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Médecin Généraliste


En présentiel

Deux pathologies auto-immunes fréquentes en médecine générale : la polyarthrite rhumatoïde, la maladie cœliaque.

DPC

Les pathologies auto-immunes touchent environ 5 millions de français. Liées à un dysfonctionnement du système immunitaire, la présentation clinique de ces pathologies, surtout dans les phases précoces, ne permet pas toujours d’orienter clairement vers telle ou telle pathologie (PR, lupus autre..). Il est donc important de savoir reconnaître les éléments cliniques d’alerte et la place des marqueurs biologiques dans la prise en charge diagnostique et pronostique de ces pathologies. Au travers de 2 exemples, cette formation permettra d’identifier une démarche diagnostique claire, en précisant la place des examens complémentaires. La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie inflammatoire chronique qui atteint les articulations. Elle évolue par poussées et touche environ 200 000 personnes. Dans 20% des cas, la PR va présenter une forme rapidement progressive et érosive mettant en jeu le pronostic articulaire. Le diagnostic précoce est la clé de la prise en charge et éviter/limiter les destructions des articulations. La maladie cœliaque est une pathologie inflammatoire du tube digestif d’incidence croissante. Dans sa forme symptomatique classique, elle se manifeste dès le plus jeune âge ; cependant, les formes silencieuses ou de symptomatologie atypique, sont les plus fréquentes. L’optimisation de la prise en charge, dès l’enfance, permettra de limiter les complications à l’âge adulte. Si ces pathologies chronique sont très cliniquement très différentes, elles partagent plusieurs points communs : origine auto-immune, importance du diagnostic différentiel, nécessité d’une prise en charge précoce, place centrale des marqueurs biologiques pour le diagnostic, mais également le pronostic des patients, voire le suivi de leur traitement… Au cours de cette formation et pour chacune des pathologies, seront abordés : o des notions de physiopathologie o l’identification des signes de gravité, comorbidités et complications o la prise en charge initiale et le suivi en médecine générale o la place des examens biologiques dans le diagnostic et le suivi des patients Objectifs de la formation : Polyarthrite Rhumatoïde : - Améliorer la démarche diagnostique pour identifier une polyarthrite rhumatoïde - Connaître la physiopathologie de la polyarthrite rhumatoïde - Savoir dépister les signes de gravité - Prescrire les examens biologiques à bon escient - Connaître les traitements et orienter pour la mise en place initiale Maladie cœliaque : - Améliorer la démarche diagnostique pour identifier une maladie cœliaque - Connaitre la différence entre maladie cœliaque et intolérance au gluten (SNGC) - Prescrire les examens biologiques à bon escient - Connaitre les traitements et préciser le régime alimentaire

Médecin Généraliste


En présentiel

Deux pathologies auto-immunes fréquentes en médecine générale : la polyarthrite rhumatoïde, la maladie cœliaque.

DPC

Les pathologies auto-immunes touchent environ 5 millions de français. Liées à un dysfonctionnement du système immunitaire, la présentation clinique de ces pathologies, surtout dans les phases précoces, ne permet pas toujours d’orienter clairement vers telle ou telle pathologie (PR, lupus autre..). Il est donc important de savoir reconnaître les éléments cliniques d’alerte et la place des marqueurs biologiques dans la prise en charge diagnostique et pronostique de ces pathologies. Au travers de 2 exemples, cette formation permettra d’identifier une démarche diagnostique claire, en précisant la place des examens complémentaires. La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie inflammatoire chronique qui atteint les articulations. Elle évolue par poussées et touche environ 200 000 personnes. Dans 20% des cas, la PR va présenter une forme rapidement progressive et érosive mettant en jeu le pronostic articulaire. Le diagnostic précoce est la clé de la prise en charge et éviter/limiter les destructions des articulations. La maladie cœliaque est une pathologie inflammatoire du tube digestif d’incidence croissante. Dans sa forme symptomatique classique, elle se manifeste dès le plus jeune âge ; cependant, les formes silencieuses ou de symptomatologie atypique, sont les plus fréquentes. L’optimisation de la prise en charge, dès l’enfance, permettra de limiter les complications à l’âge adulte. Si ces pathologies chronique sont très cliniquement très différentes, elles partagent plusieurs points communs : origine auto-immune, importance du diagnostic différentiel, nécessité d’une prise en charge précoce, place centrale des marqueurs biologiques pour le diagnostic, mais également le pronostic des patients, voire le suivi de leur traitement… Au cours de cette formation et pour chacune des pathologies, seront abordés : o des notions de physiopathologie o l’identification des signes de gravité, comorbidités et complications o la prise en charge initiale et le suivi en médecine générale o la place des examens biologiques dans le diagnostic et le suivi des patients Objectifs de la formation : Polyarthrite Rhumatoïde : - Améliorer la démarche diagnostique pour identifier une polyarthrite rhumatoïde - Connaître la physiopathologie de la polyarthrite rhumatoïde - Savoir dépister les signes de gravité - Prescrire les examens biologiques à bon escient - Connaître les traitements et orienter pour la mise en place initiale Maladie cœliaque : - Améliorer la démarche diagnostique pour identifier une maladie cœliaque - Connaitre la différence entre maladie cœliaque et intolérance au gluten (SNGC) - Prescrire les examens biologiques à bon escient - Connaitre les traitements et préciser le régime alimentaire

