Classe virtuelle - Prise en charge du surpoids et • Dates non communiquées | App'Ines
Classe virtuelle - Prise en charge du surpoids et de l'obésité
Mixte
DPC
Formation proposée par EVIMERIA
Objectifs professionnels
Contexte, résumé :
En France, la prévalence de l’obésité est estimée à plus de 20 % de la population adulte et cette prévalence est en augmentation.
Les enjeux de la prise en charge du surpoids et de l’obésité sont les suivants :
- En termes de santé publique, l’accroissement très rapide du nombre de personnes ayant une obésité et de personnes en surpoids et surtout le fait que les personnes ont une obésité de plus en plus tôt conduisent à remettre en cause les schémas actuels de dépistage et de prise en charge de l’obésité.
- A l’échelle individuelle, l’enjeu est d’améliorer la qualité de vie et l’espérance de vie du patient.
- Le troisième enjeu est économique car l’estimation minimale du coût économique du surpoids et de l’obésité serait de 2 à 7 % des dépenses, de santé.
La feuille de route interministérielle sur l’obésité pilotée par la DGOS, la DGS, la CNAM (2019-202
2-, présente des mesures qui ont pour but de faire reculer l’obésité, notamment ses formes sévères. Elle est en lien avec le Programme National Nutrition Santé 4ème version (2019-202
3-. Les objectifs sont de maintenir, dans les orientations prioritaires du Développement Professionnel Continu (DPC), une orientation sur le repérage de l’obésité et sa prise en charge pluri professionnelle, ainsi que sur les questions relatives à la prévention de la stigmatisation, les questions éthiques et déontologiques, la connaissance des causes et conséquences de l’obésité.
Les travaux sur l’obésité font partie du chantier 4 de la stratégie de transformation du système de santé (STSS) « Pertinence et qualité », et plus précisément « Ma santé 2022 ».
La prise en charge de l’obésité est pluriprofessionnelle, pluridisciplinaire et pluridimensionnelle et nécessite l’intervention de professionnels formés aux spécificités de l’obésité, tant en ville et à l’hôpital, que dans le secteur social et éducatif.
L’obésité est une problématique sociétale, qui nécessite d’être mieux comprise de l’ensemble des acteurs. Face à la prolifération d’informations sur la perte de poids, sans bases scientifiques validées, une parole forte de référence sur le sujet est nécessaire.
Ce programme intégré a donc pour objectif :
- de transmettre les dernières recommandations de bonnes pratiques professionnelles (publiées par la Haute Autorité de Santé) dans le champ des prises en charge chez l’enfant, l’adolescent et chez l’adulte
- d’évaluer et d’améliorer la qualité et la pertinence de la prise en charge des patients en surpoids ou obèses (actions d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins).
Objectifs : FC : A l’issue de ce programme intégré, le professionnel de santé sera capable :
- Préciser le diagnostic de surpoids ou d’obésité chez les patients, connaître les méthodes de dépistage pour prévenir les complications liées à la surcharge et à l’obésité (critères utilisés HAS)
- Prendre en charge le surpoids et l'obésité
- Connaître les objectifs thérapeutiques selon le diagnostic de surpoids ou d’obésité (HAS)
- Apporter les conseils thérapeutiques (fiches de prise en charge HAS)
- Préciser le diagnostic de surpoids et d’obésité de l’enfant et l’adolescent (Courbe de suivi 201
8-
- Conseiller les règles diététiques indispensables à une bonne maîtrise pondérale (PNNS)
- Savoir mettre en garde les patients face aux régimes et médicaments HAS)
- Proposer et discuter des modes d'activité physique adaptés aux désirs et possibilités de la personne (Prescription d'AP chez le patient en surpoids ou obèse et AP chez les enfants (HAS))
- Conseiller une aide psychologique si besoin (HAS)
- Proposer et mettre en place un suivi personnalisé avec réévaluation périodique de la situation (acceptabilité et faisabilité : observance et efficacité) (HAS)
Objectifs : EPP méthode HAS « Suivi d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins »
- Mettre en place des mesures correctives lui permettant d’améliorer sa pratique
- Améliorer la précocité du repérage et le diagnostic du surpoids et de l’obésité, prévenir l’évolution vers des stades plus évolués de l’obésité
- Mettre en œuvre une prise en charge graduée
- Améliorer l’orientation dans les niveaux de soins, selon des critères définis (sévérité et gravité)
- Impliquer le patient, et le cas échéant, sa famille (annonce, information, décision partagée, éducation)
- Maintenir les changements de comportements et les habitudes de vie, gérer les rechutes
- Améliorer l’accès, la mise en œuvre des interventions éducatives et le suivi
La gradation des soins, en termes de prise en charge de l’obésité, est structurée en trois niveaux :
- Les soins de premier recours sont assurés par l’offre de proximité (médecins généralistes, centres de santé, pharmaciens, infirmiers, diététiciens, masseurs-kinésithérapeutes, enseignants en activité physique adaptée, établissements de santé de proximité, etc.) ;
- Les soins de deuxième recours (niveau infrarégional) s’appuient sur l’expertise des médecins nutritionnistes et peuvent être dispensés par les médecins des autres spécialités concernées. Les établissements de santé assurent la prise en charge des patients atteints d’obésité en lien avec les établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisés en « affections digestives, métaboliques et endocriniennes » ;
- Les soins de troisième recours (niveau régional ou interrégional) sont dispensés auprès des personnes relevant de situations plus complexes, dans les centres hospitaliers universitaires, dans les CSO et en lien avec les SSR spécialisés en obésité.
Le programme traitera donc de la coordination entre professionnels de santé.
Les grandes lignes du contenu :
Le programme intégré se déroulera selon le processus suivant :
- En amont de la formation, à partir d’une grille d’indicateurs de qualité (recommandations de bonnes pratiques HAS dans le champ de la prise en charge du surpoids et de l’obésité), une première évaluation des pratiques professionnelles est réalisée. Le stagiaire devra réaliser une évaluation de sa pratique professionnelle. Pour cela il est remis à sa disposition tous les éléments nécessaires à l’organisation et à la réalisation d’analyse des pratiques (grille d’indicateurs de qualité).
- Les recommandations officielles de bonnes pratiques sont ensuite abordées lors de la phase de formation continue (diagnostic, prise en charge et suivi) : mises en situation professionnelle autour de cas cliniques, évaluations formatives.
- Les données de la première évaluation sont recueillies conformément aux fiches descriptives des indicateurs et les résultats sont calculés. Sur la base de ces retours d’information, des échanges entre participants sont organisés pour analyser les résultats (points forts, points faibles, difficultés). Des cas cliniques sont présentés à l’ensemble du groupe. Cette présentation permet une analyse collective et la proposition de mesures correctives. Un plan d’actions formalisé (actions d’amélioration de la qualité et de la pertinence des soins) est mis en place.
- A distance, une nouvelle mesure est réalisée pour évaluer l’impact des actions mises en place (à réaliser dans les deux mois maximum qui suivent). Une fois calculés, les résultats des indicateurs sont transmis aux professionnels. Le retour d’information peut être accompagné de tous supports utiles.