Partie intégrante des troubles anxieux selon la classification DSM, les troubles anxieux généralisés (TAG) sont caractérisés par une peur ou des soucis excessifs persistants (depuis plus de 6 mois), touchant plusieurs sphères de la vie (famille, travail, situation financière…). Cette pathologie chronique touche surtout les adultes jeunes (avec un « pic » entre 15 et 30 ans) et avec un sex-ratio de 2 femmes pour un homme ; la prévalence des TAG est de 3 à 8% dans le monde occidental ; en 2007, elle variait en population générale selon le statut d'emploi. Elle peut être accompagnée de divers troubles psychiatriques (dépression…) ou d'addictions (alcool, drogues psychoactives). On retrouve aussi des pathologies somatiques dans 1/3 des cas. Les interruptions du travail ont concerné de 12 % (anxiété généralisée chez les hommes) à 37 % (dysthymie chez les femmes) des personnes atteintes de TAG. Les rémissions spontanées du TAG sont peu nombreuses ; sous traitement les rémissions totales après 2 ans, ne sont que d'environ 25 %, effectives au bout de 5 ans seulement dans1/3 des cas. Il s'en suit un problème de prise en charge thérapeutique permettant de corriger l'anxiété et d'améliorer la qualité de vie du patient tout en minimisant les effets indésirables éventuels des traitements. En 2010, 20% de la population française a consommé au moins une fois une benzodiazépine ou une molécule apparentée représentant 183 millions € de dépenses (soit 0,7% du montant total des ventes de médicaments). Cette consommation n'est pas sans danger pour les patients et fait l'objet de recommandation de sevrage par la HAS. L'acupuncture, objet de 3 DIU et d'un DU en France, est traditionnellement utilisée dans le cadre du trouble anxieux généralisé, se révélant comme une aide intéressante pour éviter ou minimiser la prescription médicamenteuse, devenant de plus source d'économies publiques. A l'heure de l'EBM où le patient est partenaire des soins, l'acupuncture, citée par la HAS dans l'indication de l'anxiété, peut satisfaire à la demande en santé publique de diminution de la consommation de molécules chimiques. Ce programme doit permettre aux participants d'évaluer et éventuellement de modifier leur pratique dans l’apport de l’acupuncture dans la prise en charge des troubles anxieux généralisés. Programme intégré non présentiel de DPC incorporant :

Un audit de pratique clinique non présentiel basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire d’une grille de recueil de données de 5 indicateurs

Une réunion présentielle en groupe représentant la phase cognitive de formation

Un nouvel audit de pratique clinique à distance non présentiel mesurant la modification des pratiques basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire de la même grille de recueil de données après proposition d’actions d'amélioration par l'association d'après l'étude de la première grille.