Médecin Généraliste


En présentiel

Deux pathologies auto-immunes fréquentes en médecine générale : la polyarthrite rhumatoïde, la maladie cœliaque.

DPC

Les pathologies auto-immunes touchent environ 5 millions de français. Liées à un dysfonctionnement du système immunitaire, la présentation clinique de ces pathologies, surtout dans les phases précoces, ne permet pas toujours d’orienter clairement vers telle ou telle pathologie (PR, lupus autre..). Il est donc important de savoir reconnaître les éléments cliniques d’alerte et la place des marqueurs biologiques dans la prise en charge diagnostique et pronostique de ces pathologies. Au travers de 2 exemples, cette formation permettra d’identifier une démarche diagnostique claire, en précisant la place des examens complémentaires. La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie inflammatoire chronique qui atteint les articulations. Elle évolue par poussées et touche environ 200 000 personnes. Dans 20% des cas, la PR va présenter une forme rapidement progressive et érosive mettant en jeu le pronostic articulaire. Le diagnostic précoce est la clé de la prise en charge et éviter/limiter les destructions des articulations. La maladie cœliaque est une pathologie inflammatoire du tube digestif d’incidence croissante. Dans sa forme symptomatique classique, elle se manifeste dès le plus jeune âge ; cependant, les formes silencieuses ou de symptomatologie atypique, sont les plus fréquentes. L’optimisation de la prise en charge, dès l’enfance, permettra de limiter les complications à l’âge adulte. Si ces pathologies chronique sont très cliniquement très différentes, elles partagent plusieurs points communs : origine auto-immune, importance du diagnostic différentiel, nécessité d’une prise en charge précoce, place centrale des marqueurs biologiques pour le diagnostic, mais également le pronostic des patients, voire le suivi de leur traitement… Au cours de cette formation et pour chacune des pathologies, seront abordés : o des notions de physiopathologie o l’identification des signes de gravité, comorbidités et complications o la prise en charge initiale et le suivi en médecine générale o la place des examens biologiques dans le diagnostic et le suivi des patients Objectifs de la formation : Polyarthrite Rhumatoïde : - Améliorer la démarche diagnostique pour identifier une polyarthrite rhumatoïde - Connaître la physiopathologie de la polyarthrite rhumatoïde - Savoir dépister les signes de gravité - Prescrire les examens biologiques à bon escient - Connaître les traitements et orienter pour la mise en place initiale Maladie cœliaque : - Améliorer la démarche diagnostique pour identifier une maladie cœliaque - Connaitre la différence entre maladie cœliaque et intolérance au gluten (SNGC) - Prescrire les examens biologiques à bon escient - Connaitre les traitements et préciser le régime alimentaire

