Du fait de sa transparence et de son métabolisme très important rapporté à sa masse, l'œil est un organe particulièrement sensible aux effets indésirables des traitements par voie générale. Ces toxicités sont d'autant plus difficiles à détecter qu'il n'y a pas de parallélisme entre la plainte du patient et l’atteinte oculaire. Les mécanismes de ces complications oculaires varient selon les molécules et les tissus : certaines entrainent des dépôts avec de possibles remaniements définitifs altérant la vision, d'autres engendrant des troubles vasculaires parfois ischémiques. La sécrétion lacrymale, principalement sous la dépendance de facteurs hormonaux et nerveux, se voit modifiée par des médications systémiques à effets anticholinergiques. Le rôle joué par les hormones sexuelles permet de comprendre les influences des différents traitements hormonaux sur la surface oculaire. La mise sous insuline des diabétiques demande une surveillance ophtalmologique, tout comme l'impact des traitements anti-infectieux. Le délai d'apparition de cette iatrogénie est très variable, de quelques jours pour les neuropathies optiques par éthambutol à plusieurs années pour les maculopathies liées aux antipaludéens de synthèse. Ce programme doit permettre aux participants de prendre conscience de cette toxicologie oculaire iatrogénique qu’il faut avoir à l’esprit dès l’institution de certains traitements. Programme intégré non présentiel de DPC incorporant :

Un audit de pratique clinique non présentiel basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire d’une grille de recueil de données de 5 indicateurs

Une formation non présentielle en ligne représentant la phase cognitive du programme

Un nouvel audit de pratique clinique à distance non présentiel mesurant la modification des pratiques basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire de la même grille de recueil de données après proposition d’actions d'amélioration par l'association d'après l'étude de la première grille