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Médecin Généraliste
Mixte
Classe Virtuelle: Polymédication et réévaluation des stratégies de prise en charge des patients atteints de maladies cardio-vasculaires
DPC
Les maladies cardio-vasculaires sont fréquentent et graves. Elles représentent la deuxième cause de mortalité en France avec plus de 140 000 décès par an. De plus, les maladies cardiovasculaires sont à l’origine de 10 % des hospitalisations. L’hypertension artérielle (HTA), la dyslipidémie et le tabagisme sont autant de facteurs de risque cardio-vasculaires qu’il faut combattre. Cependant il reste des facteurs de risque que nous ne pouvons contrôler (l’avance en âge, la génétique ou encore certains facteurs hormonaux). A âge égal, la mortalité cardio-vasculaire et l’incidence des accidents aigus (infarctus ou AVC) sont plus élevées chez les hommes que les femmes. Cependant, une attention particulière est portée au risque cardiovasculaire des femmes suite à la description de symptôme souvent atypiques. Enfin, l’amélioration des stratégies thérapeutiques et des associations médicamenteuses (prise en charge des coronaropathies, de la fibrillation atriale (FA) ou de l’insuffisance cardiaque) permettent une réduction significative de la morbi-mortalité cardiovasculaire parfois au prix d’une forte iatrogénie. Objectifs : - Évaluer le risque cardio-vasculaire - Évaluer l’observance et tolérance thérapeutique - Réévaluer les indications des traitements en cours - Connaitre les règles de bonne pratique lors de l’association de certaines classes médicamenteuses - Connaitre les situations nécessitant une optimisation thérapeutique ou un changement de stratégie thérapeutique
Médecin Généraliste
Mixte
Classe Virtuelle: Prise en charge de la pathologie du canal carpien chez l’adulte : Prescription des examens complémentaires
DPC
La place de l'examen clinique en tant que première étape de la prise en charge et les 4 temps autour desquels il s'articule font actuellement l'objet d'un consensus : interrogatoire, inspection/palpation, examen des déficits sensitifs et moteurs, et tests de provocation. Bien que le diagnostic positif soit purement clinique l’électromyogramme (EMG) apparaît indispensable sur le plan médico légal au titre du diagnostic initial. Outre l’élimination des diagnostics différentiels, il permet de classer la sévérité de l’atteinte neurologique. Il permet donc de distinguer l’indication chirurgicale d’emblée de celle ou le traitement médical peut encore être indiqué. L’échographie ne peut remplacer l’EMG. Cet examen peut néanmoins être réalisé en première intention par un échographiste expérimenté, en complément de l’examen clinique en cas de doute sur un canal carpien atypique dont l’origine serait mécanique par une cause intrinsèque ou extrinsèque au nerf médian. L’imagerie de seconde intention est envisagée en cas de doute sur une atteinte haut située. L'échographie ne permet pas l’évaluation de tous les facteurs pronostiques nécessaires à une décision chirurgicale. Il en est de même de l'IRM. Dans le cadre de l'évaluation pré-chirurgicale du syndrôme du canal carpien atypique. Dans le syndrôme du canal carpien : Les antalgiques, l’immobilisation, la kinésithérapie et les infiltrations cortisoniques échoguidées ou non sont au premier rang des traitements. Le principe d’un traitement médical (médication orale, immobilisation, infiltration, kinésithérapie) de première intention peut donc être retenu pour les syndrômes du canal carpien non sévères. La prise en charge chirurgicale retardée du canal carpien peut induire des atteintes sévère motrices irréversibles Objectifs : Au terme de la formation le participant sera en capacité de pouvoir prescrire les examens complémentaires adaptés dans le syndrôme du canal carpien et envisager la prise en charge adaptée au parcours des soins, pour les patients présentant le syndrôme du canal carpien
Médecin Généraliste
Mixte
Diagnostic précoce et organisation du parcours de soins dans la maladie de Parkinson
DPC
