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Pharmacien, Infirmier


Mixte

PRESCRIPTION DES VACCINS

DPC

Contexte : La France, comme de nombreux pays, fait face à une hésitation vaccinale des citoyens mais aussi de certains professionnels de santé avec le risque de développement d'épidémies et de formes graves de maladies infectieuses chez les sujets à risque.                                                                                                                                                                Le décret d'application du 8 août 2023 relatif aux compétences des professionnels de santé ouvre le droit de prescription et d'administration des vaccins aux infirmiers et aux pharmaciens d’officine. Afin d'assurer cette nouvelle mission, une formation obligatoire doit être réalisée répondant aux objectifs pédagogiques du cahier des charges fixés par arrêté. Cette extension des compétences vaccinales des pharmaciens et des infirmiers conduit à introduire davantage le sujet de la vaccination au sein des officines et des cabinets infirmiers. Ces professionnels (équipe officinale et infirmiers) sont donc pleinement concernés par la promotion de la vaccination via la pratique d'entretiens motivationnels et la prescription de vaccins afin d'améliorer la couverture vaccinale de la population. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la prescription des vaccins Objectifs pédagogiques FC : - connaitre, pour chaque maladie à prévention vaccinale inscrite dans le calendrier des vaccinations, les principaux signes cliniques, les modes de transmission, le fardeau épidémiologique et les populations à risque - connaitre les principales recommandations du calendrier des vaccinations de l'adulte et de l'enfant (primo-vaccination, rappel, vaccination de rattrapage) : population cible, contre-indications - connaitre les principales recommandations vaccinales concernant les professionnels de santé - Connaitre les informations relatives à la vaccination à saisir dans le carnet de vaccination du patient - connaitre les différents outils numériques d'enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique, etc.) et les différents modes de transmission sécurisés des informations du professionnel vaccinateur au médecin traitant - connaitre les principaux déterminants de l'hésitation vaccinale, savoir argumenter face aux fausses nouvelles, savoir convaincre avec une information claire et objective - savoir mener un entretien de manière à recueillir les antécédents médicaux et les traitements en cours savoir reconnaitre les situations complexes de personnes à orienter vers le médecin : ex : primo-arrivant, schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, suspicion d'immunodépression, suspicion d'antécédent d'anaphylaxie à un vaccin.

Pharmacien, Infirmier


En présentiel

PRESCRIPTION DES VACCINS

DPC

Contexte : La France, comme de nombreux pays, fait face à une hésitation vaccinale des citoyens mais aussi de certains professionnels de santé avec le risque de développement d'épidémies et de formes graves de maladies infectieuses chez les sujets à risque. Le décret d'application du 8 août 2023 relatif aux compétences des professionnels de santé ouvre le droit de prescription et d'administration des vaccins aux infirmiers et aux pharmaciens d’officine. Afin d'assurer cette nouvelle mission, une formation obligatoire doit être réalisée répondant aux objectifs pédagogiques du cahier des charges fixés par arrêté. Cette extension des compétences vaccinales des pharmaciens et des infirmiers conduit à introduire davantage le sujet de la vaccination au sein des officines et des cabinets infirmiers. Ces professionnels (équipe officinale et infirmiers) sont donc pleinement concernés par la promotion de la vaccination via la pratique d'entretiens motivationnels et la prescription de vaccins afin d'améliorer la couverture vaccinale de la population. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la prescription des vaccins Objectifs pédagogiques FC : - connaitre, pour chaque maladie à prévention vaccinale inscrite dans le calendrier des vaccinations, les principaux signes cliniques, les modes de transmission, le fardeau épidémiologique et les populations à risque - connaitre les principales recommandations du calendrier des vaccinations de l'adulte et de l'enfant (primo-vaccination, rappel, vaccination de rattrapage) : population cible, contre-indications - connaitre les principales recommandations vaccinales concernant les professionnels de santé - Connaitre les informations relatives à la vaccination à saisir dans le carnet de vaccination du patient - connaitre les différents outils numériques d'enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique, etc.) et les différents modes de transmission sécurisés des informations du professionnel vaccinateur au médecin traitant - connaitre les principaux déterminants de l'hésitation vaccinale, savoir argumenter face aux fausses nouvelles, savoir convaincre avec une information claire et objective - savoir mener un entretien de manière à recueillir les antécédents médicaux et les traitements en cours - savoir reconnaitre les situations complexes de personnes à orienter vers le médecin : ex : primo-arrivant, schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, suspicion d'immunodépression, suspicion d'antécédent d'anaphylaxie à un vaccin.

