Évaluation des besoins En 2018, un Français sur 3 (32,0%) fumaient du tabac ne serait-ce qu’occasionnellement. Le tabagisme quotidien était de 25% avec une nette augmentation du tabagisme féminin. Par contre, on assistait à une certaine stabilisation des inégalités sociales en matière de tabagisme ; toutefois, les personnes les moins favorisées (chômeurs, personnes peu ou pas diplômées, revenus faibles) restaient encore les plus exposées. Près de 75.000 décès par an sont attribuables au tabagisme actif, soit plus de 200 morts par jour rien qu’en France ! Le tabac est le premier facteur de risque de cancers, en particulier des bronches, des voies aérodigestives supérieures ou de la vessie. Il est aussi responsable de maladies cardiovasculaires ou respiratoires. Près d’un fumeur sur deux décédera prématurément à cause du tabac. Environ 70 % des fumeurs souhaitent arrêter de fumer et, chaque année, 40 % arrêtent au moins une journée. Plus de 80 % de ceux qui tentent d’arrêter de fumer, sans aide médicale, rechutent au cours du premier mois. Finalement, seuls 3 % des fumeurs cessent réellement de fumer chaque année, ce qui est nettement insuffisant ! Le tabagisme représente un véritable défi de Santé publique. Si l’augmentation du prix du paquet de cigarettes, l’interdiction de la publicité et du marketing, le Mois sans tabac ou les campagnes grand public, ont un certain impact sur cette addiction, l’implication au jour le jour des professionnels de santé, en particulier des médecins généralistes, est indispensable. Ce programme répond à des objectifs pédagogiques précis A l’issue de la formation, le participant sera capable de : • Proposer une intervention brève, • Conduire un entretien motivationnel, • Evaluer la motivation, • Réaliser une première prise en charge, • Adapter les prescriptions en fonction de l’évolution du sevrage, • Proposer un planning de suivi, • Accepter et gérer l’échec ou la rechute.