La Maladie de Parkinson est un problème de santé publique qui toucherait plus de 200 000 personnes en France dont 40 000 en Ile de France selon la SNIRAAM ( syndicat national des informations inter régionales de l’assurance maladie ). La prévalence de la maladie augmente ces dernières années, du fait notamment de l’allongement de l’espérance de vie et du vieillissement de la population. Il s’agit d’une maladie neurodégénérative complexe, altérant la qualité de vie et l’autonomie. Elle nécessite un parcours de soins bien défini en amont afin de coordonner les nombreux acteurs. Cela comprend le neurologue ( en libéral et/ou au sein d’un centre expert )qui fait le diagnostic et assure la réévaluation des thérapeutiques, le médecin généraliste qui assure la coordination des professionnels et le traitement des symptômes courants ou intercurrents, les autres médecins liés à l’apparition des complications de la maladie ( MPR, pneumologue, gastro entérologue …), les rééducateurs ( kinésithérapeute, orthophoniste …) qui aident au maintien de l’autonomie et les acteurs sociaux ( assistant social, associations de patients …) qui permettent l’accès aux différentes aides matérielles et humaines. La prise en charge précoce est essentielle afin de prévenir au mieux les complications et les handicaps. Ainsi les ETP (Éducation thérapeutique du patient) ont aussi un rôle primordial en rendant le patient et sa famille acteurs de la maladie. Les objectifs de cette formation seront de donner des outils aidant à la prise en charge d’un patient atteint d’une maladie de Parkinson, en médecine générale, du diagnostic à l’organisation du parcours de soin.
Médecin Généraliste
Mixte
Stratégies de prévention et dépistage du cancer du sein
DPC
Le cancer du sein est une un problème de santé publique et le premier cancer chez la femme en France. Le programme de dépistage organisé de ce cancer occupe une place importante dans le suivi des femmes à partir de 50 ans. Cette formation à visée des médecins généralistes propose un panorama des stratégies et des bonnes pratiques dans le dépistage du cancer du sein dans le cadre de la fiche de cadrage N°4 proposée par l’Agence Nationale du DPC. L’objectif de la formation est d’approfondir la connaissance et la mise en pratique des stratégies de prévention et dépistage du cancer du sein chez la femme. Elle abordera tout d’abord les fondamentaux de sémiologie en pathologie mammaire. Puis, la stratégie de dépistage et ses modalités pratiques seront présentées. Une attention particulière sera apportée pour la classification du niveau de risque des patientes qui permet de proposer un dépistage ciblé et adapté. Secondairement, la gestion des résultats de ce dépistage seront abordées. Le programme que nous présentons fera l’objet d’une évaluation par la réalisation de vignettes cliniques et de tests de concordance de script réalisé par chaque apprenant afin d’évaluer sa mise en oeuvre de la réalisation et de la promotion du dépistage du cancer du sein au cours des consultations en médecine générale.
Médecin Généraliste
Mixte
Classe Virtuelle : Juste prescription des examens complémentaires dans l’apnée du sommeil
DPC
Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est un trouble respiratoire fréquente dont la prévalence dans la population française dans sa forme modérée à sévère est estimée entre 4 et 7% mais reste largement sous-diagnostiqué représentant ainsi un enjeu en terme de santé publique au vue des pathologies associée tels que l’HTA, la FA, l’IDM et l’AVC entre autre. Pour dépister cette affection et porter un diagnostic, des examens complémentaires sont nécessaires. Cependant, il est primordial de prescrire ces examens judicieusement afin d'éviter des coûts inutiles et d'assurer des soins de qualité aux patients. Le médecin traitant par sa position de primo-consultant est en première ligne dans le dépistage de cette pathologie dont la première étape consiste en un interrogatoire ciblé. Le médecin interrogera le patient sur ses symptômes, tels que les ronflements fréquents, les pauses respiratoires pendant le sommeil et la somnolence diurne excessive. Ces informations initiales dont le recueil peut être assister par des questionnaires validés permettent de cibler les examens complémentaires. L'un des examens les plus couramment utilisés est la polygraphie respiratoire qui est désormais le plus souvent réaliser en ambulatoire avec des dispositifs portables chez des patients bien sélectionnés. La polysomnographie reste l’examen de référence en enregistrant d’avantage de paramètres, notamment l'activité cérébrale (électroencéphalogramme), l'activité musculaire (électromyogramme), les mouvements oculaires (électrooculogramme), le rythme cardiaque (électrocardiogramme), la respiration (mesure du débit d'air nasal et buccal), l'oxygène dans le sang (oxymétrie) et d'autres paramètres pertinents. Ces données permettront aux spécialistes du sommeil d'analyser les différentes phases du sommeil, l'architecture du sommeil, la fréquence et la durée des apnées (interruptions de la respiration) et des hypopnées (réductions partielles de la respiration) ainsi que d'autres événements liés au sommeil. Il convient de noter que, dans certains cas, des études de polysomnographie en ambulatoire peuvent également être réalisées à l'aide de dispositifs portables qui enregistrent les mêmes paramètres, mais dans un environnement domestique. Cela peut être utile pour les patients qui ont du mal à dormir dans un laboratoire du sommeil ou pour ceux qui présentent des symptômes plus légers. Outre la polysomnographie, il existe d'autres examens complémentaires qui sont utile dans la stratification des risques associées à la présence d’un SAS. Selon les recommandations de l’HAS, l’indication d’un traitement par PPC ou OAM dans les formes modérées de SAS repose sur la présence d’une maladie cardiovasculaire grave associée (hypertension artérielle résistante, fibrillation auriculaire récidivante, insuffisance ventriculaire gauche sévère ou maladie coronaire mal contrôlée, antécédent d’accident vasculaire cérébral). Il est ainsi essentiel que les professionnels de la santé dans leur ensemble et en particulier les médecins généralistes soient convenablement formés à la reconnaissance des signes et symptômes évocateurs du SAS, ainsi qu’aux spécificités de chacun des examens paracliniques susceptibles d’apporter des informations diagnostic ou pronostique nécessaire à une bonne pratique en adéquation avec les recommandations. En conclusion, la juste prescription des examens complémentaires dans le dépistage de l'apnée du sommeil repose sur une évaluation clinique attentive. Les médecins généralistes doivent tenir compte des symptômes du patient, de ses antécédents médicaux et d'autres facteurs de risque afin de décider des examens appropriés. La polygraphie et la polysomnographie restent les examens pivots dans le diagnostic du SAS. Néanmoins, l’Holter ECG et la MAPA sont susceptible d’apporter des informations pronostic pertinentes en dépistant respectivement la FA et l’HTA conformément aux recommandations de l’HAS en vue de poser l’indication thérapeutique. Les médecins généralistes doivent être sensibiliser spécificité de ses examens afin d’en assurer un usage juste et pertinent permettant en définitive une meilleure allocation des moyens et une réduction des coûts, tout en garantissant la qualité des soins. Objectifs de la formation: Hiérarchisation et bonne usage des explorations complémentaires Analyse et Intégration des résultats des explorations dans le diagnostic initial Place de l’Holter ECG dans le dépistage d’une FA associée en vu de la juste prescription d’une PPC dans le SAS modéré. Place de la MAPA dans le dépistage d’une HTA associée en vu de la juste prescription d’une PPC dans le SAS modéré. Place de la PSGV dans la stratégie diagnostic Place de la PGV dans la stratégie diagnostic Hiérarchisation et bonne usage des explorations complémentaires Bonnes pratiques dans la démarche diagnostic devant une suspicion de SAOS
Médecin Généraliste
Mixte
Prise en charge de la pathologie du canal carpien chez l’adulte : Prescription des examens complémentaires
DPC
La place de l'examen clinique en tant que première étape de la prise en charge et les 4 temps autour desquels il s'articule font actuellement l'objet d'un consensus : interrogatoire, inspection/palpation, examen des déficits sensitifs et moteurs, et tests de provocation.Bien que le diagnostic positif soit purement clinique l’électromyogramme (EMG) apparaît indispensable sur le plan médico légal au titre du diagnostic initial. Outre l’élimination des diagnostics différentiels, il permet de classer la sévérité de l’atteinte neurologique. Il permet donc de distinguer l’indication chirurgicale d’emblée de celle ou le traitement médical peut encore être indiqué. L’échographie ne peut remplacer l’EMG. Cet examen peut néanmoins être réalisé en première