Aide-soignant, Diététicien, Masseur-Kinésithérapeute, + 3 autres


Mixte

LE DROIT AU REPIT ET LES DISPOSITIFS DE SOUTIEN AUX PROCHES AIDANTS QUI ACCOMPAGNENT DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES, DES ADULTES HANDICAPES ET/OU DES PERSONNES ADULTES SOUFFRANT DE MALADIE CHRONIQUE

DPC

En France, 8 à 11 millions de personnes soutiennent un proche en perte d’autonomie pour des raisons liées à l’âge, un handicap, une maladie chronique ou invalidante. Leur nombre ira croissant dans les années à venir : sur le seul champ des personnes âgées, il y aura trois fois plus de personnes de plus de 85 ans en 2050. Une véritable politique publique à destination des proches aidants a été élaborée. Les mesures de la stratégie de mobilisation « Agir pour les aidants » 2020-2022 du ministère des solidarités et de la santé (en lien avec la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) visent à lutter contre l’isolement des proches aidants et à mieux reconnaître leur situation : besoin de reconnaissance, d’accompagnement, d’aide, de répit. De nombreuses actions de soutien aux aidants sont mises en œuvre dans les territoires. Les professionnels de santé jouent un rôle central dans la prévention et dans le repérage de l'épuisement des aidants. L'objectif pour les professionnels de santé est donc de disposer des connaissances et des outils pour identifier les risques d'épuisement et d'isolement des aidants et pour proposer un soutien et une orientation pour les aider vers des dispositifs et des ressources territoriales. Programme destiné à répondre aux mesures de la stratégie de mobilisation « Agir pour les aidants » 2020-2022 1) Repérer, identifier les proches aidants et les accompagner dans la reconnaissance de leur situation et de ses conséquences : rompre l’isolement et les soutenir au quotidien dans leur rôle 2) Agir pour la santé des proches aidants en recueillant leurs besoins et attentes 3) Prévenir l’épuisement de l’aidant et lutter contre l’isolement social 4) Accroître et diversifier les solutions de répit pour éviter les situations de maltraitance : développer des solidarités de proximité et des dynamiques entre acteurs locaux (professionnels, élus, habitants…) et permettre aux aidants d’entrer dans un parcours de soutien, identifier et prévenir des risques de maltraitance des patients par les aidants et connaître les conduites à tenir

Aide-soignant, Diététicien, Masseur-Kinésithérapeute, + 3 autres


En présentiel

LE DROIT AU REPIT ET LES DISPOSITIFS DE SOUTIEN AUX PROCHES AIDANTS QUI ACCOMPAGNENT DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES, DES ADULTES HANDICAPES ET/OU DES PERSONNES ADULTES SOUFFRANT DE MALADIE CHRONIQUE

DPC

En France, 8 à 11 millions de personnes soutiennent un proche en perte d’autonomie pour des raisons liées à l’âge, un handicap, une maladie chronique ou invalidante. Leur nombre ira croissant dans les années à venir : sur le seul champ des personnes âgées, il y aura trois fois plus de personnes de plus de 85 ans en 2050. Une véritable politique publique à destination des proches aidants a été élaborée. Les mesures de la stratégie de mobilisation « Agir pour les aidants » 2020-2022 du ministère des solidarités et de la santé (en lien avec la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) visent à lutter contre l’isolement des proches aidants et à mieux reconnaître leur situation : besoin de reconnaissance, d’accompagnement, d’aide, de répit. De nombreuses actions de soutien aux aidants sont mises en œuvre dans les territoires. Les professionnels de santé jouent un rôle central dans la prévention et dans le repérage de l'épuisement des aidants. L'objectif pour les professionnels de santé est donc de disposer des connaissances et des outils pour identifier les risques d'épuisement et d'isolement des aidants et pour proposer un soutien et une orientation pour les aider vers des dispositifs et des ressources territoriales. Programme destiné à répondre aux mesures de la stratégie de mobilisation « Agir pour les aidants » 2020-2022 1) Repérer, identifier les proches aidants et les accompagner dans la reconnaissance de leur situation et de ses conséquences : rompre l’isolement et les soutenir au quotidien dans leur rôle 2) Agir pour la santé des proches aidants en recueillant leurs besoins et attentes 3) Prévenir l’épuisement de l’aidant et lutter contre l’isolement social 4) Accroître et diversifier les solutions de répit pour éviter les situations de maltraitance : développer des solidarités de proximité et des dynamiques entre acteurs locaux (professionnels, élus, habitants…) et permettre aux aidants d’entrer dans un parcours de soutien, identifier et prévenir des risques de maltraitance des patients par les aidants et connaître les conduites à tenir 1)

