L’action de formation sur les modalités de réalisation de l’ECG lors d’une douleur thoracique vise de façon interactive à optimiser l’appropriation de l’ECG et la lecture des complexes ST et ondes T et Q par le praticien, spécialiste en Médecine Générale et de renforcer sa juste prise en charge dans le parcours de soins et dans l’éducation du patient. Les douleurs thoraciques sont fréquemment l’expression d’une pathologie cardiovasculaire. Les pathologies cardiovasculaires dont on connaît la fréquence et le pronostic sévère en France, restent depuis 2013 une première cause de décès chez les patients de plus de 65 ans. L’amélioration de la sensibilité des outils diagnostiques a pu contribuer à l’augmentation de la prévalence des coronaropathies diagnostiquées. Ainsi, l’électrocardiogramme (ECG) devient un outil indispensable dans la prise en charge au cabinet ou à domicile. Devant toute douleur thoracique évoquée par le patient avec notamment notion de palpitations, malaise ou dyspnée inexpliquée, un ECG peut être réalisé par le praticien, médecin généraliste, lors de ces différentes situations cliniques de premier recours dans le parcours de soins. La douleur thoracique est un symptôme prédominant lors d’une insuffisance coronaire. De plus, cette pathologie a sur l’ECG, une traduction électrique par l’intermédiaire des perturbations du muscle cardiaque. Ces perturbations sont dues à une anoxie et selon l’importance de leurs atteintes, par obstruction des coronaires, l’interprétation du tracé électrique note : une ischémie, une lésion ou un infarctus. Les caractéristiques des tracés ECG dans les 12 dérivations DI à V6, après un rappel du complexe QRST d’un tracé normal, sont spécifiques pour ces différents stades d’obstruction. Une onde T inversée montre l’ischémie, un sus décalage du segment ST signifie un état de lésion, une onde Q de nécrose signe le diagnostic d’un infarctus du myocarde. Les troubles du rythme (Extrasystoles, Fibrillations), les troubles de conduction (Bloc de branche) sont aussi d’une grande fréquence. Ils peuvent s’observer dans de nombreuses cardiopathies, être provoqués par des conditions pathologiques caractéristiques ou survenir sur un cœur sain. Les données de la Caisse Assurance Maladie de fin 2012, évalue 3° des motifs d’ALD la « maladie coronarienne » ALD 13. La pratique régulière de l’électrocardiogramme apparaît ainsi comme un outil indispensable dans la pratique de la médecine générale, dans le diagnostic et le suivi des patients cardiaques en coordination avec les spécialistes cardiovasculaires, urgentistes. La méthodologie est cognitive présentielle et non présentielle avec audit clinique, évaluation à distance