intention par un échographiste expérimenté, en complément de l’examen clinique en cas de doute sur un canal carpien atypique dont l’origine serait mécanique par une cause intrinsèque ou extrinsèque au nerf médian. L’imagerie de seconde intention est envisagée en cas de doute sur une atteinte haut située. L'échographie ne permet pas l’évaluation de tous les facteurs pronostiques nécessaires à une décision chirurgicale. Il en est de même de l'IRM. Dans le cadre de l'évaluation pré-chirurgicale du syndrôme du canal carpien atypique. Dans le syndrôme du canal carpien : Les antalgiques, l’immobilisation, la kinésithérapie et les infiltrations cortisoniques échoguidées ou non sont au premier rang des traitements. Le principe d’un traitement médical (médication orale, immobilisation, infiltration, kinésithérapie) de première intention peut donc être retenu pour les syndrômes du canal carpien non sévères. La prise en charge chirurgicale retardée du canal carpien peut induire des atteintes sévère motrices irréversibles Objectifs : Au terme de la formation le participant sera en capacité de pouvoir prescrire les examens complémentaires adaptés dans le syndrome du canal carpien et envisager la prise en charge adaptée au parcours des soins, pour les patients présentant le syndrome du canal carpien
Médecin Généraliste
Mixte
Classe Virtuelle: Perturbations du bilan hépatique et pathologies hépatiques
DPC
Depuis son introduction en biologie clinique dans les années 1950 (pour le diagnostic de l’infarctus du myocarde), le dosage de l’activité sérique des aminotransférases (ex-transaminases) est devenu un outil majeur dans le diagnostic des maladies du foie, et la découverte de la cause de leur augmentation une quête quotidienne pour l’hépatologue. Les principales causes d’augmentation forte des aminotransférases sont les rhabdomyolyses, les hépatites hypoxiques, l’obstruction biliaire aigue, les hépatites aigues virales, toxiques ou médicamenteuses, l’hépatite auto- immune ; rarement un syndrome de Budd-Chiari, une maladie de Wilson, une anorexie mentale, une hépatopathie glycogénique. Les principales causes d’augmentation faible-modérée des aminotransférases sont les hépatopathies alcooliques, les hépatopathies stéatosiques non alcooliques, les hépatites virales chroniques, les hépatites toxiques ou médicamenteuses, les hépatites auto-immunes, l’hémochromatose, la maladie de Wilson, les maladies vasculaires du foie, le déficit en a1-antitrypsine. Des causes extra hépatiques sont fréquentes (myopathies, dysthyroïdies, maladie cœliaque, insuffisance surrénale). Le diagnostic repose sur les données cliniques (l’interrogatoire a une place majeure), un bilan biologique de débrouillage systématique, l’échographie hépatique. Des tests complémentaires sont indiqués pour confirmer les premières hypothèses ou chercher des causes rares. La biopsie hépatique est nécessaire lorsqu’elle est indispensable la prise en charge de la maladie causale, lorsque plusieurs causes potentielles sont associées, et lorsqu’aucune cause n’a été identifiée. La stéatose hépatique non alcoolique, qui se caractérise par l’accumulation de graisse dans les cellules hépatiques, touche un quart de la population française. Dans 20 % des cas, cette stéatose génère une inflammation hépatique qui peut être à l’origine de cirrhose et de cancer du foie. En France, selon les données de la cohorte CONSTANCE (2020), la prévalence de la stéatose hépatique est de 18,2 %. Environ 220 000 personnes auraient une fibrose avancée pré-cirrhotique ou une cirrhose. Des projections estiment que ce nombre va plus que doubler d’ici à 2030, et que les complications de cirrhose ainsi que les carcinomes hépatocellulaires liés à la stéatose hépatique non alcoolique vont tripler à cet horizon. Les personnes diabétiques, en surpoids ou souffrant d’affections liées au syndrome métabolique sont particulièrement à risque. Pendant plusieurs décennies la carence en fer et l’anémie ferriprive ont été au centre de l’attention du médecin praticien. Le dosage de la ferritine sérique s’adressait surtout aux femmes en période de préménopause. Dans les dernières années, en raison d’une meilleure connaissance de la toxicité associée à la surcharge en fer, et d’une certaine euphorie née, à partir de 1996, des nouvelles découvertes génétiques sur