Descriptif : La Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) a publié en mars 2020 une étude sur l’accompagnement professionnel de la dépendance des personnes âgées, qui nous éclaire sur ce thème d’actualité. En France, le nombre de personnes âgées de 75 ans ou plus devrait doubler dans les cinquante prochaines années (Blanpain et Buisson, 201

6-. Les situations de dépendance et de maladies chroniques concerneront probablement un nombre croissant de personnes (Lecroart et al., 201

3-. Souvent associée et parfois assimilée au vieillissement des personnes, la dépendance au grand âge est entendue comme le développement d’incapacités et d’états polypathologiques qui vont croissants, et contraignent à l’intervention d’un tiers pour effectuer les actes ordinaires de la vie. Le besoin est subjectif et relatif puisqu’il se transforme sous l’influence de divers facteurs, au premier rang desquels figure le temps. Par ailleurs, à niveau d’incapacité identique, la personne peut être dépendante ou autonome si un dispositif de compensation est mis en place. Accompagner le besoin nécessite de l’objectiver. Cette estimation est délicate, puisqu’elle nécessite un travail normatif. Cette étude, issue d’un doctorat en géographie, met notamment en exergue les disparités des offres de soins selon les régions et une inégalité des aides apportées selon les compétences, temps dédié et reconnaissance des intervenants (aidants naturels, aides à domiciles, infirmiers libéraux…). La place de l’exercice infirmier libéral est plus que jamais prépondérante, notamment dans un contexte sanitaire inédit ces derniers mois, avec une population plus fragilisée sur le plan psycho-social et dont les possibilités de prise en soins se compliquent en institutions (services dédiés à la Covid, peur de tomber malades à l’hôpital…). Notre cœur de métier, qui comporte, entre autres « l’analyse, l’organisation, la réalisation de soins infirmiers et leur évaluation » (art. R4311-1 du Code de la Santé Publique), nécessite des outils d’évaluation efficiente des besoins, mais aussi des risques, de ces populations fragiles. Ainsi le professionnel infirmier peut, dans le cadre de son rôle propre, poser des diagnostics cohérents et formaliser ses bilans et objectifs de soins personnalisés et pertinents dans une considération holistique des besoins et dimensions de chaque personne. Malheureusement « sur le terrain », les infirmier(e)s sont souvent sur sollicité(e)s, éparpillé(e)s entre les soins de tous types, la fragilité psychologique qui s’est installée chez beaucoup de patients, la route, les formalités administratives et de gestion, sans compter les activités annexes pour beaucoup ces derniers mois ; participation aux campagnes de dépistage et/ou vaccination Covid… Souvent, leur analyse de la situation des personnes prises en soins tient, certes, de l’expérience, de la connaissance de la réalité au domicile, mais peut parfois manquer de recul et d’analyse plus conceptuelle des besoins globaux. Cette analyse pourrait pourtant permettre d’élaborer des objectifs de soins plus complets et efficaces, facilitant la gestion du temps de soins, l’interaction avec les intervenants etc. Davantage de concertation et d’échanges entre les membres du même cabinet libéral et a fortiori avec les intervenants du parcours de santé de chaque personne (médecin traitant en priorité), permettent plus d’efficience et de coordination dans le plan de soin ainsi élaboré par l’équipe infirmière. La Convention Nationale (à travers son avenant N°6 du 29 mars 201

9- valorise la capacité de coordination et les compétences infirmières en mettant progressivement à disposition un outil d’aide à l’évaluation des besoins en soins : le Bilan de Soins Infirmiers (BSI). L’action de formation proposée reprend les aspects incontournables de la considération des maladies chroniques, dont l’augmentation est exponentielle au cours des dernières années, mais également des besoins et risques liés aux personnes âgées dépendantes, dans la sécurisation et l’amélioration de la qualité des soins pour le maintien à domicile, grâce à la bonne utilisation de cet outil guide (le BSI), structurant et sécurisé. Avec cette formation, l’infirmier(e) libéral(e), expert(e) dans cette démarche spécifique, progressera dans sa pratique de manière concrète et applicable dès la fin du suivi de la formation. Objectifs : L’objectif global est d’actualiser et renforcer les compétences infirmières, afin d’utiliser le BSI dans une approche holistique et sécurisée des soins, auprès de personnes âgées dépendantes. La formation permettra ainsi à chaque apprenant de : Enumérer les différentes dimensions du soin selon l’environnement (social, matériel, humain) de la personne en identifiant les critères de majoration des besoins concourant à la dépendance. Identifier les risques majeurs rencontrées par les personnes âgées dépendantes en utilisant les outils d’évaluation recommandés. Connaître les critères d’évaluation de la clinique et de l’environnement du patient tout en détectant les risques inhérents à partir des échelles et tests de référence. Rappeler les principes fondamentaux du raisonnement clinique dans les rôles (propre et délégué) du personnel infirmier en les contextualisant au domicile. Améliorer l’efficacité et la valorisation des actions infirmières par l’élaboration de plan de soins pertinents en formalisant des diagnostics et objectifs de soins raisonnés. Développer ses capacités de coordination et de traçabilité des soins prodigués en identifiant les intervenants à considérer. Apporter une aide méthodologique de bonne pratique permettant de s’approprier la démarche et l’utilisation de l’outil numérique du BSI. Préciser les nouvelles modalités de cotations infirmières qui en découlent. Établir un BSI conforme aux exigences conventionnelles et professionnelles tout en respectant les procédures et les étapes de réalisation. La durée retenue pour cette formation est de 14h Descriptif : La Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) a publié en mars 2020 une étude sur l’accompagnement professionnel de la dépendance des personnes âgées, qui nous éclaire sur ce thème d’actualité. En France, le nombre de personnes âgées de 75 ans ou plus devrait doubler dans les cinquante prochaines années (Blanpain et Buisson, 201

