Contexte, résumé : Diabète, obésité, surpoids, dénutrition, maladie cardiovasculaire, insuffisance rénale, allergie, intolérance alimentaire, maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), syndrome de l'intestin irritable (SII)... Les liens entre nutrition, activité physique et santé sont de mieux en mieux connus. Une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée participe au maintien d’un bon état de santé. Le risque de développer de nombreuses maladies - cancer, maladies cardiovasculaires, obésité ou encore de diabète de type 2 - peut être réduit en suivant les recommandations nutritionnelles nationales et en pratiquant une activité physique régulière. Les prises en charge nutritionnelles des pathologies sont préventives et/ou curatives vis-à-vis des complications médicales qui leurs sont propres ce qui améliore le confort de vie et le bien-être des patients. Dans certaines pathologies où l’alimentation est le facteur étiologique majeur, la nutrition aura alors un rôle curatif. La complémentarité de la diététique, de l’activité physique et de la médecine, est le garant d’une amélioration significative de l’état de santé. En effet, le régime « thérapeutique » est une partie indissociable de la prise en charge médicale. Un mode alimentaire adapté, s’il est bien suivi, peut baisser de manière significative la consommation médicamenteuse. On sait aussi que la promotion d’une activité physique est associée au traitement des principales pathologies chroniques liées à la nutrition (pathologies métaboliques, cardio-vasculaires, certains cancers…). Le choix des aliments, des quantités et des fréquences est une nécessité. Il est impératif de travailler sur les difficultés des patients afin de les rendre autonome face à leurs choix alimentaires. Il est aussi essentiel d’instaurer une activité physique répondant à leurs désirs et possibilités. Prenant en considération, les goûts alimentaires et les habitudes de vie, l’accompagnement tiendra compte des impératifs de la pathologie. Des objectifs simples et concrets seront mis en place. Le but de cette formation est, d’une part, d’actualiser les connaissances des professionnels de santé sur l’équilibre alimentaire et la diététique des pathologies les plus courantes et, d’autre part, de montrer l’importance de la mise en place d’une activité physique régulière pour leur permettre d’accompagner au mieux leurs patients dans une approche globale.   Objectifs généraux et pédagogiques FC : A l’issue de ce programme intégré, le professionnel de santé sera capable : - Connaître l'équilibre alimentaire - Savoir évaluer la motivation aux changements de comportements (HAS) - Savoir réaliser un bilan nutritionnel et rééquilibrer l'assiette des patients - Appréhender les maladies cardio-vasculaires et savoir recommander les bons traitements diététiques - Connaître les principales pathologies digestives et conseiller les traitements nutritionnels appropriés - Différencier les différents types de diabète et proposer une alimentation adaptée - Savoir conseiller les aliments importants chez les patients atteints d'ostéoporose - Savoir adapter l'alimentation (au long cours et en cas de crise) dans le cas de la goutte et l'hyperuricémie - Savoir dépister et prendre en charge les patients dénutris - Proposer et adapter une alimentation équilibrée lors de la maladie cancéreuse - Savoir apporter de bons conseils diététiques chez les patients présentant une pathologie rénale - Préciser le diagnostic de surpoids ou d’obésité chez les patients, connaître les méthodes de dépistage pour prévenir les complications liées à la surcharge et à l’obésité (critères utilisés HAS) et les prendre en charge - Connaître les principaux effets de l'activité physique sur les pathologies chroniques courantes et savoir la prescrire Objectifs : EPP méthode HAS « Suivi d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins » - Mettre en place des mesures correctives lui permettant d’améliorer sa pratique - Améliorer la précocité du repérage et du diagnostic des pathologies chroniques courantes - Mettre en œuvre une prise en charge adaptée - Améliorer l’orientation dans les niveaux de soins, selon des critères définis (sévérité et gravité) - Impliquer le patient, et le cas échéant, sa famille (annonce, information, décision partagée, éducation) - Maintenir les changements de comportements et les habitudes de vie, gérer les rechutes - Améliorer l’accès, la mise en œuvre des interventions éducatives et le suivi Le programme traitera donc de la coordination entre professionnels de santé. Les grandes lignes du contenu : Le programme intégré se déroulera selon le processus suivant : - En amont de la formation, à partir d’une grille d’indicateurs de qualité (recommandations de bonnes pratiques HAS dans le champ de la prise en charge des pathologies), une première évaluation des pratiques professionnelles est réalisée. Le stagiaire devra réaliser une évaluation de sa pratique professionnelle. Pour cela il est remis à sa disposition tous les éléments nécessaires à l’organisation et à la réalisation d’analyse des pratiques (grille d’indicateurs de qualité). - Les recommandations officielles de bonnes pratiques sont ensuite abordées lors de la phase de formation continue (diagnostic, prise en charge et suivi) : mises en situation professionnelle autour de cas cliniques, évaluations formatives. - Les données de la première évaluation sont recueillies conformément aux fiches descriptives des indicateurs et les résultats sont calculés. Sur la base de ces retours d’information, des échanges entre participants sont organisés pour analyser les résultats (points forts, points faibles, difficultés). Des cas cliniques sont présentés à l’ensemble du groupe. Cette présentation permet une analyse collective et la proposition de mesures correctives. Un plan d’actions formalisé (actions d’amélioration de la qualité et de la pertinence des soins) est mis en place. - A distance, une nouvelle mesure est réalisée pour évaluer l’impact des actions mises en place (à réaliser dans les deux mois maximum qui suivent). Une fois calculés, les résultats des indicateurs sont transmis aux professionnels. Le retour d’information peut être accompagné de tous supports utiles.