l’hémochromatose héréditaire, on a pu observer une attention croissante vers l’excès en fer et, en conséquence, pour l’hyperferritinémie. Le dosage de la ferritine sérique est donc devenu aujourd’hui un examen, à tort ou à raison, de plus en plus demandé. Si une hypoferritinémie traduit toujours une carence martiale, une hyperferritinémie, rencontrée au quotidien, est due à un authentique excès de fer dans une minorité des cas ! Dans l’ensemble des pathologies hépatique, le pronostic est lié à l’état de fibrose. Des méthodes récentes ont été développé permettant une évaluation non invasive de la fibrose hépatique. Cela contraste avec ce qui était pratiqué précédemment à savoir la biopsie hépatique, examen invasif. Il existe différente méthode non invasive d’évaluation de la fibrose hépatique, biologique et physique. Une attention toute particulière doit être portée sur le FIB-4 étudié comme un marqueur non invasif de fibrose hépatique mais aussi un outil de dépistage des pathologies du foie. Concernant les évaluations plus précises de la fibrose hépatique, les dernières recommandations européennes et françaises préconisent la réalisation d’une élastométrie. Au terme de la formation, le participant sera en capacité de pouvoir prescrire les examens complémentaires adaptés pour rechercher un facteur de risque hépatique, de pouvoir prescrire les examens complémentaires pour évaluer la fibrose hépatique et les examens complémentaires pour le suivi de la stéatopathie hépatique.
Médecin Généraliste
Mixte
JUSTE PRESCRIPTION DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES DANS L'APNÉE DU SOMMEIL
DPC
Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est un trouble respiratoire fréquente dont la prévalence dans la population française dans sa forme modérée à sévère est estimée entre 4 et 7% mais reste largement sous-diagnostiqué représentant ainsi un enjeu en terme de santé publique au vue des pathologies associée tels que l’HTA, la FA, l’IDM et l’AVC entre autre. Pour dépister cette affection et porter un diagnostic, des examens complémentaires sont nécessaires. Cependant, il est primordial de prescrire ces examens judicieusement afin d'éviter des coûts inutiles et d'assurer des soins de qualité aux patients. Le médecin traitant par sa position de primo-consultant est en première ligne dans le dépistage de cette pathologie dont la première étape consiste en un interrogatoire ciblé. Le médecin interrogera le patient sur ses symptômes, tels que les ronflements fréquents, les pauses respiratoires pendant le sommeil et la somnolence diurne excessive. Ces informations initiales dont le recueil peut être assister par des questionnaires validés permettent de cibler les examens complémentaires. L'un des examens les plus couramment utilisés est la polygraphie respiratoire qui est désormais le plus souvent réaliser en ambulatoire avec des dispositifs portables chez des patients bien sélectionnés. La polysomnographie reste l’examen de référence en enregistrant d’avantage de paramètres, notamment l'activité cérébrale (électroencéphalogramme), l'activité musculaire (électromyogramme), les mouvements oculaires (électrooculogramme), le rythme cardiaque (électrocardiogramme), la respiration (mesure du débit d'air nasal et buccal), l'oxygène dans le sang (oxymétrie) et d'autres paramètres pertinents. Ces données permettront aux spécialistes du sommeil d'analyser les différentes phases du sommeil, l'architecture du sommeil, la fréquence et la durée des apnées (interruptions de la respiration) et des hypopnées (réductions partielles de la respiration) ainsi que d'autres événements liés au sommeil. Il convient de noter que, dans certains cas, des études de polysomnographie en ambulatoire peuvent également être réalisées à l'aide de dispositifs portables qui enregistrent les mêmes paramètres, mais dans un environnement domestique. Cela peut être utile pour les patients qui ont du mal à dormir dans un laboratoire du sommeil ou pour ceux qui présentent des symptômes plus légers. Outre la polysomnographie, il existe d'autres examens complémentaires qui sont utile dans la stratification des risques associées à la présence d’un SAS. Selon les recommandations de l’HAS, l’indication d’un traitement par PPC ou OAM dans les formes modérées de SAS repose sur la présence d’une maladie