Cette formation a été conçue par un médecin Anesthésiste – Réanimateur, membre de l’assistance publique et hôpitaux universitaires de Marseille. Elle s’inspire des recherches microbiologiques in vivo et in vitro et sur les bases des mécanismes d’antibiorésistances connues à ce jour. De la même manière, la justification de l’utilisation des antibiotiques sera ainsi tirée de ces concepts, ainsi que des dernières recommandations de bonnes pratiques, lorsque celles-ci existent, sur le sujet. La problématique de l’antibiorésistance est omniprésente dans la pratique de l’anesthésie-réanimation, que ce soit lors des réflexions pour l’antibioprophylaxie au bloc opératoire, ou lors de la prise en charge de patients critiques en unité de réanimation. Le concepteur a également suivi des formations complémentaires avec la réalisation d’un MOOC sur l’antibiorésistance réalisé par l’institut Pasteur et est également l’auteur d’un article sur l’antibiorésistance dans la revue « Intensive Care Medecine ». La durée estimée de cette formation est de 7 heures. Le public ciblé est : les médecins généralistes, dans le but de les préparer et de les former aux pathologies infectieuses aiguës ou chroniques rencontrées, lors d’un exercice de ville, en visite à domicile, ou lors d’un premier recours du patient au système de soin aux urgences, mais aussi dans le cadre de la gestion des problématiques infectieuses dans les structures de long cours avec patients résidents (EPHAD, maison de retraite, maison de rééducation). Elle s’adresse aussi aux médecins urgentistes et à tout médecin désireux de parfaire leurs connaissances en infectiologie. Les objectifs de cette formation sont d’assimiler les grands concepts et mécanismes de résistances microbiologiques aux antibiotiques. En s’appuyant sur des données microbiologiques, épidémiologiques et sur des expérimentations in vivo et in vitro, l’argumentaire théorique sur l’économie raisonnée de l’antibiothérapie sera acquis pour éviter l’émergence de germes multi-résistants. Dans un second temps, nous nous appuierons sur les recommandations existantes sur le sujet pour justifier le choix de l’antibiothérapie et des traitements et les surveillances pour les infections non graves. Puis, nous rappellerons quand évoquer lors du diagnostic une infection potentielle à germe multi-résistant et le cadre de prescription d’antibiotiques à large spectre de type Carbapénème par exemple.