6-. Les situations de dépendance et de maladies chroniques concerneront probablement un nombre croissant de personnes (Lecroart et al., 201

3-. Souvent associée et parfois assimilée au vieillissement des personnes, la dépendance au grand âge est entendue comme le développement d’incapacités et d’états polypathologiques qui vont croissants, et contraignent à l’intervention d’un tiers pour effectuer les actes ordinaires de la vie. Le besoin est subjectif et relatif puisqu’il se transforme sous l’influence de divers facteurs, au premier rang desquels figure le temps. Par ailleurs, à niveau d’incapacité identique, la personne peut être dépendante ou autonome si un dispositif de compensation est mis en place. Accompagner le besoin nécessite de l’objectiver. Cette estimation est délicate, puisqu’elle nécessite un travail normatif. Cette étude, issue d’un doctorat en géographie, met notamment en exergue les disparités des offres de soins selon les régions et une inégalité des aides apportées selon les compétences, temps dédié et reconnaissance des intervenants (aidants naturels, aides à domiciles, infirmiers libéraux…). La place de l’exercice infirmier libéral est plus que jamais prépondérante, notamment dans un contexte sanitaire inédit ces derniers mois, avec une population plus fragilisée sur le plan psycho-social et dont les possibilités de prise en soins se compliquent en institutions (services dédiés à la Covid, peur de tomber malades à l’hôpital…). Notre cœur de métier, qui comporte, entre autres « l’analyse, l’organisation, la réalisation de soins infirmiers et leur évaluation » (art. R4311-1 du Code de la Santé Publique), nécessite des outils d’évaluation efficiente des besoins, mais aussi des risques, de ces populations fragiles. Ainsi le professionnel infirmier peut, dans le cadre de son rôle propre, poser des diagnostics cohérents et formaliser ses bilans et objectifs de soins personnalisés et pertinents dans une considération holistique des besoins et dimensions de chaque personne. Malheureusement « sur le terrain », les infirmier(e)s sont souvent sur sollicité(e)s, éparpillé(e)s entre les soins de tous types, la fragilité psychologique qui s’est installée chez beaucoup de patients, la route, les formalités administratives et de gestion, sans compter les activités annexes pour beaucoup ces derniers mois ; participation aux campagnes de dépistage et/ou vaccination Covid… Souvent, leur analyse de la situation des personnes prises en soins tient, certes, de l’expérience, de la connaissance de la réalité au domicile, mais peut parfois manquer de recul et d’analyse plus conceptuelle des besoins globaux. Cette analyse pourrait pourtant permettre d’élaborer des objectifs de soins plus complets et efficaces, facilitant la gestion du temps de soins, l’interaction avec les intervenants etc. Davantage de concertation et d’échanges entre les membres du même cabinet libéral et a fortiori avec les intervenants du parcours de santé de chaque personne (médecin traitant en priorité), permettent plus d’efficience et de coordination dans le plan de soin ainsi élaboré par l’équipe infirmière. La Convention Nationale (à travers son avenant N°6 du 29 mars 201

9- valorise la capacité de coordination et les compétences infirmières en mettant progressivement à disposition un outil d’aide à l’évaluation des besoins en soins : le Bilan de Soins Infirmiers (BSI). L’action de formation proposée reprend les aspects incontournables de la considération des maladies chroniques, dont l’augmentation est exponentielle au cours des dernières années, mais également des besoins et risques liés aux personnes âgées dépendantes, dans la sécurisation et l’amélioration de la qualité des soins pour le maintien à domicile, grâce à la bonne utilisation de cet outil guide (le BSI), structurant et sécurisé. Avec cette formation, l’infirmier(e) libéral(e), expert(e) dans cette démarche spécifique, progressera dans sa pratique de manière concrète et applicable dès la fin du suivi de la formation. Objectifs : L’objectif global est d’actualiser et renforcer les compétences infirmières, afin d’utiliser le BSI dans une approche holistique et sécurisée des soins, auprès de personnes âgées dépendantes. La formation permettra ainsi à chaque apprenant de : Enumérer les différentes dimensions du soin selon l’environnement (social, matériel, humain) de la personne en identifiant les critères de majoration des besoins concourant à la dépendance. Identifier les risques majeurs rencontrées par les personnes âgées dépendantes en utilisant les outils d’évaluation recommandés. Connaître les critères d’évaluation de la clinique et de l’environnement du patient tout en détectant les risques inhérents à partir des échelles et tests de référence. Rappeler les principes fondamentaux du raisonnement clinique dans les rôles (propre et délégué) du personnel infirmier en les contextualisant au domicile. Améliorer l’efficacité et la valorisation des actions infirmières par l’élaboration de plan de soins pertinents en formalisant des diagnostics et objectifs de soins raisonnés. Développer ses capacités de coordination et de traçabilité des soins prodigués en identifiant les intervenants à considérer. Apporter une aide méthodologique de bonne pratique permettant de s’approprier la démarche et l’utilisation de l’outil numérique du BSI. Préciser les nouvelles modalités de cotations infirmières qui en découlent. Établir un BSI conforme aux exigences conventionnelles et professionnelles tout en respectant les procédures et les étapes de réalisation. La durée retenue pour cette formation est de 14H