cardiovasculaire grave associée (hypertension artérielle résistante, fibrillation auriculaire récidivante, insuffisance ventriculaire gauche sévère ou maladie coronaire mal contrôlée, antécédent d’accident vasculaire cérébral). Il est ainsi essentiel que les professionnels de la santé dans leur ensemble et en particulier les médecins généralistes soient convenablement formés à la reconnaissance des signes et symptômes évocateurs du SAS, ainsi qu’aux spécificités de chacun des examens paracliniques susceptibles d’apporter des informations diagnostic ou pronostique nécessaire à une bonne pratique en adéquation avec les recommandations. En conclusion, la juste prescription des examens complémentaires dans le dépistage de l'apnée du sommeil repose sur une évaluation clinique attentive. Les médecins généralistes doivent tenir compte des symptômes du patient, de ses antécédents médicaux et d'autres facteurs de risque afin de décider des examens appropriés. La polygraphie et la polysomnographie restent les examens pivots dans le diagnostic du SAS. Néanmoins, l’Holter ECG et la MAPA sont susceptible d’apporter des informations pronostic pertinentes en dépistant respectivement la FA et l’HTA conformément aux recommandations de l’HAS en vue de poser l’indication thérapeutique. Les médecins généralistes doivent être sensibiliser spécificité de ses examens afin d’en assurer un usage juste et pertinent permettant en définitive une meilleure allocation des moyens et une réduction des coûts, tout en garantissant la qualité des soins. Objectifs de la formation Bonnes pratiques dans la démarche diagnostic devant une suspicion de SAOS Hiérarchisation et bonne usage des explorations complémentaires Place de la PGV dans la stratégie diagnostic Place de la PSGV dans la stratégie diagnostic Place de la MAPA dans le dépistage d’une HTA associée en vu de la juste prescription d’une PPC dans le SAS modéré. Place de l’Holter ECG dans le dépistage d’une FA associée en vu de la juste prescription d’une PPC dans le SAS modéré. Analyse et Intégration des résultats des explorations dans le diagnostic initial
Médecin Généraliste
Mixte
Prise en charge des pathologies de la coiffe des rotateurs chez l’adulte : Prescription des examens complémentaires
DPC
La place de l'examen clinique en tant que première étape de la prise en charge et les 4 temps autour desquels il s'articule font actuellement l'objet d'un consensus : interrogatoire, inspection/palpation, examen des amplitudes passives et actives, et testing de la coiffe. La radiographie standard apparaît indispensable à la prise en charge d'une épaule douloureuse au titre du diagnostic initial. Outre l’élimination des diagnostics différentiels, elle permet de visualiser les calcifications ab-articulaires. Les clichés utiles sont les incidences de face dans les 3 rotations et le profil de coiffe. Ils permettent en effet de visualiser les différents sites d'insertion tendineuse. L’échographie ne peut remplacer la radiographie standard. Cet examen peut néanmoins être réalisé en première intention par un échographiste expérimenté, en complément de l’examen clinique en cas de doute sur l’existence d’une rupture tendineuse transfixiante. L’imagerie de seconde intention est envisagée en cas d'échec du traitement de première intention ou plus rapidement chez un sujet de moins de 50 ans ou devant une suspicion de lésion traumatique quel que soit l’âge. L'échographie ne permet pas l’évaluation de tous les facteurs pronostiques nécessaires à une décision chirurgicale. Il en est de même de l'arthrographie seule ainsi que du scanner sans contraste. Dans le cadre de l'évaluation préchirurgicale des tendinopathies dégénératives de la coiffe des rotateurs, IRM, arthro-scanner, et arthro-IRM ont les performances requises pour une étude lésionnelle incluant l’étude de la trophicité musculaire. Dans la tendinopathie calcifiante : Les antalgiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens par voie orale et les infiltrations cortisoniques sous-acromiales sont au premier rang des traitements. Dans la tendinopathie calcifiante : La physiothérapie par ultrasons est une technique de rééducation validée par les résultats d'une étude randomisée. Dans les formes rebelles de tendinopathie calcifiante : La ponction-lavage-aspiration peut être proposée