Les différents plans de santé publique incitent les français à introduire massivement l'activité sportive dans leur vie, la sédentarité se révélant être le facteur de risque majeur en matières de cardiologie et d'obésité [1]. Mais l'activité physique peut-elle constituer elle-même une activité à risque ? Le sport modéré et régulier est toujours bénéfique pour la santé mais sa pratique intense peut révéler une cardiopathie méconnue. Le rôle de la prévention et de l'information du patient par les médecins est majeur dans ce cadre. Chaque année, en France, on estime à 1 300 le nombre de morts subites et à 1 500 le nombre d'infarctus du myocarde non mortels survenant pendant ou après un effort. Les accidents cardio-vasculaires lors de la pratique sportive sont indéniablement devenus un problème de santé publique [2]. La « société loisirs » et les incitations des pouvoirs publics expliquent que les médecins sont de plus en plus sollicités dans le cadre du domaine sportif. Les médecins doivent y répondre de façon précise et référencée, en évitant de prendre des risques inconsidérés dans une médecine qui se judiciarise. En France, la mort subite non traumatique du sportif est d'origine cardiovasculaire à 80 %, avec plus de 1 200 cas/an ; le risque est évalué à 2 cas/100 000 chez les moins de 35 ans présentant des pathologies cardiaques méconnues (génétiques, congénitales) ; il est de 5 cas/100 000 chez les plus de 35 ans, concernant plus les hommes que les femmes, avec un pic à 48 ans avec à l'origine une coronaropathie dans 85 % des cas. Le club des cardiologues du sport a édité à ce sujet les 10 règles d'or de prévention dans ce domaine. Ce programme de DPC, qui doit permettre à tout médecin de trouver sa place dans la prise en charge et le suivi du patient sportif concernant son aptitude cardio-vasculaire hors pathologie grave avérée, développe les points suivants : - le tableau des sports et leurs indications en fonction des tranches d'âge, - le bilan paraclinique cardiovasculaire [3] - le certificat d'aptitude, - la notion d'effort perçu et la prévention de la mort subite, - la pratique sportive raisonnable chez les séniors « en bonne santé » [4] - l'auto surveillance du sportif. .

rogramme National Nutrition Santé 2001-2006 - 2011 -2015 : www.mangerbouger.fr http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/PNNS_2011-2015.pdf .

e club des cardiologues du sport : http://www.clubcardiosport.com/info.php .

abo P (CHU Rennes) : Activité Physique et Arythmies : http://www.chunantes.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1366636475435 .

erdier JC : Les sports « raisonnables » après 50 ans Institut Coeur Effort Santé Paris : http://www.clubcardiosport.com/documentation/veterans/Les_Sports_raisonnables_apres_50_ans.pdf Programme intégré mixte de DPC incorporant :

Un audit de pratique clinique non présentiel basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire d’une grille de recueil de données de 5 indicateurs

Une réunion présentielle en groupe représentant la phase cognitive de formation

Un nouvel audit de pratique clinique à distance non présentiel mesurant la modification des pratiques basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire de la même grille de recueil de données après proposition d’actions d'amélioration par l'association d'après l'étude de la première grille.