Aide-soignant, Masseur-Kinésithérapeute, Préparateur en pharmacie, + 2 autres


Mixte

REPERAGE DE LA DENUTRITION CHEZ LA PERSONNE DE 70 ANS ET PLUS

DPC

Les données épidémiologiques disponibles en Europe et en France attestent que la dénutrition touche une partie importante de la population, notamment les personnes âgées dépendantes et celles souffrant de pathologies chroniques. Une alimentation adaptée aux besoins nutritionnels et une activité physique quotidienne aident les séniors à se protéger contre certaines maladies (diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer, …), à limiter les problèmes de fatigue, d’ostéoporose – et ainsi à réduire les risques de chutes et de fractures -, à se défendre contre les infections et tout simplement à « bien vieillir » et vivre selon leurs désirs. L’acte alimentaire est étroitement lié au bien-être de la personne. Il fait partie de la qualité de la vie et contribue au lien social. La prévalence de la dénutrition augmente avec l’âge. Elle contribue à la morbidité. Les professionnels de santé sont en première ligne pour identifier le risque, prendre très en amont les mesures de prévention et dépister la dénutrition. Le maintien d’un bon état nutritionnel est un prérequis essentiel pour assurer un succès thérapeutique rapide, une minimisation des complications, notamment infectieuses. Il faut souligner l’importance du dépistage de la dénutrition chez les personnes âgées quels que soient leurs lieux de vie, en insistant sur les moyens simples recommandés pour réaliser ce dépistage. De même, il faut rappeler l’importance d’une prise en charge précoce et hiérarchisée en favorisant les conseils nutritionnels, une aide à la prise alimentaire, une alimentation enrichie et si besoin une complémentation nutritionnelle orale et enfin, par leur caractère essentiel, les points relatifs aux modalités de suivi des patients et à la coordination des professionnels de santé. Objectifs pédagogiques : Formation destinée à répondre aux priorités de santé publique ayant motivé la mise en place des phases successives du Programme National Nutrition Santé (PNNS). Un des objectifs du PNNS 4 (2019-2023) est de réduire le pourcentage de personnes âgées dénutries vivant à domicile ou en institution, de 15% au moins pour les > 60 ans et de 30% au moins pour les > 80 ans. 1) - Mettre en place des actions de prévention et des outils de dépistage de la dénutrition de la personne âgée pour pouvoir orienter rapidement les patients vers le MG. Approfondir ses connaissances sur les situations à risque de dénutrition et utiliser l’outil de dépistage validé le MNA-SF® 2) - Former les professionnels de santé sur les différentes stratégies possibles de prise en charge nutritionnelle conformément aux directives du PNNS 4 et sur le suivi (adaptation de la prise en charge en relation avec le MG) Conseils nutritionnels et éducation du patient et de façon systématique de son entourage conformément aux directives de la HAS 3) - Contribuer en qualité de professionnels de santé à l’accompagnement du patient et de son entourage dans un contexte marqué par le vieillissement de la population, le développement des pathologies chroniques et une forte aspiration au maintien à domicile : Informations auprès des patients et de leurs proches sur leurs droits et prise en charge possible. 4) - Participer à la coordination des soins en collaborations avec l'ensemble des professionnels concourant à la prise en charge du patient : Approfondir les connaissances sur les éléments de coordination entre les différents intervenants Objectifs : EPP méthode HAS « Audit clinique » : Dépister de façon précoce la dénutrition chez toutes les personnes âgées de plus de 70 ans en utilisant le questionnaire Dépistage première partie du Mini Nutritional AssessmentMNA pour évaluer l’état nutritionnel des patients

