Si les maladies cardiovasculaires se déclarent 7 à 10 ans plus tard chez la femme que chez l’homme, elles représentent la première cause de mortalité chez les femmes en France, qui sont in fine concernées dans plus de la moitié des décès cardiovasculaires (54% contre 42% pour les hommes). Chez les femmes de moins de 75 ans, elles représentent 42% des causes de mortalité. Les décès d’origine coronaire représentent près de la moitié de ces décès. En France, les femmes de moins de 75 ans meurent deux fois plus d’AVC que les hommes (11% vs 6%). Malgré une amélioration de la mortalité cardiovasculaire ces trente dernières années, attribuable à la réduction des facteurs de risque cardiovasculaire majeurs et aux traitements médicamenteux, la mortalité cardiovasculaire des femmes âgées de 35 à 54 ans augmente actuellement en relation avec le tabagisme, l’obésité, l’HTA et certains facteurs psycho-sociaux liés à la précarité. Ainsi, l’hospitalisation pour IDM diminue en France, excepté pour les femmes de 35 à 54 ans. Aux facteurs de risque cardiovasculaire classiques, s’ajoutent des facteurs spécifiques du genre. Par ailleurs, les femmes ont plus de risque de décéder de leur IDM que les hommes, en raison d’une moins bonne prise en charge diagnostique, préventive et thérapeutique. Objectifs de formation Savoir identifier les FRCV chez la femme jeune Savoir proposer une prise en charge adaptée aux FRCV identifiés