Médecin Généraliste


En présentiel

La maladie de Lyme : actualités et diagnostic différentiel

DPC

La maladie de Lyme ou borréliose de Lyme est une infection bactérienne, causée par des bactéries spirochètes du groupe Borrelia burgdorferi sensu lato. La transmission à l’Homme est accidentelle et se fait par une piqûre de tique (genre Ixodes). Le diagnostic est principalement clinique, et le plus souvent, cette pathologie se manifeste par un érythème migrant. Cependant, les agents pathogènes à l’origine de l’infection peuvent se propager dans d’autres tissus et organes, et provoquer à distance des manifestations cutanées, articulaires, neurologiques ou cardiaques. Contrairement à de nombreuses autres infections bactériennes, l’identification directe des agents pathogènes à partir d’échantillons biologique ne joue aucun rôle pratique dans le diagnostic. Malgré leurs limites, les tests sérologiques restent le principal soutien du laboratoire dans le diagnostic, la PCR restant réservée à certaines situations particulières. De part sa fréquence (malgré une importante sous déclaration, près de 27 000 nouveaux cas sont officiellement déclarés en France) et la communication médiatique importante réalisée auprès du grand public, cette pathologie revêt une importance croissante lors des consultations de médecine générale. Elle fait en outre l’objet de nombreuses controverses en raison du polymorphisme des tableaux cliniques (atteintes ophtalmiques, neurologiques, cardiaques, articulaires…) lors des phases disséminées et tardives. La prise en charge de ces situations nécessite une bonne connaissance des diagnostics différentiels pour identifier les vrais cas de « maladie de Lyme ». Les objectifs de cette formation sont d’actualiser les connaissances sur la maladie de Lyme, pour assurer leur diagnostic clinique, biologique et leur prise en charge thérapeutique. De façon plus précise, à l’issue de cette formation, les participants devront être capables : Objectif n°1 : de conseiller et prendre en charge un patient après une morsure de tiques Objectif n°2 : d’utiliser à bon escient les tests diagnostiques biologiques disponibles Objectif n°3 : de traiter une borréliose aiguë ou chronique Objectif n°4 : d’identifier les situations de diagnostics différentiels Cette formation est destinée en priorité aux médecins généralistes mais aussi aux autres spécialistes qui sont amenés à prendre en charge des patients présentant des symptômes pouvant évoquer une maladie de Lyme : dermatologues, neurologues, rhumatologues…

Dermatologue, Gynécologue, Médecin Généraliste


En présentiel

Les Infections Sexuellement Transmissibles, leur diagnostic clinique et biologique

DPC

« Les IST : Infections Sexuellement Transmissibles, leur diagnostic clinique et biologique » Les infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes représentent un problème de santé publique en France, en raison de leur fréquence, de risques de complications comme les infections génitales hautes ou la syphilis congénitale, de séquelles comme l’infertilité et de risques de transmission du VIH. Elles sont représentées par les infections urogénitales et anorectales (dont la lymphogranulomatose vénérienne ou LGV) à Chlamydia trachomatis, les infections à gonocoque, la syphilis récente et les infections à mycoplasmes urogénitaux. Elles sont cependant sous-diagnostiquées et deviennent de plus en plus difficiles à traiter en raison d’un mauvais usage des antibiotiques. Une recrudescence des IST bactériennes est observée dans le monde et en France depuis 2000 avec une augmentation importante des taux nationaux de diagnostics d’infections à Chlamydia et à gonocoque chez les sujets jeunes des deux sexes avec une prédominance des infections à C. trachomatis chez les jeunes femmes et une fréquence élevée des infections à gonocoque chez les hommes, et particulièrement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes. Une augmentation de la syphilis récente est également décrite chez les hommes homo-bisexuels mais aussi chez les hétérosexuels. Les infections sexuellement transmissibles d’origine virale demeurent parmi les plus courantes, rendant nécessaire l’actualisation des connaissances épidémiologiques, cliniques et diagnostiques concernant l’infection par le virus de l’immunodéficience acquise (HIV), les virus des hépatites B mais aussi C, A et E. Les infections par virus herpès simplex (HSV) et papillomavirus (HPV) demeurent fortement prévalentes et sources de complications, et la transmission sexuelle de l’arbovirus Zika, récemment médiatisée, pose de nouveaux problèmes. Les objectifs de cette formation sont d’actualiser les données épidémiologiques sur les IST, (identifier les populations à risque ou exposées), assurer leur diagnostic clinique, biologique et leur prise en charge thérapeutique.