Préparateur en pharmacie, Pharmacien


En présentiel

REPERAGE ET PRISE EN CHARGE DU RISQUE DE PERTE D’AUTONOMIE CHEZ LES SENIORS A DOMICILE

DPC

La première nécessité pour demain est d’assurer auprès des séniors la présence suffisante de professionnels qualifiés, dans une relation d’accompagnement non seulement technique mais aussi humaine. L’augmentation démographique attendue des personnes âgées dans les prochaines années et la proportion de plus en plus importante de celles vivant seules à domicile justifient de produire des outils pour aider les professionnels à les prendre en charge. Les personnes âgées de 60 ans et plus sont au nombre de 15 millions aujourd’hui. Elles seront 20 millions en 2030 et près de 24 millions en 2060. Le nombre des plus de 85 ans passera de 1,4 million aujourd’hui à 5 millions en 2060. La fragilité des personnes âgées est caractérisée par une diminution des réserves physiologiques. Environ 10 à 20% des seniors de 65 ans et plus sont fragiles. En vieillissant, la proportion augmente rapidement et peut atteindre environ 46% chez les plus de 85 ans. Ces chiffres démontrent l’importance de repérer et prendre en charge les personnes âgées fragiles car le risque de perte d’autonomie est plus important. Le pharmacien d’officine et son équipe officinale doivent proposer des conseils et prestations dans le but de favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes pour leur permettre de rester à domicile. Le but de cette formation est, d’une part, d’améliorer les connaissances des différentes problématiques liées au vieillissement et à la perte d’autonomie (notamment à la suite d’une chute) et, d’autre part, d’être informé sur les matériels existants pour conseiller et accompagner les personnes et les proches.

Médecin Généraliste


Mixte

Activité physique adaptée : mise en œuvre

DPC

Face à l’accroissement continu de la sédentarité, de l’inactivité physique et de l’ensemble des pathologies chroniques qui y sont associées, les différentes institutions, françaises, européennes et mondiales, insistent sur le fait que l’activité physique intervient à tous les niveaux : dans la prévention de la survenue de certaines maladies chroniques (prévention primaire) mais également pour ralentir l’évolution des pathologies à un stade précoce et dans la prise en charge thérapeutique en permettant de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie (préventions secondaire et tertiaire); ses bienfaits constituent un réel apport permettant aux personnes de mieux vivre avec la maladie et de mieux supporter les traitements. En France, avec une population de plus en plus sédentaire, touchée plus fréquemment par des maladies chroniques, le développement de l’activité physique (AP) constitue un axe majeur des derniers plans de santé publique : plan national nutrition santé, plan obésité, etc. La France, par la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, s’est donc engagée dans une politique de promotion de l’AP sur ordonnance en soins primaires. Son article L. 144 juillet 2022 10 précise que « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée (APA) à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient ». L’APA est prescrite par le médecin sous forme d’un programme structuré dispensé par un professionnel de l’APA : masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute ou psychomotricien. Cette activité est adaptée aux capacités, besoins et envies du patient, et supervisée par le professionnel de l’APA. Cette formation s’adresse aux médecins. Elle répond à la Loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 et devrait faciliter la mise en place de l’exercice physique dans les territoires de parcours de santé pluriprofessionnels centrés sur la prescription d’AP et sportives en soins primaires. Les professionnels y trouveront des connaissances de base sur l’activité physique et ses effets sur la santé, des outils d’évaluation du niveau de risque cardiovasculaire, de la condition physique, de la motivation du patient et des recommandations sur l’étendue de l’évaluation médicale à réaliser avant de prescrire une AP. Les recommandations viennent en soutien du jugement clinique du médecin, avec la volonté de lui proposer une démarche à la fois sécuritaire, réaliste et réalisable. Ce programme intégré s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des connaissances et de l’amélioration des pratiques professionnelles et a pour objectifs de : - développer le conseil et la prescription d’AP par les médecins, comme outils de prévention et/ou de traitement des maladies chroniques ou des états de santé (avancé en âge, femme enceinte, etc.) pour lesquels l’AP a montré des effets bénéfiques ; - faciliter la mise en œuvre d’une politique de promotion de l’AP sur ordonnance en soins primaires, avec le développement au niveau local de parcours de santé coordonnés pluriprofessionnels centrés sur la prescription d’AP par le médecin traitant

