Résumé / contexte : L’incontinence urinaire est un problème majeur de santé publique : elle concerne entre 25 et 45% des femmes de la population générale. Le kinésithérapeute a une place centrale dans la prise en charge des différentes pathologies pelvi-périnéales, et notamment de l’incontinence urinaire chez la femme à tous les âges de la vie. La rééducation reste le traitement de première intention dans l’incontinence urinaire d’effort et l’hyperactivité vésicale : son efficacité est supérieure à l’absence de traitement. L’incontinence urinaire est multifactorielle. Il s’agit ici pour les kinésithérapeutes de bien comprendre quels sont les facteurs de risques et les différents mécanismes physiopathologiques. L’amélioration des connaissances au vues des dernières publications scientifiques leur permettra de mettre en place des actions de prévention et de traitement de ces pathologies, très fréquentes et invalidantes sur le plan de la qualité de vie. L’examen clinique et la pratique sur modèle est essentielle et permettra aux kinésithérapeutes de réaliser l’importance d’établir une relation de confiance avec son patient, et la nécessité d’obtenir un consentement préalable à tout acte concernant la zone pelvi-périnéale. Grandes lignes de contenu : - épidémiologie et législation - rappels anatomiques - neurophysiologie - les grandes pathologies urinaires - le bilan uro-dynamique - examens complémentaires - interrogatoire et examen clinique - technique rééducative - hygiène en cabinet - cas cliniques et pratique Objectifs : A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’effectuer un bilan diagnostique en pelvi périnéologie, afin de mettre en place le traitement rééducatif le plus adapté à la symptomatologie pelvienne. Cette formation lui permettra de :

connaître le fonctionnement anatomo-physiologique du système urinaire

effectuer un examen clinique (toucher vaginal, testing musculaire)

connaître les différentes techniques de rééducation et leurs applications

organiser la première séance et les suivantes, selon l’évolution de la patiente