Les définitions de l'ostéoporose et de l'ostéopénie sont établies par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les bases de données densitométriques. Si l'ostéopénie isolée ne désigne pas une maladie osseuse, l'ostéopénie densitométrique découverte en présence d'une fracture survenue pour un traumatisme faible peut refléter une fragilité osseuse, ostéoporose avérée. En France, 25 % des femmes de 65 ans et plus en seraient atteintes, avec une incidence de 67,9 pour 10 000. Cette maladie « silencieuse » est une source majeure d’handicaps et d’incapacités nécessitant un dépistage actif, notamment dans la population féminine ménopausée qui constitue un facteur de risque majeur. Les fractures ostéoporotiques sont à l’origine d’une morbidité et d’une mortalité importante et compromettent sévèrement la qualité de la vie en particulier dans les suites des fractures du col du fémur. Les tassements vertébraux peuvent aussi provoquer des douleurs importantes, des déformations et un handicap à long terme. Près de 50% des femmes de 50 ans aux abords de la ménopause présentent un risque de subir une fracture au cours des années à venir. Objectif de santé publique au sein de la loi 2004, les fractures de l’extrémité supérieure du fémur ont occasionné en 2008 plus de 73 500 séjours hospitaliers de patients âgées de 65 ans ou plus, dont plus de 80 % des femmes. Chez les femmes de plus de 70 ans présentant une fracture, plus de 10% décèdent de leurs complications et 50 % en conservent un handicap chronique. Une part importante de ces fractures est évitable, justifiant la poursuite des actions de prévention s’inscrivant dans le cadre d’une priorité établie (GTNDO) avec notion de groupe à risque ostéoporotique élevé, déclenchant une démarche diagnostique d'évaluation du risque fracturaire. Le logiciel FRAX®, développé par l’Organisation Mondiale de la Santé, permet d’évaluer le risque absolu individuel de fracture dans les 10 ans à partir de plusieurs facteurs de risque. Ce programme doit permettre aux participants d'évaluer et d'éventuellement modifier leur pratique dans la prise en charge de l’ostéoporose à la ménopause dans son dépistage, dans l’identification du risque fracturaire, dans la démarche diagnostique et dans les stratégies de prévention et de traitement préconisées par les recommandations officielles (H- AFSSAPS). Programme intégré mixte de DPC incorporant :

Un audit de pratique clinique non présentiel basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire d’une grille de recueil de données de 5 indicateurs

Une réunion présentielle en groupe représentant la phase cognitive de formation

Un nouvel audit de pratique clinique à distance non présentiel mesurant la modification des pratiques basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire de la même grille de recueil de données après proposition d’actions d'amélioration par l'association d'après l'étude de la première grille.