Médecin Généraliste


Mixte

Activité physique adaptée : mise en œuvre

DPC

Face à l’accroissement continu de la sédentarité, de l’inactivité physique et de l’ensemble des pathologies chroniques qui y sont associées, les différentes institutions, françaises, européennes et mondiales, insistent sur le fait que l’activité physique intervient à tous les niveaux : dans la prévention de la survenue de certaines maladies chroniques (prévention primaire) mais également pour ralentir l’évolution des pathologies à un stade précoce et dans la prise en charge thérapeutique en permettant de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie (préventions secondaire et tertiaire); ses bienfaits constituent un réel apport permettant aux personnes de mieux vivre avec la maladie et de mieux supporter les traitements. En France, avec une population de plus en plus sédentaire, touchée plus fréquemment par des maladies chroniques, le développement de l’activité physique (AP) constitue un axe majeur des derniers plans de santé publique : plan national nutrition santé, plan obésité, etc. La France, par la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, s’est donc engagée dans une politique de promotion de l’AP sur ordonnance en soins primaires. Son article L. 144 juillet 2022 10 précise que « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée (APA) à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient ». L’APA est prescrite par le médecin sous forme d’un programme structuré dispensé par un professionnel de l’APA : masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute ou psychomotricien. Cette activité est adaptée aux capacités, besoins et envies du patient, et supervisée par le professionnel de l’APA. Cette formation s’adresse aux médecins. Elle répond à la Loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 et devrait faciliter la mise en place de l’exercice physique dans les territoires de parcours de santé pluriprofessionnels centrés sur la prescription d’AP et sportives en soins primaires. Les professionnels y trouveront des connaissances de base sur l’activité physique et ses effets sur la santé, des outils d’évaluation du niveau de risque cardiovasculaire, de la condition physique, de la motivation du patient et des recommandations sur l’étendue de l’évaluation médicale à réaliser avant de prescrire une AP. Les recommandations viennent en soutien du jugement clinique du médecin, avec la volonté de lui proposer une démarche à la fois sécuritaire, réaliste et réalisable. Ce programme intégré s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des connaissances et de l’amélioration des pratiques professionnelles et a pour objectifs de : - développer le conseil et la prescription d’AP par les médecins, comme outils de prévention et/ou de traitement des maladies chroniques ou des états de santé (avancé en âge, femme enceinte, etc.) pour lesquels l’AP a montré des effets bénéfiques ; - faciliter la mise en œuvre d’une politique de promotion de l’AP sur ordonnance en soins primaires, avec le développement au niveau local de parcours de santé coordonnés pluriprofessionnels centrés sur la prescription d’AP par le médecin traitant

Masseur-Kinésithérapeute


Mixte

ACTIVITE PHYSIQUE ADAPTEE: DEPLOIEMENT ET MISE EN ŒUVRE

DPC

Face à l’accroissement continu de la sédentarité, de l’inactivité physique et de l’ensemble des pathologies chroniques qui y sont associées, les différentes institutions, françaises, européennes et mondiales, insistent sur le fait que l’activité physique intervient à tous les niveaux : dans la prévention de la survenue de certaines maladies chroniques (prévention primaire) mais également pour ralentir l’évolution des pathologies à un stade précoce et dans la prise en charge thérapeutique en permettant de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie (préventions secondaire et tertiaire); ses bienfaits constituent un réel apport permettant aux personnes de mieux vivre avec la maladie et de mieux supporter les traitements. Dans le cadre du parcours de soins des personnes atteintes d'une affection de longue durée ou d'une maladie chronique ou présentant des facteurs de risques et des personnes en perte d'autonomie, le médecin intervenant dans la prise en charge peut prescrire une activité physique adaptée (APA) à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. L’APA est prescrite sous forme d’un programme structuré dispensé par un professionnel de l’APA : masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute ou psychomotricien. Cette activité est adaptée aux capacités, besoins et envies du patient, et supervisée par un professionnel de l’APA. Cette formation concerne les professionnels de l’APA (masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute ou psychomotricien). Ce programme intégré s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des connaissances et de l’amélioration des pratiques professionnelles et a pour objectifs : -             de connaître la place d’un programme d'APA dans un parcours de soins, -             de savoir le mettre en œuvre et d’assurer un suivi en lien avec le médecin prescripteur.

