L'objectif de cette action est d'être capable de mobiliser la méditation comme un outil complémentaire dans le cadre de la prise en charge des patients. Cette approche non pharmacologique vise à réduire les prescriptions médicamenteuses (anxiolytiques, antalgiques,..). L'objectif est d'améliorer la pertinence des soins et de réduire le risque iatrogène lié aux prescriptions multiples. Les patients concernés par cette stratégie thérapeutique : - les patients présentant des troubles de santé mentale, notamment les troubles anxio-dépressifs et les pathologies liées à l'épuisement professionnel, - les patients présentant des douleurs chroniques, en complément des thérapeutiques médicamenteuses, - personnes âgées, dont les prescriptions médicamenteuses multiples exposent à un risque iatrogène. - les patients présentant des conduites addictives, non seulement dans le cadre d'une prise en charge en addictologie ou en psychiatrie, mais également lors les prises en charges des adolescents, des personnes âgées et des populations vulnérables, - tout patient en difficulté sérieuse face à l'altération de son état de santé. Cette approche vise à favoriser l'acceptation de la maladie et la coopération avec les soignants. Une étude pilote menée par des chercheurs de l’Inserm basés à Caen et Lyon suggère que la méditation améliore le vieillissement. Ces résultats ont été publiés en 2017 dans la revue Scientific Reports. Nous lisons par ailleurs très régulièrement de nouvelles publications scientifiques démontrant les bénéfices de cette pratique sur la gestion du stress, de l'anxiété, la prévention des rechutes dépressives, la gestion de la douleur chronique, l'amélioration des troubles du sommeil, etc...