Le diagnostic des infections ostéo-articulaires sur matériel étranger passe par trois voies complémentaires : clinique, imagerie et biologie. La clinique suffit parfois à elle seule pour poser le diagnostic d’infection. La présence d’une fistule est en soit un critère majeur d’infection, qui suffit à établir le diagnostic. Les méthodes d’investigation d’imagerie ont beaucoup évolué au cours des 20 dernières années. L’échographie (+/- ponction) peut être réalisée précocement dans la stratégie diagnostique, l’imagerie par tomodensitométrie ou IRM permettent de juger de l’étendue de l’atteinte osseuse ou des parties molles. La place des techniques isotopiques reste à déterminer et leur réalisation devrait relever de décisions en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Le diagnostic biologique s’est particulièrement complexifié au fil du temps, et il comporte aujourd’hui des techniques microbiologiques de culture, de biologie moléculaire, de recherches sérologiques (antigène ou anticorps) ainsi que l’évaluation de marqueurs immunitaires. Ces différents marqueurs peuvent être recherchés directement au niveau de l’articulation ou au niveau sanguin. Quand une première ligne d’investigation simple n’a pas permis de retenir un diagnostic définitif, les RCP des centres de référence en infections ostéo-articulaires complexes sont des lieux important de discussion en termes de stratégie diagnostique. Questions auxquelles la conférence tentera de répondre : Question n°1 Reste-t-il une place pour le diagnostic clinique ? Question N°2 Quelle place pour les techniques d’imagerie ? Question N°3 Doit-on documenter l’infection en préopératoire, et si oui, comment ? Question N°4 Quelles techniques de microbiologie ? Question N°5 Quelles analyses non microbiologiques sont utiles au diagnostic des infections ostéo-articulaires sur matériel ? Question n°6 Quelle est la place des centres de référence en infections ostéo-articulaires complexes dans la démarche diagnostique ? Les objectifs de ce DPC sont de répondre à ces questions: Question n°1 Reste-t-il une place pour le diagnostic clinique ? Question N°2 Quelle place pour les techniques d’imagerie ? Question N°3 Doit-on documenter l’infection en préopératoire, et si oui, comment ? Question N°4 Quelles techniques de microbiologie ? Question N°5 Quelles analyses non microbiologiques sont utiles au diagnostic des infections ostéo-articulaires sur matériel ? Question n°6 Quelle est la place des centres de référence en infections ostéo-articulaires complexes dans la démarche diagnostique ? Ce DPC, à l'occasion d'une conférence d'enseignement lors du congrès annuel de la société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT) se déroule en plusieurs étapes: avant la conférence, un questionnaire d'analyses pratiques est proposé. Après la conférence, il est proposé une lecture d'articles princeps sur le thème, puis une analyse de dossiers pour permettre d'évaluer la gestion des risques par la participant en terme de prise en charge d'une infection ostéo articulaire