Médecin Généraliste


Mixte

Classe virtuelle - Promotion, consultation et prescription médicale d'activité physique et sportive

DPC

Contexte, résumé : Les bienfaits de l’activité physique (AP) sur la santé et la condition physique sont connus et désormais validés. De nombreuses revues de la littérature, rapports et recommandations ont été publiés en France et à l’étranger sur les bienfaits de l’AP sur la santé, d’abord en population générale (adultes, enfants et personnes âgées), puis pour différentes maladies chroniques et états de santé. En 2016, l’OMS publie la stratégie 2016-2025 sur l’activité physique pour la région européenne pour agir contre la diminution continue des niveaux d’AP et réduire les inégalités d’accès à l’AP des populations. Elle s’inscrit dans le Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020 de l’OMS, qui a neuf objectifs, dont : une réduction relative de 10 % de la prévalence de l’inactivité physique d’ici 2025, ainsi qu’une réduction de 25 % du risque de mortalité prématurée imputable aux maladies cardio-vasculaires, au cancer, au diabète et aux affections respiratoires chroniques ; une réduction de 25 % de la prévalence de l’hypertension artérielle ; et un endiguement de la prévalence du diabète et de l’obésité. Selon la Charte internationale de l’UNESCO : « la pratique de l’activité physique et du sport est un droit fondamental pour tous » : il est important de promouvoir le sport à tous les âges de la vie. En France, avec une population de plus en plus sédentaire, touchée plus fréquemment par des maladies chroniques, le développement de l’activité physique (AP) constitue un axe majeur des derniers plans de santé publique : plan national nutrition santé, plan obésité, etc. Et, depuis 2016, la loi prévoit que les médecins traitants puissent prescrire une AP adaptée à leurs patients atteints d’une maladie chronique en affection longue durée. Pour autant, l’impact de l’AP sur la santé, documenté de manière spécifique pour de nombreuses maladies, est encore insuffisamment connu. La promotion d’AP sur ordonnance s’inscrit pleinement dans nos politiques nationales de lutte contre les pathologies chroniques, l’obésité et le cancer, et de réduction de la dépendance chez les personnes âgées. Elle répond aux recommandations de l’OMS en matière de promotion de l’AP et de lutte contre les maladies non transmissibles. Ce programme s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’activité physique. Il a pour objectif de : - développer le conseil et la prescription d’AP par les médecins, comme outils de prévention et/ou de traitement des maladies chroniques ou des états de santé (avancé en âge, femme enceinte, etc.) pour lesquels l’AP a montré des effets bénéfiques ; - faciliter la mise en œuvre d’une politique de promotion de l’AP sur ordonnance en soins primaires, avec le développement au niveau local et/ou régional de parcours de santé coordonnés pluriprofessionnels centrés sur la prescription d’AP par le médecin traitant Ce programme s’adresse au médecin traitant Objectifs : A l’issue de ce programme, le professionnel de santé sera capable de : - Connaître les directives de l'OMS et les plans nationaux de santé mis en place - Connaître et savoir expliquer les bénéfices de l'activité physique, lutter contre les comportements sédentaires dans la vie quotidienne et indiquer leurs effets néfastes sur la santé - Connaître les risques et les précautions à prendre avant de commencer ou augmenter une activité physique - Évaluer le niveau d’activité physique et de sédentarité du patient pour adapter sa prise en charge, proposer et discuter des modes d’activité physique adaptés aux désirs et possibilités de la personne en coordination avec le MG - Mener un entretien motivationnel pour faire adhérer le patient à cette prescription, encourager la pratique d'une AP régulière - Savoir conduire une consultation dédiée à la prescription d’activité physique et d’activité physique adaptée et rechercher les éventuels examens complémentaires à prescrire pour s’assurer d’absence de contre-indication - Rédiger une ordonnance de prescription d’activité physique adaptée - Suivre le patient pour adapter sa prise en charge thérapeutique médicamenteuse et non-médicamenteuse Le programme traitera donc de la coordination entre professionnels de santé. Eléments de programme : - Fondamentaux de la promotion de la santé - Intérêt de l’activité physique adaptée pour les patients atteints de maladies chroniques - Base de l’entretien motivationnel - Importance d’une prise en charge adaptée et pluriprofessionnelle - Connaissances des référentiels de bonnes pratiques Questionnaire de satisfaction écrit pour vérifier que les besoins des participants aient été respectés et quelles actions d’amélioration peuvent être mises en œuvre (contenu de la formation, support écrit, déroulement, thèmes abordés).