Descriptif : Comme chacun le sait ; les maladies cardio-neuro-vasculaires et le diabète de type 2 se développent de manière exponentielle ces dernières années à travers le monde. La population vit globalement plus longtemps (la prédisposant ainsi à plus de dégénérescence), et nos modes de vie modernes (pauvres comme riches) engendrent souvent de profonds déséquilibres : rythmes de vie, surconsommations (et addictions) et santé globale s’éloignent de plus en plus du « modèle idéal ». La France compte ainsi près de 4 millions de malades cardio-neuro-vasculaires, et 3,3 millions de concitoyen(ne)s traité(e)s pour diabète de type 2. Et que dire de toutes ces personnes malades qui s’ignorent encore... ? 140000 morts par an, plus de 15 millions de personnes concernées par une prise en charge…sans oublier l’impact financier majeur pour notre assurance maladie ! Les risques cardio-vasculaires élevés rejoignent ceux du diabète de type 2. Tout patient diabétique est d’emblée considéré comme vasculaire et la prise en soins cardio-neuro- vasculaires inclue celle du diabète de type 2 ; leur coexistence constituant un cocktail explosif de morbi-mortalité (infarctus du myocarde, artérite, accident vasculaire cérébral…) La HAS (Haute Autorité de Santé), dans sa note de cadrage « Stratégie thérapeutique du diabète de type 2 : fiche mémo et parcours de soins intégrés », (202

0- émet les recommandations suivantes : « Le projet d’actualisation des recommandations sur la stratégie thérapeutique du patient DT2 sera complémentaire avec les travaux sur la prise en charge du risque cardiovasculaire (RCV) global en soins de premier niveau. » La Stratégie Nationale de Santé (2018-202

2-, considère comme prioritaires : « 14. Traitements d’aide à l’arrêt du tabac : passer du forfait au remboursement classique 19. Réduire la consommation de sel de 20 % dans la population française Mobiliser les fédérations sportives au service de la santé lors des événements sportifs » Sachant que 80 % des maladies cardio-neuro-vasculaires sont accessibles à la prévention, la stratégie nationale soutient que « La prévention doit devenir centrale dans toutes les actions qui visent à améliorer la santé de nos concitoyens » Parallèlement pour la HAS : « Il serait intéressant d’élaborer des messages clés pour soutenir la communication entre le professionnel de santé et le patient DT2 » Les infirmiers libéraux, du fait de leur positionnement privilégié et en constant développement, sont les plus à même de défendre cette dynamique de prévention. Quel personnel soignant passe le plus de temps, le plus souvent, directement au cœur de la vie des personnes prises en soin ? Qui d’autres les accompagne autant sur tous les fronts ? Surveillance après un épisode d’insuffisance cardiaque, Soins locaux après chirurgie cardiaque Soins locaux sur plaies diabétiques Surveillance et éducation autour des thérapeutiques Éducation thérapeutique globale Ecoute active et accompagnement aux diagnostics des complications Action courte et ciblée sur les consommations délétères… Avec cette formation en évaluation des pratiques professionnelles, l’infirmier(e) libéral(e), expert(e) dans la prise en soins de ces risques spécifiques, évaluera sa pratique sur la base de cas cliniques réfléchis et rédigés par des experts. Objectifs : L’objectif global est avant tout d’évaluer les pratiques professionnelles avant d’actualiser et développer les compétences infirmières afin de garantir le renforcement du repérage du risque cardio-vasculaire élevé et de diabète de type 2. La formation permettra ainsi à chaque apprenant de : Questionner son niveau de compétences expérientielles au travers de cas concrets. Croiser les recommandations sur les stratégies de prises en charge thérapeutiques des maladies cardio neuro vasculaires et du diabète de type 2. S’approprier des outils identifiant les diverses thérapeutiques actualisées dans ces domaines afin d’en limiter les risques iatrogéniques. Améliorer l’efficacité de ses actions infirmières dans le cadre d’actions brèves contre les consommations de tabac, alcool et cannabis. Renforcer son positionnement de coordination dans le parcours de santé afin d’optimiser la décision médicale partagée. Colliger les ressources bibliographiques sur les références consensuelles permettant d’assurer le dépistage et la prévention de ces risques. Développer ses outils de surveillance et traçabilité des risques et symptômes. La méthode retenue est celle des vignettes cliniques. Des cas cliniques sont produits par un comité d’experts, ils sont ensuite présentés à un panel de testeurs, échantillon de la population professionnelle concernée par la formation. L’analyse des réponses du panel de testeurs permet de réadapter les cas cliniques, puis de produire l’apport de connaissances, en rapport avec l’observation faite des réponses du panel. Au cours de la formation, un forum est à disposition permanente des apprenants, permettant toute interaction entre apprenants et formateur. Deux forums distincts supplémentaires sont mis en place, juste après les cas cliniques et après l’auto-évaluation des cas cliniques. L'enseignement est divisé entre une partie sur l’évaluation des pratiques professionnelles et l’autre partie sur la formation continue et l’apport de connaissances. Il s'articulera en 4 sections, divisées en 10 modules de formation, il commencera par des cas cliniques à réponses ouvertes corrigés ensuite par un comité d’experts permettant de faire le point sur ses pratiques et de s’auto-évaluer sur le sujet. Au cours de la formation des questionnaires seront à compléter, ils permettront de mobiliser les connaissances fraîchement acquises et d'évaluer la progression de chacun dans cette formation. En fin de formation, deux nouveaux cas cliniques sur la même thématique permettront de valider les nouveaux acquis de l’apprenant et d’évaluer les changements apportés sur ses pratiques. -- La durée totale de la formation est estimée à 7 heures –