dans les calcifications radiographiquement homogènes et volumineuses. Dans les formes rebelles de tendinopathie calcifiante : L'arthroscopie apparaît donc le traitement de dernière intention au cours des tendinopathies calcifiantes. Dans la tendinopathie non rompue : Antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens et infiltrations sous-acromiales de dérivés cortisoniques voient ici leur intérêt confirmé. Dans la tendinopathie non rompue : La kinésithérapie est axée sur la récupération et l’entretien des amplitudes articulaires ainsi que sur l’utilisation du capital musculaire. Dans la tendinopathie rompue : La prise en charge médicale n’est pas différente de celle de l’ensemble des tendinopathies. Le principe d'un traitement médical de première intention au cours des tendinopathies de la coiffe des rotateurs avec rupture peut donc être retenu. Dans la tendinopathie rompue : En l’absence d’amélioration après 6 mois de traitement, l’indication chirurgicale doit être discutée. (HAS 2005) Le principe d’un traitement médical (médication orale, infiltration, kinésithérapie) de première intention peut donc être retenu pour les tendinopathies rompues de la coiffe des rotateurs. […] En effet, 40 à 80 % des patients ayant une rupture dégénérative des tendons de la coiffe des rotateurs s’améliorent de façon acceptable avec le traitement conservateur à moyen et long terme, et ce d’autant que leur prise en charge a été précoce. Le traitement chirurgical est une proposition conceptuellement logique dans un but de récupération fonctionnelle, en cas d’épaule douloureuse, faible ou invalidante, après échec du traitement conservateur. (HAS 2008) La prise en charge chirurgicale retardée des tendinopathies rompues de la coiffe des rotateurs chez le patient de moins de 45 ans augmente la durée de l’arrêt de travail postopératoire. (SOFEC 2022) Objectifs : Au terme de la formation le participant sera en capacité de pouvoir prescrire les examens complémentaires adaptés dans la tendinopathie non rompue de la coiffe des rotateurs, de pouvoir prescrire les examens complémentaires adaptés dans la tendinopathie rompue de la coiffe des rotateurs et envisager la prise en charge adaptée au parcours des soins, pour les patients présentant une tendinopathie rompue ou non de la coiffe des rotateurs
Médecin Généraliste
Mixte
Classe Virtuelle: PREVENTION ET DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS
DPC
Le cancer du col de l’utérus est une pathologie dont l’incidence est en baisse constante et ce notamment grâce à la mise en place du programme de dépistage organisé chez les femmes de 25 à 65 ans. Ce programme, qui a connu des modifications récentes, représente un élément important du suivi gynécologique. Cette formation à visée des médecins généralistes propose un panorama des stratégies de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus dans le cadre de la fiche de cadrage N°4 proposée par l’Agence Nationale du DPC. Elle abordera tout d’abord des fondamentaux anatomiques ainsi que l’histoire naturelle de l’infection à Human Papilloma Virus (HPV) et des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. Puis, les stratégies de prévention via la vaccination et ses indications seront présentées. Secondairement, la stratégie de dépistage et la gestion des résultats de ce dépistage seront abordées. Enfin, un bref rappel des traitements proposés en cas de lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin clôturera cet enseignement. Le programme que nous présentons fera l’objet d’une évaluation par un audit clinique réalisé par chaque apprenant afin d’évaluer sa mise en pratique de la promotion des stratégies de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus au cours des consultations en médecine générale. Objectifs: _Améliorer la prévention et le dépistage du cancer du col de l’utérus. Au terme de la formation le Médecin participant, sera en mesure d’apporter des éléments auprès des patientes et de leurs parents pour promouvoir la prévention par la vaccination contre le papillomavirus, d’évaluer l’opportunité et indiquer le dépistage du cancer du col utérin, d’informer les patientes sur les principes et le déroulement du dépistage du cancer du col utérin et, gérer et orienter les patientes suite aux résultats du dépistage du cancers du col utérin.