L’arrêt cardio-respiratoire se définit comme une suppression de toute activité mécanique efficace du cœur se traduisant par une perte de connaissance de la victime. Il entraîne la mort s'il se prolonge plusieurs minutes (1/5 des décès). Il peut être dû à des pathologies cardiaques comme les troubles du rythme (arythmie) ou les maladies coronariennes mais aussi à d’autres causes comme une noyade, une électrisation, une intoxication ou une overdose. Chez le malade cardiaque, l’arrêt cardio-respiratoire peut être précédé de signes annonciateurs. Parmi les origines cardiaques, le syndrome coronarien aigu est responsable de 7 millions de décès par an dans le monde selon l'OMS et de 80 000 hospitalisations annuelles en France. Le Conseil Français de Réanimation Cardio-Pulmonaire a développé le concept de « chaîne de survie » pour identifier les quatre maillons qui ont pour rôle essentiel la prise en charge d’une victime en arrêt cardiaque : - l’alerte précoce au service d'urgence avec des renseignements bien codifiés à donner - les gestes précoces de réanimation cardio-pulmonaire selon l'état du patient - la défibrillation cardiaque la plus précoce possible - la prise en charge médicale précoce selon les moyens sur place ou par l’équipe médicale du SMUR. Dès la 3ème minute, des lésions cérébrales apparaissent si aucun geste de secours n’est réalisé. Progressivement, elles deviennent irréversibles rendant les chances de survie quasiment nulles au-delà de la 8ème minute. La rapidité de la prise en charge médicale de la victime après la défibrillation cardiaque améliore les chances de survie à long terme et diminue les conséquences cérébrales de l’arrêt cardiaque. Comme toute chaîne, le défaut d’un seul maillon affaiblit son ensemble et diminue les chances de survie de la victime en arrêt cardiaque. En France, ce sont les trois premiers maillons qui font le plus souvent défaut ; d’où l’importance de cette formation destinée à tout médecin pouvant se trouver sur place au moment d’un arrêt cardiaque. Ce programme doit permettre aux participants d'évaluer et d'éventuellement modifier leur pratique dans la prise en charge des petits traumatismes des membres supérieurs. Programme intégré mixte de DPC incorporant :

Un audit de pratique clinique non présentiel basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire d’une grille de recueil de données de 5 indicateurs

Une réunion présentielle en groupe représentant la phase cognitive de formation

Un nouvel audit de pratique clinique à distance non présentiel mesurant la modification des pratiques basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire de la même grille de recueil de données après proposition d’actions d'amélioration par l'association d'après l'étude de la première grille