La maladie de Parkinson affecte plus de 150.000 patients (160.000 personnes traitées pour un syndrome Parkinsonien en 2015 en France), on compte environ 25.000 nouveaux cas par an. • Le médecin généraliste est en première ligne pour évoquer le diagnostic devant la triade classique (parfois incomplète) : tremblement de repos + akinésie + hypertonie. • Une détérioration cognitive touche plus de 50% des patients au cours de l’évolution de la maladie, c’est sans aucun doute l’aspect non-moteur le plus préoccupant. • Les troubles non moteurs sont souvent les premières manifestations de la maladie : troubles psychiques comme les symptômes anxiodépressifs, dysautonomie, troubles de l’olfaction, troubles du sommeil, douleurs. • Dès la suspicion du diagnostic, le patient doit être orienté vers une consultation auprès d’un neurologue, lequel pourra confirmer ou au contraire infirmer le diagnostic (syndrome parkinsonien secondaire ou lié à une autre maladie neurodégénérative). • Le médecin généraliste fait la demande de prise en charge pour maladie de longue durée (ALD), participe à l’éducation thérapeutique, veille à l’observance du traitement par les médicaments antiparkinsoniens, s’assure de leur tolérance. • Le médecin généraliste est en première ligne pour détecter une dégradation de l’état général de son patient, dégradation pouvant être la conséquence d’un épisode intercurrent ou d’une automédication. • Le médecin généraliste coordonne son intervention avec celle du neurologue de proximité, lequel voit le patient 2 à 3 fois par an. Ce programme répond à des objectifs pédagogiques précis A l’issue de ce programme, le médecin doit être capable de : • Citer et décrire les symptômes de la triade classique de la maladie de Parkinson (tremblement de repos, akinésie et hypertonie) • Lister les troubles non moteurs évocateurs d’une maladie de Parkinson (troubles psychiques comme les symptômes anxiodépressifs, dysautonomie, troubles de l’olfaction ou du sommeil, etc.) • Rechercher une cause iatrogène (syndrome parkinsonien secondaire) ou une autre maladie neurodégénérative responsable des symptômes • Prescrire un recours spécialisé en neurologie avant tout traitement spécifique pour confirmation du diagnostic • Enoncer au patient et à sa famille les avantages de l’activité physique sur l’évolution de la maladie, en particulier ceux de l’APA (activité physique adaptée). • Surveiller et adapter le traitement médical en fonction de l’évolution de la maladie ou de ses éventuels effets secondaires