Médecin Généraliste


En présentiel

Fibrose et stéatose hépatique : actualités en 2019

DPC

Résumé du programme Les affections hépatiques peuvent être dues à l'exposition à des toxiques (comme l'alcool), des virus (comme le virus de l'Hépatite C et de l'Hépatite B), des anomalies génétiques, des désordres métaboliques, des maladies cancéreuses… La stéatose hépatique non alcoolique est grandement associée à l’épidémie de surpoids et d’obésité. Cette surcharge graisseuse touche environ 25 % de la population mondiale (23 % en Europe. En France, plus de 10 millions les personnes seraient concernées, la stéatose étant associée dans 90 % des cas à un syndrome métabolique, à l’obésité ou ses complications, ainsi 80 % des 6 à 7 millions d’obèses et 90 % des 3 à 4 millions de diabétiques. D’où la nécessité de dépister cette pathologie au plus tôt. L’étiologie virale de la fibrose hépatique occupe une place forte ; à l’échelle mondiale, 130 à 150 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C, les régions les plus touchées étant l’Afrique et l’Asie. Pour un nombre important des personnes atteintes par la forme chronique de la maladie, la pathologie évolue via la fibrose vers la cirrhose, parfois vers le carcinome hépatique. Environ 8200 nouveaux cas de cancer du foie primitifs, essentiellement carcinomes hépatocellulaires, sont diagnostiqués chaque année en France. L’augmentation constante des cas de cancer du foie primitif s’explique par le nombre croissant de cirrhoses liées à l’alcoolisme et aux hépatites B ou C. La fréquence plus élevée de l’obésité et du diabète joue également un rôle grandissant. Leur dépistage et diagnostic précoce sont essentiels pour une prise en charge efficace. Une approche clinique sera faite sur les étiologies métaboliques ainsi que les conséquences et approches diagnostiques. Une approche biologique concernera les étiologies virales et le rôle du laboratoire dans le diagnostic des stades de ces atteintes hépatiques. Déroulement de la formation : Des notions d’épidémiologie seront données tout au long des sessions. Nous débuterons la formation par la place grandissante des étiologies métaboliques (syndrome métabolique, surpoids, obésité, diabète de type 2). Cet aspect se complétera d’une intervention sur les complications de la stéatose et de la fibrose assortie des approches diagnostiques cliniques, invasives et non invasives et leur intérêt respectif. Nous poursuivrons avec un focus précis sur les étiologies virales et nous terminerons la formation par le rôle du laboratoire dans sa réponse aux attentes des cliniciens : que doser, sur la base de la physiopathologie du continuum stéatose-fibrose-cirrhose. Tout au long de la formation, les recommandations de pratiques seront rappelées et un dialogue des cliniciens et des biologistes avec les participants sera maintenu.

Médecin Généraliste


Mixte

PATHOLOGIES OSTEO-ARTICULAIRES, REMODELAGE OSSEUX et OSTEOPOROSE

DPC

Résumé du programme L’ostéoporose est caractérisée par une diminution de la densité des os et une détérioration de la qualité du tissu osseux (incluant des troubles de l’architecture). La conséquence est un risque élevé de fractures pour des traumatismes de faibles énergie. Les fractures le plus souvent associées à l’ostéoporose concernent : -le poignet à partir de la cinquantaine -les vertèbres à partir de la soixantaine -le bassin et le col fémoral à partir de 70 ans C’est une pathologie fréquente, 1 femme sur 4 fera une fracture après la ménopause. D’autres circonstances pathologiques peuvent être en cause : prise de corticoïdes ou sécrétion endogène augmentée de cortisone, hyperthyroïdie ou prise d’hormones thyroïdiennes en excès, hyperparathyroïdie, hypogonadisme, prise de toxique (exogénose) et concernent aussi bien l’homme que la femme dans ce contexte... Or c’est une maladie silencieuse avant la fracture, l’ostéoporose est à l’origine de plus de 130 000 fractures par an entrainant d’importantes répercussions sur la qualité de vie et la mortalité. L’enjeu est d’agir avant l’évènement fracturaire et de savoir réaliser un dépistage des patients à risque de fracture pour mettre en place des mesures hygiéno diététiques et thérapeutique.

