse. Lorsqu’un de ces effets indésirables survient, le patient a recours à son médecin traitant, souvent le médecin généraliste qui est son référent. Il est nécessaire que ce dernier soit sensibilisé a ces nouveaux traitements, leurs effets indésirables notoires ainsi que la conduite à tenir et l’orientation à envisager. L’objectif de cette formation est de sensibiliser les médecins généralistes au suivi des nouvelles thérapies orales et aux principes de leur surveillance dans le cadre du parcours du patient atteint de cancer. Elle permettra médecin de s'approprier les éléments principaux autour de la maladie cancéreuse, des traitements disponibles et adaptés selon le type et le stade du cancer et en particulier les traitements anticancéreux oraux (les thérapies ciblées, la chimiothérapie orale, et l'hormonothérapie de seconde génération) mais aussi l’immunothérapie. Il apprendra à identifier les évènements indésirables associés à ces thérapies et les grader, il saura adapter ses conseils au cas du patient, et effectuer ses déclarations de pharmacovigilance. A l’issue de la formation, il saura se positionner en professionnel d’appui pour le patient et ses proches, favoriser le lien entre tous les acteurs du parcours de ville et le médecin spécialiste, et ainsi favoriser l’accès à la santé, en diminuant l’impact des inégalités sociales et territoriales. Objectifs de transformation des pratiques ● Comprendre la pathologie cancéreuse et les mécanismes d’action des traitements existants, dans le cadre des recommandations en vigueur. ● Savoir accompagner le patient dans les différentes étapes de son parcours de soin en cancérologie. ● Connaître les évènements indésirables générés par les anticancéreux oraux et leurs grades, et savoir dispenser des conseils adaptés, dans une recherche de qualité et sécurité. ● Connaître les grandes lignes des traitement par immunothérapie, les effets possibles induits et la conduite à tenir en cas de survenue. ● Savoir orienter le patient dans le système de soins en cas de survenue d'une toxicité, selon son grade ● Connaître les règles encadrant les déclarations de pharmacovigilance ● Sensibiliser les professionnels de santé à la qualité de vie du patient pour contribuer à l’amélioration et à l’harmonisation de leurs pratiques

Infirmier


E-learning

VOIES VEINEUSES CENTRALES ET PICC LINE

DPC

Résumé Il existe de nombreuses pathologies pour lesquelles il y a nécessité de poser une voie veineuse centrale ( VVC) à insertion centrale ou périphérique (Picc line), afin d’administrer des doses de produits souvent trop toxiques pour la voie périphérique. Néanmoins ces dispositifs sont à manipuler avec d’extrêmes précautions, afin d’éviter le risque infectieux, qui est majeur. Ainsi de la période qui suit la pose au retrait, l’infirmier devra être vigilant sur les signes avant-coureurs d’une infection locale. L’objectif global de cette formation est d’améliorer la prise en charge du patient porteur d’une voie centrale (ou à insertion périphérique) en réduisant les risques et assurant une harmonisation des pratiques professionnelle, selon les recommandations et la législation en vigueur. L’apprenant actualisera ses connaissances sur les types de voies veineuses, leur indications, les risques de complications associés et la surveillance. Il sera en mesure d’adapter sa prise en soins à chacun de ces types. Il saura utiliser les différents traitements spécifiques avec les recommandations d’usage. Il saura reconnaître et prévenir les complications aiguës. Il mobilisera ses connaissances pour adapter son intervention aux attentes et besoins du patient. Une démarche éducative auprès du patient et de ses proches renforcera son action soignante, aidera à prévenir les complications et favorisera la qualité de vie en facilitant le parcours complexe de soins du patient porteur de VVC. Tout au long de cette formation, le participant développera un savoir-faire lui permettant de prendre en charge les soins relatifs à ces dispositifs au domicile du patient, comme en milieu hospitalier, de prendre des décisions thérapeutiques lors de la prise en soin, de participer à l’éducation du patient et de son entourage et de gérer le dossier de soins infirmiers, dans le cadre d’un travail en équipe. Objectifs de transformation des pratiques ● Connaitre l’intérêt de l’utilisation d’un dispositif d’injection de substances pharmaceutiques et médicamenteuses sur une voie centrale ● Connaître et maîtriser les conditions d’asepsie et d’hygiène au regard des normes en vigueur, du mode de ponction et d’injection percutanée et de la sécurité propre et de la sécurité d’autrui ● Maîtriser la procédure d’injection de produits via un PICC LINE ou une Chambre à Cathéter Implantable, dans le cadre de la réglementation en vigueur ● S’approprier les recommandations de la HAS en matière de prévention des infections et maitrise du risque, associés aux soins liées aux dispositifs invasifs