Objectifs : Objectif N°1 Savoir examiner le rachis cervical moyen et inférieur de son patient de façon globale et détaillée dans le but de découvrir l’origine articulaire ou musculaire responsable de la symptomatologie. Objectif N°2 Savoir faire cliniquement et devant un tableau ORL = céphalées, troubles de l’équilibre et vertiges le diagnostic différentiel entre cervicalgie éventuelle et pathologie orl. Objectif N°3 Savoir examiner le rachis crânio-cervical de son patient dans le but de découvrir l’origine articulaire ou musculaire de la symptomatologie. Objectif N°4 Savoir poser l’indication ou la non indication d’examens complémentaires, notamment d’imagerie les plus adaptés. Objectif N°5 Citer les contre-indications à la prise en charge en médecine manuelle et savoir quel type de prise en charge proposer en M.M : manipulative ou non manipulative. Objectif N°6 Savoir si une prise en charge complémentaire est indiquée ( infiltrations, rhumatologie kinésithérapie…) Objectif N°7 De faire cliniquement le diagnostic différentiel entre les douleurs référées non radiculaires du membre inférieur et des douleurs radiculaires. Objectif N°8 Etablir un lien avec une anomalie posturale des tissus mous environnants (bande cellulalgique), ou une dysfonction régionale ou à distance, ou syndrome cellulo téno myalgique. Résumé : Le rachis cervical, partie du rachis la plus mobile, présente des pathologies aigues ou chroniques, motifs de consultation quotidiens, voire pluri-quotidiens en médecine de ville. Elles peuvent prendre la forme d'une cervicalgie, d'une névralgie cervico-brachiale, et peuvent être associées à des céphalées ou à des sensations vertigineuses avec troubles de l'équilibre. L'examen clinique est souvent mal maitrisé, entraînant la réalisation d'examens complémentaires inutiles ou inadaptés et des prescriptions médicamenteuses parfois non indispensables et iatrogènes. La lombalgie aiguë, motif de consultation d’une grande fréquence en médecine de ville, est définie par une douleur habituelle de la région lombaire ; cette douleur peut s’accompagner d’une irradiation à la fesse, à la crête iliaque, dans le membre inférieur sans trajet radiculaire précis ou bien d’une véritable sciatalgie ou cruralgie. Une prise en charge en médecine manuelle permettra : - une optimisation de l'examen clinique général et plus particulièrement ostéo-articulaire musculaire et neurologique afin d'identifier une cause mécanique et d'éliminer une éventuelle cause inflammatoire ou fracturaire, qui ne relèverait pas d'un traitement par M.M avec réalisation des diagnostics différentiels neurologiques, orl et pelviens. - un traitement manuel adapté selon le niveau algique et les données de l'examen clinique avec respect des contre-indications et amélioration plus rapide de la symptomatologie. - de limiter la prescription médicamenteuse aux antalgiques de palier 1 en essayant d'éviter les AINS et les antalgiques de paliers 2 ou 3 avec leur iatrogénicité. - d'éviter l'évolution vers la chronicité et la réalisation d'examens complémentaires inutiles et anxiogènes. - optimiser la prescription kinésithérapique voire l'éviter Cette démarche permettra au médecin une clarification dans la prise en charge de ces pathologies, de contrôler au mieux la douleur et permettra aussi de diminuer les arrêts de travail très nombreux, les examens complémentaires multiples et les traitements coûteux. Elle a donc sa place dans ces pathologies et peut proposer, une prise en charge d'un coût économique peu élevé.