Médecin Généraliste


Mixte

Les Infections Sexuellement Transmissibles, leur diagnostic clinique et biologique

DPC

« Les IST : Infections Sexuellement Transmissibles, leur diagnostic clinique et biologique » Les infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes représentent un problème de santé publique en France, en raison de leur fréquence, de risques de complications comme les infections génitales hautes ou la syphilis congénitale, de séquelles comme l’infertilité et de risques de transmission du VIH. Elles sont représentées par les infections urogénitales et anorectales (dont la lymphogranulomatose vénérienne ou LGV) à Chlamydia trachomatis, les infections à gonocoque, la syphilis récente et les infections à mycoplasmes urogénitaux. Elles sont cependant sous-diagnostiquées et deviennent de plus en plus difficiles à traiter en raison d’un mauvais usage des antibiotiques. Une recrudescence des IST bactériennes est observée dans le monde et en France depuis 2000 avec une augmentation importante des taux nationaux de diagnostics d’infections à Chlamydia et à gonocoque chez les sujets jeunes des deux sexes avec une prédominance des infections à C. trachomatis chez les jeunes femmes et une fréquence élevée des infections à gonocoque chez les hommes, et particulièrement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes. Une augmentation de la syphilis récente est également décrite chez les hommes homo-bisexuels mais aussi chez les hétérosexuels. Les infections sexuellement transmissibles d’origine virale demeurent parmi les plus courantes, rendant nécessaire l’actualisation des connaissances épidémiologiques, cliniques et diagnostiques concernant l’infection par le virus de l’immunodéficience acquise (HIV), les virus des hépatites B mais aussi C, A et E. Les infections par virus herpès simplex (HSV) et papillomavirus (HPV) demeurent fortement prévalentes et sources de complications, et la transmission sexuelle de l’arbovirus Zika, récemment médiatisée, pose de nouveaux problèmes. Les objectifs de cette formation sont d’actualiser les données épidémiologiques sur les IST, leur diagnostic clinique, biologique et leur prise en charge thérapeutique.

Médecin Généraliste


Mixte

Fibrose et stéatose hépatique : actualités en 2018

DPC

Résumé du programme Les affections hépatiques peuvent être dues à l'exposition à des toxiques (comme l'alcool), des virus (comme le virus de l'Hépatite C et de l'Hépatite B), des anomalies génétiques, des désordres métaboliques, des maladies cancéreuses… La stéatose hépatique non alcoolique est grandement associée à l’épidémie de surpoids et d’obésité. Cette surcharge graisseuse touche environ 25 % de la population mondiale (23 % en Europe. En France, plus de 10 millions les personnes seraient concernées, la stéatose étant associée dans 90 % des cas à un syndrome métabolique, à l’obésité ou ses complications, ainsi 80 % des 6 à 7 millions d’obèses et 90 % des 3 à 4 millions de diabétiques. D’où la nécessité de dépister cette pathologie au plus tôt. L’étiologie virale de la fibrose hépatique occupe une place forte ; à l’échelle mondiale, 130 à 150 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C, les régions les plus touchées étant l’Afrique et l’Asie. Pour un nombre important des personnes atteintes par la forme chronique de la maladie, la pathologie évolue via la fibrose vers la cirrhose, parfois vers le carcinome hépatique. Environ 8200 nouveaux cas de cancer du foie primitifs, essentiellement carcinomes hépatocellulaires, sont diagnostiqués chaque année en France. L’augmentation constante des cas de cancer du foie primitif s’explique par le nombre croissant de cirrhoses liées à l’alcoolisme et aux hépatites B ou C. La fréquence plus élevée de l’obésité et du diabète joue également un rôle grandissant. Leur dépistage et diagnostic précoce sont essentiels pour une prise en charge efficace. Une approche clinique sera faite sur les étiologies métaboliques ainsi que les conséquences et approches diagnostiques. Une approche biologique concernera les étiologies virales et le rôle du laboratoire dans le diagnostic des stades de ces atteintes hépatiques. Déroulement de la formation : Des notions d’épidémiologie seront données tout au long des sessions. Nous débuterons la formation par la place grandissante des étiologies métaboliques (syndrome métabolique, surpoids, obésité, diabète de type 2). Cet aspect se complétera d’une intervention sur les complications de la stéatose et de la fibrose assortie des approches diagnostiques cliniques, invasives et non invasives et leur intérêt respectif. Nous poursuivrons avec un focus précis sur les étiologies virales et nous terminerons la formation par le rôle du laboratoire dans sa réponse aux attentes des cliniciens : que doser, sur la base de la physiopathologie du continuum stéatose-fibrose-cirrhose. Tout au long de la formation, les recommandations de pratiques seront rappelées et un dialogue des cliniciens et des biologistes avec les participants sera maintenu.